icarealcyon

Bonjour, les cailloux voyagent beaucoup, ça ne date pas d'hier. Mais le vôtre est bien d'origine terrestre, il n'existe aucune ambiguité à ce sujet. L'hisoire de l'oncle est jolie, mais tout y est affaire d'imagination. C'est un morceau de minerai, une pyrite (ou peut-être chalcopyrite) en association avec d'autres minéraux, le plus probable est qu'il s'agit majoritairement d'oxydes de fer noirs (c'est ce qui donne la partie noire terne sur les photos) : hématite ou goethite, avec la pyrite en résidu non oxydé au milieu du bloc. La couleur obtenue au test de la trace permettrait d'en savoir peut-être plus sur le noir et le doré (test à réaliser séparément pour les 2 zones ).

Non, tout est flou sauf peut-être la dernière photo, l'agrandissement n'apporte rien de plus. Tel qu'on le voit sur vos tentatives (s'il vous plait ne postez pas des trucs flous, les vidéos ayant encore moins de netteté que les photos et on s'arrache les yeux) Des micro-cristaux gris-noir brillants avec autre chose, que je vois gris-vert clair ou blanc sale, peut être du quartz, ce qui peut fausser la densité et la dureté. Cela peut être un tas de choses différentes. 1/ demander à votre père 2/Faire le test de la trace et nous dire la couleur sur porcelaine dépolie (en frottant sur un revers d'assiette ou de tasse dépoli ) En attendant, entre l'hématite, un sulfosel quelconque, de la galène micro et des tas d'autres choses, les possibilités sont vastes.

Trouvé dans une pegmatite du nord de Marvejols: du quartz hématoïde aux teintes remarquablement intenses, associé à du quartz morion dans le quartz massif gris. Certaines parties sont fantômes, une couche fumée recouvrant le quartz hématoïde, ce qui lui confère des nuances de vieux bourgogne . Le quartz morion est particulièrement intense de teinte également . La première sous un éclairage fort: Une petite géode fumée dans le quartz gris Elle contient des micro-cristaux d'un minéral jaune paille, presque doré, d'aspect écailleux ou lamellaire, en agrégats très brillants, avec un amas bothryoïdal noir brillant, et un autre à sa gauche, vert tilleul, translucide, d'aspect plus mat.

Hola Pablo, la 2 ème photo, bien nette sur les empreintes digitales de notre ami, montre néanmoins une structure d'agrégats cristallins et une couleur qui laisse peu de doute pour l'hémimorphite. Et d'accord avec Orlean, plus mexicaine (Mapimi ?) que congolaise (M'Fouati).

OK pour corindon, variété chromifère (rubis) pour le premier.

Hémimorphite avec quelques secondaires de cuivre !

C'est la mise au point qui n'est pas faite. Elle doit être possible. Souvent, il s'agit juste de toucher l'écran au point à rendre net. Souvent, les doigts ou l'arrière-plan sont parfaitement nets alors que le caillou non. Donc c'est largement perfectible en matière de photo. Il est indispensable de vérifier chaque photo, après transfert sur ordinateur, où l'on apprécie beaucoup mieux la netteté des photos. Un recadrage et un format horizontal est plus sympa aussi pour ceux qui lisent le post. Il est inutile de créer un nouveau sujet à chaque fois, mais regrouper vos très nombreuses demandes dans un seul et même fil. D'autant que nous avons à chaque fois les mêmes questions : tests préalables, photos choisies et pas balancées en vrac pour charger le forum. Mais on l'a déjà dit, on espère que ce sera la dernière fois.

Pour la première, rosasite (boules bleues) avec hémimorphite (brun-rouge) au revers. La dorée avec irisations violettes et bleues: chalcopyrite, comme déjà dit. C'est une certitude. Il y a un minimum de minéraux reconnaissables en simple visuel, celle-ci en fait partie. Comme quoi une seule photo nette suffit ! Les 3 dernières de la chalco sont floues et inutiles car elle a déjà été identifiée.

16 photos dont 8 sont floues. Une photo nette de chaque pierre aurait suffi... La première est une chalcopyrite irisée de manière un peu forcée par un traitement chimique. OK pour zoizite et rubis pour la verte et rouge. La photo de face de la bleue étant floue,(par contre on voit parfaitement bien vos empreintes digitales)il n'est pas possible de trancher entre plusieurs possibilités, entre la chrysocolle, la rosasite, voire la turquoise ... La brun-rouge est floue aussi.

Le phagmocône des bélemnites est initialement en aragonite, oui. Mais ce qu'il en est après les aléas de la fossilisation, c'est très variable, et pratiquement jamais l'aragonite du phragmocône n'est conservée, elle est soit dissoute, soit substituée par la pyrite, soit par de la calcite pour les cas les plus fréquents.

L'émail légèrement plissé à la base peut orienter vers Synechodus ou Rhomphaiodon, des néosélaciens. Quand les plis de l'émail sont plus accentués et surtout s'ils remontent plus haut vers la pointe de la cuspide, et quand celle-ci a une allure plus trapue, c'est souvent de l'hybodonte.

C'est un morceau de calcaire ou dolomie bréchique patiné par les vents du désert.

De la calcite ! Photo 5 Si les oolithes sont blanches, il y a de grandes chances que ce soit un fragment de l'Oolithe de Trouville, un banc assez dur qui se trouve assez haut dans la falaise (au-dessus des marnes grises mais en-dessous de la craie cénomanienne)

Cette phrase ne brille pas par sa clarté (divine) ... Q'est-ce qui ne laisse pas de trace ? Dans certains cas oui, mais pas là. C'est un vrai petit miracle, divine surprise, tous ceux que je trouve sont en calcite. Le milieu chimique des marnes noires n'étant pas favorable à la formation/conservation de l'aragonite. +1 avec 1frangin Et tout ça dans un fil sur les agates. On n'est pas troll, réincarnation du défunt "Sauvage", avec toutes les... qualités (j'allais écrire "symptômes") qu'on lui a connu, pour rien.

Yes, erreur de terminologie de la part, je vais essayer de me le graver sur le disque dur. Des denticules dermiques donc. Ils sont variés de forme, peut-être même que quelques-uns pourraient être rapprochés de bestioles trouvées entières comme à Holzmaden.

Les ossicules dermiques se forment exactement comme les dents chez les requins, donc c'est de l'os pour la racine et de l'émail qui recouvre la surface supérieure de l'ossicule. Ils sont très petits, j'ai du mal à réaliser des photos correctes à la bino à cette taille: le plus souvent ils sont autour du tiers de millimètre. Leur fréquence les rend intéressants. Pour moi, ce sont des marqueurs. En moyenne, ils sont 3 fois plus nombreux que les dents dans mes cailloux. S'il y a des ossicules, il peut y avoir des dents. Pour les dents, les plus nombreuses mesurent entre 1 et 2,5 mm. Plus grand, c'est exceptionnel. Les plus grandes que je trouve, fines et élancées, appartiennent au genre Sphénodus, et tournent autour du centimètre. Elles sont bien rares, même si j'ai trouvé un paquet groupé de 7 dents de Sphénodus sur une trentaine de centimètres de sédiment, dont 2 cassées avant la fossilisation, peut-être perdues par le même animal ? Pour les autres étages, je n'ai pas d'expérience, à l'exception du Carixien, toujours dans des concentrations de micro-débris. Je sais que dans le Rhétien et l'Hettangien, il en a été trouvé, ailleurs que dans les Causses. Je pense que tout sédiment marin présentant une concentration de micros-débris organiques, calcaires et phosphatés, peut en avoir piégé.

Hola Pablo, il est possible qu'il s'agisse d'une coulure de cuivre blanc, alliage de cuivre et zinc.

Bonjour, ce n'est pas une météorite. L'aspect, l'absence de magnétisme (pour une metallique) et la densité ne collent pas avec cette idée . Déchet de métallurgie non ferreuse probable.

A priori notre ami compte beaucoup sur le forum pour ça, c'est open bar

Déjà dit, répété et re-repété, un petit effort sur les photos SVP Fs2a Ainsi qu'un minimum de tests préalables (déjà dit aussi) Il y a un problème récurrent de netteté, une mise au point sur l'objet doit être possible, et elle est nécessaire, et en plus un recadrage de l'image ne coûte pas cher. Ainsi que numéroter vos photos, c'est un détail pratique et courtois. Ah oui, le soin et l'attention demandent un peu de temps, votre précieux temps. Le nôtre ne compte pas.

Hello, en voici une dont l'origine ne fait aucun doute: une big mama de Chatelperron, Allier Et une petite lytophyse rouge et bleue de l'Esterel, du gîte aujourd'hui inaccessible de la Vigne, Fréjus, Var

Ma situation n'est pas tout-à-fait comparable, car je suis dans des sédiments naturellement concentrés et indurés du Toarcien. Mais l'échelle et la nature de ce que j'y trouve, oui. Les cailloux ont la forme de plaques. Un tri naturel a été exercé: les plus gros éléments (coquilles, bélemnites, etc...)se trouvent toujours en surface supérieure, et les dents sont systématiquement sur la face inférieure, ou bien à l'intérieur, quand j'ai la possibilité de recasser les cailloux. Souvent les dents y sont comme ça: Dans votre cas, si elles se trouvaient encore à proximité dans le sédiment meuble, les cuspides auraient été séparées par le tri. Des couronnes complètes, mais sans les racines, c'est assez souvent le cas pour moi: Des fois, il y a un petit miracle et je tombe sur une dent complète. Comme ça: Dans la gamme de taille encore en-dessous, il y a les ossicules dermiques des requins (entre 0.3 et 1 mm), plus fréquents que les dents dans mes cailloux. Ils sont émaillés comme les dents et brillent aussi fort:

C'est une superbe démonstration Elasmo ! Moi aussi, je la trouve inspirante. Comme Fred je suis plongée dans le trèèès petit du Jurassique, mais ce n'est pas du sédiment meuble chez moi !

C'est bien du végétal, ligneux, mais pas silicifié, plutôt carboné. On dirait que seule l'écorce a été conservée !

Un bon classique des environs de Pella, Orange River, Afrique du Sud: quartz à fantômes hématoïdes, avec quelques surcroissances de silice ou opale, et un peu de chlorite incluse çà et là. Des quartz très comparables sont connus de l'autre côté de l'Orange, sur la rive namibienne.