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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Je connais très bien ce site. L'ai pratiqué par tous les temps, sur plusieurs années. C'est un contexte de bad land typique, sur 5 km de long et un dénivelé de plusieurs dizaines de mètres, avec l'érosion marine en plus. Une tempête, un orage, une grande marée le modifient de manière importante, les affleurements étant constamment affectés et renouvelés. C'est une évolution rapide et permanente, un renouvellement constant. Le facteur humain, dans ce contexte-là, c'est zéro, il est dérisoire.
  2. Aux Vaches Noires, les blocs fossilifères (et à fortiori les fossiles isolés) qui ont dégringolé de la couche H15 et celles au-dessus (de loin les plus fossilifères) ont dû descendre en compagnie de leurs semblables un dénivelé d'une cinquantaine de mètres au moins pour arriver sur l'estran. Cela laisse des marques. Ils sont un tantinet abrasés. Personnellement je pouvais instantanément faire la différence. Mais quand on ne veut pas voir... L'argument comme quoi on ne peut pas les distinguer est d'une rare stupidité. Il repose sur une méconnaissance promue ou une erreur entretenue que je qualifierai de scandaleuse. Erratum: ce sujet est celui de Coraline, pas celui d'Elasmo, toute mes excuses aux auteurs de ces deux fils qui s'emmêlent, bien malgré eux. +1 c'est le plus grave, un vrai non-sens.
  3. Comment expliquer à mon boss l'incident technique rencontré en télétravail....
  4. Mon p'tit Noël bleu alimente mon intérêt pour les techniques bijoutières traditionnelles, et mon amour des turquoises du South West: une ceinture navajo ancienne (50/60 ans au moins) en argent massif et turquoises, 109 cm de long. Les turquoises sont légèrement translucides comme de la porcelaine, d'un bleu intense, bien uniforme sur chaque pierre, avec des petits grains de pyrite dorée. Ces caractéristiques ne laissent que deux origines possibles : Morenci Mine, ou Ithaca Peak Mine, toutes les deux en Arizona. Morenci est toutefois la plus probable. Le travail du métal est dans la grande tradition des "silversmiths" navajos: techniques de la tôle d'argent emboutie ou "concho", de la "shadow box" qui protège et met en valeur les turquoises par effet de contraste, du sertissage en dents de scie.
  5. Clairement dans cette phrase, tous les amateurs comme les professionnels sont méprisés, niés ou insultés, comme vous préférez. C'est la raison pour laquelle je le questionne, pour clarifier son message. Dialogue autiste. J'en ai marre, adieu ! Mais que faites-vous donc ici, Troll ? La réponse ne m'intéresse pas. Qu'apportez-vous de constructif à ce débat pourtant sérieux et grave ? Et à Géoforum en général ? Constamment, vous provoquez gratuitement, insultez, lancez des phrases, puis esquivez quand on rentre dans le dur, dans le précis, le concret, comme d'habitude... Quand on y répond, c'est du "n'importe quoi": CQFD Mais je tiens à vous répondre une dernière fois, moi, que la pauvreté de vos interventions est à mettre en regard avec votre attitude constante de mépris et de dédain, elle au contraire abondamment étalée. Vous qualifierez sans doute de votre coté cette dernière d'"ironique" et "constructive", car vous en savez tellement plus que les autres...Du moins en êtes-vous sûr. Mais pas moi. Il n'y a qu'à relire vos propos pour constater votre propre absence de cohérence et la pauvreté de vos arguments. On attendra longtemps de voir ce qu'il en est vraiment. Moi, je ne verrai pas, parce que je vous bloque désormais, vous parlerez dans le vide en ce qui me concerne .
  6. Vous soulignez bien , mais le voulez-vous ainsi, l'incohérence qui existe à opposer professionnels et amateurs. Personnellement je suis amateur mais je collabore avec des professionnels et agis en cohérence. Et c'est un truc qui marche, si si ! Encore cette antinomie qui relève du sectarisme le plus tranché. Il ne s'agit pas de vases communicants. Défendre les uns ne signifie pas sacrifier les autres, c'est l'intérêt de tous d'avancer dans le travail à faire. Chez moi, c'est une collaboration bien menée, fructueuse, et sans ce type de clivages stériles. Parce que du boulot, il y en a. Juste pour dire, ce qui m'occupe dans mon "petit coin" de Lias ... (Elasmo me pardonnera ce court aparté dans son sujet, mais il est révélateur de l'état des lieux): (je précise de c'est de la microfaune, donc absolument aucun intérêt esthétique ou mercantile) - les très riches faunes de poissons et élasmobranches liasiques ? Passées sous les radars jusqu'à présent - les très riches faunes d'ostracodes et de foraminifères liasiques ? Passées sous les radars jusqu'à présent - les nombreuses espèces de micro-mollusques marins liasiques, dont des polyplacophores ? On ne trouve personne en France pour les étudier. Et, je le répète, il n'y a plus personne actuellement en France qui ait une connaissance disons convenable- je ne parlerai plus de "spécialiste"- des bélemnites liasiques. Et on n'est pas dans les jungles du Cambodge ou du Brésil, on est juste sur les Grands Causses.
  7. Cher Sauvage, vous devriez arrêter de fumer du bélemnite; et même d'en ramasser. Pour les protéger, pour ne pas piller leurs sites, pour les générations futures et les futurs paléo professionnels pas encore nés. A la date d'aujourd'hui, plus aucun paléontologue professionnel connaisseur (pour ne pas dire "spécialiste") de ces bébêtes en France ...
  8. Les Vaches Noires sont un site d'une très grande richesse et abondance, il n'y a qu'à voir la récolte toute récente de Didousaurus . Compte-tenu du fait que ce qu'il a montré a été ramassé sur l'estran, donc la zone promise à la destruction systématique par les forces d'érosion à une cadence accélérée par rapport à la falaise elle-même. Il nous présente sa récolte in extenso, laquelle est bien caractéristique du site. Aucune rareté dans ce lot de trouvailles: elles ne manqueront donc à aucun scientifique. La rareté, c'est ce qui est purement statistique. Dans le cas de Didousaurus: il a récolté lors de ce séjour des fossiles variés, intéressants par exemple pour l'éducation de jeunes, et la culture des plus âgés. Je suis fermement convaincue qu'on ne se dirige pas vers un progrès de la culture collective dans ce projet d'interdiction, mais bien au contraire, on sert un processus de déculturation scientifique déjà bien engagé depuis quelques décennies et qui s'accélère. Personnellement, j'ai fréquenté ce site pendant 5 ans, à une époque où l'accès était libre en falaise. Je n'ai jamais eu l'impression de piller. La pilleuse que j'étais (heureusement sans le savoir) pesait 48 kgs pour 1m67: donc j'apportais sûrement avec moi une réelle puissance de terrassement et de destruction aux yeux des "protecteurs" intégristes de nos jours. Ce qui m'offense particulièrement, exactement comme une insulte, c'est que c'est une grossière erreur d'appréciation. Je ne présume jamais de mes forces, je contrôle et je sais ce que je fais, en ces 5 années je n'ai jamais rien cassé ni dégradé. De plus, ce site présente, et présentera toujours du fait de sa structure, un renouvellement permanent des affleurements. Un tel site nous interpelle, parce qu'il concentre tous les enjeux. Ce n'est pas simple à gérer. Mais le radicalisme en matière de "protection" d'un site n'est pas exempt de tares profondes. La première est que la Réserve n'aura jamais la possibilité et les moyens (forcément humains) de surveiller, prospecter en permanence 37 km de côtes où une seule et unique marée, un seul et unique glissement de terrain (c'est du vécu, je vous l'affirme, et ce à plusieurs reprises !) peut parfois dégager l'exceptionnel, et le recouvrir ou le détruire à la marée suivante. Il faut juste être là à l'instant T, sinon c'est perdu. La mise sous cloche d'un tel site est parfaitement contre-productive.
  9. Parmi les pierres ornementales, ou fines de couleur bleue pouvant montrer une fluorescence en rouge ou rose-rouge: apatite, fluorite, cyanite (disthène) , euclase, spinelle.
  10. +1 avec JLOUI La forme cristalline de la barytine sur cet échantillon est tabulaire, un classique à connaitre. La densité de l'échantillon aussi doit vous interpeller. A taille égale, la calcite est bien moins dense.
  11. Jolie récolte ! Derniers jours avant fermeture définitive ...
  12. C'est un bivalve extrêmement usé aux extrémités gauche et droite. Il ne reste que la partie de la charnière. Les os ont une structure très caractéristique et reconnaissable.
  13. Bonjour, ce sont des concrétions pyriteuses. Certaines peuvent correspondre à des remplissages de terriers, d'autres sont des dépôts autour d'un débris organique. Pas de radiole ni serpule ici. Aux Vaches Noires, les radioles sont conservées en calcite.
  14. C'est ça les longues soirées d'hiver... où ma patronne traîne encore sur Géoforum et que je lui fais savoir que je voudrais bien aller me coucher...
  15. Hello tardy, +1 avec Gryph, pour les ammonites ce sont toutes des Amalthées. Polymorphisme intense dans ce genre, surtout sur les petits spécimens. La dernière photo montre une amalthée à caractères archaïques (pas de séparation entre le haut des côtes et la carène), peut-être un peu plus ancienne que les autres. Les rostres de bélemnites des Terres Noires sont systématiquement fragmentés à l'affleurement. Vous en avez collecté des complets, bravo ! Vous pouvez les remonter avec de la colle cyanoacrylate quand les faces des fragments sont bien jointives. Belle récolte en tout cas !
  16. Kevin, regarde tes MP ! Après, sur ces photos, il n'y a pas la température d'indiquée, mais elle est rude en cette saison, l'eau est glaciale !
  17. Les ammonites pyriteuses dorées sont celles qui n'ont pas d'oxydation de surface en oxyde de fer, cela veut dire deux possibilités: 1/elles ont subi un polissage énergique à la brosse à métaux (traitement "esthétique" fréquent pour les objets du commerce) 2/ elles ont été trouvées dans des trous creusés en profondeur dans la marne compacte, que ce soit volontaire ou par l'effet de l'érosion, pour n'avoir pas ou peu subi d'oxydation de surface. Alkimik a raison de recadrer mon propos. Je parlais d'un ensemble de fossiles pyriteux, et non pas une collection faite de toutes formes de conservation. La "maladie de la pyrite" ne contamine que les autres fossiles pyriteux. Toutefois, il faut aussi songer que pour les autres, les non pyriteux, un truc qui émet de l'acide sulfurique ce n'est pas un voisinage top. C'est pourquoi il faut éliminer les malades sans état d'âme. Concernant un éventuel traitement préventif: un fossile pyriteux sain, propre et très soigneusement séché ( plusieurs jours, y compris sur radiateur) après lavage peut être imprégné d'un produit hydrofuge. Personnellement, j'utilise un enduit imperméabilisant pour marbre, Libfluat de chez Libéron, appliqué au pinceau en plusieurs fois sur chaque face. C'est très fluide, ce qui est pratique pour infiltrer le fossile. Il faut travailler sur une couche de papier absorbant, car il s'agit d'imprégner le fossile à saturation. C'est soluble à l'acétone, donc aisément réversible. Le même bidon me sert depuis plusieurs années ! D'autres produits de même nature existent sans doute. Après, si tu les gardes dans un environnement bien sec, elles ne font plus de problèmes, en principe. Voilà dans quel état elles sont quand je trouve les miennes dans le Toarcien de Lozère. Je ne creuse pas dans les marnes plus que nécessaire à une extraction, c'est donc l'eau qui s'en charge !
  18. Ah non, pas simple ! C'est plus difficile en général avec les micro-minéraux, peu de tests possibles. Avec la couleur fuschia saturée de vos dernières photos, et le test HCL négatif, on laisse de côté la tourmaline rouge et la cobaltocalcite. Il ne reste pratiquement que le béryl rouge (bixbite) https://fr.wikipedia.org/wiki/Béryl_rouge Mais la gangue est le plus souvent une rhyolite, ce qui n'est pas le cas ici. Et comme le rappelle Le Sablais, l'aspect de l'amas de cristaux est différent. Ici, c'est un peu trop compact; ils sont trop allongés pour ce que l'on voit couramment de cette espèce. Mais bon, on est dans l'échelle de la micro, et là l'aspect des cristaux peut changer par rapport à la macro.
  19. Tout-à-fait d'accord avec les avis ci-dessus. Parmi les coquillages, plusieurs pièces antillaises, beaucoup de breton et quelques pièces de l'océan indien, tous des classiques. parmi les fossiles, les empreintes de fougères ont l'air plutôt jolies, si la provenance est étiquetée, c'est toujours un plus pour la transmission du savoir. Il faut éviter de poser les cailloux les uns sur les autres, toujours les protéger des chocs et contacts entre eux ! Les os me paraissent ceux de mammifères domestiques actuels.
  20. Le mica lépidolite, rose-mauve, quand il y en a par chez nous (Lozère), est usuellement en tout petits feuillets, pas de larges plaques bien délimitées comme sur la première photo. Je ne pencherais pas pour une origine française.
  21. +1 avec Amédé, ce sont des ammonites pyriteuses avec une oxydation en oxydes de fer en surface (et plus ou moins profond). Cette oxydation-là n'est pas dangereuse pour la conservation, c'est même un atout, une couche protectrice pour le fossile. Quand la pyrite se décompose, elle augmente de volume, craquelle, se ternit, et se couvre d'une sorte de poudre blanc verdâtre. Et là, c'est difficile sinon impossible d'arrêter la destruction totale du fossile. Il est important d'enlever immédiatement de la collection tous ceux qui montrent de telles traces de décomposition, car c'est contagieux pour les autres fossiles à proximité. Cette décomposition dégage de l'acide sulfurique et elle est associée à la prolifération de certaines bactéries qui accélèrent le processus en s'en nourrissant. Ne garde que les fossiles pyriteux sains, ceux qui ont résisté au lavage et ne montrent pas les traces de corrosion décrites ci-dessus, dans un air le plus sec possible (pas dans une pièce humide). Là, on peut arriver à les conserver sur le long terme. En fait, oxydation de surface en oxydes de fer (patine normale) et décomposition de la pyrite sont deux phénomènes différents.
  22. Des pièces fantastiques dans un petit musée qui effectivement ne paye pas de mine... Merci pour le partage Otto !
  23. Merci Nanil, on peut se dire que dès demain les jours rallongent, ça fait du bien !
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