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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonjour Lilipinson, heureuse de vous retrouver sur ce fil ! Les ammonites 1, 4, 5, 6 et 7 sont des Amaltheus margaritatus à divers stades de croissance. Elles montrent pour certaines (la 6, la 7 et la 1 ) quelques caractères primitifs pour l'espèce, en particulier la continuité bien visible entre l'ornementation des flancs et la carène cordée -surtout observable sur la 7. Plus tard, chez les formes classiques d'amalthées du Domérien IV et V, cette continuité côtes-carène tendra à s'estomper. Le Samonta est connu pour présenter les niveaux du Domérien II et III (au sens de Mattéi) particulièrement bien développés, ce qui n'est pas le cas ailleurs dans les Causses. C'est donc un lieu privilégié pour assister à l'apparition des toutes premières Amaltheus margaritatus dans le Domérien II, qui vont durer jusqu'au début du Domérien VI pour les ultimes formes. Voir mon post du 16 février 2019 sur ce fil (je n'ai pas réussi à le citer ici): j'y présente la stratigraphie du Domérien des Causses comparée entre Monestier et Mattéi. Ces niveaux sont datés d'environ 185 MA. L'ammonite 2 est un Aveyroniceras. Pour l'espèce, c'est assez difficile (A. indunense ?), mais il présente des caractères bien précis (bifurcation des côtes) qui permettront sans doute aux experts de se prononcer. Le 3 est un gastéropode probablement du genre Natica ou Ampullospira. En tout cas, belle récolte, félicitations !
  2. Et merci Kayou ! J'ai retrouvé une photo du "Rocher des Apaches" vu sous un autre angle, qui date d'une quinzaine d'années. Là, le futur jeune artiste avait fait l'ascension sur le dos de son père
  3. Bonjour et bonne année 2020 à tous les fans de Tsumeb ! Une mottramite en cristaux arborescents, 8 X 6 X 5 cm environ
  4. Bonjour, cette roche est un gneiss, une chose cristalline contenant du quartz, du mica et du felspath.
  5. Hier 28 décembre petite balade au-dessus du village pour accompagner mon fils, en repérage photographique pour un exercice demandé aux Beaux-Arts. Il s'agit de rejoindre un rocher dolomitique en table, sur la pente sud du Causse de Mende, surnommé "le Rocher des Apaches" par les jeunes de la génération précédente... qui avaient d'autres distractions. Environ 1 km de la maison, mais presque 300 m de dénivelé. Au départ, un sentier de berger, qui se perd vite sur la pente herbeuse. On se dirige à vue ! On approche du Rocher des Apaches: la table est peut-être à 5 ou 6 m de haut au-dessus de la pente. Sur la table du rocher: vue au sud-est, sur la butte-témoin du Balduc Vue plein sud: en bas la vallée du Bramont et le Causse de Sauveterre en face Réglages et essais... La pente est striée par le passage millénaire des troupeaux de moutons Mais la déprise agricole est là et les buissons croissent et se multiplient 16h30, lumière déjà bien déclinante Retour à travers les pins
  6. Oui, c'est parfois une sorte de patine claire présente sur le minerai péruvien et totalement absente à Moanda. Une gangue ainsi patinée, passée sous l'eau, devient noire; en séchant elle blanchit !
  7. Magnifique pièce ! J'ai un spécimen assez proche en dimensions (figuré plus haut sur ce fil), qui montre par contre des troncatures sommitales moins développées, la forme des cristaux est plus classique, davantage en navette. Certains des gros cristaux de rhodochrosite de Moanda montrent une tendance polysynthétique. Je trouve que l'exercice consistant à rendre leur couleur réelle en photo est assez difficile. Voici une bien étrange pièce de rhodochrosite de N'Chwaning I, Afrique du Sud (78 X 71 X 40mm): point de cristaux visibles ici, mais une masse rouge feu, parfaitement transparente, remplissant des fissures dans la manganite. Elle est accompagnée de manganocalcite (réaction rose intense aux UV longs) et d'un minéral saumon... qui n'est pas de l'olmiite (pas de réaction aux UV). J'ignore complètement ce que sont ces petites sphères blanches qui s'observent en inclusions à diverses profondeurs, comme dans un aquarium !
  8. On est là sur un cas difficile à trancher . Une chose de sûre : cette rhodochrosite est soit péruvienne, soit gabonaise. De Moanda, nous pouvons avoir des scalénoèdres simples ou bien tronqués de facettes au sommet, avec des faces lisses, ou bien polysynthétiques. En plus, pour tout simplifier, on peut parfois observer ces différentes formes sur un même spécimen .Les Uchucchacua présentent un panel de formes beaucoup plus étendu encore. Pour départager les avis, peut-être faudrait-t-il observer la gangue et les cristallisations secondaires... Voici la gangue d'une rhodo de Moanda (qui montre sur sa face principale des cristaux identiques à ceux de Rodgers).
  9. Bonjour à tous Petite séquence carbonates de Tsumeb Une smithsonite incolore sur gangue de tennantite: Une cadmio-smithsonite avec rosacite (ou ??? minéral vert-bleu en minuscules sphères parfaites) cristallisée sur 80% de sa surface complexe: Une cobaltocalcite avec duftite, malachite et cérusite:
  10. J'ai plusieurs Moanda anciennes, très comparables au spécimen de Rodgers, et la couleur peut aller du rouge-noir jusqu'au rouge-rose vif en passant par le rouge-brun. Les cristaux sont des scalenoedres, avec ou sans facettes terminales.
  11. +1 pour rhodochrosite sur manganite, mais elle pourrait aussi provenir de la mine de manganèse de Moanda au Gabon.
  12. Bonjour Theo, je constate que les messages privés sont visibles sur le flux activité en consultant le profil des membres.

  13. Bonjour, les MP sont accessibles et visibles dans le profil/activité des membres. Est-ce normal? ?
  14. On peut le rêver, la Namibie l'a fait...Arisite-(Ce) en couronne d'étoiles à six branches de la carrière Aris, Windhoek C'est tout petit (champ: 2 mm) mais cette image extraordinaire inaugure le livre "Namibia" II de Ludi Von Bezing... et ça augure du reste Quel pays !
  15. Merci Antakari pour cette magnifique vision d'un monde aux antipodes du nôtre ! Avec mes meilleures pensées
  16. Le charme vénéneux et décalé (même dans l'image/son) des Etrangleurs à leurs débuts (merci Gaël !)
  17. Bonjour, le premier spécimen est une blende rubis sur dolomie de la mines des Malines dans le Gard. Pour la seconde, je suis moins certaine de la provenance. Du quartz pyramidal blanc qui recouvre une cristallisation en lames (barytine probable), le tout sur pyrite.... peut-être une pièce bulgare (Madan) ou de Trepca ( Kosovo) mais sans certitude. A moins que de telles pièces aient aussi existé aux Malines, des spécialistes nous le diront sans doute.
  18. Moi il y en a une qui m'accompagne depuis des années dans mes voyages à thème cailloux (et en 2-roues): Stanley Clarke, "Rocks, Peebles and Sand" Je ne sais pas mettre de lien mais vous saurez, vous.
  19. Superbes pièces Louis-Do et Ipadge C'est ce qu'ils appellent au Congo de la "malachite en sapins". Pas beaucoup de sapins là-bas mais c'est assez bien trouvé, et ici, c'est de saison Il y a aussi des spécimens à l'aspect en pinceaux soyeux, plus ou moins ouverts et rayonnants, contrastant selon le sens d'implantation, de la mine de Mindingi: Toutes ces pièces sont fréquemment flottantes.
  20. Ce sont généralement des masses clivées volontairement.
  21. Merci beaucoup pour ces liens instructifs Gaël ! Les archéos ont découvert des charbonnières en grand nombre. Leurs âges correspondent à ceux des sites à scories. C'était là certainement un important débouché pour le bois qui n'avait pas de valeur pour la menuiserie/charpente (chutes, branches). Le déboisement de la hêtraie d'altitude du sud-ouest du Mont Lozère date de cette période. Ensuite, c'est resté complètement "pelé" jusque vers la fin du XIXè-début 20è où une politique de reboisement intensive en conifères a été mise en place. Cette politique a prévalu jusqu'à récemment (actuellement elle s'inverse: "restauration" des paysages caussenards et perspectives visuelles, déboisement sur certaines pentes, où on laisse ensuite la végétation reprendre "naturellement", avec feuillus). L'homme a de tout temps considérablement modifié ces paysages qui pourtant semblent si sauvages aujourd'hui. Parmi les mines anciennes qui ont alimenté les fours du Mont Lozère, une a laissé des vestiges impressionnants, c'est celle dite du Montet. C'est une balafre est-ouest dans le reboisement aux abords de ce hameau. D'énormes blocs de quartz carié parsèment encore les bords de cette longue et large tranchée (ou plutôt fosse), la galène y est complètement dissoute ou carbonatée, comme le plomb dans les scories. Elle n'a pas pu être datée, mais elle est antérieure au XVIIè siècle: sa nature était déjà oubliée à cette époque (attribuée à tort à une mine de fer !). Vue Google du site du Montet: La mine gabale sur le filon du Devois (près du hameau des Combettes) est beaucoup plus discrète en vue aérienne, c'est un faisceau d'indices qui a permis de la localiser: filon connu, "trou" dans la croissance des arbres du reboisement en pins sylvestres, présence de déblai avec minerai sur la piste tracée à proximité, tessons antiques dans la tourbière en contrebas. En repassant hier mes scories à la bino, j'ai découvert sur le côté d'une jolie vitreuse noire des traces de cuivre: J'ai également tenté des photos à la bino des cristaux inclus dans la pâte vitreuse des scories grises: Les cristaux inclus dans les noires vitreuses ou apparentées: Je me rends compte que des lichens ont pu s'y installer et des insectes ont même nidifié ou nymphosé dans des vacuoles !
  22. C'est aussi un peu ma faute, je n'avais pas indiqué les dimensions de la vacuole: 7 X 3 mm, avec le bout de charbon apparent qui mesure moins d'1.5 mm. Le bois a un grain fin ! La zone que tu as entourée correspond à un reste de bille de plomb complètement carbonaté. Sur la scorie magnétique, le bout de charbon présent mesure environ 2 mm.
  23. Je n'avais encore jamais vérifié à ce jour le magnétisme de mes scories Deux seulement répondent au test: elles correspondent aux descriptions des "scories magnétiques" de l'article d'Alain PLOQUIN et al.: ternes, noires, plutôt plates et relativement cristallisées. Les deux sont de dimensions voisines, environ 35 X 25 mm pour 15 à 20 mm d'épaisseur. L'une d'elles présente également un fragment de charbon de bois à l'intérieur d'une vacuole ! Le charbon utilisé a constamment et exclusivement été du hêtre.
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