icarealcyon

C'est une section d'os long (présence d'un canal médullaire) qui me rappelle fortement ceux des dinosaures théropodes oxfordiens de la Falaise des Vaches Noires près de Villers sur Mer, cf mon topic "Allosauridé des Vaches Noires, partie manquante fémur" sur Géoforum. Vous y verrez des photos d'un os de dinosaure de ce site (un fémur) qui présente une structure interne et externe comparable. Par contre, en l'absence d'extrémité articulaire, il sera probablement impossible d'en identifier le propriétaire.

En effet, pour les dactylioceratidae et les phymatoceratidae en particulier, c'est vraiment coton... Si on ajoute à ça une pincée d'endémisme lié à la relative et fluctuante fermeture de la mer des Causses à cette époque bénie... Je dirais même, pour avoir vu des centaines et des centaines de ces ammonites, que le boulot d'identification ne m'est pas facilité pour autant, malgré l'accès à une documentation récente (et de qualité). Les formes intermédiaires sont légion . A l'opposé, certaines formes sont extrêmes... il est normal qu'une certaine variété de caractères existe à l'intérieur d'une espèce donnée, comme on peut l'observer chez les mollusques vivants. Mais les espèces fossiles sont différentes des vivantes: elles sont établies sur la morphologie et non sur la génétique. Là où peut être il n'y en avait en réalité qu'une seule, on a souvent décrit plein d'espèces... Dans ma collection, je préfère classer maintenant ces ammonites-là par "groupes morphologiques". Mis à part à part pour certains individus, "bien classiques", qui servent alors de référence aux "groupes", je m'arrête au genre pour leur identification .

Bonjour à tous, habitant au milieu des Causses du Languedoc depuis 26 ans, les ammonites toarciennes ne devraient plus avoir de secret pour moi...Hé bien, le sujet est riche, toujours intéressant, assez en tout cas pour me motiver à arpenter régulièrement les Enfers (joli surnom local des terres noires)... Ce mercredi et ce samedi, je me suis un peu forcée à affronter le gel et l'humidité ambiantes. Je souhaitais depuis quelque temps effectuer une récolte uniquement ciblée sur les dactylioceratidae que l'on trouve dans la zone à Bifrons moyenne et supérieure, ainsi que la zone à Haugia Variabilis. Dur de franchir la porte de la maison pour s'engager dans le froid humide et venteux, mais une fois sur le terrain, la bonne vieille magie opère ! Les jours étant courts, ces deux sorties n'ont duré qu'environ deux heures chacune. Je n'ai pas pris de photos sur site, les conditions étant bien trop risquées pour mon Canon et même mon téléphone. Voici les bébêtes récoltées après nettoyage et triage. Elles sont disposées dans un ordre reflétant leur niveau stratigraphique d'origine, de bas en haut. -Rang du bas: porpoceras divers (zone à bifrons moyenne) et un sujet (coeloceras ?) un peu inhabituel (en bas à droite), tours arrondis, peu profonds avec côtes tranchantes et fines épines, entièrement cloisonné -rang au-dessus: septimaniceras, nodicoeloceras et porpoceras -2ème rang au-dessus: coeloceras divers (début et milieu zone à H. variabilis) -les 2 rangs du haut: mucrodactylites divers montrant la variété du genre, tant dans l'épaisseur du tour que la vigueur et l'espacement de la costulation (zone moyenne à H. Variabilis). En ce qui concerne les ammonites, j'ai respecté mon critère de ramassage: rien que des dactylioceratidae. Mais voici, sur une deuxième image, la faune non ammonitique récoltée : Une vertèbre de bébé ichthyosaure, un phragmocône isolé de bélemnite non déformé, deux bivalves portant l'encroûtement typique, un joli petit corail solitaire, et 3 bélemnites avec le phragmocône présent.

Une classique parmi les lumières de la nuit: l'opale hyalite du mont Hohenstein, Erongo, Namibie. Déjà perceptible en lumière naturelle, aux UV longs c'est réellement du grand spectacle ! A quoi est dû ce phénomène ? Présence d'uranium ?

Les blanches ou incolores de ce secteur sont inertes aux UV longs, mais les jaunes réagissent vivement (en blanc).

Secteur de Montmirat

Une rose de barytine jaune lozérienne au naturel et aux UV longs. Elle est lunaire !

J'ai ,moi aussi, aussi un fils qui est indifférent Votre Notelops est une pièce magnifique qu'il convient de conserver précieusement.... Au Brésil, toute exportation de ces fossiles est désormais interdite, et les sites d'extraction d'origine, la Chapada do Araripe, font partie maintenant d'une réserve géologique. Cette formation géologique Santana est une formidable fenêtre ouverte sur le monde perdu du Crétacé. Elle a livré, outre des espèces variées de poissons, des insectes, des crocodiles, des tortues, des dinosaures, et d'impressionnants reptiles volants (ptérosaures) comme le Tapejara.

Bonjour à tous, j'avais posté il y a quelque temps une grande calcite en rhomboèdres aplatis (lenticulaires) sur lame de quartz sur le topic "Calcite, cristaux de ce minéral en photos et infos" dans l'espoir d'éclaircir son origine inconnue, mais sans succès. Surprise: aux UV longs, ces cristaux lenticulaires présentent une remarquable et magnifique fluorescence rose, bien marquée ! A la lumière naturelle, rien ne laissait présager une telle chose: ces cristaux sont d'un blanc translucide plutôt neutre ! Alors, ci ça peut être un indice et si ça dit quelque chose à l'un d'entre vous pour son origine... Autre surprise: 2 zones bleues qui évoqueraient bien la présence de fluorine sous ces cristaux. Là encore, rien de visible en lumière naturelle ! De même, une autre pièce sans étiquette (mais là, on pourrait raisonnablement penser à du Tule, Musquiz, Mexique), une petite fluo bien gemme à liserés mauves à violets présente une étonnante fluorescence pourpre-magenta aux UV longs ! Mes autres fluos sont plutôt dans le bleu-violet vif.

Bonjour, il y a un problème à identifier formellement le second fossile lié au fait qu'il a été fortement travaillé (contours et surface arasés ) ce qui rend difficile l'appréciation de certains traits. Mais pour moi il est compatible avec rhacolepis buccalis.

Ce sont les aléas de la fossilisation et de l'ouverture par percussion du nodule... Toutefois les proportions globales de la caudale (comme du reste du poisson )et l'orientation des rayons secondaires visibles en haut et au milieu de la caudale de votre spécimen sont compatibles avec Notelops. Les rayons du milieu paraissent enfouis dans le sédiment. Celui-ci étant plutôt dur, un peu gréseux, il vaut mieux laisser son dégagement à un spécialiste. Dans son cas, c'est donc surtout son crâne, la forme et la disposition des nageoires, les écailles et la taille de 60 cm qui sont des critères sérieux (et nombreux) en faveur de Notelops. Votre exemplaire n'est pas un composite. Il en existait souvent à l'époque où le commerce de ces magnifiques fossiles brésiliens était autorisé dans leur pays d'origine.

Merci pour ce reportage et ces magnifiques photos . Région très chère à mon souvenir... Il y avait vraiment tout pour enflammer l'imagination des Anciens...et des Modernes aussi !

Ce n'est pas grave. Pour vous aider, voici une figuration de Notelops dans le livre de J. MAISEY "Santana Fossils, an illustrated atlas". La tête effilée, la structure de la région operculaire et la dentition de votre fossile correspondent bien à Notelops. Si elle est bien conservée, la nageoire caudale devrait posséder un cran, ou encoche, au milieu, qui est un trait unique au genre Notelops. Je joins une photo de la région caudale d'un Notelops de ma collection pour exemple. A vous de comparer avec votre (belle) bête ! La formation Santana date de l'Aptien (crétacé inférieur) : elle est âgée de 125 à 113 millions d'années.

Bonjour Nico78, MP envoyé !

Le remarquable gisement du Mont Malosa est bien décrit dans Géowiki, et aussi sur cette page-là: https://www.mindat.org/loc-2276.html Voici un autre spécimen à REE pour lequel j'ai un doute: sur une boule formée de cristaux d'arfvedsonite entrecroisés, des cristaux possiblement de xénotime-Y au prisme exprimé (doute à cause de la fluorescence orange beaucoup plus intense ici que sur les cristaux "plus classiques" en octaèdres) avec un semis de minuscules cristaux orange brillants en pyramide quadratique de monazite-Y.

Bonjour, on dirait bien un épervier d'Europe femelle.

Bonjour à tous les fans de REE ! Je m'intéresse aux pegmatites du Mont Malosa, Malawi, connues pour leurs minéraux des terres rares. C'est un challenge amusant que d'identifier tout ce qui se trouve comme espèces sur un simple échantillon, souvent riche d'au moins 6 à 7 espèces cristallisées. Grâce à quelques bouquins, et surtout Mindat, en particulier sa page dédiée à ce gisement, on y arrive à peu près Voici un minéral qui résiste à l'identification ! Je ne l'ai encore jamais observé sur un autre spécimen. Sous forme de plusieurs lattes aplaties de couleur brun-orange, ou plutôt orange-brun, translucides, dont la plus grande mesure un peu plus de 5 mm d'allongement pour environ 0.7 mm d'épaisseur, à l'éclat vitreux.Je ne peux pas faire de tests, à cause de la petite taille et l'unicité de l'échantillon. Ce minéral n'est pas fluorescent. Il est accompagné de zircon jaune vif à ocre, monazite sous sa forme terreuse blanc-verdâtre, quartz fumé, aegyrine, orthoclase. Il en existe plusieurs cristaux ailleurs sur l'échantillon, quoique petits encore, se signalant par la même couleur orangée prononcée et la forme en latte. Pour ma part j'aurais deux pistes ou suggestions la fergusonite-Y ou l'eudialite. Je remercie par avance chaleureusement tous les contributeurs !

C'est un vrai. Peut être Notelops brama (Woodward 1901), d'après l'allure générale et la tête. Une photo nette de partie caudale permettrait d'être plus fixée. Notelops brama présente un cran caractéristique à la nageoire caudale.

Voici d'autres modèles récemment acquis du même auteur, comme toujours réalisés à l'échelle 1: -Spiroxybeloceras meekianum, une ammonite hétéromorphe du Campanien du South Dakota (une des hétéromorphes vedettes de Pierre Shale) -Nipponites mirabilis, la si bien nommée, Coniacien du Japon (Hokkaido): c'est un réel tour de force d'arriver à démêler cet écheveau constant dans son excentricité ! -Spiroxybeloceras meekanum, faute d'orthographe réparée.

Bonjour, j'ai une niobophyllite (et une seule !) du Mont Malosa (Malawi) en feuillets noirs et bronze bien exprimés, associée à quartz, aegyrine et zircon, malheureusement partiellement recouverte d'enduits argileux-ferrugineux plus ou moins indurés, tout comme les autres espèces présentes cet échantillon. Je souhaiterais savoir si le Cristocline pourrait convenir pour le nettoyage de la niobophyllite (espèce proche de l'astrophyllite). Il donne d'habitude d'excellents résultats sur les autres espèces plus courantes du Mont Malosa (quartz, aegyrine, zircon, xénotime...) quand elles sont recouvertes par ce type de dépôt. En vous remerciant par avance pour votre aide !

C'est vrai que ça y ressemble beaucoup ! Je vous remercie pour votre aide !

Peut-être une pièce issue des spectaculaires trouvailles récentes en Chine ? Le rendu du bleu des fluos est un défi ardu pour la photo. On y arrive pour certaines (par ex. Bingham, USA) mais, par exemple, j'ai 2 pièces d'un bleu profond de la Barre (63), dont la nuance varie fortement selon la nature de l'éclairage, du bleu-vert turquoise à l'indigo, voire l'outremer. Mais quelle que soit la lumière (solaire ou artificielle) la couleur perçue à l'oeil refuse obstinément d'être reproduite par le capteur numérique, qui rend une nuance minable, même pas qualifiable de bleue ! Pour ma part, voici ma petite dernière, qui ne pose pas ce genre de difficultés. C'est une jolie pièce ancienne, gemme, d'origine inconnue, mais que je pourrais supposer espagnole au vu du reste de la vieille collection dont elle provient. Nos spécialistes de la fluorine auront peut-être une idée plus précise ? Asturies ? Elle mesure environ 55 X 40 X 50 mm, quasiment complètement cristallisée avec liserés violets plus ou moins prononcés; une seule petite surface de contact à la base.

Merveilleux travail de dégagement ! Les ophiures figées pour l'éternité sur leur garde-manger Et la minéralisation des tissus mous des bivalves Ces nodules de Villers renferment parfois d'inestimables trésors cachés. A condition de savoir creuser la question...

50 mm de champ... Fantastique travail, bravo Pablo ! (C'est vraiment plus des balbutiements, là...) 5 mm de champ... Fantastique travail, bravo Pablo ! (C'est vraiment plus des balbutiements, là...)

Pablo, tiens bon ! Cette passion, c'est ce qui nous aide le plus dans les pires moments. Amitiés