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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Cette histoire d'inclusions endolithiques n'est pas claire... Certaines inclusions considérées jusqu'alors comme des champignons (mycellium ou fructifications) sont à revoir. Sur ce spécimen d'ambre birman, en plus d'une belle larve d'alienoptera (la bien nommée !) accompagnée de quelques silhouettes fantômes de larves de cafards, j'ai eu la surprise de trouver un certain nombre d'inclusions liquides à bulle mobile.
  2. 21 autunite sur granite, beaucoup de sites possibles 22 autunite ou pyromorphite, je n'arrive pas à distinguer les cristaux. Si vous avez une lampe UV, l'autunite réagit en vert-jaune. Si cx en tonnelets: pyro, si en tablettes ou lamelles, autunite 23 soufre sur aragonite de Sicile 26: aragonite, Lozère possible 7: fluorine variété anthozonite, octaédrique si minéral violet-noir, ou bien galène si gris métallique et très dense
  3. Le Piboul, pourtant minuscule gisement, a révélé tant des surprises, des spécimens atypiques. L'hiver 1994, après un épisode cévenol ayant entraîné de fortes crues, j'ai trouvé dans le ruisseau en fond de vallée un spécimen très peu érodé, portant quelques cristaux octaédriques vert émeraude, centimétriques, parfaitement bien formés, sans sur-cristallisation. Du jamais vu à la mine, ni dans ses filons satellites affleurant. Je l'ai conservé...II se trouve quelque part dans mes cartons. Aujourd'hui, nous sommes allés en famille à un vide-grenier à Marvejols, où une dame vendait quelques minéraux et fossiles récoltés par son fils il y a au moins une trentaine d'années, avant que cette passion ne lui passe.... Il n'a prospecté apparemment que dans les environs proches de Marvejols. Parmi ces pièces, modestes mais clairement locales, une m'a particulièrement attiré l'oeil. C'est un granite rosé portant une face minéralisée en quartz hématoïde/fumé, avec des pyrites octaédriques plus ou moins oxydées, quelques enduits noirs (coffinite? avec écailles de torbernite), une plage jaune/orange vif, et de la torbernite en cristaux millimétriques très bien formés. Ce spécimen m'a aussitôt fait penser à un indice situé à Antrenas, aujourd'hui inaccessible. C'est la probabilité la plus forte. Il y a aussi une autre possibilité, aux alentours de Ste Lucie (mais pas le Val d'Enfer), où ce granite rose affleure brièvement par endroits. De gros blocs de granite posés sur la rive de la Crueize à St Léger de Peyre, il y a une vingtaine d'années, pour freiner l'érosion des berges, étaient constitués de ce même granite rose avec de la torbernite cristallisée bien visible dans quelques veines et géodes quartzeuses. Donc, de l'uranium lozérien, oui à 100%, mais pas trop sûre de l'endroit exact, même si c'est clairement aux environs de Marvejols.
  4. Merci Kayou pour ce compte-rendu magnifiquement illustré d'une expo à laquelle je n'ai pu aller faute d'un moyen de transport. Les calcedoines/améthystes en boules indonésiennes me plaisent toujours beaucoup, il me semble qu'elles sont de plus en plus belles. Et a ton retour, l'image des brebis qui chaument montre que la canicume a déjà bien commencé ce week-end.
  5. Bonjour Sacha, la latitude et la longitude sont données sur la capture d'écran d'Antakari en bas à droite !
  6. Bonjour Jérémy et Ludo ! Une grande passion se doit de bien commencer, en s'alimentant régulièrement avec tous ces petits trésors de découvertes personnelles. Ma mère a agi de même avec moi il y a 5 décennies (au début j'étais même plus jeune que Ludo) et c'est resté pour toujours . Merci du partage !
  7. Phrase incomplète, la faute au clavier du portable ...Je voulais dire qu'en cas d'enchères avec prix de départ à 0.01 US $, ce sont les acheteurs qui fixent les prix. Ces vendeurs sont vite repérés, et les enchères pour certaines pièces particulièrement convoitées peuvent rapidement monter très haut. Mais généralement le prix final reste moindre que pour des pièces de qualité comparable proposées à prix fixe. Toutefois, depuis qu'une option "offre directe" a été introduite, celles-ci peuvent dans certains cas devenir réellement intéressantes, si des rabais conséquents sont consentis par le vendeur. Il y a aussi des annonces qui demeurent ignorées, suite à mauvais mots-clés, non-identification de l'objet, et... là, de très belles opportunités sont possibles.C'est ainsi que j'ai obtenu mon premier mécoptère dans l'ambre birman, décrit comme un simple moucheron.
  8. Bonjour, intéressant ce sujet des acquisitions, du point de vue de ceux qui sont privés de bourses pour cause éloignement et/ou pas de moyen de transport -ce qui est mon cas aussi. Personnellement je partage ton analyse: C'est par ce moyen que j'ai acquis peu à peu un ensemble représentatif d'ambre fossilifère birman de l'Albien-Cénomanien, source inépuisable d'intérêt paléontologique, esthétique, de questionnement, de recherches, etc... Compte-tenu de mon isolement, je n'aurais jamais pu l'obtenir autrement. Le prix de départ de ces pièces aux enchères est souvent fixé à 0.01 US $. Donc, si on l'obtient Les photos sont généralement d'une qualité suffisante pour se faire une opinion sur la pièce. Dans le doute, je m'abstiens toujours. Sur plus de 350 pièces acquises ainsi, jamais de courrier perdu ni d'arnaque ( à ce jour...). Parfois, un assez long délai de réception, mais les vendeurs n'y sont pour rien.
  9. Moi aussi, Je suis retournée au frais... sous la hêtraie En deux jours, les lys martagon sont presque tous complètement ouverts. Le spectacle le long de la petite route est remarquable ! Association avec une ombellifère avec une digitale blanche Et une scabieuse fort courtisée !
  10. Il sera intéressant d'observer quels insectes seront attirés par cette belle exotique ! Dans notre vallée coincée entre deux Causses (celui de Mende et le Sauveterre) et les contreforts du Mont Lozère, la chaleur terrible de ces derniers jours a eu raison de nombreuses plantes sauvages fleuries. Toutefois, en cherchant bien...dans l'ombre d' une hêtraie en fond de vallée, drainée par un ruisseau pas encore à sec, on découvre un véritable havre de fraîcheur avec une belle station de lys martagon et d'orchis de Fuchs (Dactylorhiza fuschii) ! Ces fleurs de lys martagon ne sont pas tachetées comme celles des spécimens alpins. Preuve qu'elles n'ont pas été affectées par la canicule, la floraison est abondante et à l'heure !
  11. Antakari, de tout coeur avec toi. il faut continuer à vivre, avec un grand V, c'est le plus courageux des choix quand on vit cette épreuve. Je le sais, je suis passée par là il y a 32 ans. Mateo sera toujours à tes côtés. Amitiés
  12. Tout ce petit monde peut lézarder au soleil... Hier samedi, expédition orchidées sur le flanc nord du Balduc, vers une prairie assez spectaculaire avec ses centaines de hampes d'orchis pyramidal, parmi lesquelles se sont invitées plusieurs dizaines d'ophrys abeille. t Au moment de rentrer, une rencontre avec un superbe ascalaphe soufré, très tranquille sur une herbe, sans doute un peu abruti par la chaleur. Mais encore assez vif pour se déplacer systématiquement autour de sa tige d'herbe de façon à l'interposer exactement entre lui et moi. Je ne l'ai embêté que le temps d'arriver à le photographier de profil... il a fallu ruser pour ça ! Il fait déjà lourd, et la semaine prochaine, tout ce joli petit monde risque de griller, quel dommage !
  13. Superbes, ces deux pleurotomaires !
  14. Des procerithes, il y a certains niveaux de la zone moyenne à bifrons où ils sont assez nombreux, avec turbo patroclus, du moins dans mon coin. Mais si petits et difficiles à voir ! Pour cela, les conditions idéales sont une pente la plus faible possible et bien rincée par la pluie.
  15. Bonjour Jjnom, oui, il semble bien que ces formations n'aient jamais étudiées, c'est d'ailleurs ce qui en fait tout leur intérêt pour moi. Elles ne font jamais l'objet de mentions, même dans les articles comparant des gisements français de sélaciens toarciens. Je suis d'autant plus étonnée de cette impasse que le professeur Henri CAPETTA enseignait à Montpellier. Il est vrai que ces formations lumachelliques toarciennes sont dispersées, aléatoires dans leur occurrence et toujours de très faible ampleur/épaisseur, du moins pour celles que je connais. Elles peuvent parfaitement passer inaperçues. Donc, je crois effectivement qu'il me faut contacter les spécialistes français, à voir s'ils veulent bien communiquer avec une "non-universitaire": outre le professeur DELSATTE, je pense à Gilles CUNY et Henri CAPETTA. Le livre d'Henri CAPETTA Handbook of paleoichthyology Vol. 3. - E (2012) Chondrichthyes. - Mesozoic and Cenozoic Elasmobranchii m'aiderait sans doute, mais son prix est... rédhibitoire. Déjà, avec l'aide d'Elasmo, on peut mettre en évidence la présence de requins au mode de vie benthique (les hémiscylliiformes: dont les actuels représentants sont le requin chabot et le requin carpette). Ajoutés aux raies (Toarcibatis), ça fait beaucoup de monde sur un fond réputé anoxique.
  16. Elle a tout d'une Trigonia en tout cas ! Je n'en ai jamais rencontré, même à l'état de fragment. Tu as le don pour dénicher les raretés, bravo ! Je ne suis pas complètement privée de sorties, vu que le terrain de jeu commence à quelques centaines de mètres de chez moi, mais le site qui m'a plus attirée dernièrement (contenant les lumachelles n°2, 3, 15, 17, 19 et 20 et où les vautours me tiennent à l'oeil) se trouve à 5 km, je ne peux donc plus m'y rendre pour le moment . Je me rabats sur la proximité, accessible à pied. Elle n'est pas dénuée d'intérêt vu que s'y trouve les lumachelles n°1, 9 et 10... la 9 étant de loin la plus riche de toutes. Je compte sur les violents orages qui tombent régulièrement pour renouveler la surface. C'est surtout que tout est magnifique au soleil; c'est la pleine saison des orchidées et d'un tas d'autres plantes, oiseaux, papillons et insectes (autres que les processionnaires du pin, désormais enterrées pour la nymphose).
  17. Merci beaucoup pour cette idée Elasmo ! En la suivant, j'ai trouvé un intéressant article belge de Herman JACQUES et Hilde Van Waes (2014) (ici: https://docplayer.fr/16725887-Geominpal-belgica-2-observations-diverses-et-deductions-concernant-l-evolution-et-la-systematique-de-quelques.html )qui présente une étude comparée de ces requins actuels et fossiles (mais pas toarciens). Il semble effectivement qu'on doive chercher parmi les Hemiscylliiformes pour cerner les propriétaires des dents ci-dessus, ainsi que d'autres, un peu plus fréquentes, mais de même longueur (soit typiquement autour de 1.5mm ) bien caractérisées par la forme de leur base et leurs cuspides latérales. En voici quelques-unes, qui mériteraient de meilleures photos, je m'en excuse... Mon matériel de prise de vues est des plus sommaires Sur ces deux planches, tirées de l'article ci-dessus, on peut se figurer l'agencement de telles dents sur les mâchoires et le palais.
  18. Belles associations, ces dents racontent une histoire. Et comme toujours, magnifiques planches Elasmo ! Une dent latérale d'Hybodus, Toarcien moyen du Causse de Mende (2 mm de longueur pour la racine). Les cuspides latérales, du côté gauche, sont curieusement divergentes.
  19. Bonjour Gryph, ta nuculana diana est un petit bijou ! Jamais trouvé de semblable. Je salue bien bas tes efforts pour identifier ces nombreux petits bivalves du Toarcien (et du Domérien). . C'est une gageure, d'autant que les noms de genre ont changé pour la plupart (et ma doc date d'une quarantaine d'années)... Ici, les nuculana trouvées dans la marne sont toujours encroûtées de calcite marneuse (peut être ton matériel de sablage te permet de les dégager ?) ou réduites au moule interne pyriteux... Je trouve régulièrement Nuculana rostrata dans les lumachelles, mais le test y est déformé et elles sont réduites à une valve. On y trouve d'ailleurs une belle variété d'espèces de bivalves, hélas quasiment toujours à l'état fragmentaire. Dans le Toarcien supérieur, z. à insigne, les coquilles sont bien nettes, mais le plus souvent écrasées.Je serais d'accord pour le genre Lima pour la 5. Je suis restée 31 jours sans internet ni téléphone fixe...avant la réparation de la ligne. Qui dit mieux ? C'est un pur plaisir, ne serait-ce qu'avec les démarches à faire (déclarations, EDF, Parcoursup, inscriptions, logement étudiant) exclusivement démat de nos jours... Et pour changer, c'est mon scooter qui est en panne. La réparation prendra comme d'habitude un bon mois à vue de nez (et d'expérience)... Avec les beaux jours, ça me casse le moral. Je n'ai aucune appétence pour le vélo, ça manque trop de terrain plat par ici.
  20. Bonjour à tous, Ces dents ont été trouvées dans le Toarcien moyen du Causse de Mende (zone à variabilis, horizon à phillipsi). Malgré toutes mes recherches, je n'arrive pas à identifier leur(s) propriétaire(s). Il me semble pourtant que, malgré des variations de détail, elle se rattachent toutes à un même animal. Leur taille est très bien calibrée: entre 1.3 et 1.5 mm de plus grande dimension. La position de la partie basale (visible sur l'exemplaire n°3) montre un axe très incliné pour les cuspides. L' émailloïde est épais et très brillant; la compacité de la structure globale de ces dents a aidé à leur bonne conservation sur les différents spécimens trouvés à ce jour, au nombre de six, figurés ci-après. Je remercie tous ceux qui voudront bien m'apporter leurs lumières, ne serait-ce qu'une piste de recherche !
  21. Bonjour Gryph. je crois que cette petite huître c'est Harpax (ou Plicatula) spinosa. Elles sont beaucoup plus nombreuses dans le Domérien que le Toarcien.
  22. Pour moi, la dernière est une hémimorphite du Congo, mais effectivement, il convient de le confirmer par des tests.
  23. Petite balade sur la Cham des Bondons et les deux buttes-témoin jumelles, en ce 31 mai ensoleillé et CHAUD ! Les orchidées, les narcisses et plein d'autres sont de sortie. L'air embaume. Ma colline chérie est le Puech de Miret, si sereine, d'où l'on contemple la fuite du temps, de l'horizon et où le seul son audible est le souffle du vent ou le cri d'un aigle. Le Puech des Bondons, le plus proche de la route. Je passe. Le Puech de Miret: les narcisses sont déjà sur le déclin, ou bien ils ont chaud. Troupe d' orchis mâles (merci Kloklo !) Une combe secrète Vue plein sud sur l'Aigoual et les Cévennes Dans le socle hettangien du Puech des Bondons, s'entrelace le réseau long de 12 km de la magnifique grotte Malaval , une des plus belles du monde à ce qu'il parait. Il y a des empreintes de pas de dinosaures dans les salles aux aragonites excentriques.... Déjà 19h30 Dur rappel. Mais à force de faire le dahu depuis des heures les jambes tirent un peu...Il est temps de rentrer avec des étoiles plein les yeux.
  24. Voilà un reportage édifiant sur ce qui se passe dans ce coin d'Asie... Les marchands chinois ont débarqué en masse depuis 2-3 ans et ont accaparé le marché. On devinait bien dans quelles conditions, l'article a le mérite de bien planter le décor. Un escargot qui présente des parties molles apparentes et bien visibles, à vendre (cher évidemment) sur un site canadien:
  25. Le Domérien présente une belle variété de bélemnites, je me perds un peu dans les noms d'espèce, d'autant qu'ils changent ... Mais c'est dans le Domérien terminal que se situent d'impressionnants "jumbo" qui peuvent atteindre les 18-19 cm de longueur. Des Passaloteuthis ? Pachyteuthis ? Je dois avoir quelque part un spécimen trouvé en 1992 au col de Vieilbougue, quand les marnes y affleuraient encore, qui est de ce calibre. A peine plus modestes, mais quand même: 3 exemplaires du Domérien terminal de Saint Bauzile: de 14 à 16 cm Ah, les spécimens qui semblent raconter une histoire: ici, une bélemnite (Hastites) de la z. à bifrons dont le phragmocône s'est en partie détaché du rostre et repose à côté. Pour le Toarcien moyen, les Acrocoelites sont le genre dominant, autour de 12 cm pour les plus grands spécimens. Son contemporain, le genre fuselé en navette Hastites donne assez fréquemment des spécimens ayant conservé le phragmocône (pyritisé) en place. Il est toujours d'assez petite taille (7-9 cm maxi). Mes préférés sont évidemment les Salpingoteuthis, des étrangetés qui forcent l'imagination... Mon plus beau spécimen est un individu de 29 cm (avec phragmocône) récolté dans la partie moyenne de la zone à bifrons. Dernièrement, j'en ai découvert deux nouveaux en fond de ravine dans le même secteur: 18,5 et 11 cm de long. L'épirostre étant fin et creux, il est d'ordinaire plus ou moins compressé. Sinon, le remplissage est en pyrite. Pas du tout fréquent et bizarre aussi, le genre obtus Dactyloteuthis, à section nettement ovale, présent dans le Toarcien supérieur: 55 mm
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