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Chimera

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Tout ce qui a été posté par Chimera

  1. alors a nouveau la meme question : ces coquilles sont elles trouvées dans le meme niveau que la machoire de Carnivore et avec les requins ? Je pense que oui, philippe le confirmera. Cela semblent être les mêmes coquilles que celles des Sables thanétiens verdâtres. L'épigénie en pyrite a donc pu se mettre en place sous faible tranche d'eau et durant l'épisode des dépôts mixtes à vertébrés (ou postérieurement ?). Pour le cas des tourbières, on parle de conditions sous milieux froids et humides (c'est pas trop le cas pour notre Sparnacien). Ces coquilles étaient elles aussi présentes dans les faciès à vertébrés terrestres + marins du Sparnacien de Le Quesnoy ?
  2. quel est le contenu mineralogique des os noircis ? Sulfures démontrés ? Peut-être ?, mais pas seulement, au Quinze-mines par exemple, des dents fraichement extraites du sable fin verdâtre commencent déjà à se degrader et montrent alors une racine plutôt orangée, pouvant aller jusqu'aux dents blanches déjà signalées.
  3. Pour completer cette problématique des remaniements, quelques dents des différents niveaux : Palaeohypotodus rutoti du Thanétien sableux des Quinze mines Les mêmes bestioles du Thanétien sableux de Le Quesnoy Une série de la même espèce des sables gris à faune mixte du Petit-Patis. Sur cette série on devine sans soucis la variabilité de préservation et d'usure (en associant les dents postées par Philippe) des dents provenant des sables à vertébrés. Dans le faciès sableux verdâtre thanétien, la pyrite abonde et pseudomorphose l'ensemble des carbonates. Pour la partie tapho des vertèbres de requin en connexion ont été trouvées (pas d'appareil photo à ce moment malheureusement). On peut noter une légère altération des dents de ces sables verdâtres à Le Quesnoy.
  4. Thierry m'avait parlé de cette localité, c'est intéréssant et montre bien qu'y a en encore de quoi s'amuser dans le BP. Il serait passionnant de trouver dans ces sédiments récents, des restes de vertébrés.
  5. C'est clair Gaël qu'avec un profil en long pareil, cela facilite les observations et corrélations. As t'on une idée de son passage latéral en faciès et comment il érode les faciès sableux sous-jacents? Pour la falculté des requins à remonter les cours d'eaux, on peut extrapoler pour certaines formes par rapport à l'actuel, mais pour le Paléocène et l'Eocène, c'est pas si évident. Pour la faune de Prémontré, rien ne m'indique clairement à travers les publications, que toutes ces formes aient pu remonter le fleuve (je vois plutôt quelques chose dans l'autre sens ) Il y a d'autres exemples dans l'Yprésien du BP où on a probablement des faunes en requins adaptées à ces milieux en eau douce, tu connais ces gisements et quand tu fait le compte, on est loin de la richesse de Prémontré. Pour Nypa, je nie tout.
  6. Des données plus récentes et l'interprétation des ces coquilles pyritisées effectuée par un ami, indiquent une faune composée d'une vingtaine de formes et proche de celle du Thanétien supérieur de la Vesle, avec un environnement peu profond (de type arrière plage - zone de balancement des marées) et avec une possibilité d'influences fluviatiles (Eupera et Neritidae).
  7. Salut NEXT, Pour les Sables verts il est déjà possible sans trop se planter de tirer une droite de Le Quesnoy vers --> Rivecourt, donc au moins 7 Km en Est-Ouest Pour les Sables verts, Lithologie, Vertébrés (requins, poissons) et le peu de mollusques pyritisés indiquent tous du marin, rien qui ne permet de supposer une quelconque influence continentale dans ce faciès.
  8. B'jour mister Gaël, Les "Quinze Mines" (cela fait vraiment Gold prospector), j'adore. Cela devrait être fantastique, car sur les autres points il fallait tamiser dur pour sortir du matos de ces sables verdâtres. Tortue en sub-connection, =granulométrie fine, implique une énergie faible et de la bathymétrie (pas influencé par l'action des vagues). Du coup le rapport avec le paléo relief pas si évident ? Par contre pour le chenal avec les mammifères, là c'est clair car cela semble être un leitmotiv dans le BP : Contraintes tectoniques (même faibles) et/ou paléorelief + Niveau marin faible ou "Domaines confinés" (avec faunules malacologiques associées) --> Association faunes à mammifères + Ichthyofaunes restreintes. Pour les coquilles non pyritisés, c'est top, si tu as des photo c'est cool.
  9. En voilà un sujet de discussion passionnant, Félicitations à Gaël pour ce nouveau post et toutes les belles découvertes qui vont suivre. Cela va être difficile de répondre à toutes les questions et interrogations, mais sans ambiguïté et c'est je pense suffisamment démontré dans la publication de Le Quenoy, les faciès sableux glauconieux fins et bien triés de la base du site, n'ont rien à voir avec les dépôts supérieurs où les vertébrés continentaux et l'ambre ont été trouvés. On retrouve d'ailleurs cette même configuration sur le site de Rivecourt (connu trop sur le tard) et pourtant les niveaux sup ne sont pas d'après (Smith et al.) les mêmes que ceux de Le Quenoy. La notion de remaniement est à prendre dans son sens premier, reprise d'un stock initial (simple effet abrasif local du chenal). Dans le cas de ce secteur, il y a probablement très peu de transport entre ces 2 unités aux cachets si différents, et d’une manière générale peu ou pas de différence d'usure sur les requins. Pour ce qui est de la datation des requins, clairement on n’a pas les mêmes ordres d'échelles qu'avec d'autres marqueurs biostratigraphiques (sujet déjà évoqué), il n'en reste pas moins que faute d'autres éléments paléontologiques, ils peuvent apporter une bonne idée sur l'âge de certains niveaux. Concernant les environnements, et en particulier les fleuves, les requins ont certes pour certaines espèces des facilités migratoires, mais l'accoutumance à des eaux peu ou pas salées n'est pas si simple. Dans notre connaissance de la faune actuelle moins de 1% des espèces à cette faculté. Dans le registre élasmobranches fossiles du Cénozoïque, on constate d’ailleurs que peu de publications évoquent des faunes de ce milieu.
  10. Très jolie pièce pour ce secteur, plutôt réputée pour sa microfaune.
  11. Les os d'Halitherium sont souvent complètement épigénisés en silice dans le Stampien du Bassin parisien et conforte largement tes remarques sur ton specimen de Gironde.
  12. Concernant la dent de PYB, qui était le sujet initial. La double crenulation de la couronne, n'est pas un argument suffisant pour discriminer Galeocerdo. Pour certaines dents, ce caractère est présent et d'autres non, et notamment sur les formes bartoniennes du BP. Pour le genre Premontreia; comme confirmé par Caeonozoic. Large distribution stratigraphique et géographique. P. degremonti, présent dans de nombreuses localités du BP, en Belgique, en GB, USA, Ouzbékistan et surement d'autres. La forme P. lutetiensis, elle est bien sur connue de sa localité type en Belgique, mais aussi par de nombreux sites du BP.
  13. La taille de ta dent et ses crénulations me laisse à croire que c'est bien une Galeocerdo. Ces dents sont extrêment rares dans le BP, dommage qu'elle soit usée et incomplète.
  14. Oui, rien de tel qu'une bonne prospection et je pense que malgré tout il y a de belles opportunités à espérer dans ce coin. Pour les calcites, Belle est un bien grand mot, on va dire correcte, des formes usuelles en "dent de cochon" Mais rien de comparable en fraicheur, à celles de Salsigne.
  15. J'ai dû faire aussi ce site, mais sans trop de succès. Certains ont pu être plus chanceux ? Je pense qu'il y a plus à espérer du côté Sidobre. Les seules occurrences sympathiques dans ce secteur de la Montagne noire (or minéraux métamorphiques) sont du quartz incolore du côté de Saint Ferréol et des calcites, sinon il faut passer sur l'autre flanc vers Salsigne, mais là c'est une autre histoire.
  16. Escoussens, c'est plutôt le bon coin pour les écrevisses. Il y a aussi des possibilités pour de la Staurotide et quelques minéraux métamorphiques. Les indices à sulfures existent d'après l'inventaire géologique du BRGM, mais je n'ai jamais rien vu ou trouver de très probant, de ce côté de la Montagne noire.
  17. De cette dimension, il n'y a parmi les Scyliorhinidae que Protoscyliorhinus au Cénomanien qui pourrait atteindre (ou dépasser) cette dimension, or je ne vois rien sur ta dent qui correspond à cette forme si typique (racine bifide, fortes plissures labiales en bas de couronne) Pour moi cela reste un Lamniformes, peut être Dwardius ou Cretodus (voir Cretolamna) ? Mais de taille très réduite.
  18. Pour que ces applications à l'acide formique soient si précises, ton materiel doit être extrêment fragile ? Sinon pourquoi ne pas essayer plutôt inversement, de protéger les parties à ne pas dissoudre (avec un résidu non attaqué par l'acide et facile à faire dissoudre ensuite). Les acides à basse temperature ont souvent une activité plus limitée (donc procéssus plus long mais plus facile à gérer dans le temps).
  19. Oursins de type Micraster probablement pour le 1 et le 3. Pour la photo 2, c'est trop floue pour donner un avis. Ils semblent silicifiés, pour certain (remplacement du moule interne par de la silice). Ont-ils été trouvés dans des alluvions ?
  20. Oui, je confirme, pas d'induration notoire dans ces sables. Les niveaux gréseux existent mais ils sont bien plus bas dans la coupe (7 à 8 mètres) et même si le sable peut parfois sembler plus dur localement rien de suffisamment consistant. Je pense finalement que vous avez tout deux une partie des réponses, fracturation donc faiblesse (meme si elle n'est que ponctuelle) et drainage favorisé de l'eau (bien que pas d'argilosité observée). La nature va elle aussi à la facilité. Une troisième hypothèse pourrait par contre venir de par l'érosion total d'un horizon supérieur plus induré (Grès des niveaux de Rilly érodés) voir du Sparnacien qui auraient aussi été affectés par la tectonique puis complètement décapés. Dans ce cas ces failles sont plus récéntes. La profondeur de ces manchons racinaires serait plus importante et initiée par les failles depuis la surface ?
  21. Pour le premier site, les manchons racinaires sont je pense à 3 ou 4 mètres au plus de la surface actuelle, la faune en mollusque est celle classique du Thanétien des Sables de Chalons-sur-Vesle, avec des lits à turitelles. Sur la photo, les horizons sont régulièrement décalés de quelques centimètres à une dizaine, guère plus. Cette partie de la carrière n'est pas la plus spectaculaire pour la paléoseismicité de la région et on ne voit pas clairement la continuité de ces micro-failles dans la couverture quaternaire à cause du décapage de surface. Plus loin, dans d'autres coupes j'ai pu observé ce que j'attribue à des figures d'échappements de fluides ou des failles coiffées par d'autres niveaux horizontaux. Les niveaux quaternaires (deuxième site) sont à 200 - 300 m environ de la première coupe. Pour mon article Marc, le pdf est trop lourd, plus de 100Mo, difficile à faire passer via les messageries classiques.
  22. Possible, mais dans le cas d'oxydations fer-managanèse, comment expliquer une telle sedimentation (qui est la source ?) et surtout comment expliquer que ces oxydes assez mobiles ne puissent pas fluer avec le temps dans l'ensemble du dépôts, qui est très poreux ? En tout cas, la prochaine je regarde cela de plus près.
  23. ]Merci, Voilà une vue plus rapprochée, si c'est suffisant ?
  24. Intéressant tout cela, Ce sont bien comme mentionné plus haut des niveaux tourbeux en alternance avec des sables conglomératiques qui mélange du matériel Thanétien mais aussi des résidus plus récents. Géographiquement on est situé sur une partie haute où le Thanétien est directement recouvert par le Quaternaire. Des phénomènes de pédogénèse sont donc plus que probable (mes compétences sur le sujet restent faibles). Pour ce qui est des figures de l'unité 3, la rythmicité régulière des séquences me font plutôt penser à des dépôts sous tranche d'eau (fluviaux). A t'il déjà été observer ce type de figures sur des paléopentes ? Une autre vue plus générale.
  25. Pour les lignites :Je voyais bien aussi quelques choses de ce style au départ, sauf qu'une fois le nez sur l'affleurement, c'est que du Quaternaire qui au passage à mixé une partie du matériel thanétien avec des niveaux de tourbières probablement. Le niveau inférieur est un ensemble conglomératique qui marque la base de ces dépôs sur le thanétien. Bien belles figures et surprenantes, comme quoi sur une simple photo... Pour la partie sismique, dans ce cas de figure pas de mouvement de craie pour moi ou d'altéraion, mais bien une activité régionale.
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