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Chimera

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Tout ce qui a été posté par Chimera

  1. J'ai d'autres photos, mais malheureusement pas consecutives et pas toutes sont dispo pour le moment, car c'était encore à l'époque de l'argentique. L'ensemble montre un amas très dense de coquilles souvent brisés (mais pas toutes), anarchique, avec des galets de silex en pagaille, et la faune en vertébrés marins et terrestres. Il y avait des choses étonnantes, comme par exemple des morceaux de ce paléosol inclus dans le faciès coquillier, qui semblaient avoir été arrachés au substratum (l'idée d'un faciès légèrement grésifié de ce paléosol avait germé pour expliquer le phénomène, mais malheureusement peu d'argumentaire pour le démontré et donc pas incorporé dans l'article), d'autant plus que maintenant plus de trace de grésification. Une autre vue située à proximité, où l'on voit je pense les dépôts marins côtiers attaqué directement les sables chocolats, le faciès coquillier a ainsi probablement balayé. C'est à celui qui mange le plus l'autre, et laisse entrevoir la compléxité et les variations latérales de faciès dans ce type de dépôts. 1pparemment l'image n'a pas gardé sa polarité, le faciès chocolat est en bas.
  2. Dans le cas présent je ne pense pas que ce soit des tempêtes. A Bourguillemont ce faciès est très localisé juste au-dessus d'un paléosol d'une belle couleur chocolat (ci-dessous). Par contre au-dessus on a des faciès moins coquillier, qui pourraient bien coller avec la proposition de Quat, il faudrait voir ce que cela donne sur place.
  3. Petit rectif la carte est de Dupuis et al., 1986 Par contre la référence est en rapport avec la notice de ta carte géologique. Si pas de grain de quartz, et pas de reaction HCl on est en présence d'un silicification complète via un gel ? (et pas du Tahiti doucle malgré le climat aui devait être approprié)
  4. Une petite carte paléo pour des orientations ou prospections à venir : Pour ta reference Christophe, c'est dans cet article : Koeniguer, J.-C. (1988). Les gisements fossiles de végétaux des grès et des meullières du Bassin de Paris (Cénozoïque). Bulletin d'Information des Géologues du Bassin de Paris 25(4): 92-103.
  5. Oui, je partage ton avis. On reste sur notre faim, et cette fin en cul de sac est étonnante, pourtant le travail derrière semble conséquent, dommage qu'il n'est pas eu le temps ou le courage pour trancher la question.
  6. La carrière est toujours en activité il me semble, mais l'accès devient apparemment trés compliqué. Ma dernière visite en date (environ 2 ans) n'a rien donné, les niveaux étaient là mais sans intérêt. Une autre dent de sirénien.
  7. Oui et avec un assemblage en vertébrés marins et continentaux intéressant. L'emploi d'Halitherium et le type Halitherium schinzii est maintenant proscrit, mais peut-être préservé en attendant la redéfinition du type. Ci-dessous une petite machoire de Hanches
  8. Paleorhincodon est à modifier, c'est une dent d'Archaeomanta.
  9. Salut Gaël,

     

    Ton Thanétien ressemble pas mal au faciès de la base des Sables de Bourguillemont.

     

    On voit aussi de jolies figures de sédimentation, bref de quoi pouvoir trouver potentiellement du mammif.


    Si tu as des écailles de Lepisosteus ; alors c'est sur c'est déjà bingo.

     

    Fabrice

    1. gaeldeploeg

      gaeldeploeg

      C bingo alors, comme tu me la expliqué il y a une vingtaine d'années. écailles de Lepisosteus= mammif.

      C'est un équivalent latéral des Sables de Bourguillemont:yes3:

  10. Passionante cette coupe. Ce cordon à galets au-dessus des sables fins verdâtres, comme un air de déjà vu
  11. il y a aussi des tourbières sous les tropiques, il suffit que la matière organique soit saturée en eau. Peut-on considérer toutefois, que les phénomènes physico-chimiques mis en oeuvre sont les mêmes, ou observe t-on des variances ?
  12. alors a nouveau la meme question : ces coquilles sont elles trouvées dans le meme niveau que la machoire de Carnivore et avec les requins ? Je pense que oui, philippe le confirmera. Cela semblent être les mêmes coquilles que celles des Sables thanétiens verdâtres. L'épigénie en pyrite a donc pu se mettre en place sous faible tranche d'eau et durant l'épisode des dépôts mixtes à vertébrés (ou postérieurement ?). Pour le cas des tourbières, on parle de conditions sous milieux froids et humides (c'est pas trop le cas pour notre Sparnacien). Ces coquilles étaient elles aussi présentes dans les faciès à vertébrés terrestres + marins du Sparnacien de Le Quesnoy ?
  13. quel est le contenu mineralogique des os noircis ? Sulfures démontrés ? Peut-être ?, mais pas seulement, au Quinze-mines par exemple, des dents fraichement extraites du sable fin verdâtre commencent déjà à se degrader et montrent alors une racine plutôt orangée, pouvant aller jusqu'aux dents blanches déjà signalées.
  14. Pour completer cette problématique des remaniements, quelques dents des différents niveaux : Palaeohypotodus rutoti du Thanétien sableux des Quinze mines Les mêmes bestioles du Thanétien sableux de Le Quesnoy Une série de la même espèce des sables gris à faune mixte du Petit-Patis. Sur cette série on devine sans soucis la variabilité de préservation et d'usure (en associant les dents postées par Philippe) des dents provenant des sables à vertébrés. Dans le faciès sableux verdâtre thanétien, la pyrite abonde et pseudomorphose l'ensemble des carbonates. Pour la partie tapho des vertèbres de requin en connexion ont été trouvées (pas d'appareil photo à ce moment malheureusement). On peut noter une légère altération des dents de ces sables verdâtres à Le Quesnoy.
  15. Thierry m'avait parlé de cette localité, c'est intéréssant et montre bien qu'y a en encore de quoi s'amuser dans le BP. Il serait passionnant de trouver dans ces sédiments récents, des restes de vertébrés.
  16. C'est clair Gaël qu'avec un profil en long pareil, cela facilite les observations et corrélations. As t'on une idée de son passage latéral en faciès et comment il érode les faciès sableux sous-jacents? Pour la falculté des requins à remonter les cours d'eaux, on peut extrapoler pour certaines formes par rapport à l'actuel, mais pour le Paléocène et l'Eocène, c'est pas si évident. Pour la faune de Prémontré, rien ne m'indique clairement à travers les publications, que toutes ces formes aient pu remonter le fleuve (je vois plutôt quelques chose dans l'autre sens ) Il y a d'autres exemples dans l'Yprésien du BP où on a probablement des faunes en requins adaptées à ces milieux en eau douce, tu connais ces gisements et quand tu fait le compte, on est loin de la richesse de Prémontré. Pour Nypa, je nie tout.
  17. Des données plus récentes et l'interprétation des ces coquilles pyritisées effectuée par un ami, indiquent une faune composée d'une vingtaine de formes et proche de celle du Thanétien supérieur de la Vesle, avec un environnement peu profond (de type arrière plage - zone de balancement des marées) et avec une possibilité d'influences fluviatiles (Eupera et Neritidae).
  18. Salut NEXT, Pour les Sables verts il est déjà possible sans trop se planter de tirer une droite de Le Quesnoy vers --> Rivecourt, donc au moins 7 Km en Est-Ouest Pour les Sables verts, Lithologie, Vertébrés (requins, poissons) et le peu de mollusques pyritisés indiquent tous du marin, rien qui ne permet de supposer une quelconque influence continentale dans ce faciès.
  19. B'jour mister Gaël, Les "Quinze Mines" (cela fait vraiment Gold prospector), j'adore. Cela devrait être fantastique, car sur les autres points il fallait tamiser dur pour sortir du matos de ces sables verdâtres. Tortue en sub-connection, =granulométrie fine, implique une énergie faible et de la bathymétrie (pas influencé par l'action des vagues). Du coup le rapport avec le paléo relief pas si évident ? Par contre pour le chenal avec les mammifères, là c'est clair car cela semble être un leitmotiv dans le BP : Contraintes tectoniques (même faibles) et/ou paléorelief + Niveau marin faible ou "Domaines confinés" (avec faunules malacologiques associées) --> Association faunes à mammifères + Ichthyofaunes restreintes. Pour les coquilles non pyritisés, c'est top, si tu as des photo c'est cool.
  20. En voilà un sujet de discussion passionnant, Félicitations à Gaël pour ce nouveau post et toutes les belles découvertes qui vont suivre. Cela va être difficile de répondre à toutes les questions et interrogations, mais sans ambiguïté et c'est je pense suffisamment démontré dans la publication de Le Quenoy, les faciès sableux glauconieux fins et bien triés de la base du site, n'ont rien à voir avec les dépôts supérieurs où les vertébrés continentaux et l'ambre ont été trouvés. On retrouve d'ailleurs cette même configuration sur le site de Rivecourt (connu trop sur le tard) et pourtant les niveaux sup ne sont pas d'après (Smith et al.) les mêmes que ceux de Le Quenoy. La notion de remaniement est à prendre dans son sens premier, reprise d'un stock initial (simple effet abrasif local du chenal). Dans le cas de ce secteur, il y a probablement très peu de transport entre ces 2 unités aux cachets si différents, et d’une manière générale peu ou pas de différence d'usure sur les requins. Pour ce qui est de la datation des requins, clairement on n’a pas les mêmes ordres d'échelles qu'avec d'autres marqueurs biostratigraphiques (sujet déjà évoqué), il n'en reste pas moins que faute d'autres éléments paléontologiques, ils peuvent apporter une bonne idée sur l'âge de certains niveaux. Concernant les environnements, et en particulier les fleuves, les requins ont certes pour certaines espèces des facilités migratoires, mais l'accoutumance à des eaux peu ou pas salées n'est pas si simple. Dans notre connaissance de la faune actuelle moins de 1% des espèces à cette faculté. Dans le registre élasmobranches fossiles du Cénozoïque, on constate d’ailleurs que peu de publications évoquent des faunes de ce milieu.
  21. Très jolie pièce pour ce secteur, plutôt réputée pour sa microfaune.
  22. Les os d'Halitherium sont souvent complètement épigénisés en silice dans le Stampien du Bassin parisien et conforte largement tes remarques sur ton specimen de Gironde.
  23. Concernant la dent de PYB, qui était le sujet initial. La double crenulation de la couronne, n'est pas un argument suffisant pour discriminer Galeocerdo. Pour certaines dents, ce caractère est présent et d'autres non, et notamment sur les formes bartoniennes du BP. Pour le genre Premontreia; comme confirmé par Caeonozoic. Large distribution stratigraphique et géographique. P. degremonti, présent dans de nombreuses localités du BP, en Belgique, en GB, USA, Ouzbékistan et surement d'autres. La forme P. lutetiensis, elle est bien sur connue de sa localité type en Belgique, mais aussi par de nombreux sites du BP.
  24. La taille de ta dent et ses crénulations me laisse à croire que c'est bien une Galeocerdo. Ces dents sont extrêment rares dans le BP, dommage qu'elle soit usée et incomplète.
  25. Oui, rien de tel qu'une bonne prospection et je pense que malgré tout il y a de belles opportunités à espérer dans ce coin. Pour les calcites, Belle est un bien grand mot, on va dire correcte, des formes usuelles en "dent de cochon" Mais rien de comparable en fraicheur, à celles de Salsigne.
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