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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Chimera

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Tout ce qui a été posté par Chimera

  1. Malheureusement il n'est pas le seul. C'est dommage que cet état d'esprit soit un peu récurrent en France. il y a des pays où cela marche tellement mieux entre amateurs et professionnels, je pensait notamment à l'Allemagne et au Rouyaume-uni. Mais bon à coté de cela il faut rester positif et optimiste, ils ne sont pas tous comme cela. C'est trop tard Serge, on ne se refait pas une réputation après tant d'années
  2. Bonjour Sparnacum, Je comprend ton point de vue sur l'aspect stratigraphique, effectivement cette partie du bassin montre des niveaux de glauconie grossière qui pourraient être englobés dans le Lutétien inf. Ces premiers niveaux semblent d'ailleurs exclusivement localisés dans le nord du BP, mais de la à dire que ces niveaux glauconieux sont estuariens, j'ai un peu du mal à suivre. Ce qui est sur c'est que l'on a un mixage d'une faune littorale franchement marine avec une faune continentale. Mais qui refléte le mieux le niveau ? Les mamifères comme les requins et nombre de fossiles, ne sont pas des marqueurs absolu et bon nombre d'espèces passent allègrement ces limites stratigraphiques. La notion de précurseur ou d'espèce tardive est souvent discutable, car on travaille sur des échantillons ponctuels qui sont dissiminés sur une grande échelle... celle du temps. Pour les sélaciens, il y a certe peu d'espèces caractéristiques de l'Yprésien sup mais Eomobula stehmanni Herman, Hovestadt−Euler, and Hovestadt, 1989 et Gomphogaleus rodgersi Case, 1994 sont deux espèces qui ne dépassent pas pour le moment l'Yprésien sup, ce qui pose aussi un petit problème, mais là encore il y a peut être une méconnaissance de ces bestioles (de taille réduite) dans les autres niveaux. Le gros soucis de Prémontré à mon sens c'est que l'on a peu d'éléments comparatifs (mammifères) de ces niveaux. Ils semblent correspondent de plus à une période ou le reste du BP montre un gros hiatus sédimentaire, la solution est peut être plus au nord ?
  3. Je serait plutôt tenter de m'orienter vers le genre Physogaleus. Les genres Galeocerdo et Physogaleus ont été souvent confondu ou mal interprétés. Le genre Galeocerdo en Europe semble bien individualisé à partir de l'Yprésien sup et est connu pour d'autres occurrences africaines ou américaines à partir de l'Yprésien inf. Le genre Physogaleus se met en place au Paléocène avec des premiers prémices au Thanétien et une explosion durant l'Yprésien. Père et grand-père :ye!: se retrouve alors durant le reste de l'Eocène, de l'Oligocène et du Miocène en concurrence avec des convergences communes. Celles-ci sont probablement à l'origine des confusions. Le genre Pachygaleus montre probablement comme évoqué par Hildo87, une convergence adaptative, mais il y a trop de variations morphologiques pour trouver une parenté avec Galeocerdo. Cela reste bien sur une hypothèse dans l'état actuel de nos connaissances. Chimera
  4. La taille du trou d'après la photo est de 9.5 mm, c'est pas gros pour un bouton, mais un peu trop pour une Natice. Mais les deux restes possible. C'est peut être un Natice qui c'est spécialisé dans les boutons (Etage acnéen)
  5. Bonsoir Petit Thanet, J'ai du garder une trace de cela quelques part, mais si je le retrouve ce sera transmis hors Forum..
  6. Parfaitement d'accord sur ce point sparnacum, qui dit chenal estuarien, ne dit pas forcément remaniement du moins au sens large et je suis aussi convaincu que les données paléontologiques de ces niveaux peuvent souvent permettre de bien datés les niveaux sans forcément chercher des reprises de stock anciens. Le problème se complique toutefois quant au sein de ces niveaux on observe des faunes autochtones et allochtones (provenant parfois d'environnements différents) mais dont l'age est suffisamment proche, pour jeter la confusion. C'est là que les autres données comme la stratigraphie séquentielle et "les méthodes de datations" prennent tout leur interêt et lèvent parfois le voile sur nos quizs paléontologiques. Coté mode de dépot, y pas photo la mise en place d'une MFS est probablement plus destructice que celle liée aux environnements deltaïques en High Stand.
  7. Je n'ai peut être pas été assez précis , il va de soit que toutes les dents sont minéralisées mais je voulait souligner le fait que les phénomènes post dépôts favorisent la longuévité des dents par d'autres processus physico-chimiques qui durcissent la dent, contrairement aux effets parfois dévastateurs des phénomènes biologiques (essentiellement bactériens) qui interviennent rapidement si les conditions d'enfouissement ne sont pas réunies. Ces processus "minéralisateurs" sont favorisés par une forte porosité, c'est le cas des racines en tout cas et la présence de phosphate tricalcique plus résistant que les carbonates de calcium par exemple. Ce qui peut être expliquer dans certains cas la présence de restes de vertébrés et la rareté où l'absence de coquilles de mollusques ? .
  8. La couleur des dents est un vrai casse-tête en soi. Dans le Lutétien inf, on a effectivement plusieurs modes de préservation et il y a fort à parier que les dents blanches soient prises plus ou moins "in situ" contrairement aux autres dents parce que cette couleur est souvent associée à une préservation bien meilleure. Il existe toutefois des contre exemples ou le matériel remanié a été juste extrait et redéposé alors que le matériel de l'horizon transgressif a lourdement souffert du déplacement des dépôts. C'est le cas en Touraine par exemple dans le Miocène où l'on trouve parfois des dents du Crétacé de bien meilleure qualité. Il y a aussi dans le Stampien du BP des remaniements crétacés où les dents sont de meilleures qualités car plus "dure = phénomènes post dépôts plus évolués, diaénèse, minéralisation,..." que celle des sables in situ. Dans ce cas dernier casles dents on la même couleur, donc bien heureux celui qui pourra dissocier sur la base de la couleur seule, pièces remaniées ou non. C'est bien donc l'ensemble des facteurs qu'il faut prendre en compte, mais un premier tri par la couleur, l'abbrasion et la détermination des espèces permet parfois d'obtenir d'assez bons résultats. Ces problèmes sont associés au fait que les dents de requins une fois minéralisées ont une forte résistance à l'altération ce qui rejoint effectivement : et contredit : . On ne peut malheureusement pas comparer les processus entre des dents fossiles et des dents actuelles, simplement parce que justement la minéralisation n' a pas encore été effectuée et que dans ce cas effectivement la durabilité de la dent est trés courte. JP pourra en dire plus sur la question.
  9. Coté identification rien de plus à apporter à Hildo1987, qui a bien cerné les bestioles. Pour serguen91 : les différences de préservation au sein de ces niveaux trangressifs du Lutétien inf ne sont pas rares, elles montrent souvent la présence de 2 ou 3 assemblages différents, reprise de stocks plus ou moins anciens, parfois intra-lutétiens, cuisiens, sparnaciens ou voir Thanétien et parfois même nettement plus anciens. De nombreux gisements de L'Oise, du Val d'Oise ou de l'Eure et un peu du nord/nord-est du BP, montrent cette qualité de dents très blanches associées à des choses nettement plus remaniées. Seule la qualité de l'échantillonnage des niveaux et l'habitude, permet parfois de trancher. On remarque ainsi que les faunes blanches en questions sont souvent moins diversifiées que les faunes remaniées et que les niveaux du Lutétien moyen ne montrent pas la même biodiversité que ceux du Cuisien, mais ce n'est peut être qu'un biais d'échantillonnage. Pour Sparnacum : Les différences des faunes en sélaciens du Lutétien-Cuisien tiennent à peu de choses dans le bassin parisien, probablement à cause de la méconnaissance des faunes purement lutétiennes du BP. La solution est peut être d'ailleurs dans la region Fleury, Damery. A prémontré il est possible que le chenal touche le Lutétien inf comme le Cuisien, d'ou les ambiguités sur la datation et les problèmes liés aux prélèvements. On a des choses similaires dans l'ouest du BP. Pour Pierreux, la dent présentée ressemble plus à Brachicarcharias lerichei (dent antérieure).
  10. Bonsoir Fossileur, Pour Loupian, comme pour pas mal d'autres sites, en premier jet, je tente d'obtenir le maximum d'infos avant de partir billet en tête sur le terrain. Cela évite des déceptions et des pertes de temps inutiles. Sur le terrain, il est souvent pratique de faire un premier tour de l'ensemble du site, histoire de répérer les niveaux grattés ou creusés (c'est pas systématiquement efficace, mais cela permet parfois de dégrossir les problèmes). A Loupian, c'est pas toujours évident car de grosses fouilles sauvages sont pratiquées régulièrement en attaquant la falaise de fronty et en éboulant de grosse quantité des terrains "pauvres ". De mon coté, j'opte sur ce site pour un ramassage "écologique" quelques coups de burin bien placés, pour sortir des blocs et la récolte du sédiment fin pour la microfaune. Le tout est passé au vinaigre blanc, sauf pour quelques blocs plus spectaculaire. Au final la majorité du sédiment sorti est exploité et la casse est reduit au maximum. Seul inconvenient, il faut prendre plusieurs dizaines de kilo de sédiment...Pas toujours évident pendant les vacances. Les niveaux jaunes et bleus sont tout les deux intéressants, pas tellement pour les maigres variations fauniques observées, mais plus pour l'aspect taphonomie.
  11. Parfaitement Serguen91 et d'autres affleurements moins connu du secteur. Chimera
  12. Bonjour celinehurghada, Tu as probablement d'autres oursins d'associés, car ces faciès Pléistocène sont assez riches en espèces (non exhaustif): Microcyphus rousseaui Laganum depressum Echinometra sp Clypeaster sp Pour comparaison quelques formes du Pléistocène iranien.
  13. Bonjour Parotodus, Belle dent de Galeocerdo, pas trés fréquent de voir du matériel aquitanien de ce coin. Pour moi elle s'inscrite dans la même lignée que Mlionel donc G. aduncus. Si tu as des formes plus typiques de contortus ce serait intéressant.
  14. J'ai pas de gisement en tête en premier jet, il faut dire que les niveaux pliocènes à Elasmobranches ne sont pas trés fréquents. Mais probablement il existe des choses dans le Pliocène du Cotentin, du coté de Montpellier et probablement de la région PACA. Un peu trop loin pour faire de la prospection dans ce coin. Mais peut être lors d'une prochaine virée dans le sud ?
  15. C'est certain, avec sur des photos c'est toujours délicat de pousser l'identification des dents, surtout si la photo est vague. Mais avec de bons clichés le travail est déjà à moitié fait. Le matériel présenté est français et trouvé avec mes petites mains , comme la majorité de ma collection.
  16. Le Synechodus occultidens représenté ne mesure que 6 mm de large avec une inclinaison bien marquée de la cuspide et des denticules peu acuminés. Tout cela ne va pas vraiment en faveur d'un Synechodus pour la dent de Nicolas. En complément de doc : http://palaeontology.palass-pubs.org/pdf/V...s%20839-844.pdf http://app.pan.pl/archive/published/app45/app45-407.pdf http://app.pan.pl/archive/published/app43/app43-439.pdf
  17. Quelques bestioles du Pliensbachien pour comparaison : Agaleus dorsetensis Paraorthacodus sp Synechodus occultidens
  18. Si tu arrive à prendre une photo plus rapprochée, c'est cool. En premier visu, cela ressemble à un Hybodontes et probablement Hybodus . A voir car cette famille est riche en bestioles et Hybodus c'est un pas mal le fourre-tout...
  19. On peut s'attendre à trouver Agaleus, Acrodus, Paraorthacodus ou Synechodus ...
  20. Je pense que Mistral a bien compris le problème lié à la variabilité dentaire chez Galeocerdo et les confusions qu'elles peuvent entrainées. Cette dent est bien une dent de Galeocerdo et très certainement de l'espèce G. aduncus. Galeocerdo et Physogaleus sont deux genres bien distincts et le rattachement de Galeocerdo contortus au genre Physogaleus porte à mon sens une grosse confusion dans la systématique. Pour ma part, pas de Physogaleus contortus dans le Miocène de Loupian et de la région (quelques rares dents montrant souvent des pathologies). L'espèce P. contortus est dominante sur la façade Atlantique nettement supérieure en nombre à G. aduncus. et curieusement on ne trouve que quelques dents de certaines positions dans le sud de la France ??? Dans le Mio-Pliocène de Belgique, l'espèce P. contortus est probablement présente, mais reste accessoire et il serait vraiment intéressant de rassembler les dents trouvées pour voir si l'on retrouve la morphologie complète deu matériel de Lee Creek-North Carolina) par exemple. Le rattachement de G. aduncus à P. contortus devient donc une abbération car les proportions dentaires ne sont plus du tout respectées. G. aduncus et P. contortus sont bien deux espèces disctinctes. Les genres Physogaleus et Galeocerdo cohabitent depuis l'Yprésien, durant tout l'Eocène et aussi une partie de l'Oligocène pour que finalement une forme de physogaleus se détache au Miocène pour donner un mixte entre Galeocerdo et Physogaleus (trés étonnant...) Je pense que Ward et Bonavia (2001) ont été un peu vite en besogne, l'attribution à un nouveau genre pour P. contortus aurait été finalement préferrable.
  21. Dans les niveaux inf, il y aurait d'après mes souvenirs du Jurassique avec un niveau à vertébrés, mais je n'ai pas eu l'occasion de l'échantillonner.
  22. Bonjour à tous, Merci l'Alsacien, effectivement j'avais de gros doutes sur cette pièce, car ce n'est pas une trouvaille personnelle et je n'ai pas eu l'occasion de voir des choses équivalentes de Maxonchamps. Merci pour l'info de la localité. Si tu as d'autres pièces de cette localité allemande à montrer je suis intéressé.
  23. Trés esthétique cette fluo sur quartz de Bergheim. Une petite barytine avec sidérite et Chalcopyrite de Maxonchamps 10x8 cm
  24. Les niveaux sont plutôt au sommet de la carrière couches jaunes et bleutées plus bas. En cherchant les restes de mollusques et les zones plus grossières en granumométrie tu devrais trouver sans problème le contatc avec le niveau bleuté. Le niveau sableux jaune est de meilleure qualité, mais moins condensé. Bonne fouille
  25. Peut être un argentifère ou du cinabre, difficile à dire ?
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