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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Bon, ben pas pyrolusite, donc. La couche de cristaux est assez peu épaisse et présente que sur l'une des faces. La forme aciculaire des cristaux va bien aussi dans le sens d'un refroidissement brutal. L'idée d'une oxydation à la surface d'une coulée de Fe-Mn ne me semble donc pas farfelue. MnO2 ne peut pas se former directement sur la coulée car le matériau est bien trop chaud. C'est donc MnO qui se forme et cristallise. Ce qui n'empêche pas qu'à la périphérie des cristaux, une oxydation plus poussée puisse se produire au cours du refroidissement qui se poursuit. Dans le milieu naturel, MnO ou manganosite est bien rare. mentionnée comme minéral issu du métamorphisme de roches riches en Mn. On a de la peine à la reconnaitre sur l'échantillon de la cheminée quand on compare avec les photos du web ou de Mindat mais bon, les conditions de refroidissement sont tellement différentes qu'on a peut-être droit à un système cristallin autre que celui de la manganosite.
  2. De la cordiérite!?... dans le 78? La cordiérite étant un minéral du métamorphisme, ça ne va pas être facile de le faire cadrer avec la géol du 78. Sérieusement: bien sur que c'est un déchet et vu son hétérogénéité ça pourrait être un MIOM, un mâchefer d'incinération d'ordures ménagères. Scories, verre, des silicates de calcium et/ou d'aluminium qui peuvent grimper à 7 dans l'échelle des duretés. Maintenant, comment c'est arrivé dans la forêt? Aucune idée mais sur le plan des distances parcourues un MIOM a plus de chance d'être là où tu l'as trouvé que de la cordiérite et épargne nous le coup de la météorite, stp. Merci.
  3. C'était donc un alliage. Marche en Famenne est en pays sédimentaire et ce genre de matériau n'y a pas sa place, naturellement parlant. Ok avec l'idée de mr42 et merci à Latruf. Pour confirmer cette idée, une mesure de densité pourrait être réalisée. On devrait approcher 7. Pour produire le ferromanganèse, il faut être en milieu réducteur ce qui n'est pas compatible avec la pyrolusite (oxyde de Manganèse) cristallisée. La couche de cristaux doit correspondre à la surface d'une coulée brusquement mise au contact de l'air. Entre les cristaux de pyrolusite, quelques grains qui semblent rouges ou violacés: oxydes ferriques? Ca fait gâchis de jeter autant de manganèse à la poubelle et ... dans la nature.
  4. Avec une densité à 4,5 ou plus, on peut déjà écarter la roche. Les fondamentaux pour commencer: - lieu de la trouvaille - dureté (verre, couteau, ...) - réaction aux acides - influence sur une boussole. - conducteur? Après, on pourra parler de minerai, de métal (ou alliage) et de déchets de métallurgie.
  5. Histoire d'en savoir + long sur tous ces déchets de sidérurgie et de verrerie qu'on retrouve si souvent sur ce forum et... dans la nature. Les laitiers de sidérurgie: - haut-fourneau, convertisseur, four électrique: on n'a pas les mêmes résultats. - si le refroidissement se produit en fosse, s'il est épandu (slag pit) ou arrosé, les résultats vont être très divers. Et on ne parle pas du vieillissement (hydratation). Un laitier peut se retrouver entièrement vitrifié ou cristallisé. C'est tellement varié que les possibilités d'aspect me semblent quasi infinies. La clé n'est-elle pas dans la chimie et notamment dans le test à l'acide nitrique? Un verre de verrerie est insensible à l'acide nitrique (puisqu'on vend HNO3 dans des bouteilles de verre). Et un verre de laitier de sidérurgie? Je pense qu'il se fait solubiliser en grande partie. Non? Remarque: pour les déchets de la métallurgie des non ferreux, on a souvent de belles olivines qui réagissent bien avec l'acide nitrique, alors que les pyroxènes qui les accompagnent, très peu.
  6. Ok,Ok. Je n'avais pas compris la manip. 19 g et 6 cm3 Donc, 3.16. Donc pas obsidienne, donc pas verre. Bonjour laitier.
  7. Ben, je pense qu'un coup de disque diamant à l'arrière de ces cavités permettrait de savoir si ce corps est homogène ou bulleux ou avec sphérolites. A voir C sur la photo 1, si une cavité correspond au moule d'une calotte d'une bulle ou d'un objet sphérique qui s'est déchaussé ou a tourné, cet objet devait être d'un diamètre de plusieurs cm. Des bulles ou des sphérolites de plusieurs cm de diamètre? ... Je ne le sens pas bien. Je pensais plutôt à une érosion galet/galet, aquatique ou éolienne. Il y avait autre chose (plus dur) que de l'obsidienne sur le secteur?
  8. Le mari l'a ramené de la mine mais pas du fond, plutôt du terril sur lequel on n'a pas entassé que les stériles du fond. Certain: c'est un sous-produit d'une industrie, genre laitier (avé les bulles qui vont bien)
  9. Meuh non. 19/(19-6) = 1,46 C'est bien léger, c't'affaire. Certain des mesures? Le verre est à 2,5 et l'obsidienne dans les mêmes eaux. Des laitiers aussi peu denses, ça existe?
  10. Ah oui. Quand on revient à la première photo, qui n'est pas à l'avantage de C, ça fait tilt. Pourquoi faire appel à des bulles? Je verrais bien un processus érosif (après tout, on est en présence d'un galet) ou plutôt abrasif d'un élément mobile de roche sur un autre qui est fixe. Usinage à force de patience et longueur de temps.
  11. Pas trop de doute pour A et B: obsidienne avec des phénomènes de recristallisation. Le verre volcanique est instable et avec le temps se recristallise localement. Comme on part d'un matériel très siliceux, la cristobalite est généralement le produit de cette recristallisation. Pour ce qui est de C, on aimerait bien voir si l'intérieur de l'une ou l'autre des sphérolites photographiées est fibroradié ou pas. Leur aspect extérieur est intrigant car il laisse une impression de rotation. Il semble aussi qu'il n'y a aucune transition entre la bille et son encaissant. Est-ce que des perles d'obsidienne auraient pu être éjectées, tourner dans l'air comme des bombes volcaniques et retomber dans la masse principale?
  12. Ca va être un peu monotone: 1) Alethopteris 2) Neuropteris 3) Mise au point à revoir. 4) Alethopteris 5) Aletopteris et Annularia 6) Alethopteris et Sphenophyllum 7) Alethopteris et Sphenophyllum 8) Alethopteris et Annularia 9) Alethopteris Ensuite, on pourrait chercher à différencier A. serli de A. lonchitica.. Tu peux peut-être t'y essayer.
  13. jjnom

    cailloux qui sonne

    Récapitulatif: 1) Grains jaunes +acide nitrique= solubilisation. Grains jaunes + acide chlorhydrique = pas de réaction. Absence de magnétisme S'il s'agit d'un sulfure de fer, ça interdit la pyrrhotite (magnétique) et la troilite (soluble dans HCl). Reste alors la pyrite et on part sur une probable genèse à froid du caillou. 2) Grains d'aspect métallique, non jaunes + HNO3 = solubilisation. Non jaunes + HCl apparemment rien ne se passe. Magnétisme? Ca n'est pas inintéressant mais on ne débat que sur 5% du volume du caillou. Va être pas facile d'aller + loin sans passer par d'autres technologies. Peu de chose soluble dans HCl apparemment. Un liant type chaux ou ciment n'aurait pas tenu le coup. On finirait bien par envisager un grès avec pyrite et magnétite détritiques mais avec une densité à 3.2... Bigre! Pas facile.
  14. C'est effectivement un peu le bazar. Apparemment, d'après Infoterre, on est dans du Pliensbachien. En reprenant depuis le début: 1° série 1 calcite cristallisée dans une coquille 2 Rhynchonelle 3 Gastéropode 4-5-6 Gryphea cymbium 2° série 1-2 calcite cristallisée dans une coquille 3-4 Gryphea cymbium 5-6-7 Lima 8-9-10 ? 3° série 1-2 Lima 3-4 brachiopode térébratulidé ou zeilleridé 5-6 Rhynchonelle 7-8 brachiopode térébratulidé ou zeilleridé 9 rostre de bélemnite (une B. clavatus probablement). Pas rare 10-11-12-13-14 ? 15-16 coquille fossile avec calcite cristallisée à l'intérieur et encroutée par des serpules (vers) à l'extérieur. A l'avenir, il faudra être mieux équipé en photo et voir sur d'autres fils comment il faut positionner les prises de vue pour qu'on puisse plus facilement déterminer les bestioles. Et pour identifier les minéraux, il y a une section dédiée à ça.
  15. jjnom

    cailloux qui sonne

    L'enquête se poursuit... Toutes les idées sont bonnes à explorer et il y a matière à discussions. Quelques remarques, informations et propositions: Un réfractaire industriel? L'échantillon m'a l'air d'être très variable dans sa texture pour un produit censé avoir été homogénéisé. Les produits commerciaux réfractaires ont des densités de 2,5 à 2,85. Pierre reconstituée? Ici encore, je pense que la densité va poser problème. Je suis d'accord que, dans mon hypothèse "hot", la pyrite pose problème. Sauf qu'au delà de 740°C, elle peut se transformer en pyrrhotite hexagonale qui ne fond qu'aux environs de 1200 °C (et fusion n'est pas décomposition), qui est magnétique (contrairement à la pyrite) et présente une coloration proche de celle de la pyrite. Je viens de trouver que la mullite est facilement dissoute dans les acides. Toujours dans mon hypothèse "hot" et une ambiance riche en aluminium, le cristal rouge pourrait être un corindon. A vérifier.
  16. jjnom

    cailloux qui sonne

    Résumons: Densité 3,2 ce qui est bien élevé pour une roche naturelle et aurait tendance à nous emmener du côté des roches magmatiques Nombreux grains jaunes semblant être métalliques. Texture variable: semble parfois grenue (plages grises), parfois vermiculaire (plages rosées). Grain fin. Contient de la magnétite. Perso, je pense qu'on a affaire à un produit artificiel: un résidu de centrale thermique au charbon, principalement constitué de mullite. A confirmer: Plages grises et grenues: quartz. Plages rosées et vermiculaires: mullite. Grains jaunes: pyrite Dans les centrales à charbon, on injecte aussi une part de minéraux détritiques:argiles et quartz. En outre, le carbonifère est bien connu pour sa richesse en pyrite. Les argiles portées à haute température se métamorphisent en mullite (matériau réfractaire), un aluminosilicate de densité... 3,2. Quant à la magnétite, elle peut facilement dériver de l'oxydation de la pyrite. Une analyse roche totale devrait ressortir avec un max de Si et de Al. Sinon voir avec du personnel Electrabel.
  17. Et le test à la boussole? Bien l'impression que les grains gris sont effectivement métalliques. Moyen d'en isoler quelques-uns et de tester leur comportement à l'aimant? à la boussole? Essayer de déterminer la dureté de la matrice vert olive et du gros cristal jaune de la première photo. On devrait se balader entre 5 et 7, non? Le gros cristal de la photo que j'ai isolée est une olivine.
  18. Bonsoir. Bien l'impression que la fougère fossile est effectivement un Neuropteris. Après, pour l'espèce, la photo est prise de trop loin. Faut pouvoir distinguer les nervures des pinnules. Sinon, par le club d'Escaupont, il y a moyen de contacter une personne dont le nom commence par Dud. Pièce dans la main, il sera capable de pousser la détermination de façon + certaine que moi.
  19. Bonjour. Pour en revenir à la graine, elle fait certainement partie des Trigonocarpus. La 1° photo du 2° post est un Neuropteris, peut-être R. rarinervis.* Pour la dernière photo, je verrais + tard mais ça semble être aussi un Neuropteris.
  20. D'accord avec l'avis de Quat. Pas tillite, au moins dans le sens qui suppose un transport par les glaces des éléments arrondis avant de tomber dans une matrice carbonatée. Effectivement, beaucoup de petits éléments moins arrondis. Ca va bien avec les hypothèses émises de genèse après destruction de niveaux calcaires un poil chahutés. Dans le contexte du Briançonnais, ça cadre bien.
  21. jjnom

    cailloux qui sonne

    D'accord avec mr42 et comme écrit dans un de tes autres fils: Pour parler de présence ou d'absence de magnétite, oublier l'aiguille et utiliser une boussole. Densité 3,2: pas beaucoup de roches à ce niveau là. Surtout en Belgique. On va encore donner dans l'extra-namurien. Les photos sont très variées: quelle est la vrai couleur de cet échantillon? Moyen d'obtenir une vue rapprochée pour tenter de caractériser un assemblage minéral?
  22. Rien qui ressemble à ça dans la région de Namur. C'est extra...namurien. Pour parler de présence ou absence de magnétite, oublier l'aiguille et utiliser une boussole. D'aucun pensent à basalte mais... y en a pas du côté de Namur. Pourtant, la couleur et la densité collent bien. Reste alors à savoir si il y a de l'olivine, des pyroxènes, des feldspaths plagioclases et si la texture est microlitique. Ca, c'est joli. C'est quoi, M'sieur Indi? La texture a l'air d'être microlitique? Et toutes ces petites grains gris clair? Bizarre, non?
  23. Photos 1 à 3: C'est bien une graine Photos 4 et 5: C'est une Mariopteris Et pour la dernière, j'ai de la peine à me faire une idée correcte car on a de la peine à voir l'attache des pinnules sur les axes
  24. 2 propositions: 1) bout de granite avec fissure emplie de quartz ou bord de filon de quartz. 2) gryphette58. Comme la schtroumpfette dans un monde très mecs.
  25. Apparemment le bloc n'a pas été trouvé en place. Transporté par les glaciers, un torrent, .... Dans ce cas, le lieu de trouvaille ne donnera pas forcément la réponse. Ce n'est pas une brèche mais un conglomérat puisque les éléments sont arrondis. Pas forcé de faire intervenir une rivière pour le "rondissage" de ces éléments . La mer peut générer ce résultat elle-même. Perso, je ne trouve pas que ce bloc a un un look très houiller. Une piste: Tester si les éléments arrondis sont calcaires uniquement. Des éléments dolomitiques peut-être? Extrait de la notice de la carte géol de Briançon (concerne le Jurassique moyen): "Dans les unités occidentales (Tête du Grand-Pré, Roche Gauthier, à l'Ouest de la crête de la Balme, 2e écaille de Montbrison, RocherJaune, crête d'Aquila), la série du Dogger est la plus complète. Elle montre de bas en haut : un conglomérat à galets calcaires et dolomitiques, une microbrèche calcaire, un niveau de calcarénite à nérinées, des calcaires noirs fétides en plaquettes très fossilifères (8 à 10 m), ..." Les stries sont probablement le résultat d'une l'érosion récente qui a mis en relief un litage originel. Une histoire possible: transgression de la mer bathonienne sur un Trias calcaire et dolomitique. Galets de Trias sédimentés dans le calcaire bathonien. Après la surrection alpine, érosion du calcaire bathonien et transport du bloc.
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