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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

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EricT

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Tout ce qui a été posté par EricT

  1. Salut, Je viens de lire le papier de Santanach et collègues : merci pour le lien !! Très bonne synthèse locale/régionale abordable : un régal !! Et une carto de Barcelonne impressionnante ! Eric
  2. Salut, Il faudrait vérifier sur le RM qui en parle précisément mais de mémoire, je crois que le minerai principal (mais pas unique) des mines de Coustou (et de Soulan, etc) et des mines de Balesta dans le Louron était la "dialogite" rose donc le carbonate (rhodocrosite) massif avec, dans des vacuoles de dissolution du minerai, des belles et rares rhodocrosites cristallisées automorphes de seconde génération. C'est essentiellement le carbonate qui s'oxyde en produits noirs. A Guchen, Germ, Loudervielle etc, c'était plutôt le silicate le minerai dominant (donc rhodonite), mais là non plus, pas unique. A Pouchergues-Adervielle, c'était même un joli litage des deux (bandes de rhodonite massive alternant avec des bandes de rhodocrosite massive) et que l'on trouve encore assez abondamment sous les ronces!... Donc c'est pas évident pour la modif d'étiquette parce que rhodonite et rhodocrosite massives sont (étaient) présentes dans tous les cas...Le carbonate réagirait sans doute avec un acide (peut-être chauffé?) si tu peux en sacrifier un mini-bout ?
  3. Salut, @ Maurice : si si, apatite confirmée en cristaux assez tabulaires peu épais et petits (<cm) dans le bas d'Espade, mi-Caoubère et hauts de Piquette dans le sédimentaire et une trouvaille, à ma connaissance, de cristaux trapus clairs, petits également (<0.5cm), dans la granodiorite du Néouvielle sur le versant sud de la crête de Pègue. On peut aussi ajouter pyrite et blende pour les sulfures et wollastonite pour les minéraux du métam...et très certainement bien d'autres encore ... Eric
  4. Bonsoir, Parenthèse au sujet : @Benj et John : au Fort National ou à proximité, les vieux écrits en vieux François (mais lesquels? Je ne sais plus...Ah, sénilité !) parlent d'une découverte de cristaux de tourmaline "d'une longueur de barreaux de chaise pour un diamètre d'un moyeu de charreton"...Il est fait mention également de béryls (ou supposés tels) assez balaises mais là, je n'ai même plus la phrase en tête...Tout cela étant, bien entendu, parfaitement invérifiable et sans doute exagéré déjà... Fin de la parenthèse au sujet ...
  5. Bonsoir, Intéressant ce secteur et sans doute bien complexe ! C'est pas super évident mais sur tes premières photos d'affleurements ainsi que sur celles d'échantillons, j'ai un doute sur ce que tu nommes "migmatites"; de visu (mais ce n'est pas facile à partir photos) cela correspond plus à des roches mylonitisées (déformation à chaud - ici peut-être simplement protomylonites) sur un cisaillement N°120, donc en bon accord avec ce que dit Next. Le souci, si souci il y a, est effectivement que la roche d'origine n'est sans doute pas un truc isotrope homogène. Les grenats (bien jolis !!) sont forcément postérieurs à l'épisode de déformation et il faudrait invoquer un pic métamorphique postérieur...
  6. Salut, En fait, je ne comprends pas très bien où tu veux en venir : tu connais déjà manifestement très bien ton secteur puisque tu sais où sont grenats et tourmaline et roches hôtes. Que cherches-tu explicitiment ? A reloger une pièce anciennement trouvée et chercher ses petites soeurs ?
  7. Non, non, ni mites (encore que, cela doit bien faire une vingtaine d'années sinon plus), ni licornes ! Vue la personne qui m'en a parlé, ce serait plutôt "bons tuyaux" si je savais où cela se situe...On me l'a peut-être dit d'ailleurs mais pfiou, j'ai des neurones qui ont sauté depuis !!
  8. Bonsoir, Albitites ? Hum, ça parait délicat dans ce secteur. Elles sont mentionnées ? En revanche, on m'a narré autrefois la découverte "dans le Velay (sic!)" de cortèges (méta)aplito-granitiques en chevelu semble-t-il relativement dense et qui renfermaient des grenats roses. Mais je ne sais malheureusement pas si ces roches étaient leucocrates, comment étaient les grenats, ni surtout où cela se situe et le Velay, ben c'est étendu... Avec beaucoup de courage, il te reste à faire le plus difficile certainement : 1- identifier des affleurements non altérés d'aplite (ou autres ?) au sein des granites et surtout 2 - que ces aplites (ou autres) soient à grenat...C'est un beau challenge (ou un beau Graal ?)...
  9. Pour les monazites de Trimouns il n'y a sans doute pas beaucoup de substitutions U et Th (et c'est un peu normal, vu le contexte - A. B. doit pouvoir mesurer ça à Toulouse...); Ce, La, Nd et Cie n'étant pas radioactifs ...
  10. Bonsoir, Typiquement le problème de cartes qui ont été levées à des époques différentes par différents géologues et que l'harmonisation des cartes au 1/50.000 ne peut résoudre sans refaire un peu de terrain et d'analyses (au moins lames minces). Comme tu le soulignes, les leucogranites se prolongent forcément sur la feuille Feurs (si l'on considère comme référence la carte de Montbrison) et l'échantillon de la photo que tu montres dans le message ci-dessus peut éventuellement entrer dans le champ des leucogranites (si l'on considère qu'il existe un "champ") mais aussi d'un granite "lambda" à grain fin à moyen : pas facile de visu ! Sur la carte harmonisée, les auteurs ont plutôt eu tendance à rapprocher le granite du secteur des Grottes de Baume du groupe d'anatexie du Velay-Forez (qui est apparemment "le fourre-tout" dans ce secteur quand on n'a pas d'informations plus détaillées), essentiellement (je pense) parce que le caractère leucocrate de la roche ainsi que le caractère "grain fin" ne semblent pas forcément respectés de façon uniforme (mais c'est un pis-aller)... C'est vrai que les cavités naturelles en domaine purement granitique sont rares. Je ne connaissais pas celle-là, merci d'avoir montré le phénomène. Je ne m'aventurerai pas sur son origine, ne connaissant quasiment rien à ce coin, mais on peut remarquer que ces grottes se situent dans le prolongement des cataclases en lanières qui affectent les granites au sud, parallèlement à la direction du faisceau qui sépare ce secteur de celui du Massif de Boën et qui limite la partie occidentale du fossé d'effondrement de Montbrison...lien de causalité (passage de fluides-gaz très agressifs en contexte fragilisé puis déblaiement*) ? * Il semble également que cette grotte ait été largement remaniée au moyen-âge puisqu'elle aurait servit d'amorce pour une galerie de recherche pour Pb-Ag...Donc, je ne suis pas sûr que sa morphologie corresponde à celle de la cavité occupée à la préhistoire (excepté au sol, sans doute, antérieurement aux campagnes de fouille) et il est possible qu'un déblaiement en partie anthropique soit envisageable...
  11. Bonsoir, Je ne crois pas qu'il existe une définition stricte pour leucogranite et effectivement, elle varie d'une étude à l'autre. Personnellement, j'emploie le terme si, après analyses : 1 - Q + Felds (plagios et potassiques avec généralement mais pas systématique plagio > FK) >>> minéraux sombres et pour plagio : An%<20 2 - 2 micas avec généralement muscovite > biotite 3 - Amphibole = strictement 0; pyroxène = strictement 0 4 - Accessoires : pas de magnétite; apatite ultra-fréquente. Il y a une ref qui peut servir : B. Barbarin , 1999. A review of the relationships between granitoid types, their origins and their geodynamic environments, Lithos, 46, 3, 605-626
  12. Il y a de nombreux sites à silex résiduels en Côtes d'Armor. Ils proviennent de la destruction de la plate-forme crayeuse et altérée du Crétacé supérieur qui recouvrait une partie du Massif armoricain et qui a aujourd'hui disparu. L'affleurement le plus pédagogique encore en place se situe en baie de Morlaix et est découvert à marée basse. Ailleurs, à l'intérieur des terres, on trouve plutôt des argiles à silex en domaines interfluves sur des replats dont l'altitude dépasse 180-200m mais ils ont sûrement été déplacés et transportés à de nombreuses reprises...
  13. J'aurai bien vu une hémimorphite en amas globuleux assez fréquente dans les gîtes et amas Sedex du Dévonien de ce coin mais a priori ça ne tient pas à l'HCl PS : Peut-être que c'est de la calcédoine mais la référence à St-Martory plus haut ne peut être sérieuse : St-Martory = Haute-Garonne et Crétacé Sup/Paléogène; Arbizon=Hautes-Pyrénées à 75 bornes à vol d'oiseau de St-Martory et Dévonien/Carbonifère métamorphique...!!
  14. EricT

    Chaos rocheux

    Bonsoir Quat et Next, Pour Quat : il y a une grosse phase de décapage des profils d'abord à l'Yprésien sup (qui alimente essentiellement des cuvettes endoréiques) puis de façon certaine un peu postérieurement au Bartonien (changement climatique et abaissement du bâti armoricain en prémices de l'ouverture oligocène) (thèses F. Quesnel, E.T, N. Brault et travaux Wyns brgm)...Je n'ai pas une connaissance suffisamment détaillée des séquences de dépôts du Paléogène du bassin parisien pour proposer un découpage plus affiné. Sur la marge nord du bassin aquitain, cela suit les mêmes tendances générales mais les apports proviennent du démantelement des profils de l'Ouest du Massif central (thèse J. Dubreuilh). Pour Next : oui, grossièrement c'est (était) très équivalent avec un développement complet latéritique couronné de cuirasses ferrugineuses souvent pisolithiques mais sur le Massif armoricain, quasiment tous les profils sont tronqués et la surface dite "Eocène" est très segmentée et déformée (on peut se servir de sa géométrie et de son altitude actuelle pour apprécier les mouvements tecto courtes (failles) et grandes longueurs d'onde (flamabage "pyrénéen")). On ne conserve que très rarement des profils un peu complets et encore plus localement les cuirasses (les plus beaux exemples entre Nantes en Rennes par exemple, dans la région de Chateaubriand)
  15. EricT

    Chaos rocheux

    L'étude des paléosurfaces en Bretagne montre que les altérations (enfin, celles méso-cénozoïques parce qu'il y a des reliques d'altérations antérieures) ont débuté dès le Crétacé inf à moyen avec un épisode bien marqué lorsque le Massif armoricain est un des épaulements du rift du golfe de Gascogne (scellé localement en Vendée surtout par du sédimentaire tertiaire). Ensuite, altération de type latéritique (chaud, humide) pendant tout le Paléogène jusqu'à constitution de la surface mi-éocène avec première phase de destruction au "Cuisien" puis destruction marquée des profils de la fin du Bartonien au Priabonien (préservation des profils sub-complets dans les fossés et cuvettes d'effondrement N°120-140 - distension généralisée de l'Oligocène)... Pour le Massif armoricain, le dégagement des matières "restantes" (argiles et majorité des arènes) s'effectue essentiellement lors des deux bas niveaux marins de la fin du Miocène (Tortonien, Messinien --> prismes sur la marge armoricaine), les parties inférieures des profils (altération en boules, puis domaines fissurés) sont "exhumées" lors des débâcles glaciaires du Pléistocène. ==> donc bien en phase avec les deux interventions documentées de Geomopho. Et pour en revenir sur "l'exhumation" de ce sujet et surtout du lieu : la carte Elven, une des dernières bretonnes, va sortir avant 2014. J'ai élaboré la maquette et une partie de la notice il y a maintenant pas mal de temps et ça va venir...
  16. Salut Alain, Pour un leucogabbro, il faudrait qu'il y ait moins de 5% de quartz et >90% de plagios avec compo plagio >50% an (+ mica, + pyroxène, + olivine ...). La phase leucocrate de ton échantillon semblerait (mais pas facile à savoir comme ça) bien trop riche en quartz...Mais je ne suis pas en mesure de t'aider beaucoup plus ... Eric
  17. Salut, Cela ressemble au comportement de zéolithes hydrophiles qui absorbent ou restituent gaz (eau vapeur, CO2)... Une piste dans ce sens pour le second échantillon ?
  18. EricT

    Migmatite ?

    CHOUETTE !! Comme le reste de tes productions/créations d'ailleurs ! Comment tu fais pour polir si finement et faire briller si...joliment (sauf si secret d'artiste) ?
  19. John, si cela t' intérresse et si tu as l'occasion d'y aller : il y a de beaux/gros grenats almandins dans le granite migmatique qui affleure en estran entre St-Pabu et Lampaul-Ploudalmézeau (29)...Souvent altérés et cataclasés, on peut quand même en trouver de beaux échantillons bien automorphes et d'un beau rouge-brun ...
  20. Non, sans doute un effet de photo ou inclusions, ce n'est pas le contexte de quartz colorés ... Elles sont vraiment sympas tes épidotes de Salies du Salat et la photo des éventails rend vachement bien !
  21. Bonsoir, Des photos d'une petite récolte de ce vendredi en Hautes-Pyrénées (très peu de pièces, grosse fente très remplie de quartz amorphe avec rares vacuoles) : un gros pépère qui tient bien dans la main...et qui a traversé sa fente. Au sommet, une fine plaque de roche mag. basique qui porte une "forêt" d'épidotes (clinozoïsite) et quartz...Le dessous est un peu ruiniforme (recristallisé et chloritisé majoritairement) et a "incorporé" des clinozoïsites assez élégantes. Parfois, elles sont enchâssées dans le quartz (la terminaison est dans le quartz, le coté "libre" devait être originellement accroché...quelque part)... Détail du dessous (épidote ~= 2,5cm) : Détail du dessus (les quartz font 1cm et la photo a des couleurs bizarres !) : Détail épidote : (hors quartz ~= 1,5cm)
  22. L'alignement pourrait être la résultante d'un courant à forte énergie mais les dragées ne seraient sans doute pas si bien réparties ... De plus, si certaines "recoupent" d'autres, on est bien obligés d'admettre un remplissage de vides (donc biologique et on rejoint Quat et Fluopathe) ? Personnellement, je n'ai jamais vu un évènement hydrothermal "fabriquer" des choses de la sorte : le plus proche pourrait être un récurage hydraulique (pseudo brèche) mais c'est vachement trop homogène à mon avis...
  23. Est-ce que tu peux situer sur une carte géologique ? Même s'il y a eu déplacement, ça peut donner le contexte ...
  24. Pour ce que j'ai écrit, il y a quand même un souci parce que les "ovoïdes" allongés (ou orientés) ne se touchent pas, ce qui ne serait pas le cas pour une espèce de "conglomérat" monogénique ... donc hypothèse pas terrible en fait ... Puisqu'il n'y a apparemment pas d'effervescence, je reste sur l'idée d'objets siliceux dans une matrice elle aussi siliceuse ...ou alors un truc carbonaté (style calcaire oolithique)complètement silicifié secondairement ? Mais l'idée de Fluopathe d'une "construction organique" est également séduisante : peux-tu essayer avec un HCl plus concentré au cas où ? En tous les cas, une belle énigme et une belle roche ! Pour Alain: "Les explications d'Eric sont bien plus fiables que les miennes" : que nenni, loin s'en faut !! Et il est très difficile de se prononcer en "premier" dans un tel sujet ...Et puis l'idée de silex ou équivalent n'est peut-être pas si incongrue !
  25. Salut, Je ne suis pas certain que cela corresponde à la définition d'une brêche : j'y verrai plutôt des dragées de quartz issues d'un quelconque transport/tri fluviatile (ou marin, ou turbide) puis cimentation par ciment siliceux ou cimentation par ciment X puis recristallisation par remplacement/substitution (métamorphisme de faible grade) ... Assez classique dans le Briovérien (Protérozoïque) breton (levées de chenal turbiditique) par exemple ... C'est une hypothèse, il doit bien y en avoir d'autres ...
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