trenen23

Et pour les fêtes, au moment de l'apéro, c'est "vous sers-je ?" Joyeux noël à tous Serge

Serge Menoyre est bien une carriière de trachyte qui comporte entre autres enclaves des roches feldspathiques avec saphir. Il me semble qu'il y a quelque chose du coté des cahiers de l'AFM. Perso, j'ai une copie d'un DEA, mais pas avec moi tout de suite. L'interprétation retenue était celle d'une cristallisation sur paroi de chambre magmatique. La carrière est inactive et les échantillons sont devenus très rares. Cet été j'ai trouvé une enclave de ce type mais sans saphir malheureusement. Le gag est qu'il y a plusieurs dômes de trachyte autour de Menet, mais qu'un seul a donné des saphirs J'essaierais de doçner des précisions quand j'aurait un moment de libre. Cordialement, Serge

Bon, ça confirmerait mon impression, elles ne se voient qu'en lame mince au microscope. Je ne me souvient plus de Cayola, mais plus au nord il y a de fabuleux faciès d'anatexie (tout le livre sur la plage !!!!). Ce que tu décrit évoque bien des restites à biotites, résidus de la fusion. De mémoire au sud des Sables on observait: paléosomes (le gneiss d'origine peu touché), néosomes avec leucosome (granite issu de la fusion du gneiss) et mélanosome ou restite (biotitites plus ou moins réfractaires, très chargées en zircons et apatites microscopiques). Désolé pour les photos, c'est des diapos et je n'ai pas de quoi les scanner, si je peux j'essaierais de les mettre. Est-ce que ce je décris correspondrait ? par contre je n'ai jamais vu les tourmalines que dans des galets et plutôt schorl, rien dans les filons de pegmatite affleurant Cordialement, Serfe

Bonjour, la sagénite est signalée macro ?, car quand la biotite s'altère elle relache du Ti sous forme de fines aiguilles de rutile (faciès sagénite) mais bien visibles au microscope. Les géologues emploient parfois le terme dans ce contexte. Merci encore pour le reportage, ca donne envie d'y revenir Serge

Frangin, Une petite question, l'échantillon collecté par H. de Vaucorbeil m'a interpelé, d'abord parce que c'était le responsable du Limousin quand j'ai commencé ma thèse donc mon premier patron BRGM, ensuite par la paragenèse. Est-ce-que le cinabre est certain ? peut-on exclure la kermésite ? Merci, Serge

Bonjour, A priori, antiformes et synformes ne sont que des épiphénomènes. Le plus important sont les grands chevauchements crustaux (voir les modèles sur l'Himalaya, plus simple que les Alpes et la chaîne hercynienne qui ont des formes de continent plus complexes). Ce sont eux qui, par écaillage successifs donnent leur altitude aux chaînes. Un autre phénomène important, que je n'ai découvert que dans les années 80 grace au cours de sédimento de mes copains (merci J. Kornprobst à Clermont, professeur hors pair !) c'est que, dès que un relief dépasse du niveau de la mer, il est soumis à érosion. Ce qui explique qu'on trouve des molasses de démantélement de chaîne chevauchées par des terrains plus anciens et que certains sédiments plissés de la chaîne sont issus du démantélement précoce de ladite chaîne. Quand j'ai lu ça, je me suis traité d'imbécile tellement c'est évident ,érosion et surrection ayant des vitesses assez semblables, mais bon, fallait juste y penser. Pour en revenir aux synformes et antiformes, j'ai l'impression que, soit on les trouve dans les régions plissées d'avant chaînes (préalpes, Jura), soit il s'agit de phénomènes tardifs (antiformes en roches métamorphiques du Limousin). Dès que l'on est vers l'intérieur de la chaîne, les raccourcissements sont plus importants et on passe à des plis couchés, faillés et surtout des chevauchements avec des taux de raccourcissement importants. Ceci mis à part, quand je vous lis tous, j'ai l'impression que ça a pas mal bougé depuis que j'ai arrêté (pas totalement) la géol pure pour me consacrer à l'enseignement des SVT. J'attend donc vos commentaires. Cordialement, Serge

Autant pour moi pour la question, j'avais lu trop vite, tu avais donné la réponse Serge

Les géodes de quartz semblent elles liées aux minéralisations du lias associées à la discordance qui avaient fait l'objet de recherche à la plage de la mine ? A priori on n'est pas très loin en dessous même s'il n'y a pas de sédimentaire. J'avais pas du tout vu la faille quand j'y passais mes vacances. L'an dernier, je suis passé trop vite pour voir quoi que ce soit. Merci Serge

Coup de bol, exceptionnellement ce que je cherche est à portée de ma main !! Richesse minéralogiques en Auvergne par A. Rudel, collection " Auvergne de Tous les Temps" editions Volcans, impression 1973, préface de 1965 Pour situer, codialement, Serge

Rien que du génial, quoi !!! Serge PS: As-tu quelque chose sur la mine du Veillon que je n'ai jamais trouvée, mais où un copain avait sorti une plaque de quartz d'une galerie. La mienne était proche de Bourgenay et doit être prise par le port.

Voyant certaines pièces passionnantes du district dans divers sujets, seriez-vous prêts à consacrer un sujet au district plombo-argentifère de Pontgibaud en excluant si vous en êtes d'accord le district à Fluo de la Barre/Les Isserts (vu la quantité et la qualité des posts concernant la fluo), mais en conservant les autres mines métalliques (à Au-As et à Sb). Ce sujet m'intéresse particulièrement car la grosse majorité de ces pièces me semblent venir de collections anciennes donc difficilement visibles en dehors des musées, et je suis métallogéniste de formation et clermontois d'étude donc passionné par tout le métallique. Merci d'avance à vous tous. Cordialement, Serge

Apparemment à Menet (carrière de Menoyre), il y a des dépots fumerolliens à grenat si, si, il y a une photo sur le site de l'ENS de Lyon et j'en ai trouvé cet été (grenats dans fissures), fichu APN en panne !!! et des microminéraux dans des enclaves volcaniques (entre autre syénite (?) à saphir) prises dans le trachyte et recristallisées. Ta photo me parait appartenir au deuxième type. C'est le mode de gisement du Capucin, de la Denise au dessus du Puy et de nombre d'indices à micromonteurs. Cordialement, Serge

Toute cette côte est ce que je connais de plus sympa en métamorphisme. A recommander à tout étudiant de géol qui souhaite faire des travaux pratiques de pétro et de structurale métamorphique grandeur nature. Par contre si je n'avais pas loupé le pli du Rocher de Ste Véronique, (Tu pourras le mettre en photo pour le plaisir ?) je n'avais pas vu les grenats. Le gag c'est que j'ai les mêmes, sans saphirs, sur la côte ouest de l'Ile d'Oléron (petite plage de Domino) Amicalement, Serge

Tombé par hasard sur le sujet, je te confirme la pinite dans microgranite il y en avait des dizaines dans les locaux de la maîtrise de géol (démolis depuis). Je crois que les miennes viennent de Manzat. Cordialement Serge

A l'attention d'André, hommage d'un de ceux qui marchaient sur la barytine au Blanc nez en révant devant les dizaines d'ammonites nacrées irrécupérables que la marée découvrait sur l'estran. au fait on peut rechercher ou c'est toujours interdit ? Cyril, sympa la barytine de Moidat, c'est le même que celui qui est proche des barytines miel de Four la Brouque et où on trouve le microgranite à orthose ? Serge

L'histoire des espagnols se trouve aussi dans l'ouvrage d'A. Rudel qui en a fait réver plus d'un Serge

Dites, ça fait pas bizarre St Jacques des Blats à côté du Puy de Pariou ? Serge

Pour Ambazac, je vais compléter François. J'ai vu des rubellites chez P. Fitte dans les années 80, Il m'avait dit les avoir trouvé sur des tranchées de recherche maintenant rebouchées dans le secteur de Chédeville lors des prospections CEA. Pas réussi à vraiment le convaincre de m'y amener même s'il n'y était pas opposé. Pas non plus la localisation exacte. Il me semble bien avoir vu ses échantillons dans la collection du l'Ecole des Mines d'Alès (salle Mr et Mme Fitte) cet été Serge

Pour la pegmatite de Mayre, j'y suis allé il y a longtemps avec les gens du Puy (du temps du regretté Mr Durant , Président et grand bonhomme du groupe géologique du Puy). Pour y aller, il faut prendre un chemin sur la gauche dans le virage de Vieux Mayre et monter assez haut au dessus du village. Il y a une partie souterraine dans la carrière). Pour la minéralogie et l'accés, celà se trouve dans un vieux Monde et Minéraux des années 80 avec la mine de Mayre. Par contre, pour le retrouver, ça doit être resté chez mes parents !!! Deux choses, j'avais ramené des déblais et mes copains de la galerie des quartz cristallisés blancs systématiquement couchés et L. Durant m'avait raconté que à la fin de l'exploitation ils étaient arrivés dans une veine quartzeuse en serrée avec une poche où il y avait des quartz libres. Ils en avait redescendu une dizaine je crois dont des bestiaux biterminés de 50 cm maxi. Il en avait encore quelques un chez lui quand j'y suis passé. Bon, mais tout ça c'est des souvenirs de 20 ans, les vellaves seraient plus aptes à en dire plus. Cordialement, Serge PS: je ne crois pas idéaliser cependant

Autant pour moi, même la carrière est en 87. Je passais tellement souvent la frontière en thèse que je ne sais plus où elle est. Désolé, Serge

Bonjour, Les termes que tu évoque semblent plus liés à la dynamique de l'éruption qu'au contenu des dépots, quoiqu'il y a surement une relation. Les ignimbrites ne rentreraient pas dans les écoulements pyroclastiques ? Serge

Pour la Creuse, je n'ai pas de photo sous la main, mais il y a Folles (le même qu'en 87 ?), Sannegrand, et Eguzon, rien de joliment cristallisé à ma connaissance. Serge

Je ne sais pas, mais ça y ressemble fortement serge

A mon avis, c'est une calcite, forme très classique. Je crois que c'est une pointe de rhomboèdre mais les spécialistes en diront plus. Cordia