Moi je reprend ce qu'on m'on dit les copains ! je n'ai pas mesuré, juste vu l'échantillon.
En mine, on se trouve rarement au contact direct des échantillons, il y a toujours plusieurs centimètres (à part pour l’échantillonneur qui transporte la pech massive dans son sac mais les échantillonnages se font plutôt par comptage. Le problème est probablement plus les poussières (partiellement radioactives et ingérables) et le radon
Pour Jean, il faut quand même tenir compte de plusieurs facteurs: s'il a travaillé à Fanay sur des minerais riches (au %U), je crois qu'il n'était pas à Henriette sur les très riches.
Jean ne fume pas et ne bois pas
Il y a aussi dans les relations à la radioactivité un facteur individuel qui fait qu'un individu ne développera rien alors qu'un autre aura un cancer. C'est d'ailleurs valable pour tous les facteurs de risque il me semble. D'ailleurs dépasser la teneur au dosimètre n'implique pas d'être malade.
Il y a quelques années, une dame m'avait abordé à Limoges au marché au puces, elle cédait un échantillon uranifère qu'elle avait gardé dans sa chambre toute son enfance. Elle avait déclenché un cancer de la thyroïde vers une vingtaine d'années, sans raison apparente (c'est très jeune pour ce type de cancer). Le seul truc qu'avait trouvé les médecins pour expliquer était la présence de cet échantillon.
Je suis conscient que tout ça n'est pas du tout scientifique, pas plus que de dire ça ne risque rien !
Serge