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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Géomorpho

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Tout ce qui a été posté par Géomorpho

  1. Je me permet de rébondir immédiatement sur que vient d'écrire Quaternaire. Je reprends l'exemple brésilien (je préfère parler de ce que je connais plutôt que de supputer), mais en l'utilisant ici à titre de contre-exemple. Le Brésil était encore il y a moins de cinquante un pays qualifié de "sous-développé" et est devenu aujourd'hui l'un des deux grands pays émergents des Tropiques avec l'Inde. D'un point de vue économique, le pays ne s'en est pas sorti uniquement grâce à sa richesse en ressources minérales et pétrolières ; l'agriculture et l'agro-industrie ont connu un véritable essor dans les deux ou trois dernières décennies et ont contribué à relever le niveau de développement général du pays. Beaucoup d'autres pays en voie de développement pourraient s'inspirer du modèle brésilien (bien qu'imparfait, il n'existe pas de modèle parfait, ça se saurait...). Seul bémole : il est vrai que tous les pays du sud ne sont pas à l'échelle (en espaces et en ressources naturelles) des géants brésiliens et indiens. Géomorpho
  2. Je suis complètement en phase avec les écrits de Cedrik et de Papyfred dont les propos sont à la fois prudents et précis. On ne peut pas dire que le colonialisme est à l'origine de tous les maux des pays du sud, de la même manière qu'il est impossible de dire dans quelle mesure la richesse en ressources naturelles de ces pays influe sur leur niveau de développement. J'ai aussi eu l'occasion à maintes reprises de vivre le "terrain" au Brésil, au contact des populations locales et en ayant connaissance de l'histoire du pays. C'est pourquoi j'ai un peu de mal quand les propos sont trop catégoriques et restent éloignés de la réalité du "terrain" (au sens de "vivre dans ces pays", et pas uniquement y aller pour casser des cailloux...). A+ Géomorpho
  3. J'aurais fait la même chose que Chaillac4ever, qui est à l'origine d'un sujet que je trouvais par ailleurs intéressant (amène à se poser plein de questions) et en lien avec la géologie (à moins que les ressources naturelles soient du domaine de la sociologie ?). Géomorpho
  4. Moi qui connais assez bien le Brésil, je peux vous dire que l'héritage colonial a pesé et pèse encore lourdement aujourd'hui sur la structure foncière et les inégalités sociales de ce grand pays, même si le Brésil (l'un des plus riches au monde en ressources naturelles) est actuellement sur la bonne voie du développement. C'est pourquoi je suis en profond désaccord avec les propos trop radicaux qui consistent à dire que les "colons n'ont pas une grande responsabilité dans les situations actuelles de ces pays". Exemple brésilien à méditer... Géomorpho
  5. Salut, Sur un sujet comme celui-là, les considérations géologiques ne suffisent pas. Les conditions historiques et socio-culturelles sont essentielles et doivent être prises en compte ! Donc merci à la famille Lazuli pour ces références qui aident à comprendre l'histoire coloniale de ce continent et ses conséquences d'hier et d'aujourd'hui. Ensuite, chacun se forgera son propre point de vue (point de vue purement politique, s'abstenir !) A+ Géomorpho
  6. Même diagnostic que Lalex. Si ce sont bien des grès, ils ne viennent pas de la plaine d'Alsace mais plutôt du massif vosgien voisin (grès des Vosges). A+ Géomorpho
  7. Salut, Des infos supplémentaires, avec des explications assez simples, à la page suivante : http://www.geologie-info.com/articles.php?...-monts-flandres Attention : le terme "Mont" est un toponyme employé localement pour décrire ces hauteurs. Ce ne sont en fait que des petites buttes de basse altitude (ne dépassent pas 150 m d'altitude). Pour réaliser des expériences, pensez au principe des "cheminées de fée" (en miniature). Après, comme pour Quaternaire, je vous laisse réfléchir, car je ne vais pas faire tout le boulot à votre place !! @+ Géomorpho
  8. Salut, Il faut d'abord préciser que le fossé rhénan est l'un des segments du rift ouest-européen (Cenozoic European Rift System), produit par un processus de rifting (en lien avec l'orogenèse alpine ainsi que cela a été dit) dont l'épisode principal a lieu à l'Oligocène, qui est aussi la période de remplissage sédimentaire principal. Depuis l'Oligocène, l'activité du rift est en déclin, même si certains segments comme celui du Rhin demeurent actifs, avec des événements sismo-tectoniques sub-actuels significatifs. Dans tous les cas ici, c'est la convergence Europe-Afrique et ses effets compressifs qui sont principalement responsables de l'arrêt du rifting, avec parfois des séismes sur l'avant-pays alpin le long des zones de fractures les plus sensibles comme le long du fossé du Rhin. A+ Géomorpho
  9. Salut, Je crois que tout est dit... Pour synthétiser, le violent séisme de Bâle de 1356 est un séisme engendré par un mouvement de faille de type normal (régime extensif) associé au fossé Rhénan, lui-même contrecoup de l'orogenèse alpine. A+ Géomorpho
  10. Salut, Pour ma part, je fais mes coupes géologiques sur Illustrator, qui est un pur logiciel de DAO, et le rendu est toujours très sympa. Voir le post suivant pour récupérer éventuellement des trames géologiques : http://www.geoforum.fr/index.php?showtopic=13895 @+ Géomorpho
  11. Salut, Normal que tu ais un fichier PS après le téléchargement. L'astuce, c'est d'ouvrir d'abord Illustrator et de faire Fichier > Ouvrir, et tu pourras rapatrier des figurés sans problème sous Illustrator. Au cas où ça t'intéresserait aussi, je connais un autre site où on trouve des figures sédimentaires sympas pour illustrator, le voici : http://geoarch.free.fr/spip.php?article29 @+ Géomorpho
  12. Salut, tu devrais trouver ton bonheur ici : http://structure.harvard.edu/~andreas/map%...terns/index.htm @+ Géomorpho
  13. Salut, Parmi les références incontournables, et plus anciennes, sur la géologie et les cuirassements de l'Afrique de l'Ouest, il y a la thèse de Georges Grandin publiée en 1976 (PDF téléchargeable sur http://horizon.documentation.ird.fr/exl-ph...ml&query=1). Sur cette base documentaire de l'IRD, on trouve d'autres articles du même auteur portant sur les gisements aurifères d'Afrique occidentale (notamment Côte d'Ivoire et Burkina Faso) et il y a sûrement de nombreuses références d'autres auteurs ayant travaillé sur le même sujet dans la région ou les régions voisines. Bonne chance ! A+ Géomorpho
  14. OK, certains niveaux violacés correspondent à des paléosols (type ferrugineux) sans doute formés sous climat plus humide ; les dolocrètes et les silcrètes, elles, se sont bien formées sous climat franchement aride. Sur de telles échelles de temps géologiques, les alternances de phases plus ou moins humides ou arides ont probablement été multiples. Quoi qu'il en soit, l'origine climatique du poudingue ne peut être totalement écartée, car certains dépôts conglomératiques ont aussi pu être produits lors de périodes plus humides (à saisons contrastées), favorables à la production de débris et au récurage des profils pédologiques. Géomorpho
  15. Salut ! La situation de ce poudingue au sommet de la séquence, au-dessus des grès vosgiens de granulométrie plus fine, peut en effet paraître paradoxale. Deux explications possibles à cette reprise d'érosion : - explication tectonique : le poudingue d'origine fluviatile résulterait d'une réactivation épirogénique du Bassin Parisien au début du Trias, peut être à mettre en relation avec les stades initiaux de l'ouverture de la Thétys - explication climatique : le poudingue serait plutôt la conséquence d'une aridification du climat attestée au début du secondaire (le poudingue est surmonté de dolocrètes et de silcrètes d'origine pédologique formées sous climat aride). Les caractéristiques sédimentologiques du poudingue peuvent aussi découler de la combinaison de ces deux explications concomitantes. Je pense qu'il ne faut pas rejeter l'une ou l'autre de ces explications, car leur part est toujours difficile à établir dans ce genre de situation complexe. A+ Géomorpho
  16. Voici maintenant les images des deux sites en question, d'après la carte géologique de Lembach (source : INFOTERRE). On voit bien que l'affleurement du socle (pour Weiler : en marron, noté d ; pour Windstein : en rouge, noté Y3) coïncide avec des zones de vallées profondément encaissées, où l'érosion a effectivement été plus importante et où la couverture sédimentaire était moins épaisse. En effet, les affleurements du socle sont cernés par des failles et on peut en déduire que ce sont des hauts du socle (horsts) qui ont facilité leur exhumation à cet endroit. A+ Géomorpho
  17. Salut ! Pour ces recherches, je te conseille d'aller sur le site internet INFOTERRE (BRGM), qui est une mine d'information pour tous ceux qui s'intéressent à la géologie de la France. Tu y trouveras les cartes géologiques à 1/50 000 numérisées et leur notice explicative en PDF (téléchargement gratuit). Voici ce que j'ai trouvé pour les zones d'affleurement de socle dont tu parles. Si Windstein est bien un secteur d'affleurement de granite paléozoïque (Carbonifère probable), Weiler ne correspond pas à du granite mais à un affleurements de terrains volcano-sédimentaires paléozoiques rapportés au Dévonien. Voici le détail de la description de ces terrains, tu trouveras la suite (notamment les tableaux d'analyse) sur le PDF de la notice de Lembach. PS : un petit effort pour l'orthographe à l'occasion des prochains messages SVP ! Extrait de la notice géologique de Lembach (source : INFOTERRE) d. Schistes, grauwackes et volcanites de Weiler (Dévonien probable). Les formations anciennement connues sous le nom de « grauwackes de Weiler » correspondent en réalité à un ensemble volcano-sédimentaire de tempérament spilitique. Elles comprennent des laves à augite sans texture fluidale marquée, à mésostase entièrement recristallisée et des tufs. Roches tenaces, de teinte vert foncé, les laves présentent parfois des phénocristaux de très grandetaille, jusqu'à 1 cm (C. Wurtz, inédit). Au Nord de Weiler, les roches sédimentaires détritiques : grauwackes et siltites prédominent (carrière de la Chapelle) ; dans le village, les termes volcaniques, tufs et laves, forment de nombreuses intercalations d'ordre métrique. Au sud de la Lauter, des faciès volcaniques, de teinte rose à grise, d'apparence massive, sont plus acides. Les siltites forment des bancs massifs de quelques décimètres à quelques mètres d'épaisseur, sans schistosité apparente. Leur teinte est sombre, gris bleuté, gris verdâtre ou noirâtre. Elles sont principalement constituées de grains de quartz et de feldspaths. De petites biotites blastiques assez altérées correspondent probablement à un métamorphisme régional épizonal. Selon les dernières études des anomalies magnétiques (J.B. Edel et al, 1982), le granite le plus proche se situerait, en profondeur, à une distance de l'ordre de 3 km vers l'Ouest. Les grauwackes sont constituées de grains de quartz et de feldspath peu arrondis, en partie anguleux. Elles contiennent des agglomérats de paillettes de biotite, de la chlorite décolorée, des zircons, de l'apatite et des oxydes de fer. Elles se présentent en bancs d'ordre décimétrique à métrique. Dans les schistes de Weiler, A. Daubrée (1852) a attribué des formes d'aspect organique à des Cyatophyllum et H. Genser (1965) y a découvert un moule de tétracoralliaire et des articles de crinoïdes, insuffisants pour dater la formation. Selon H. Illies (1963), ces schistes et grauwackes seraient, en comparaison avec les fenêtres de socle les plus proches (Palatinat), plus jeunes que les gneiss d'Albersweiler et plus anciens que le Culm d'Hambach-Neustadt, d'âge tournaisien (K. Münzing, 1956). En plus des passées volcaniques, la formation de Weiler est recoupée par de nombreux filons de lamprophyres, minettes et kersantites, et quelques venues de microgranite. (...) γ3. Granite de Windstein : granite à amphibole (Carbonifère probable). Dans la vallée du Schwarzbach, ntre Wineckerthal et Silberflussel, une granodiorite affleure sous orme de chicots rocheux, blocs et arène granitique. C'est une roche à grain oyen (3 à 5 mm), parfois assez grossier, de teinte rose mouchetée de noir. ll a été étudiée par J. Bassahak (1985), J. Bassahak et C. Gagny (1987) et . Chèvremont (inédit). Constituée de plagioclases blancs très abondants (jusqu'à 50 % du volume de la roche) et de feldspaths potassiques roses (10 % environ), le fond feldspathique est largement prédominant. Subautomorphes à automorphes, les plagioclases sont acides (An 20 à An 30) et zonés. Perthitique, le feldspath potassique englobe partiellement ou totalement des cristaux de plagioclase (texture monzonitique) ; ils sont pigmentés par d'innombrables granules d'oxydes de fer. Le quartz est xénomorphe et intersticiel. Magnésienne et titanifère, la biotite est fortement pléochroïque, brun jaunâtre à brun foncé. Elle occupe environ 7 % du volume de la roche. Presqu'aussi abondante, l'amphibole est une hornblende magnésienne ; elle est souvent altérée en chlorite, carbonates et oxydes. Les principaux minéraux accessoires sont le sphène, l'apatite, le zircon, la magnétite et l'hématite. (...)
  18. Salut, Ce qui est écrit dans le texte (lien indiqué) n'est pas tout à fait exact à mon sens : l'acidité potentielle (ou totale) est déterminée en traitant un échantillon de sol par un sel neutre (et non une base forte), en général KCl. En solution, ces sels se dissocient en ions K+ et Cl-, et la réaction d'échange avec le sol s'effectue entre K+ et H+ (ou Al3+...). En ce sens, alors on peut effectivement dire qu'il s'agit d'une base forte (= composé chimique qui a une très forte affinité pour le proton H+). H+ Géomorpho
  19. Les termes d'acidité effective et totale sont plutôt employés pour la CEC, ceux d'acidité actuelle et potentielle, respectivement, le sont plutôt pour le pH. Mais le principe est exactement le même... Géomorpho
  20. Salut et Bienvenue sur le Forum ! En science du sol, comme tu le sais sans doute, il existe deux méthodes conventionnelles pour mesure le pH du sol dans des conditions de rapport sol/solution standardisées : (1) après mise en suspension de l’échantillon de terre fine dans de l’eau déminéralisée (pH H2O), (2) après mise en suspension dans une solution de chlorure de potassium (pH KCl). Donc, pour faire simple et répondre concrètement à ta question : le pH H2O mesure l'acidité actuelle du sol, c'est à dire les ions H+ libérés spontanément par le sol. Le pH KCl, quant à lui, correspond à l'acidité potentielle, quand tous les ions Al3+, H+ et Mn2+, porteurs d'acidité, sont déplacés du complexe absorbant par les ions K+ de la solution saline de KCl. La différence entre les deux est ce qu'on appelle l'acidité d'échange. H+ ! Géomorpho
  21. Salut Hercule, Merci pour ta réponse. Je connais bien les travaux de Wyns et Quesnel qui ont travaillé à partir des paléosurfaces continentales, je connais aussi ceux de Thomas et Brault par la bibliographie. En revanche, je ne connais pas les autres noms que tu cites donc je vais essayer d'aller voir sur quoi ils ont travaillé. Comme quoi j'ai bien fait de poster ce message, après avoir eu un moment un doute en l'absence de réponses... A+ Géomorpho
  22. Merci à nouveau pour ces infos complémentaires. Le 1er type de travail porte en effet sur du très récent (trop pour moi) et l'autre sur la chaîne hercynienne sur du trop ancien par rapport à ce que je recherche précisément (échelle du Cénozoïque, dans la résolution justement des TF). Merci quand même, je vais suivre l'évolution de ces travaux (par les publications qui vont prochainement en sortir sans doute) car, touchant le massif armoricain, ça m'intéresse quand même ! A+ Géomorpho
  23. Salut, Je crois que ta ville se situe bel et bien sur une croûte continentale, malgré la faible profondeur du Moho à cet endroit. De faibles épaisseurs de croûte continentale comme ici (~10 km) témoignent d'un amincissement crustal, type rifting. Il faut savoir que la ville de Sines est située sur un promontoire en avant de la côte occidentale portugaise, dans un secteur où le plateau continental est étroit. On est là dans un contexte de marge passive de divergence, où les plaines abyssales ne sont qu'à quelques centaines de km du littoral. Je ne serais donc pas étonné de trouver là une faible épaisseur de croûte continentale comme celle-ci, d'autant que cette partie de la marge portugaise a connu plusieurs épisodes de rifting successifs dans son histoire géologique en rapport avec l'ouverture de l'Atlantique (au Lias, au Jurassique supérieur et au Crétacé inférieur), et probablement des effondrements à l'Oligocène et au Néogène. Voili, voilou, A+ Géomorpho
  24. Salut LeGumMnAn, Un grand merci pour ta réponse ! Il me semblait bien qu'il y avait quelques spécialistes du Massif Armoricain sur Géoforum... Je connaissais déjà la thèse de S. Bonnet, pas en elle-même, mais par les publications d'articles qui en découlent (dans C.R Geoscience et dans le Journal of Geophysical Research, notamment). Par contre, je ne savais pas que son HDR était disponible. Je vais m'empresser de lui faire une demande par mail. Merci beaucoup. Pas au courant de travaux TF en cours ou sur les taux d'érosion du massif ? A+ Géomorpho
  25. Oui ! L'Islande est une île née au beau milieu de la dorsale médio-atlantique il y a une vingtaine de millions d'années... et n'est pas prêt de disparaître ! Environ -120 mètres au-dessous du niveau actuel des océans, lors du dernier maximum glaciaire il y a -18000 ans. A+ Géomorpho
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