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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Géomorpho

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Tout ce qui a été posté par Géomorpho

  1. Je passe mon tour, pas d'échantillon sour la main à l'heure qu'il est...
  2. J'allais dire cornéenne à grenat, c'est donc ça ? Pour répondre à Serge sur le fer présent dans l'altération du quartzite, deux hypothèses : 1- les diagrammes DRX de poudres montrent la présence d'un peu de sidérite dans le quartzite non altéré ; l'altération de la sidérite est connue pour donner de la limonite/goethite 2- le profil d'altération est situé sur un versant de crête quartzitique, sur lequel il n'y a pas que du quartzite (alternance avec bancs de micaschistes) : on peut donc envisager aussi des migrations latérales du fer libéré par l'altération des micaschistes plus haut sur le versant Les deux hypothèses peuvent d'ailleurs très bien intervenir en même temps... A+ Géomorpho
  3. Salut, Sur le débat autour des relations tectonique/climat/niveau marin, j'émettrais un avis nuancé par rapport à tout ce que j'ai pu lire dans la discussion : - A l'échelle des temps phanérozoïques, c'est bien l'activité tectonique globale (e.g. activité des dorsales) qui influe le plus sur les variations mondiales du niveau des océans (tectono-eustatime : cf. cycles de Wilson) - A l'échelle des temps quaternaires, c'est bien le climat (e.g. températures de l'atmosphère) qui influe le plus sur les variations mondiales du niveau des océans (glacio-eustatisme, même si climato-eustatisme serait plus exact car la dilatation thermique intervient aussi et même davantage que la simple fonte des glaces continentales : cf. cycles de Milankovic et de Dansgaard-Oeschger) En effet, on ne peut effectuer aucune corrélation entre les variations eustatiques quaternaires et l'intensité de l'activité géologique ; c'est bien le climat qui régit ces variations à cette échelle (-120 m au cours du DMG, ce n'est pas rien...). Quant aux hauts niveaux marins du Secondaire, notamment du Crétacé supérieur, je suis d'accord pour dire que l'activité des dorsales est le principal facteur de la dilatation thermique de l'eau, mais les températures élevées qui caractérisent ces périodes géologiques interviennent également pour une large part dans la dilatation thermique des eaux océaniques. Concernant maintenant l'influence du réchauffement climatique sur l'activité géologique (surtout volcanique), je suis sceptique comme la plupart d'entre vous, et mon avis rejoint tout à fait celui de Dennis. Par ailleurs, la création ou le rejeu de failles suite au réajustement isostatique (délestage de la croûte après la fonte des inlandsis) ne suffit pas à faire jaillir de la lave par ces fractures !!! Je trouve l'article très simpliste sur cet aspect particulier : "La pression sur la lithosphère diminuant, celle-ci se soulève. Or, comme sa partie supérieure est cassante, des failles s'ouvrent. En glissant l'un contre l'autre, les deux compartiments des failles provoquent des tremblements de terre. Et le magma, libéré du poids de la glace, fond à nouveau et s'écoule par ces nouvelles portes de sortie: des volcans se créent. Par ailleurs, les anciennes failles, autrefois muselées par la glace, sont réactivées, engendrant leur lot de séismes et de volcanisme" A+ Géomorpho
  4. Bravo Kayou ! Je vous avais dit que c'était facile ! C'est bien un quartzite micacé (le mot "quartzite" est masculin, je le rappelle car beaucoup ont tendance à le mettre au féminin). Sur les clichés de lame mince, on distingue bien les grains de quartz soudés, avec lesquels sont mêlés quelques cristaux de muscovite, bien visibles aussi sur la macrophoto de l'échantillon. Il n'y a pas d'autres minéraux primaires. C'est un quartzite d'âge paléoprotérozoïque, provenant de la même portion de socle que le marbre dolomitique et le gneiss trondhjémitique (donc NE Brésil). Bien que très résistant compte tenu de sa composition chimique et minéralogique, ce quartzite a subi une forte altération météorique de type ferrallitique (on distingue bien sur la photo de l'échantillon le cortex d'altération ferrugineux : goethite+kaolinite). Localisé à plus de 1000 m d'altitude, dans un environnement sub-montagnard à climat relativement frais (20°C de T moy annuelle) et humide (~1500 mm/an), l'évolution pédologique du quartzite altéré a conduit à la formation de sols très humifères, avec une succession d'horizons typiques d'une podzolisation :
  5. Granulite, non. Les clichés de LM correspondent à une largeur de ~7 mm.
  6. Salut, Allez, j'en remets une facile (ensuite je passe mon tour pour un bon moment !), avec une macrophotographie de l'échantillon et deux microphotographies de lames minces vues au microscope pétrographique. Je mets les photos de lames minces, même si c'est pas nécessaire pour cette roche facile à identifier, c'est juste parce que c'est formateur, pour ceux qui connaissent mal la pétro. Pour les photos de lames minces : - celle du haut : vue en L.P.N.A (Lumière Polarisée Non Analysée) - celle du bas : même vue en L.P.A (Lumière Polarisée Analysée) Il y aura aussi des choses intéressantes à dire sur l'altération qui affecte cette roche (vous l'aurez compris, l'altérologie c'est mon truc ! ).
  7. Dacite ? Non, taux SiO2 trop faible pour être une dacite...
  8. Donc volcanique, à phénocristaux nombreux ? Le blanc, dolomite secondaire ?
  9. Moi j'aurais bien vu une roche magmatique de texture grenue (donc plutonique normalement), de tendance mélanocrate, avec pyroxènes abondants (augite titanifère ?), olivine et amphibole. Donc ça pourrait être un gabbro. Si le blanc était du quartz, ça aurait même pu être un gabbro quartzique, mais bon...
  10. D'après la légende, Ok et Ou seraient des faciès (variantes) localisés de OS (ils sont représentés sur fond jaune, comme OS). C'était important de connaître la signification (ici ce sont des ophiolites) car en contexte sédimentaire, j'ai déjà vu sur des cartes géol ce genre de figuré ponctuel qui montrait des niveaux de poudingue à la base de certaines couches sédimentaires. Ici, rien à voir donc. A+ Géomorpho
  11. Pas facile en effet ! Bravo Serge pour la fuchsite ! Vu les néoformations minéralogiques, c'est de l'altération hydrothermale donc ? Une autre ! une autre !
  12. Si ce n'est ni serpentinisation, ni chloritisation, peut être alors pyritisation ??? Après je ne vois plus...
  13. Salut ! Peux-tu préciser la légende (signification de Ok, Os, Ogl et Ou) ? Cela aiderait à comprendre la carte. A+ Géomorpho
  14. Parmi les espèces minérales non citées, il doit y avoir un feldspath alcalin et un clinopyroxène. Pour ce dernier, si ce n'est pas une diopside, c'est peut être une augite. Associé à l'amphibole et à l'olivine, la variété de lamprophyre que nous cherchons pourrait être une vogésite ? Quant au type d'altération, vue la couleur générale de la roche, je pense à une chloritisation, ce qui pourrait aussi expliquer l'absence de biotite (parce qu'altérée en chlorite)...
  15. En raison de sa couleur, texture et inclusions à olivine, ce pourrait pas être une serpentinite ?
  16. Allez, je me lance : épidotite à quartz et amphibole ?
  17. Oui, je le répète, "trondhjémitique" s'applique ici à la composition minéralogique du gneiss : oligoclase (~50%) + quartz (~30%) + biotite (15%) + minéraux accessoires (grenat + antiperthites ~5%). Ailleurs, on peut trouver de vraies "trondhjémites", c'est à dire des roches plutoniques généralement formées en contexte de subduction. Dans la même région (NE Brésil), on trouve aussi des gneiss tonalitiques et des gneiss granodioritiques. Là encore, "tonalitique" et "granodioritique" s'appliquent à la composition minéralogique des gneiss, qu'ils soient para- ou ortho-dérivés. Paragneiss plagioclasique marche aussi, c'est juste moins précis que paragneiss trondhjémitique.
  18. OK ! Le 2e cliché était presque trompeur, car j'avais l'impression d'y voir une structure feuilletée (plus que grenue ou porphyroïde), d'où les préfixes "méta" et les divagations vers les schistes... Diorite quartzique, plutôt que quartzitique, non ? Soit dit en passant, composition minéralogique très proche de mon gneiss trondhjémitique, l'amphibole en moins... A+ Géomorpho PS : coïcidence, je voulais mettre prochainement une diorite à hornblende (toujours en provenance du Brésil) !!! Je vais essayer de trouver autre chose, pour changer un peu...
  19. Je retente avec l'équivalent plutonique de l'andésite : diorite porphyrique à hornblende (bien que j'ai du mal à distinguer une texture grenue sur la photo)
  20. Alors peut être (méta-)andésite porphyrique à hornblende ? PS : oui, d'accord avec toi Eric, ma roche est bien un gneiss trondhjémitique, et non l'inverse (j'avais pas voulu compléxifier la chose, car c'était déjà difficile...)
  21. Oui, d'accord avec toi Eric dans le cas de la trondhjémite sensu lato. Dans le cas de mon échantillon, c'est la composition du paragneiss qui est trondhjémitique, pas de fusion partielle, juste un métamorphisme HP ici.
  22. Schiste noir riche en carbone et chlorite ?
  23. Salut ! Un message collectif, pour essayer de répondre à tout le monde : Effectivement, elles ne sont pas hyper-rares (on n'en trouve pas qu'au Brésil), mais ça ne court pas les rues non plus. Oui, je connaissais leur existence en Bretagne armoricaine. J'en remettrai une demain ou après-demain, avec un niveau de difficulté intermédiaire entre la dolomite et la trondhjémite... Pour ce nouvel échantillon, je dirais métabasalte. Ce sont des roches paradérivées d'âge paléoprotérozoïque, appartenant à l'Unité Canindé de la Province Borborema (Bouclier du NE brésilien). Cette unité est une association lithologique qui se compose de gneiss variés : paragneiss et orthogneiss, affectés par un métamorphisme de faciès d’amphibolite, dont la composition chimique varie de celle des tonalites (ou trondhjémites) à celle des granodiorites. Elles sont caractérisées par une histoire géologique complexe, puisqu'elles ont subi les effets d'au moins deux phases orogéniques majeures : (1) l'orogenèse transamazonienne (paléoprotérozoïque) et (2) l'orogenèse Brasiliano/Panafricaine (néoprotérozoïque), cette dernière étant caractérisée régionalement par une importante tectonique de chevauchement de type himalayen. Oui, exactement, les mâcles polysynthétiques sont visibles sur plusieurs cristaux de plagio, même si elles ne représentent pas des cas d'école dans cet échantillon. A+ Géomorpho
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