Je m'inscris totalement dans la lignée de ce qu'ont dit Zunyite et Quaternaire. Rappelons que le réchauffement climatique du XXe siècle a été de 0,6°C pour l’ensemble du globe, avec une incertitude de 0,2°C, et qu'il a connu 2 temps forts : le 1er entre 1910 et 1945, et le second de 1975 à nos jours. Or, les émissions de gaz à effet de serre n'ont cessé d'être en augmentation accélérée depuis le début du XXe siècle. Il y a donc un problème de corrélation entre la courbe des émissions de gaz et la courbe des températures. En réalité, à l’échelle de l’Holocène (10 derniers millénaires), le réchauffement actuel serait une oscillation normale qui fait suite à la période froide du Petit Age Glaciaire, qui elle-même succède au « Petit Optimum Médiéval », phase de radoucissement climatique qui a connu son apogée lors de l’expansion Viking. A l'échelle du Quaternaire (2 derniers millions d'années), il y a eu une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires (le dernier maximum glaciaire date de -18000 ans). Actuellement, nous vivons donc dans une période interglaciaire. De fait, le retour "normal" à une période glaciaire pourrait totalement inverser les tendances actuelles des scénarios climatiques. Je reste donc très sceptique devant les modèles climatiques qui sortent actuellement et qui prévoient plusieurs degrés d'augmentation pour le siècle à venir. Dans tous les cas, réchauffement ou refroidissement, les conséquences seront majeures pour les paysages et pour l'homme.