A l’époque, malgré un prix astronomique, j’avais compris la politique de sauvegarde de la fluorite Laurent en tant que patrimoine minéralogique français. Mais ici je trouve le terme de sauvegarde assez inapproprié par rapport à ces spécimens dont un seul est français.
D'ailleurs, quel danger guette ces minéraux si on ne met pas la main à la poche pour les sauver ? Vont-ils finir dans un moulin pour faire du concentré de zinc ? Ne sont ils pas deja disponibles pour d'autres collectionneurs?
Si on veut faire de la sauvegarde de spécimens et être modernes (vivre avec son temps Michel ) on va faire un appel aux dons… Mais pas pour des spécimens aussi peu esthétiques par rapport à leur prix. Il faut plutôt se tourner du cote des mines en activité actuellement dans lesquelles on trouve de véritables trésors qui finissent pulvérisés dans les moulins.
Sauvegarder les chalcocite de Telfer, les azurite de Sepon, les associations pyromorphite-malachite de Browns Prospect, etc… Ce sont des spécimens modernes, dont la production va vite se tarir et qui seront des classiques dans peu de temps. Dans ces exemples précis, oui il y a de la sauvegarde et c’est le rôle du Museum de les acquérir pour faire vivre sa collection.
En parlant de sauvegarde, il y avait également de quoi faire ici en France, il y a quelques années du cote du Burg (sauvegarder une géode de fluo complète par exemple)…