Benj Posté(e) 9 avril 2016 Signaler Posté(e) 9 avril 2016 Sans doute une micro cristallisation...à voir à la bino ! Citer
esmeraldero Posté(e) 19 avril 2016 Signaler Posté(e) 19 avril 2016 Quelques pièces de la collection Juvigny, ridicules comparées à celle de Benj. La plus petite 3.5 * 3 cm , la plus grosse 4 * 3.5 cm Et deux torbernites bois noirs, taille idem Citer
Benj Posté(e) 19 avril 2016 Signaler Posté(e) 19 avril 2016 SUPERBE Elles ne sont pas ridicules au contraire ! Les cristaux d'autunites ont une belle épaisseur, et sont "fraiches"... Citer
esmeraldero Posté(e) 20 avril 2016 Signaler Posté(e) 20 avril 2016 Il y a 16 heures, Benj a dit : SUPERBE Elles ne sont pas ridicules au contraire ! Les cristaux d'autunites ont une belle épaisseur, et sont "fraiches"... Fraîches oui mais c'est un miracle car au milieu d'un lot de près d'une tonne de cailloux divers , par contre bien emballées. Une pièce m'etonne car il y a superposition de trois couches, autunite une couche jaune mat qui a l'air amorphe et une couche brun ocre micro cristallisée , je vais essayer une photo avec la Binoculaire. Citer
mineralfred Posté(e) 21 avril 2016 Signaler Posté(e) 21 avril 2016 Rivieral 2016, toujours là... Citer
Benj Posté(e) 22 avril 2016 Signaler Posté(e) 22 avril 2016 Ils ont mis "naturel" ouf ! Les blocs que l'on voit doivent contenir, entre autres, de la Heinrichite et Abernatyite Citer
mineralfred Posté(e) 22 avril 2016 Signaler Posté(e) 22 avril 2016 Suivant certaines rumeurs, il semblerait que le site puisse encore contenir certains échantillons... Citer
mineralfred Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 cuprosklodowskite, sklodowskite, uranophane, malachite ? de Rabejac près de Lodève (34) - Etiquette d'un ancien géologue de la mine. Sur cet échantillon il semble qu'il y ait un "passage" progressif de la sklodowskite vers la curprosklodowskite. La pièce mesure 8 cm dans ses plus grandes dimensions. Citer
mineralfred Posté(e) 30 avril 2016 Signaler Posté(e) 30 avril 2016 1/ calcurmorlite, Mas d'alary, (pas village), Lodève de 12 cm environ, avec son étiquette (prélèvement COGEMA ?) 2/ "melting pot" de Rabejac (heinrichite, novacékite, zeunérite, umohoite...) 14 cm, 3/ uranophane et ? , Rivieral, 14 cm je dépoussière mes cartons. Citer
otto lidenbrock Posté(e) 12 mai 2016 Signaler Posté(e) 12 mai 2016 Torbernite et Uranotile [90mm] Les Bois Noirs, Loire Citer
Gratophil Posté(e) 13 mai 2016 Signaler Posté(e) 13 mai 2016 Oui d'accord avec Benj Vraiment chouette ! Philippe Citer
Benj Posté(e) 22 mai 2016 Signaler Posté(e) 22 mai 2016 Pechblende avec "gummites" acquise ce w-e. Cet échantillon a été récolté à Quistiave (56) par Michel B. en compagnie du Frère François Le Bail, alors conseiller scientifique dans cette mine, à la fin des années 60. Quistiave est réputée pour avoir fourni l'une des plus belles pechblendes françaises du point de vue esthétique, car elle était parfois cristallisée sous forme de magnifiques sphérolites qui étaient parfois assez gros. Cet échantillon n'a cependant pas de sphérolites. Citer
Nathael Bejean Posté(e) 22 mai 2016 Signaler Posté(e) 22 mai 2016 vraiment sympathique tous ces minéraux qui crachent! je ne savais pas qu il n y en avait autant en France.... Citer
CLERGUEMORT Posté(e) 22 mai 2016 Signaler Posté(e) 22 mai 2016 Il y a 16 heures, Benj a dit : Il y a 16 heures, Benj a dit : Pechblende avec "gummites" acquise ce w-e. Cet échantillon a été récolté à Quistiave (56) par Michel B. en compagnie du Frère François Le Bail, alors conseiller scientifique dans cette mine, à la fin des années 60. bonjour faudrait peut être éviter d'inventer des "belles histoires". Quistiave à été exploité par la SEMA (Sté d'études Minières d'Armorique) cette société avait pour principaux actionnaires la CFMU et Péchiney Saint-Gobain. Ces sociétés n'avaient pas besoin d'un prof d'école privée comme "conseiller scientifique" (fonction fantaisiste que je n'ai jamais rencontré dans aucun organigramme des mines d'uranium françaises, y compris chez les privés), elles avaient en leur sein toutes les compétences requises. D'autre part, il ne risquait pas de conseiller grand chose à Quistiave à la fin des années 1960 la mine ayant cessé son activité en 1962 ! Certes il y eu de belles pechblende à Quistave mais de là à dire que ce furent les "plus belles" c'est ignorer les gisements de Bauzot (71) ou d'Henriette pour ne citer que ces deux là qui fournir non pas les plus belles mais ce qu'il est convenu d'appeler plus prosaïquement des échantillons remarquables. Citer
Benj Posté(e) 22 mai 2016 Signaler Posté(e) 22 mai 2016 Bonjour PCG, Le Gisement de Quistiave a bel et bien bénéficié de l'aide scientifique de Mr Le Bail. Il était aussi professeur au Likès de Quimper où il a stocké autrefois une très belle collec de pechblendes de cette mine, Chauris peut vous le confirmer aussi ! Effectivement exploité par la SEMA de Joachim Bellec associé à Georges Auger qui était serrurier à Maisons-Alfort ! Pardonnez moi pour la date, Michel Boudard ne se rappelait plus trop à quelle date il l'avait récoltée, je lui ai fait confiance sur sa parole, donc bon je n'ai pas besoin de leçon de rigueur..... Je suis en train de faire un article sur les gisements et minéraux uranifères du massif Armoricain, en collaboration avec Mr LULZAC qui connaît exactement tout l'historique de la recherche uranifère privée en Bretagne, certainement mieux que vous, il y a travaillé avec Mulot à la CFMU, sa très grande rigueur scientifique est reconnue dans tout le pays. Pour terminer, je n'ai jamais dis la plus belle....mais l'UNE DES PLUS BELLES, pour éviter de froisser le chauvinisme des passionnés du Limousin. Et désolé de vous contredire, mais au niveau de l'esthétisme des mamelons, QUISTIAVE était bien l'un des plus beaux gisements du pays (je ne dis pas le plus beau encore une fois), et je l'ai lu aussi dans d'autres publications. C'est quand même aberrant que vous ne le sachiez pas ! Si vous le souhaitez, je vous envoie en mp le début de ma note, sur l'historique des recherches de l'uranium en Bretagne en 5-6 pages (!), vous en apprendriez certainement pour votre culture générale, et encore c'est synthétisé. Donc quand on ne connait pas à fond le sujet, que l'on se permet de critiquer et de parler de rigueur alors que vous avez partiellement faux, la moindre des choses est de se taire... A bon entendeur... Citer
Benj Posté(e) 22 mai 2016 Signaler Posté(e) 22 mai 2016 Et quand je dis l'un des plus beaux ou remarquables gisements , pour éviter toute confusion, je ne parle pas du potentiel en minerais, qui était ridicule comparé à ceux du Limousin, mais bien de l'esthétisme des échantillons récoltés. Je suis d'accord avec vous sur le fait que le puits Henriette ainsi que d'autres sites ont fourni de magnifiques spécimens, mais ne pas reconnaître que Quistiave a livré du "remarquable" pour du français, c'est vraiment être chauvin lol. Dommage, vos publications sont pourtant très intéressantes et professionnelles. ;-) Oui officiellement Le Bail n'était pas "conseiller" d'où une éventuelle confusion sur ce point, mais il a beaucoup participé aux études du site. Citer
CLERGUEMORT Posté(e) 23 mai 2016 Signaler Posté(e) 23 mai 2016 (modifié) Modifié 23 mai 2016 par CLERGUEMORT Citer
CLERGUEMORT Posté(e) 23 mai 2016 Signaler Posté(e) 23 mai 2016 N’ayant pas la prétention de tout savoir, même à mon âge, ayant aussi tendance à me méfier de la mémoire humaine et des « on m’a dit que », surtout quand les faits remontent à près de 60 ans… je fais davantage confiance aux documents écrits, à savoir pour les infos qui suivent, le PV de la 169e réunion du Comité à l’Energie atomique du 5/09/1957 et notes annexes, le rapport du Conseil Général des Mines (novembre 1962), un rapport de la Direction des production du CEA 1965). Entre novembre 1954 et aout 1955, G. Auger (entrepreneur de bâtiments à Maison-Alfort - et non pas serrurier) et quelques associés industriels lorientais, entreprennent la prospection du secteur de Guern, aboutissant à la découverte d’indices dont Quistiave. Le groupe de prospecteurs bénéficia effectivement des connaissances du Frère Le Bail qui détermina notamment, et c’est son grand mérite, le secteur de prospection et identifia les échantillons. · Le 23 février 1956, G. Auger sollicite un PER pour Uranium qui ne lui sera pas accordé · Le 9 novembre 1956, G. AUGER cède ses droits et son stock de minerai à la SEMA en échange de 400 actions. Selon les propres termes du rapport du Service des Mines, « G. Auger n'est plus qu’un simple actionnaire de la SEMA » · En 1957 les travaux sont entrepris par la SEMA sur Quistiave, sous régime du PER puis sous régime du PEX de Quistiave à partir de 1962. ils cesseront en 1964. La SEMA (Sté d’Etudes minières armoricaine) · Actionnaires initiaux (1956) X. Kerhuel administrateur directeur puis PDG - G. Perchet et Dhellemes - Crédit Industriel de l’Ouest - Banque Régionale de Bretagne - Kaolins d’Arvor - E. Guillerot - Ets Marcesche - Sté Rhin-Rhône - Ets Streichenberg - Fils Chervet SA - Ets Laudren et Cie. · Par la suite (1961), Péchiney - St Gobain et CFMU acquiert 34% des actions chacune, 31% restant aux petits actionnaires Dans un rapport CEA Direction des Productions, il est précisé : «les travaux de la SEMA sont exécutés sous la direction technique de la CFMU avec participation de Pechiney St Gobain. Les faits, rien que les faits, pas d’interprétation. Citer
Benj Posté(e) 23 mai 2016 Signaler Posté(e) 23 mai 2016 Et bien voilà un document qui nous met d'accords !!! Merci beaucoup d'avoir pris le temps de le poster. Je prends note ! Le Fère Le Bail en a donc aussi profité pour assembler une superbe collection de Pechblendes à gros sphérolites de Quistiave, stockée avec d'autres minéraux bretons au Likès à Quimper. Malheureusement, cette collection de pech' a aujourd'hui disparue, auriez vous une idée de ce qu'elle est devenue (via des rapports par exemple...) ? Et comme moi aussi je suis loin de tout savoir, qu'est ce qu'un PEX ? Je connais la signification du PER (permis exclusif de recherche) mais pas du PEX :-) Benjamin. Citer
CLERGUEMORT Posté(e) 23 mai 2016 Signaler Posté(e) 23 mai 2016 PEX = Permis d'Exploitation équivalent de la concession mais à durée plus réduite accordé généralement pour 5 ans deux fois renouvelable. Citer
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