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Lionel-R

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Tout ce qui a été posté par Lionel-R

  1. A vrai dire quand le fer voit de l'oxygène il n'a qu'une seule envie c'est de s'oxyder, c'est thermodynamique, inévitable. L'humidité, la température, les impuretés, la présence d'ions ne font que limiter, retarder ou accélérer cette oxydation. Au niveau du fer II le tableau est le même, c'est une forme instable du fer en milieu oxygéné. Il y a des exceptions minérales répandues comme le péridot et la sidérite mais trop d'oxygène conduit à l'oxydation du fer. C'est ce qui est étrange au niveau de la pyrite. L'oxydation ne porte pas sur le fer mais sur le soufre. Une fois dans sa mélantérite, le fer divalent ne bouge quasiment plus. Pour trouver les paramètres clé menant à l'oxydation de la pyrite, on pourrait faire un retour de toutes les pyrites qui se détériores et celles qui ne s'altèrent pas ?
  2. Ça sent la silice... la dureté est un peu faible mais la densité et l'aspect collent
  3. Non pas de délire !!! Il y a des pyrites qui finissent en poudre et d'autre non ! Et merci de poser cette question la réponse si elle est connue m'intéresse également. En lisant les divers post sur la pyrite dans le forum j'ai cru comprendre que la température de formation était importante : tout ce qui est "sédimentaire" se débobine et les pyrite se formant à plus haute température ne bougent pas. J'ai cru comprendre également que l'association pyrite marcassite n'était pas la conservation. Ensuite ce qui est vraiment démentiel avec cette historie d'altération c'est que la pyrite se transforme en mélantérite sans que le fer ne passe de l'état divalent à trivalent. C'est le soufre qui s'oxyde et chimiquement pour une oxydation à l'air c'est très surprenant !!!
  4. Oui la pluie c'est terrible ! Plus rapidement avec les mêmes effets que la pluie et pour les minéraux ne craignant pas la chaleur, le lave vaisselle est redoutable ! Il enlève le sable, les argiles, les restes de végétaux même incrustés. En Martinique je faisais comme ça et ça m'évitait de perdre du temps en à la brosse à dent. Ne surtout pas y mettre du gyspe !!! il ressort tout blanc. J'ai une question, les particuliers ne peuvent pas commander chez Sigma-Aldrich, Merck, et consor ? Plutôt que de chercher des produits chimiques difficiles à trouver est ce qu'une solution simple ne pourrait être envisagée ? Je pense par exemple à utiliser de la lessive du commerce pour machine à laver/lave vaisselle. Tout s'y trouve, les tensioactifs, les defloculents, des enzymes pour bouffer la matière organique, des correcteurs de dureté de l'eau... personne n'a jamais essayé ?
  5. Je suis totalement incompétent en nettoyage de minéraux, car il faudrait déjà que je trouve des choses à nettoyer ^^ je ne connais pas l'action de KOH sur la silice, mais vraisemblablement elle doit être la même que la soude, la basicité à autant son mot à dire que le produit que l'on forme en bout de course et la silice est "très" soluble à chaud dans les solutions basiques. Pour défloculer, il faut fonctionnaliser la surface des particules d'argile. Cela leur confère une charge et du coup les particules d'argile se repoussent. Chimiquement n'importe quel sel suffisamment ionique est efficace. Un exemple très connu des Bordelais est la Garonne dont la teinte marron est due à la défloculation des argiles à cause du sel de l'eau de mer... Daniel Gol sera un bien meilleur conseillé que moi, je ne suis pas un spécialiste de ce domaine.
  6. Pour moi ça ressemble à du marbre et pas un une roche reconstituée... j'attends l'avis des autres collègues
  7. La silice est soluble dans les solutions basiques en présence de sodium par formation de Na2SiO3, réaction inexistante avec les carbonates classiques en effet. On doit obtenir les mêmes effets avec le potassium. Après je rejoins Alain pour un traitement plus doux et moins dangereux avec un floculant et des ultrasons. J'appuie aussi sa dernière remarque au sujet de la potasse en paillette qui est un produit dangereux car pouvant provoquer des brûlures graves en cas de projection. La potasse est par ailleurs un produit très sournois dans la mesure ou on ne sent pas d'emblée la brûlure contrairement à la soude. Après ça reste une brûlure, qui même grave n'approche pas les risque d'embolie pulmonaire lié à une mauvaise utilisation de l'acide fluorhydrique.
  8. Mince désolé !!! j'ai confondu... je m'excuse ^^ je ferai une analyse ICP de l'eau de maine, mais je ne peux pas faire de mesure de la radioactivité. Il faudrait que je demande pour voir mais je ne crois pas que quelqu'un ait ce matoss dans le labo.
  9. Bonjour, je vous donne quelque nouvelle de l'étude en cours. J'ai reçu un colis de TOPH63 avec des baryte miel de Four la Brouque, Olloix et Chatel-Guyon. Cascailloux m'a fournit du matériel du Maine et l'eau qui a donné naissance au baryte. Après analyse des échantillons reçus, pour être sur d'avoir une réponse propre à la couleur miel, j'ai choisi de mener une première étude sur une baryte sceptre miel de Four la Brouque. Le cristal est très pur (pas d'inclusion blanche ou ocre) et de bonne dimension. Voici ma stratégie actuelle. Je vais séparer le cristal en deux parties. La première sera réduite en poudre et sera étudié par diffraction des rayons X (DRX) pour être sur qu'aucune impureté minérale ne colore l'échantillon (sensibilité 2% en masse...). Ensuite je ferai des expériences de Résonance Paramagnétique Électronique (RPE) pour mettre en évidence toute entité chimique possédant des électrons non appariés (électron piégé dans une lacune, Groupe SOx, élément de transition etc.). Ensuite je vais chauffer la baryte jusqu'à 700°C pour réorganiser totalement la structure et faire disparaitre les éventuelles lacunes. Si le cristal ressort tout blanc, je ferai de la RPE dessus pour bien vérifier que les signaux dus à des électrons non appariés concomitant à la présence de lacune ou de SOx ont disparu. Je ne dispose malheureusement pas de méthode pour étudier la composition chimique, vu que la baryte a la bonne idée d'être insoluble dans les acides. Je tenterai tout de même une dissolution sous pression par voie micro-onde et ferait de l'ICP sur le résultats. Je ne ferai pas de réflexion diffuse dans le but d'étudier la couleur des composés, car je ne peux travailler qu'avec des poudres et la diffusion des particules va masquer la couleur miel. Après si la poudre n'est pas blanche, je tenterai ça ne coûte rien. Donc voila pour le projet d'étude, il prendra son temps, je suis assez peu disponible mais j'ai rédigé presque 70% de mon manuscrit donc je serai plus libre en juillet, j'aurai peu être même avancé avant qui sait. Si d'autres ont des idées de manip, ou des machines de caractérisation à disposition, faites vous connaître !
  10. J'ai cru comprendre qu'une couche de vernis était déposé en surface afin d'améliorer la brillance et le polis. Cela peut expliquer la dureté inhabituelle de ces calcites qui foisonnent avec bonheur dans l'acide chlorhydrique...
  11. J'ai pas osé ... mais quand j'ai vu les cailloux j'ai regardé direct le pseudo... quel soulagement ! Il aurait encore fallut supporter ça une énième fois... J'ai oublié, il faudrait caractériser le magnétisme également
  12. Pour donner une réponse il nous faut de l'information... Ces galet pourraient être en goethite, en hématite, un mélange des deux ou autre chose. Pour avoir déjà vu ce genre de galet sur le forum, il faut en briser un, regarder ce qu'il y a dedans, mesurer la densité des deux morceaux, réduire une partie de l'échantillon en poudre et en observer la couleur. Après on en saura plus :)
  13. Je n'ai pas d'idée non plus, enfin d'idée non dangereuse :) parce que chauffer de l'acide ce n'est pas dur mais sans bouffer la casserole, le micro-onde ou ses doigts, je ne vois pas comment :D Au pire essai à froid, si l'aragonite ne bouge pas, la bournonite dessous ne sentira pas grand chose (dans l'hypothèse d'une couche imperméable). Tiens nous au courant M. Redsun ^^ Edit: Alain a répondu le premier en tout cas, bien avisé notre Alain de ne pas mettre cette solution entre toutes les mains !!!
  14. Ouais c'est clair... le quartz est une mauvaise herbe qui pousse partout avec tout plein de trucs :) heureusement que c'est si beau ! Si on ne tape pas dans les raretés et qu'on se restreint aux grands classiques accessibles à tous, vu le faciès du quartz, les inclusions peuvent être de l'hématite, de l'hollandite, de la lépidocrocite, du cacoxène de la goehite... je n'ai pas d'autre chose courante sous la main.
  15. Alain je ne mets pas en doute tes paroles, mais on pourrait tout de même tenter quelque chose pour voir. Redsun, enfin David ^^ si tu as de la bournonite en rab, tu peux faire des tests histoire de voir. Tu prends une bournonite sans intérêt, et tu fais une cassure fraîche. Sélectionne une zone de ton échantillon sans cristaux (je crois en apercevoir) et verse une goute de HCl (37%) dessus jusqu'à disparition du dépôt blanc. Auparavant tu auras pris un chronomètre et tu auras mesuré le temps nécessaire à la disparition du dépôt blanc. Si la zone semble attaquée par l'acide, dépose une goute d'acide sur la bournonite fraiche pendant un temps identique et compare les états de surface avant et après attaque. Tu sauras ainsi si la détérioration éventuelle est due à l'acide ou s'il s'agit d'une altération naturelle de l'échantillon. Je suis d'avis que la bournonite en dessous est un peu attaquée, du moins j'interprète la teinte légèrement bleutée de la couche de carbonate comme étant due à la présence de cuivre. Dernière indication si ça sens l'œuf pourri pendant l'une des deux manip, c'est cuit, la bournonite est attaquée, reste à savoir si ça se verra à la fin. C'est une idée un peu par dessus la jambe sans trop réfléchir, mais je pense qu'une carbonate basique sera plus rapidement bouffée qu'un sulfure, ça vaudrait le coup de voir si ça marche.
  16. L'étude de la couleur des minéraux est vraiment passionnante. Pour être sur ce thème depuis presque trois ans, je peux vous assurer que c'est vraiment un sujet de recherche fantastique. Je devrais le quitter bientôt mais je me serai bien amusé :) si j'ai des infos sur l'origine de la couleur je t'en ferai part.
  17. Ça viendra, sois patient :)
  18. Sur geowiki tu as une section dédié au nettoyage des minéraux, elle est facile à trouver, je te laisse faire le premier pas. J'ai eu d'excellent résultat en passant mes calcites au lave vaisselle. Ça emporte tout ce qui peut être enlevé mécaniquement.
  19. Eh bien merci pour ton courage jpzax, je n'aurai jamais osé faire le moindre prélèvement sur une pièce d'une telle qualité !!! C'est super, les choses sont claires. tiens d'ailleurs si tu es trop déçu d'avoir de la baryte à la place de la strontianite, je veux bien récupérer ta merveille ... je plaisante bien entendu et je prends la direction de la sortie ^^ par la même occasion
  20. C'est encore plus compliqué que je ne l'avais pensé alors ! La couleur de flamme peut mettre en évidence le baryum et le strontium, je ne sais pas si une discrimination est possible. Mais on a un bon début de réponse avec Laurent, Merci :) donc strontianite adjugée :)
  21. Si on ne rentre pas dans les détails c'est assez simple. Se sont les conditions de pression et température lors de la cristallisation qui impose la structure cristalline, la forme allotropique en chimie. En regardant les densités des trois minéraux on peut en déduire que la phase stable à basse température est le rutile, suivi de la brookite, et l'anatase qui est stable à haute température. Inversement on peut appliquer un paramètre pression avec l'analyse des densités. La phase rutile est la plus stable à haute pression, à pression plus basse c'est la brookite et pour des pressions encore plus faibles c'est l'anatase. La raison est que la pression stabilise les phases les plus denses, la température agit en sens inverse. Mais ce n'est pas aussi simple, en plus de tout cela il faut considérer les stabilisations/destabilisations des formes allotropiques due à la pression d'impureté, la composition chimique du solvant et son acidité. Je ne connais pas l'influence de ce paramètre sur le TiO2. Mais c'est très étudié, un de mes responsables doit connaître tout cela, si tu y tiens je peux lui demander les détails. Merci pour la réponse :)
  22. Merci pour l'info :) La strontianite est totalement soluble dans l'acide chlorhydrique dilué, la baryte ne l'est pas du tout. Tu peux donc discriminer les deux minéraux en effectuant un prélèvement (très) discret. Cela dit, vu l'esthétique de la pièce autant faire confiance au vendeur :)
  23. +1 pour le matériel chinois !!!!
  24. Chouette en effet... mais la strontianite est elle sure ? Il m'a toujours semblé qu'il s'agit de baryte à Elmwood, mais je peux me tromper.
  25. Je ne suis pas très compétent en formation de minéraux... cela dit il y a un sujet sur la pyrite et la marcassite sur le forum qui est formidablement intéressant. Je crois me souvenir que la réponse à tes questions s'y trouve. Utilise la fonction recherche tu devrais le retrouver sans trop de difficulté.
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