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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

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gb69

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Tout ce qui a été posté par gb69

  1. En fait il faut voir que si à un endroit deux plaques se rapprochent, à un autre endroit, un océan s'ouvre, à peu près à la même vitesse (en gros, l'idée, c'est que tes plaques ne sont pas des élastiques et que c'est la seule solution si tu ne veux pas avoir de trou dans la lithosphère). De ce point de vue là, pas vraiment de hausse du niveau marin ... Par contre, l'activité des dorsales peut le changer (mais c'est un autre sujet, un article à ce propos sur Planet-Terre : http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/dorsale-niveau-marin.xml ) Du coup, si hausse du niveau marin il y a, certaines parties basses des continents peuvent être noyées (mais ça prend des millions d'années !!!) Pour la Méditerranée, l'eau s'évapore en permanence. Pourtant, pas de précipitation de sels ! La raison principale est que le détroit de Gibraltar permet à un transfert d'une grande quantité d'eau de l'Atlantique vers la Méditerranée, ce qui permet de diluer le sel ! Il y a environ 5 millions d'années, le détroit de Gibraltar s'est temporairement fermé. La Méditerranée s'est rapidement asséchée et des dépôts de sel importants ont eu lieu, qui sont pour la plupart sous l'eau maintenant. C'est un autre sujet, mais il est pour moi tout aussi passionnant.
  2. Euh ... léger détail : Je ne pense pas ... Au contraire, la densité diminue quand les roches sont hydratées, ce qui est assez logique !! Par exemple péridotite : 3.3, serpentine(=péridotite hydratée) : 2.6 En revanche, la température diminue lorsqu'on s'éloigne de la dorsale, donc avec l'âge des roches. Là il faut voir que densité et température sont liées (c'est le phénomène de dilatation : quand un corps est plus chaud, il est moins dense). Mais peut-être que ta question était autre, à savoir : si un océan se ferme, où passe toute l'eau ? C'est très rare qu'un océan ne soit pas connecté à un autre !!! Imaginons que l'océan Atlantique se ferme : une grande partie de l'eau irait vers l'Océan Antarctique et une partie vers l'Océan Arctique (qui est connecté au Pacifique). En revanche pour le cas de la Méditerranée, qui est un océan en cours de fermeture : Tout d'abord, le détroit de Gibraltar va se fermer et on va avoir une mer fermée, qui va s'évaporer lentement, et on va donc avoir des dépôts de sels (au sens large du terme, en géologie on parle d'évaporites, parce que c'est ce qui reste après que l'eau soit évaporée. La subduction peut continuer jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint.
  3. assez d'accord avec orthose, en tout cas c'est potassique !
  4. Ça risque d'être compliqué, non ? Un réducteur serait plus utile !!!
  5. je dirais pas forcément 2D !! question d'échelle, les plaques de glace de mer qui dérivent comme ça peuvent présenter de petits reliefs, des crêtes, un peu comme des chaînes de montagne à la limite entre deux blocs qui se sont soudés ... Pas de quoi embêbter un ours polaire
  6. Encore une fois, une carte géologique est une représentation au 1:50.000, loin d'être suffisament précise pour décrire tous les affleurements, particulièrement en montagne ! En cherchant encore un peu dans l'excellent site de Maurice Gidon, j'ai trouvé ça : http://www.geol-alp.com/brianconnais/_lieux_Queyras/Ch-Queyras.html Rien en amont de Château Queyras et a fortiori rien en amont sur la rive droite du Guil : on est complètement dans le domaine des schistes lustrés. Des possibilités toutefois, affleurements proches de Chateau-Queyras : - un peu en aval de Chateau Queyras, rive droite du Guil, noté tq sur la photo sensible au survol - plusieurs affleurements dans la vallée d'Arvieux : notés en rose clair sur la carte géologique simplifiée (bas de la page précédente) Le terrain permettrait de vérifier tout ça à mon avis.
  7. Mea culpa, je viens de trouver. Ces schistes rhyolitiques sont mentionnés dans la zone d'Acceglio (demi-fenêtre de briançonnais dans la nappe des schistes lustrés). La fenêtre d'Acceglio se termine au nord à peu près au niveau du Col Agnel. La carte géologique ne mentionne pas d'affleurement de ces schistes rhyolitiques sur le versant nord, mais pas impossible. L'hypothèse "aval de Château-Queyras" semble plus probable, vu l'épaisseur des affleurements... Pour la couleur, rien de tel qu'une photo, http://lyc-renaudeau-49.ac-nantes.fr/IMG/jpg/red_DSC00395.jpg (pas à moi, mais c'est la première que j'ai trouvée en cherchant). C'est certes moins rouge que l'Esterel, mais c'est rouge !
  8. Salut à tous ! Je suis actuellement en Master 1 à l'ENS Paris, spécialité géosciences de la Terre Solide (parcours pluridisciplinaire mais assez axé géophysique) et il y a une possibilité de double-diplôme avec l'ENSG Nancy (2 dernières années à l'ENSG). Constatant les difficultés auxquelles la recherche publique fait face aujourd'hui (financements rares, demandes de financements de plus en plus contraignantes, diminution de l'offre de postes, ce qui signifie évolution de carrière lente, etc. => et c'est partout pareil, même aux USA), je cherche des ouvertures vers les entreprises dans un domaine qui me plairait aussi, et où les difficultés sont peut-être moins nombreuses. L'ENSG propose son parcours matières premières minérales qui m'intéresse depuis plusieurs années. Toutefois, la plaquette de l’ENSG reste assez vague sur plusieurs points, et j’aimerais avoir quelques éclaircissements. - Quels sont les types de postes à la sortie de cette filière avec le diplôme d’ingénieur ? - Quelles entreprises embauchent ? - J'imagine que l'entreprise du stage de 3ème année est souvent l'entreprise qui embauche ? - Je suis motivé pour faire une thèse (si possible financement CIFRE) en vue de faire de la recherche appliquée en entreprise, y a-t-il des entreprises qui mènent des recherches dans ce domaine (à savoir la géologie/géochimie/géophysique des gisements et non les méthodes de traitement de minerai) ? - Avez-vous des contacts dans de telles entreprises ? J’attends vos réponses, ma candidature serait pour cette année. Merci pour tout :)
  9. Incroyable ! On réalise le souffle du volcan !!
  10. Je reste sur mon idée de départ : cette roche est assez probablement une quartzite du Briançonnais, fenêtre du Guil. Stef 4412, tu cites : "schistes rhyolitiques (Permien) (plusieurs centaines de mètres). Schistes argentés prenant localement une patine rouille. Ces schistes quartzeux, micacés et feldspathiques dérivent de rhyolites (ou même de microgranites ?) et/ou de sédiments associés au sein du complexe volcano-détritique permien". Où as-tu trouvé cette info ? Les "rhyolites" (rouges) sont, elles-aussi à la base du Briançonnais (Permien, effectivement, comme indiqué) et en contact avec les quartzites du Trias inférieur ! La carte géologique de Guillestre n'est effectivement pas très à jour, mais pour une référence, voici : http://www.geol-alp.com/brianconnais/_briancon_general/strati_briancon.html En revanche, ce ne serait pas compatible avec l'hypothèse "amont de Chateau-Queyras".
  11. Il y a, à la base des séries briançonnaises (Trias inférieur), des quartzites (grès quartzitique), qui conviendraient tout à fait. On les trouve plutôt en basse vallée du Guil (fenêtre du Guil), mais le Guil a mis à jour des affleurements un peu en aval de Château-Queyras ! Pour moi, le minéral vert est de la chlorite.
  12. Salut Onyxx, déjà, bienvenue sur le forum !!! Ensuite, il faudrait que tu nous donnes un peu de détails sur toi : qu'est-ce qui t'intéresse, quelles études as-tu fait pour l'instant, etc. Un bout de réponse à ta question : - pour la géodynamique : au sens où je l'entends, c'est de la recherche, du coup pas en dessous du doctorat (mais après c'est passionnant !!!) Peut-être peux-tu préciser ce que tu entends par là ! - pour la géophysique : là c'est très vaste, et tu peux en faire avec un master, un diplôme d'ingé (qui, finalement, est un master), ou un doctorat. Beaucoup de recherche, fondamentale et appliquée, ou de l'ingénierie. Et il y a du boulot ! J'espère t'avoir apporté quelques premiers éléments de réponse; Guillaume
  13. Je viens de vérifier sur la carte au million, le métamorphisme est assez quand même bien marqué : il est nettement plus important à l'est du front pennique, on voit bien quelques traces de schistes verts dans les massifs cristallins externes, mais la majorité est dans l'interne. On voit en tout cas très bien la succession schistes verts, schistes bleus, eclogites et même la coésite dans les massifs cristallins internes. Après on peut discuter de quelques bizarreries, mais ça s'éloigne trop du sujet à mon avis
  14. Salut, Sur les Alpes : d'abord, un point sur la définition de zone interne/externe qui n'est pas forcément super claire : pour moi, la zone interne est l'ensemble des ensembles rocheux qui ont été subduits (parlons d'une chaîne de montagne classique). Ca inclut subduction océanique, mais également la subduction "continentale" D'où clairement un métamorphisme de type sur un axe HP-BT, avec la succession classique des faciès schistes verts, bleus, églogitiques. Déjà cet ordre là donne une idée assez claire de la vergence de la chaîne et donc du sens de subduction. Après il reste un problème : la zone externe peut aussi être métamorphique par endroits, c'est le cas dans les Alpes, à proximité du Front Pennique. Le métamorphisme suit alors plutôt une tendance HT-BP caractéristique de la collision. Dans les Alpes françaises, ce métamorphisme reste assez peu prononcé mais a des termes en faciès ... schistes verts !!! D'où une certaine confusion, nécéssairement ... Dans les Alpes, le Front Pennique (=> faille sur la carte géol) sépare l'externe à l'ouest de l'interne à l'est : Briançonnais, Dora Maira et Liguro-Piémontais ont connu une subduction, d'où interne. D'autres pistes pour la vergence de la subduction : voir comment s'est fait la compression lors de la collision - les vergences des grandes failles - la structure de prisme orogénique - les grands charriages (nappes des flyschs à helminthoides, nappe de Digne) - et plein d'autres données Pour des chaînes n'ayant pas connu de subduction, la distinction externe/interne me semble assez inappropriée. Voilà en tout cas pour quelques idées à la volée, en espérant que ça puisse t'aider !
  15. d'accord avec 1frangin, jamais vu ce type de pièce dans le Mont-Blanc ... les localités possibles sont nombreuses, en plus de celles qu'a citées 1frangin je pense également à des sites est-auvergnats ... à mon avis très dur de dire précisément ...
  16. Aussi une méthode pas mal : imprimer l'échelle des temps géologiques et la mettre à un endroit où on la voit tout le temps ! En voilà des très complètes, de l'international commission on stratigraphy (ICS), l'organisme qui gère ça : - en anglais : http://www.stratigraphy.org/ICSchart/ChronostratChart2013-01.pdf - en français : http://www.stratigraphy.org/ICSchart/ChronostratChart2012French.pdf Après si c'est pour l'apprendre, à mon avis, il faut en choisir une simplifiée, voire une que tu as faite toi-même (si tu as le temps !).
  17. Ben, j'en ai une dont je me sers très fréquemment, pour les plus grandes divisions de temps, le problème est qu'elle est pas top, car elle mélange un peu éons, périodes et époques. Mais après, ça reste pas mal pour la chronologie d'ensemble. La voilà : "Ah ! Prend Cet Or Si Désiré Car Penses-Tu Je Changerais Plomb En Or Mais Pas Par Habitude". Ce qui donne : Archéen Protérozoïque Cambrien Ordovicien Silurien Dévonien Carbonifère Permien Trias Jurassique Crétacé Paléocène Eocène Oligocène Miocène Pliocène Pléistocène Holocène C'est en tout cas pratique pour les Périodes du Paléozoïque et du Mésozoïque et pour les séries du Cénozoïque. Après il m'est avis que pour apprendre les étages, rien de tel que de voir les formations en place et d'y associer un étage. Ca peut être pas mal aussi de retenir certaines dates-clés : - Crétacé-Paléocène, ça c'est facile : 65Ma, - Jurassique Crétacé : ~150Ma après on retrouve assez souvent un écart de 50 Ma, - Trias-Jurassique : ~200Ma - Permien-Trias : ~250Ma - Carbonifère-Permien : ~300Ma Après on se sert moins des dates (en géologie structurale en tout cas, et en France !) Ne t'inquiète pas si ça ne vient pas tout de suite, avec l'habitude ça rentre petit à petit.
  18. Un petit schéma (sorti de mon cours de l'an dernier) qui récapitule un peu ce qu'a dit Next50My sur la pyrite : Ce schéma représente les différentes réactions rédox dans l'océan, lieu de précipitation des carbonates. Les eaux de surface sont bien oxygénées par la surface et la photosynthèse. La photosynthèse produit de la matière organique sous forme "réduite", mais cette matière organique est entrainée vers le fond (déjections et mort des organismes). La non-oxygénation des eaux plus profondes et leur (très relative) richesse en matière organique réduite va être respondable de la réduction des différents sels minéraux de l'eau : - d'abord les nitrates en ammoniaque - puis le fer - enfin les sulfates en sulfures. Le fer et les sulfures précipitent et forment la pyrite et la marcassite. Voilà pour les conditions rédox. Après le fer et le soufre sous forme réduite sont naturellement présents dans l'eau de mer dans les conditions ad hoc, et proviennent du lessivage des continents et des fumeurs noirs. Je ne saurais pas te répondre à propos du lien entre ces processus et la diagenèse, je ne sais pas à quel niveau ils se font, mais il est possible qu'il y ait un lien étroit.
  19. Voilà un bon mois que je conserve cet article de journal, extrait du JDD du 21 juillet. Voilà un aléa des forages auquel je n'aurais pas pensé. Qu'en pensez-vous ?
  20. Pour les roches magmatiques : le problème pour la détermination de beaucoup de roches à l'oeil nu est la détermination du type de feldspaths ! Il y en a deux types : le premier est le groupe des feldspaths alcalins (ou potassiques) de type orthose et ses polymorphes (microcline, sanidine, microcline ...) auquels on ajoute souvent l'albite car contenant du sodium au lieu du potassium. Le second est celui des plagioclases, dits aussi feldspaths calco-sodiques. La distinction entre ces deux espèces est très importante pour classifier l'échantillon et lui donner un nom, mais distinguer les deux types à l'oeil nu est vraiment pas aisé (d'où l'intérêt du microscope polarisant). Par exemple, si on connait la répartition des feldspaths dans l'échantillons entre alcalins et plagios, on peut utiliser une classification de type "Streckeisen" qui donne le nom des roches magmatiques les plus simples (pour plus d'infos, tu peux chercher ça sur internet). La classification est basée sur les pourcentages des principaux minéraux : quartz, plagios, feldspaths alcalins et feldspathoides (ils sont quand même assez rares). Pour les roches sédimentaires : l'identification est plus aisée, mais là encore, il faut un peu d'entrainement, il existe de nombreux intermédiaires, par exemple entre calcaires, argilites, grès ... il existe des classifications vraiment précises basées uniquement sur l'observation à l'oeil nu et des tests facilement réalisables. Une loupe peut toujours aider à voir les grains ! Pour les roches métamorphiques : là, c'est vraiment compliqué .... On peut dire qu'un gneiss est un gneiss (ça, en général ça va), mais souvent une roche métamorphique est caractérisée par les minéraux qui la composent, et ceux-ci ne sont pas toujours visibles ! J'espère avoir pu te donner quelques infos
  21. Globalement, la percolation de l'eau lessive la silice en surface, d'où des horizons moins riches en argiles en surface, après je dirais que la matière organique joue plus un rôle pour retenir les argiles en surface, en formant des agrégats notamment (acides humiques et autres) ...
  22. Pas loin du mont Coupet, tu peux récupérer facilement de jolis nodules d'olivine dans les carrières du Mont Briançon (à côté de la grande qui est exploitée, il y en a d'autres non exploitées) ! Sinon, Monts Coupet et Croustet restent classiques Il y a d'ailleurs un post sur les deux sites : Mont Coupet, Mont Croustet, vos magnifiques découvertes de saphir et zircon !Sinon, le coin ne manque pas de fluos (Marsange entre autres) non plus, après je sais pas si c'est encore possible de trouver des choses potables.
  23. déjà si ça brille avec un éclat métallique, je pense que tu seras sur la bonne voie ^^ bon courage dans tes recherches
  24. difficile à dire comme ça ! granite au sens général ça marche, après il faudrait identifier les feldspaths pour classer ton échantillon comme syénogranite, monzogranite ou granodiorite. La couleur ne t'apporte pas grand chose pour la nature de la roche ici, bien que les granodiorites soient beaucoup plus rarement rouges ... Il semble plausible que le granite provienne d'un même magma que les rhyolites, mais je pense qu'il doit bien y avoir des spécialistes de l'Estérel.
  25. Salut ! Ton cas n'est pas vraiment courant ! Je ne sais quoi te dire sinon qu'il faudrait que tu aie un projet solide avant de te lancer dans quoi que ce soit. Peut-être devrais-tu parler aussi avec les responsables d'enseignements de chacun des sites où tu aimerais aller, eux sauront probablement te conseiller. N'hésite pas à aller vers ces personnes, leur téléphoner voire les rencontrer directement. Je suis conscient que ma réponse ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick ... Bon courage et tiens nous au courant !
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