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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

gb69

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Tout ce qui a été posté par gb69

  1. Bonjour, J'avoue que la question n'est pas super claire et que l'orthographe et la police bizarre n'aident pas à comprendre la question ??? Peut-être parles-tu de chronologie relative sur des failles ? Si c'est le cas, voici un exemple de terrain qui va peut-être aider (merci Planet-Terre :-) ) : Ici on a un ensemble de failles, et on peut proposer une chronologie relative : - en bleu, la stratigraphie, c'est à dire les couches comme elles se déposent à l'horizontale - en jaune clair, jaune, orangé et orange une première génération de failles (normales) qui ont toutes à peu près la même orientation - en vert une génération de faille (inverse) qui décale les premières failles et est donc postérieure - en rouge, une faille au comportement plus complexe, qui semble interrompre la continuité des failles vertes (il faudrait le vérifier à plus grande échelle), a priori postérieure, et qui semble avoir joué en normale puis en inverse ... En fait il est probable que cette faille rouge ait été formée en même temps que la série des jaunes, mais réutilisée à peu près au moment où les vertes se sont formées. Cela aide-t-il ?
  2. Sur-évalué? Comment ont été faites ces analyses ? Pour les éléments majeurs ? Pour les traces ? Y a-t-il une raison pour que la silice soit surestimée ? Sinon, ça collerait pas mal a une diorite (cf figure suivante, ne fait pas attention aux points, c'est issu d'un article) ...
  3. Bonjour, ça a une tête de microgabbro, mais la texture n'aidera pas beaucoup à identifier l'origine du magma, en fait. Il y a plusieurs graphes de corrélation utilisés pour discriminer l'origine des magmas, souvent obtenus en renormalisant les données par rapport au manteau primitif, au MORB, à la chondrite. Le problème est que si tu ne travailles que sur ces huit éléments tu ne peux pas conclure grand chose ... Une grande partie de la chimie du magma est liée aux processus de différenciation, cristallisation fractionnée, et contamination dans la chambre magmatique, et ici tu n'as à mon avis pas assez d'éléments pour pouvoir dire quoi que ce soit ...
  4. Voilà quelques valeurs très classiquement utilisées pour la normalisation des analyses chimiques des éléments trace, les valeurs sont en ppm. Regarder la colonne N-type MORB pour un basalte/gabbro de dorsale océanique tout ce qu'il y a de plus classique, OIB pour le volcanisme de point chaud type Hawaii. Pour la référence, c'est Sun and McDonough, 1989, Geological Society Special Publications.
  5. En fait, comme le dit trenen23, la schistosité est la caractéristiques d'une roche à se débiter en feuillets, ce qui nécessite une orientation particulière des minéraux qui la constituent. Le "schiste sédimentaire" est juste constitué d'argiles, c'est le plus classique, très souvent intercalé entre des bancs de calcaire (qui ne sont pas du schiste !!). En français, on parle de marnes, argiles ou argilites, le terme "schiste" n'est pas employé par les scientifiques, mais très utilisé par le grand public. Quand on parle de "gaz de schiste", c'est bien de lui dont il s'agit. Ici le débit de la roche en plans/feuillets est dû à l'accumulation par sédimentation de feuillets d'argiles qui se posent assez naturellement comme une feuille de papier, à l'horizontale lors du dépot et non sur la tranche. Le "schiste" métamorphique est moins courant (quoique, ça dépend de la région ...). Il est très souvent (mais pas uniquement !!!!) issu du métamorphisme de ces bancs argileux qui constituent les "schistes" du grand public, à de températures en général supérieures à 200°C et des profondeurs supérieures à 6-7 km. Suivant les minéraux qui le constituent, il peut s'agir d'un chloritoschiste (à chlorite), d'un micaschiste (avec des micas), d'un talcschiste (avec du talc) ... L'aspect schisteux (le débit) est dû aux forces tectoniques en profondeur qui ont petit à petit aplati la roche (pour faire simple).
  6. Pour dire qqc, aegyrine ? ça irait bien avec les clivages, la couleur, la forme, l'abondance de chlorite ...
  7. Hello, voilà quelques précisions ! D'abord, sur le terme "géodynamique" : le sens est (très) large, au moins dans l'acceptation francophone du mot, le mot "geodynamics" anglais étant plus porté sur l'aspect "géophysique planétaire", tandis qu'en France, ça inclut aussi la tectonique grande échelle. Ceci dit, c'est déjà pas mal de savoir que c'est ça qui t'intéresse ! A Paris, le master 2 se fait nécessairement ailleurs ! Perso, j'ai fait un master 2 de géologie (assez large : tectonique, pétro, imagerie sismique, ...) à Paris 6 (l'Université Pierre et Marie Curie) assez large, pour faire ma thèse (en géodynamique-pétrologie métamorphique) dans cette université. Mais il y a des M2 plus orientés vers la géophysique à l'Institut de Physique du Globe de Paris. A Lyon, il y a deux M2, un orienté sur la paléontologie/sédimentologie, l'autre sur la géodynamique/planétologie pour faire rapide. Pour changer éventuellement de voie, le double diplôme ENSG-ENS Ulm se fait en 4 ans, 2 ans dans chaque institution, L3-M1, puis M1-M2 (c'est possible dans les 2 sens, d'ailleurs). Une amie a fait ça pour aller dans le privé (pétrole). Après, tout dépend de la conjoncture, parce qu'en ce moment, le pétrole est au point mort et les entreprises embauchent peu ... Mais dans 4 ans, ça devrait avoir changé ;-) A mon avis, même en dehors du double diplôme, c'est assez facile de changer de voie après l'ENS. Pour le dossier, un seul critère, il faut qu'il soit solide ! A Ulm, les conditions d'admission ont évolué un peu, mais restent à mon avis flexibles pour des dossiers bien montés. Bon courage !
  8. Salut Olistophiostylolithe (si avec ce pseudo on ne se doute pas que tu aimes la géol ^^) Perso j'ai été à Ulm (d'ailleurs, shadowmiko, je crois que je connais bien ton pote, au passage - même promo ;-) !) Concernant ma propre expérience, super satisfaction, et les quelques petits problèmes (à mon sens) qui existaient à mon époque ont été corrigés ! Totale liberté en ce qui concerne l'orientation, en tout cas ! Je peux te donner des détails par message si tu veux ! Pour Lyon, j'ai deux amies qui y sont passés, et pour qui ça n'a pas été une mauvaise expérience, loin de là. En tout cas, ça a été productif, car les deux sont en thèse et ont de bons sujets ! Les enseignements sont de qualité également, de ce que je sache. J'essaye de me renseigner un peu plus ! Si tu comptes passer l'agrégation, c'est la meilleure voie à mon avis ! Quoi qu'il en soit, si tu veux faire de la recherche, c'est plutôt vers les ENS qu'il faut chercher ! Et pour les domaines scientifiques, ça n'est, à mon avis, pas le plus important : en 1ère et 2ème année (L3-M1), les enseignements sont assez généraux dans les deux ENS (une des spécificités de Paris, c'est peut-être l'importance des enseignements sur le climat, ça peut être un critère de choix si ça t'intéresse). La spécialisation se joue pour l'essentiel en M2, et l'ENS n'est pas forcément en mesure de te former dans ta spécialité. Pas d'inquiétude, c'est normal, la plupart des normaliens (au sens large) en passent par là. L'avantage à Paris, c'est l'offre pléthorique de master 2 (soit à l'UPMC, soit à l'IPGP), à Lyon, c'est un peu plus restreint. Après, rien ne t'oblige à rester dans la ville de ton ENS pour le master 2. En bref, à mon avis, il n'y a pas de mauvais choix, sauf si tu as déjà une idée précise de ce que tu veux faire. A toi de voir aussi en fonction de tes capacités à entrer dans une école ou l'autres, de tes goûts (tu vas sortir de prépa, ça va compter !), ... Par curiosité, as-tu déjà un domaine de prédilection ?
  9. En fait, 1frangin, tout est une qu'une question de cinétique. L'article que tu mentionnes dans géowiki parle de thermodynamique, à savoir la composition minéralogique idéale de ta roche à une température et une pression donnée. Le problème, c'est que les changements de phase prennent du temps, et ont besoin d'une certaine énergie pour se produire (l'énergie d'activation). Celle-ci peut être très faible, mais il semble que pour les aluminosilicates, cette énergie soit assez élevée. De cela résulte le phénomène de métastabilité, à savoir l'existence d'un matériau thermodynamique instable dans certaines conditions (par exemple le disthène à pression et température ambiantes). Voilà un petite figure, faite sur le pouce pour illustrer un peu ça : la phase la plus stable est celle qui a la plus faible énergie, la réaction Phase 1->Phase 2 est exothermique, elle libère de l'énergie vers l'extérieur. En revanche, il faut fournir une petite quantité d'énergie à la phase 1 pour que la réaction commence, et la libération d'énergie permet d'entretenir le fonctionnement de la réaction. Une bon analogue qu'on peut expérimenter "à la maison", c'est la surfusion de l'eau : on arrive à garder de l'eau pure liquide à pression ambiante et températures négatives. Thermodynamiquement, pas possible de l'expliquer, en revanche si on comprend que la réaction de changement de phase liquide -> solide (la solidification) est lente avec de l'eau pure, le phénomène s'explique. En fait il faut apporter une certaine énergie (dite d'activation, ou de seuil) à l'eau pour qu'elle se solidifie. Assez contre-intuitif, j'en conviens ... Par contre, si on rajoute des particules dans l'eau, celles-ci jouent le rôle de sites de nucléation pour les cristaux de glace. En introduisant les particules, poussières, etc., l'énergie d'activation de la réaction de solidification diminue drastiquement, ce qui fait que la transformation est quasi instantanée. Sans introduire de poussière, il possible de franchir l'énergie de seuil en remuant brutalement l'eau... J'espère m'être exprimé assez clairement, sinon, je peux répondre à tes questions.
  10. J'allais dire aussi Soghan, proche d'Arzuyieh, région de Kerman, Iran...
  11. Juste une petite remarque : je ne connais pas parfaitement les conditions du métamorphisme sur l'Île d'Yeu, mais trouver les 3 polymorphes dans une même roche ne signifie pas nécessairement que la roche s'est "formée" au niveau du point triple. Ca serait simple, d'autant plus que le point triple des aluminosilicates est plutôt bien connu. En revanche, sans étude précise de la roche, il n'est pas possible de savoir si les trois polymorphes sont bien à l'équilibre, c'est à dire qu'ils se sont formés en même temps. Par ailleurs, la capacité des différents polymorphes aluminosilicatés à résister à des conditions "en-dehors" de leur domaine d'équilibre (la métastabilité) est plus importante que pour d'autres minéraux. Parenthèse refermée.
  12. dommage que ton schéma soit si petit, Fredlab ... l'aurais-tu en version plus grande ?
  13. Pas eu le temps de tout lire, juste une remarque : parler de collision lorsqu'il y a une subduction sous un océan ou un continent est certes un terme simple, mais qui peut mener à beaucoup de confusions ... A part ça, un petit schéma que j'aime beaucoup (pas forcément ultra esthétique) avec beaucoup de concepts évoqués, et une bonne idée de la morphologie avant l'arc (in Lallemand (1998), La subduction océanique, repris de Byrne et al. (1988)) :
  14. En fait, en présence de clinopyroxène (d'omphacite, ici, par exemple le cristal vert pétant un peu isolé) ou d'amphibole, la composition en magnésium (pôle pyrope du grenat) est en général plus liée à la température qu'à la pression (+ la température est élevée, +le grenat cristallise avec une composition riche en Mg). Il est bien probable que dans la couronne autour du grenat, il y ait de la chlorite et peut-être aussi de l'amphibole, cette dernière pouvant aussi exister dans les plages blanches, mêlée à des plagioclases et des clinopyroxènes (symplectite). En ce qui concerne ces éclogites, il semble que les grenats soient bien des pyropes (d'après la littérature), au sens où il y a plus de magnésium que de fer (II). Evidemment on est encore loin du pôle pur pyrope à 100% Mg3Al2Si3O12. D'après la littérature toujours, il semble que le pic de ces éclogites soit autour de 700°C et 22 kbar (~65-70km de profondeur), c'est à dire des températures très chaudes pour des éclogites.
  15. Salut, je ne suis pas géochimiste, mais voilà quelques idées, au milieu de tout un tas de problèmes. D'abord c'est gentil de nous dire que ce sont des roches acides/basiques, mais il faudrait + de détails. Roches magmatiques, métamorphiques, ... ? Ensuite, qu'est-ce que tu veux en faire ? Pour les 2 premiers diagrammes, le problème est qu'il mêle des éléments mineurs (K, Ti, P) et des traces, du coup on voit pas grand chose. A la limite pour les roches basiques, on voit une tendance de décroissance de K, Ti, P de l'échantillon jaune au gris et à l'orange. Si c'était des roches métamorphiques, on pourrait par exemple mettre en cause la circulation de fluides... Enfin pour les terres rares on travaille toujours avec des profils normalisés ! Chondrites, par exemple...
  16. ... au passage, petit update concernant l'admission, devenue plus délicate : - pour les étudiants de classes prépa, il faut passer le concours ENS et être admissible (quelle que soit la filière, quelques critères supplémentaires concernent les élèves de BCPST) - pour les étudiants en fac, il faut être bien classé (là pas de gros changements), et il y a également des critères de notes. Ces critères s'étant durcis, je vous conseille de tenter votre chance même si vous ne les respectez pas (en particulier si vous êtes en prépa, l'admissibilité n'étant pas simple ...). Evidemment, cet avis est strictement personnel et n'engage en rien l'ENS (je suis juste étudiant). Vous n'avez rien à perdre en tout cas ! Le détail des conditions d'admission Bonne chance si vous souhaitez postuler !
  17. Vue la première photo, ça a l'air fibreux mais pas plus (je pense pas que ça soit une serpentine), en revanche amphibole ça irait bien, et trémolite me plait aussi pas mal ... Après pour ce qui est vert, pourquoi pas de la trémolite, aussi, un peu plus riche en fer ? Pour faire simple : si selon l'allongement, dureté >5 (raye potentiellement un couteau, raye la calcite) et <6.5 (ne raye pas le verre), ça va dans le sens de trémolite. A essayer sur les deux types de cristaux ! Disthène, j'ai un peu du mal a y croire ... En plus, c'est plutôt lié au métamorphisme de relativement haute pression et pas au métamorphisme de contact (enfin si le métamorphisme est dû aux plutons granitiques, ce qui n'est pas clair dans ce que tu dis). Une localisation serait utile ...
  18. Oui vers Amiens, en regardant la carte géologique, plutôt du crétacé, la craie et le silex sont assez logiques, en revanche, pour le sel gemme, il faudrait plutôt aller voir vers le Trias qui est bien loin ! Sel pour animaux, je veux bien y croire...
  19. répliques du séisme de la semaine dernière ?
  20. Il n'y a pas de différence de dureté entre les sommets et les flancs des prismes ? Les flancs semblaient pourtant plus frais, faire un test de dureté avec ces flancs est peut-être difficile, mais si >7, ça laisserait peu de place au doute ... En tout cas, ça a beau être petit, c'est un bel exemple des jolies choses qu'on peut trouver dans les roches magmatiques !
  21. ​*météorique devrait suffire :) Sinon, un article intéressant de Pierre Thomas, publié il y a quelques jours, sur les surfaces polygonales dans des grès, autre phénomène mal compris de diagenèse : http://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img505-2015-09-14.xml
  22. Bonjour Maeva, pas encore de réponses ? Les vacances sans doute ! Si je comprends bien, tu commences la prépa à la rentrée ? Si c'est le cas, bravo, et bon courage, mais ne t'inquiète pas, avec de la motivation on arrive à tout ! BCPST est la filière classique pour intégrer l'ENSG, donc déjà c'est bien visé Après, je ne suis ni un pro de la BCPST, ni de l'ENSG, mais il est fort probable que tu aies droit à un/des forum(s) dans ta prépa au cours de l'automne, pendant lesquels tu pourras découvrir les différentes écoles accessibles, et l'ENSG devrait faire partir du lot ! Une occasion idéale pour discuter avec les élèves actuels de l'école qui sauront te motiver et répondre à tes interrogations :)
  23. Effectivement, il y a moyen de trouver du disthène sympa. Par ailleurs, d'accord avec les autres pour l'andalousite pour les photos 2 et 3, c'est plutôt caractéristique. Enfin, pour la première, peut-être bien pyrite, c'est assez étrange, mais plutôt esthétique. Bonnes vacances :)
  24. Merci cuprum69 pour ces photos, effectivement, la pièce d'otto lidenbrock est assez impressionnante, par rapport à ce que je pensais, qui était plus de l'ordre de ce que tu as montré. Effectivement, si cette carrière de la Brévenne que tu indiques est visitable, il faudra que j'aille y faire un tour un jour ou l'autre ! Le musée, je connais, j'y suis passé quelques fois, mais ça commence à être un peu vieux. J'étais passé à la bourse aux objets miniers il y a 3-4 ans je crois, j'avais rencontré des gens sympathiques. J'essaierai de replonger un peu dans les spécimens que je tiens de mon grand-père (qui avait travaillé pour la mine) pour voir s'il y en a qui peuvent correspondre à l'habitus, mais pas trop le temps pour l'instant. En tout cas, encore merci ! :)
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