Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
▲  Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet  ▲

phoscorite

Membre
  • Compteur de contenus

    2627
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par phoscorite

  1. Merci bien @MICA87 pour vos efforts. Ça risque de rester longtemps une question en l'air, ce qui ne diminue en rien l’esthétique de certains oxydes Savoyards.
  2. Pour identifier la pyrrhotite, il faut casser une lamelle. Quand elle est fraiche, elle est jaune comme de la pyrite, mais avec une nuance rosée caractéristique.
  3. Merci pour ces précisions. En fait je n'ai aucune difficulté pour comprendre qu'il y ait du rutile (ou anatase, ilmenite, sphene) dans une roche ou qu'une roche qui contient un minéral titanifère (biotite) se transforme en un autre (chlorite + rutile, par exemple). Pour avoir pratiqué la geochimie de manière assez systématique, je sais qu'il y a du TiO2 en quantité mesurable presque partout, sauf peut-être dans les pegmatites et les calcaires très purs. J'ai plus de mal à comprendre par contre comment on passe Ti en solution pour le précipiter ensuite dans une veine ouverte. Mais peut-être est-ce une question de quantité, les cristaux n'ont pas besoin d’être gros pour être beaux. Je suis intéressé par le cas des quartz d'exsudation du Limousin, avez vous de la doc dessus ? C'est dans la série qui contient les éclogites ?
  4. L'ilménite, bonne idée, meilleure que wolframite, mais ça devrait être très dense aussi, et 3.5 me parait un peu faible compte tenu de la présence de la sidérite et des sulfures. D'un autre coté, ca a l'air relativement dur, et je me demande si on n'a pas écarté un peu vite l'idée qu'il s'agisse d'un silicate en lamelles (?)
  5. C'est sur, j'en ai une autre ou ce matériel détritique grossier (ou bréchique, les fragments sont anguleux) est posé sur une zone convexe, pas dans un puits. Quitte à en rajouter dans un sujet qui a déjà bien dérapé, en voici une ou le concrétionnement a ovalisé la forme extérieure et rattrapé des irrégularités de courbure au lieu de les accentuer. Bon enfin, il y a toujours le petit problème d'interpréter en 3D une section en 2D...
  6. OK, merci. Dans une roche transformée par des fluides ou dans un filon ?
  7. J'ai quand même un petit souci avec cette idée qu'il faut de la lumière. Si la concavité est vers le haut, et même si ça balance au gré des vagues, il y a quand même en bas des zones moins éclairées.
  8. Je ne saisis pas l'idée. Le biofilm amorce sa croissance alors que la coquille est posée sur un fond sableux ?
  9. Merci. Les points noirs sont bien dans la masse de la roche, et la glauconie est un bon candidat.
  10. Corbières, je pense, mais je ne sais pas ou ni dans quel étage. Molasse de Carcassonne éventuellement. En partie, et aussi les extrémités des auréoles adjacentes au puits semblent pincées et recourbées, comme si la mécanique avait accentué la concavité initiale. En parallèle, j'aimerais bien comprendre la granulométrie un peu forte du sédiment qui est pris dans le puits. Il y a quelque chose de similaire à coté du fragment argileux dans le cœur de la section précédente. Au total, je me demande s'il n'y a pas une rétroaction positive entre le piégeage de grains détritiques grossiers dans la concavité ouverte vers le haut, qui gène la croissance du biofilm, lequel se développe plus vite sur les bords extérieurs, ce qui accentue la concavité et le piégeage de sédiment grossier dans celle-ci.
  11. Et celle-ci, qui est plus champignonesque, et contient assez clairement un cœur en fragment de bivalve. Curieusement, dans la partie supérieure, les enveloppes (couches successives) de la concrétion sont interrompues. On a l'impression qu'elles buttent sur une sorte de puits (en creux) qui est rempli par une microbrèche. La forme en cuppule n'est donc pas UNIQUEMENT le prolongement de la concavité de la coquille qui a servi d'amorce.
  12. En voici une avec un fragment d'argilite (et une petite breche) comme élément central.
  13. Ce n'est pas que j'en veuille à l'hématite, qui est visuellement au moins un candidat très légitime, mais j'ai un peu de mal a imaginer les conditions de formation : Fe oxydé, puis Fe réduit (carbonate) sans pseudomorphose du premier par le second ? Quelqu'un a-t-il déjà observé cette succession ?
  14. ceux-ci :
  15. Non, mais je me demande si les lamelles sombres ne pourraient pas etre de la wolframite : c'est très dense ?
  16. L'idée de @jean francois06, glauconie, me parait bien plus probable. Il faudrait voir si ces points persistent et leur couleur (de vert a noir) sur une cassure fraiche de la tranche.
  17. Courbe ? Vous pensez a un fragment de mud crack ?
  18. Oui, il y a beaucoup de quartz dans l'assemblage, à l'intérieur des formes muscovitisées (le grenat initial était peut-être pœcilitique ?): la muscovite semble former une couronne autour d'un noyau de quartz et elle est en contact (coté externe) avec du plagioclase sodique. Par contre, je ne vois pas d'intercroissance intime entre muscovite et quartz, et la dureté de la muscovite est bel et bien anisotrope. On ne sait pas vraiment quelle distance il y a entre cristaux "sains" et cristaux pseudomorphosés, il ne sont pas, jusqu'ici, sur le même bloc. Mais cette question est néanmoins très intéressante, et je vois deux éléments à considérer. Tout d'abord, les fluides sont guidés par des fracturations, et le volume de roche qui est concerné par une percolation n'est pas obligatoirement considérable, une roche non perméable ne sera pas touchée, alors que la même, fracturée, sera lourdement transformée juste à coté. Donc, répartition hétérogène des perméabilités... Ensuite, il y a une raison un peu moins intuitive (désolé) qui peut être invoquée même quand il n'y a pas d'hétérogénéité de perméabilité dans les roches percolées. C'est le concept de "front" métasomatique, et celui d'équilibre chimique local introduits dans les années 1970 par l'école russe (D.S. Korzhinskii, theory of metasomatic zoning). Ces notions font intervenir la cinétique des réactions chimiques ou plus exactement le rapport entre vitesse de réaction chimique et vitesse de transport des solutés par le fluide. Quand ce rapport augmente, soit parce que les réactions deviennent rapides (fluide de haute température, disons > 350°C) soit parce que les vitesses d'avancée du fluide sont lentes (quelques dizaines de mètres par an) les réactions qui se produisent entre le fluide et la roche percolée sont complètes sur de faibles distances d'espace, et le système tend à concentrer les réactions chimiques dans des "fronts", en pratique des surfaces peu épaisses, séparant des "zones", volumes de roche de minéralogie modifiée, dans lesquelles le fluide circule à l'équilibre chimique local (sans réagir) avec la minéralogie de la zone. On voit souvent des "zones" et des "fronts" dans les skarns, et les travaux sur les albitites de l'Agly en ont montré d'autres exemples, pour des systemes hydrothermaux de haute température. Quand les circulations cessent, le système (fronts + zones) se fige, et on retrouve ainsi cote a cote des roches (zones) de minéralogie différente.
  19. Juste quelques impressions complémentaires, issues de la pratique du labo de géochimie. Sur la question de fond, HNO3 vs HCl, pour du nettoyage, la différence ne saute pas aux yeux. HNO3 est un peu plus oxydant et, au labo, on préfère souvent HNO3 entre autres parce que l'acide industriel à 65% est moins impur (en solutés divers) que HCl équivalent. Ni l'un ni l'autre, ni même l'eau régale ne permettent de passer TiO2 en solution (ni la cassitérite, ni la tourmaline ni a fortiori du zircon), mais ça ne veut pas dire que les surfaces ne vont pas être dépolies, surtout si on attaque à chaud. A part ça, pour décoller ce qui est organique, on peut avoir intérêt à utiliser de l'eau oxygénée en amont d'une attaque acide.
  20. En fait, je me demandais si la forme pouvait être due à autre chose qu'au moulage d'une coquille courbe. Si c'était le cas, on s'attendrait à en voir avec des formes moins régulières (avec une pointe, autour d'une coquille cassée, par exemple). Bref, je me demandais si on ne pouvait pas, en combinant concrétion et croissance géopétale, obtenir cette morphologie un peu champignonesque inversée. Il faudrait voir s'il y a bien un reste de partie dure à l'intérieur, bref en scier une.
  21. Pas de quoi, j'ai un gros faible pour les transformations hydrothermales, et celle-ci est originale. J'aurais bien aimé faire un lien avec les albitisations/muscovitisations régionales chères à @zunyite, surtout qu'il y a des albitites AUSSI de l'autre coté de la frontière (Llanca), donc pourquoi pas au Neoulous, mais on s'attendrait à ce que le grenat se transforme en chlorite Fe, et non en muscovite... Mystère et boule de grenat.
  22. Pas d'idée, et ce n'est pas une spécialité pour moi, mais je serais curieux de savoir comment est orientée, quand elles sont en place, la concavité de vos cuppules ?
  23. Rien n'interdit de faire des couches peu épaisses, séparées par des boues calcaires, mais la croute de votre échantillon ressemble plus à un placage qu'à une couche.
×
×
  • Créer...