icarealcyon

Bonjour, c'est une scorie métallurgique, un déchet industriel issu du traitement du minerai, plomb ou fer.

+1, le vert c'est de la malachite (sur quartz ou calcite, facile à départager par des tests) le bleu-vert c'est de la chrysocolle. Des pièces congolaises effectivement.

C'est le nom de la formation geologique, effectivement vaste en superficie, qui prend comme nom et référence les Fox Hills du South Dakota: https://ngmdb.usgs.gov/Geolex/UnitRefs/FoxHillsRefs_8187.html

Fred, les ornementations des tours intérieurs et du ventre ne collent pas vraiment avec les diverses desmoceratidae de Madagascar. La gangue non plus, qui parait ici plus noire, compacte, avec des veines de calcite. Par contre, il existe une ressemblance certaine, sinon identité, avec Deshayesites imitator de l'Aptien de la région de Saratov, Russie. Je crois que Kevin peut abandonner les Fox Hills pour la région de Saratov, et le Campanien-Maestrichtien pour l'Aptien inférieur. Et un coup de chapeau aux vendeurs (professionnels ???) qui s'embrouillent grave sur les identités, l'âge et l'origine geographique

Bonjour Kevin, pour moi ce n'est pas du tout un membre de la famille des Scaphites. L'empreinte du dernier tour et le profil du ventre, ainsi que l'ornementation, excluent cette identité. Ce n'est pas une heteromorphe. Et pas une Hoplites non plus assurément !!!! Mais pas d'idées sur ce que c'est, jamais vu une pareille bestiole pour le South Dakota. Par contre, au vu de la gangue, on peut hésiter entre les Fox Hills, qui sont datés du Campanien- Maestrichtien, et les gisements russes du crétacé inférieur, qui sont surtout Aptiens. Il va falloir comparer avec ce qu'il y a comme ammonites recensées sur ces 2 gisements

Un autre amusant exemple de croissance déviée, cette fois sur une petite Coeloceras du Toarcien moyen lozérien, trouvé ce mercredi. Il manque l'intégralité de la chambre d'habitation sur ce spécimen, ce qui laisse à l'imagination l'axe qu'a dû prendre celle-ci pour permettre à l'animal de nager à peu près correctement et donc survivre.

Ce mercredi, j'ai nettoyé la pente de ses colluvions, qui m'ont livré 6 phalanges supplémentaires, ce qui en fait 16 de récupérées en tout, plus les autres os. Si je prends comme modèle un Stenoptérygius du Toarcien de Holzmaden, c'est un juvénile, pas un nouveau-né; il me tend la palette gauche, et il sait se faire désirer, le bougre. Je n'ai pas pu repérer d'où ils sont sortis. En revanche, j'ai pu cerner plus précisément la section de la pente d'où ils proviennent. Le champ des possibles s'est bien rétréci. A voir ce que donneront les futures pluies qui rinceront la zone.

+1 pour Nautile Pour la datation, il serait plutôt du Bédoulien ? Pour la pyrite elle-même, il s'agit le plus souvent des sulfates de fer mélantérite et romérite et plusieurs autres... Ils ont une teinte verdâtre, ou jaune, et peuvent former des cristaux fins comme des aiguilles. Il y a aussi, dans ce type de fossile pyriteux, la formation de cristaux de gypse. Ces cristaux de gypse sont généralement scintillants, en tout cas brillants, à la surface de la pyrite. Ils sont bien formés quand on les observe à la bino.

Merci à tous pour vos encouragements ! Pour ce rostre, au premier regard, j'espérais un spécimen de Youngibelus, et pourquoi pas complet (rêvons un peu) mais je suis bien contente de cette trouvaille ! Les Youngibelus et autres Salpingoteuthis étaient bien présents mais en pièces détachées, comme 99.999 % des occurences locales de ces bélemnites très spéciales. Pour les complets, il va falloir patienter jusqu'au prochain épisode cévenol, qui ne saurait tarder et qui ne sera pas tendre vu la météo de fou qu'on a cette année. Pour les os de l'ichthyosaure, je suis impatiente de pouvoir retourner au plus tôt sur le site pour passer au crible toute la boue, sèche et coriace comme de la pierre. Il faudra bien quelques pluies orageuses pour bien rincer le terrain après ça, et s'il reste quelque chose en place, j'espère que ce sera détectable. Normalement, vu la configuration des lieux, oui. Les vertèbres et l'humérus ont été fragmentés par le gel, les contrastes hydriques et thermiques, la pyrite des os est oxydée en limonite: cela fait longtemps qu'il se trouve proche de la surface. S'il y a une suite avec des os in situ, je le signale et je passe la main aux spécialistes.

Deux soleils d'aragonite dans une géode de barytine tabulaire, Cham des Bondons, Lozère. 2,5 cm de diamètre environ pour la plus grande touffe de cristaux.

Bonjour, trouvailles de ce mercredi , Toarcien moyen de Lozère Une bélemnite (Acrocoelites ?) avec un beau phragmocône pyritisé, un peu écrasé, mais l'ensemble en impose, plus de 16 cm de long ! La découverte Le dégagement Le rostre Des éléments de palette antérieure d'ichthyosaure, ainsi que 3 vertèbres thoraciques partielles du même animal, un petit individu, moins de 1m50 je pense. Tous ces os étaient naturellement dégagés par l'érosion, visibles en surface d'une coulée de boue. La pente d'où ils proviennent étant très chargée en colluvions, il ne m'a pas été possible de retrouver le niveau d'où sont sortis ces os, mais la zone est circonscrite, je vais la surveiller de près, après avoir collecté et filtré la boue .

Dieu est mort mais l'obscurantisme qu'il promeut a de beaux jours devant lui

C'est en effet l'explication la plus plausible, car l'ornementation (côtes primaires, secondaires) et la forme générale de la section du tour, le dessin des sutures, sont très peu affectés sur ces coquilles, contrairement au spécimen de Gryph58 ci-dessus, où elle est fortement perturbée: bosses, sillon, direction des côtes, etc... Cette Mucrodactylites est à rapprocher de la Grammoceras que j'avais posté le 2 janvier 2019, en page 18 de ce fil. Effectivement, ces spécimens relèveraient plutôt de cas de parasitisme plutôt que de pathologie/blessure. Parasitisme plutôt que commensalisme, car s'il n'y a apparement pas de traumatisme, l'axe de développement de la coquille est affecté : ce profil en roue voilée doit gêner la nage et donc générer un handicap plus ou moins important, plus ou moins longtemps, pour les déplacements de l'animal, sans compter le poids de l'épizoaire.

Bonjour Chantal, belle pathologie ! Voici une découverte de ce mercredi dans le Toarcien moyen de la Lozère, zone à bifrons: une Mucrodactylites bien perturbée aussi. Le tour se décolle en formant un coude, puis revient à la normale sur un quart de tour. Il manque un demi-tour à la chambre d'habitation (c'est une ammonite longidôme), ce qui implique que la coquille complète se terminait un peu après le coude sur le tour précédent. Le profil est en roue voilée. Les perturbations au niveau du coude, dans l'ornementation des côtes primaires et secondaires est minime. Des côtes secondaires ont conservé leur crête à plusieurs endroits. On note tout juste un resserrement et un affinement transitoire des côtes secondaires, avec une légère déviation, plus sensible du côté droit. Elle rejoint ma boite des "Gueules Cassées" riches en misères de toutes sortes.

Et c'est un expert éprouvé en la matière qui cause Pour développer vos arguments, et la qualité de la réthorique sur ce forum, au-delà du trollage basique, on vous attend encore, toujours, et à jamais. Développez, que diable ! En passant, je note que Dieu s'est inscrit sur ce forum le 15 mars 2023... Où étiez-vous donc dans ce débat ? A moins qu'il ne s'agisse d'une résurrection...

Bonjour, c'est une structure normale, il s'agit d'une des cloisons du phragmocône, pas forcément la première. Pour le second fossile: ce n'est pas une bélemnite, mais un terrier pyritisé.

+1 avec PK67 bis ! Une chute observée, c'est prendre en considération l'ensemble du contexte de la chute, et la "table de jardin" en fait partie, ne vous en déplaise. Pas plus ni moins anecdotique et trivial que la voiture de Peekskill, les toitures, vitres et murs effondrés de Chelyabinsk, la toiture de la maison de Hopewell (pour prendre un exemple récent, mai 2023) https://www.nbcnews.com/news/us-news/meteorite-crashes-roof-new-jersey-home-bounces-bedroom-rcna84105, , etc... la liste est longue... sans oublier une pensée émue pour le chien de Nakhla, et la vache de Valera (qui y ont laissé leur peau, eux) ...

Les objets terrestres ayant subi un impact extraterrestre ont souvent un destin glorieux https://en.wikipedia.org/wiki/Peekskill_meteorite

Bonjour, pour être certain de la nature du minéral blanc, il faudrait tester sa dureté avec l'acier et le verre. Le quartz commun est plus probable. Un test HCL serait souhaitable également. Le noir ne ressemble pas du tout à de la tourmaline, ou alors c'est du micro-enduit fissural.

Bonjour, certains gabbros dits mélanocrates peuvent contenir une quantité importante de magnétite (+/- 15%). Un exemple canadien: http://www.pierrebedard.uqam.ca/mont-Royal/site07.html

Un joli exemple exotique de goethite irisée, une vraie dentelle minérale en plus, de la mine de fluorine de Vergenoeg, Gauteng, Afrique du Sud (3 X 2 X 1 cm) Une autre du même site, alternant des zones fines comme du papier et d'autres filiformes, le tout dans des nuances bronze sombre et brillantes (4.5 X 2.5 X 2 cm environ )

La table doit être logiquement un peu abîmée mais la vitesse au stade terminal de la chute d'une petite météorite n'est plus de l'ordre des km/s, c'est celle de la chute libre. Elle a été freinée efficacement par l'atmosphère.

Oui, des os de la tête désarticulés et brisés, et des vertèbres (les cercles). Du poisson osseux, pas du requin.

Bonjour, la pierre de couverture du Dolmen de Changefège, près de Mende en Lozère, est formé d'une dalle de calcaire oxfordien portant de nombreuses ammonites (des périsphinctidés), hélas fort abîmées aujourd'hui par la météorisation du calcaire, et donc peu visibles. La face qui les porte constitue le plafond de la chambre. Elles devaient être beaucoup plus évidentes au temps de l'usage de cette sépulture collective, et avoir eu le rôle d'une ornementation volontaire et symbolique. Dans certaines grottes habitées du sud de la France, le motif en spirale a été associé à une représentation des étoiles.

+1 avec Amédé. Et pourquoi pas une cornéenne ?