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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Ce n'est pas la doc sur le sujet qui manque ! Situez-vous vous-même, des argiles grises il y en a une bonne épaisseur là-bas: http://vertebresfossiles.free.fr/vaches_noires/geologie_vaches_noires.html Et sur l'estran au plus près de la fausse terrasse tout est mélangé, comme sur (et dans) la fausse-terrasse elle-même ! https://www.researchgate.net/publication/273444959_Le_Jurassique_des_falaises_des_Vaches-Noires Ceci dit, si vous avez trouvé l'os dans une couche mélangée, le seul moyen de savoir son niveau d'origine est d'étudier la gangue qui reste éventuellement présente sur l'os, y compris au niveau des micro-fossiles constituant la marne. Les vertébrés ne sont pas de bons index de zone.
  2. Les autres os. Les squelettes désarticulés, à l'état fossile, c'est bien plus commun que les squelettes en connexion. Le plésiosaure de Tournemire dont le squelette est désarticulé par quartiers comme ce Mésosaure s'est retrouvé avec la tête (dépourvue de sa mandibule) près des dernières caudales conservées et pas dans le sens de la marche. Pour moi la mandibule est proportionnée, les spécimens adultes avaient une petite tête par rapport au corps.
  3. Bonjour Fred, oui, c'est Plicatula tubifera.
  4. On voyait bien la mandibule effilée de Mesosaurus sur la deuxième photo.
  5. L'âge peut expliquer sa décoloration. Voici un spécimen de C costatum de 13.5 cm de large, que j'ai trouvé mort en 1978 sur la Côte Sauvage de Pointe-Noire, Congo-Brazzaville J'ai quelques autres bivalves de grande taille dans ma collection de coquilles actuelles. 2 spécimens d'Acesta rathbuni, un Limidae d'eau profonde, 170 mm, Bohol, Philippines. L'espèce présente une fluorescence jaune soufre intense au UV longs. Un gros Cardium pseudolima, Al Masirah, Oman, 13.5 cm. Pinna carnea, Martinique, mer Caraïbe, 21 cm Deux "bénitiers" différents, 21 cm de largeur : le bénitier tacheté Hippopus hippopus Tridacna squamosa Pour finir, une grande, épaisse et lourde espèce fossile: Venericardia planicosta, de l'éocène du Bassin Parisien, 12 cm:
  6. Un Mesosaurus, reptile du Permien brésilien ?
  7. Toute la surface est repeinte, le contour, les nageoires sont entièrement redessinees.
  8. Bonjour, les photos sont floues.
  9. +1 ! Il manque les photos de la tranche et la netteté est perfectible.
  10. Bonjour, ce poisson est trop altéré par les retouches peintes pour permettre une identification. De plus, je crains que si vous le rincez à l'acétone pour enlever la peinture il ne reste plus grand chose.
  11. Bonjour, un beau morceau !
  12. Cardium costatum. Actuel. Présent sur toute la côte Atlantique de l'Afrique.
  13. Clairement ce n'est pas une météorite, avec ou sans croûte de fusion. Regarder plutôt vers les grès ou calcaires à grain fin, ou même une roche dure à dominante siliceuse (quartzite...) . Test de réaction à l'acide HCL et un test de dureté aideraient peut-être à départager. En tout cas, une roche sédimentaire, bien terrestre, peut-être utilisée au néolithique (une molette ?)
  14. Bonjour, je pense à une andésite porphyrique. J'ai trouvé une roche similaire, aux phénocristaux de feldspath juste un peu plus anguleux, à Radule en Haute-Corse. On l'appelait autrefois "porphyre vert antique".
  15. Photos pour la plupart floues, non triées, ni recadrées, non numérotées, absence totale d'éléments de contexte (lieu de récolte, âge du terrain).... Pêle-mêle dans le tas se trouvent des minéraux, des fossiles indéterminables et des bouts de roches érodées très ordinaires (galets..). Identifier quoi que ce soit dans ce fratras et en l'état relève effectivement de la mission impossible . Une solution "artisanale": mettre un numéro écrit sur un papier à côté de l'objet à identifier, le même numéro pour les différentes vues (nettes) du même objet, évidemment.
  16. Bonjour, cloison d'ammonite. Pas possible d'en dire plus.
  17. Comme l'a dit Bathollovien, la zone ombilicale est déterminante également. Donc, montrez-nous également le "dessous" de la coquille, ou le côté de l'ouverture où l'on voit le creux de la spire, c'est ça la zone ombilicale. Et commencez par faire déjà vous-même vos recherches sur internet à partir des divers noms qu'il vous a cités... Pas du tout cuit dans le bec ! C'est la meilleure façon d'apprendre...
  18. +1 Dendrite de manganèse sur un calcaire lithographique, probablement bavarois... Valeur: décorative, fait de belles dalles de jardin.
  19. Merci pour ces précisions @geopas et @gryph58 Liospiriferina est donc plus probable ici car elle est effectivement contemporaine de Homeorhynchia acuta. Elle présente de larges variations individuelles. Certaines ont un crochet bien développé (d'où peut être le nom d'espèce rostrata ?). Je les trouve toutes sur un unique spot qui ne doit pas dépasser les 40 mètres carrés ! Je suppose que les importants apports terrigènes, un terrain instable, et la dominante anoxique des fonds marins devaient créer un milieu peu favorable à ces animaux. Donc point d'étude sur les Brachios ciblant plus spécialement le Lias des Causses. Concernant les ammonites du Domérien, il y a ce travail de Ch MEISTER qui est resté un classique: meister1989.pdf
  20. Des plus étranges, c't affaire... Répétition à 4 ans d'intervalle de la même question, la même désertification de la discussion, les mêmes photos floues... et pourtant une réponse a été apportée. Alors quoi ?
  21. Oui, ce devait être une belle bête de son vivant. Les brachiopodes ne sont pas du tout communs dans les Terres Noires, à l'exception d'un mince niveau repère à la base de l'Aalénien/sommet du Toarcien, un banc marno-calcaire assez dur marqué par la profusion d'une seule espèce, des petites "Rhynchonella" ruthenensis. Il faudra que j'en échantillonne un jour, je n'en ai pas en collection bien que je l'ai observée en place les rares fois où je suis parvenue à croiser ce niveau ! L'autre niveau où il est possible, mais jamais fréquent, de rencontrer des brachios c'est le Domérien supérieur, essentiellement dans la zone à spinatum. En voici quelques-uns ci-après. La taille est toujours petite, rarement plus d'un centimètre et demi de plus grande dimension. Je n'en ai identifié que très peu à ce jour. Si quelqu'un a de la doc sur cette faune bien spécifique et marginale des Terres Noires, je suis preneuse ! Homeorhynchia acuta: En moule interne pyriteux : Des Spiriferina, pas des walcotti je suppose car jamais de plis longitudinaux, et un dessin assez variable de la commissure des valves, de sinusoïde bien accusé à presque plat, avec un test verruqueux: Autres exemplaires : En moule interne pyriteux, prisonnier d'un nodule, un aperçu naturel sur l'appareil brachial en spirale: Une petite Zeilleria, possiblement lampas ? Enfin, une population de petites rhynchonelles domériennes des plus variées bien que toujours rares. La plupart sont écrasées, mais parfois il arrive d'en trouver des non déformées: Les plus communes du lot, à 3 plis sur le sinus, largeur caractéristique autour d'1 cm-1,5 cm : Une rhynchonelle au relief plus accusé, tel qu'elle ressemble fort à une ruthenensis, mais plus grande, et du Domérien terminal: Une autre rhynchonelle, à plis épais: A plis très fins: Une autre rhynchonelle indéterminée. De tels petits individus se rencontrent également à l'occasion dans le Domérien IV : Les térébratules sont plus rares... Il se pourrait qu'un jour de chance je tombe sur des spécimens autour de 2 cm bien conservés, mais leur sort de loin le plus répandu est une pyritisation précoce et excessive qui les a explosés et ennodulés dans la pyrite. De plus, cette pyrite est très instable et à l'affleurement c'est déjà pourri. L'espoir est néanmoins permis...
  22. Trouvaille de ce jeudi, à l'affleurement dans une marne à la consistance d'argile de potier (donc bien météorisée), un grand et bel exemplaire de Passaloteuthis paxillosus, longueur 16.5 cm, Domérien supérieur, Lozère. La partie creuse du rostre était désagrégée dans la marne à cause de sa fragilité et la formation de cristaux de gypse à l'intérieur et dans les fissures. Elle a été partiellement emportée par le ruissellement. Un vrai puzzle incomplet, mais qui permet d'évaluer la longueur de ce rostre à 18 cm environ s'il avait été entièrement préservé.
  23. Pas spécifiquement de chapitres dédiés à ces classes: les uns et les autres sont abordés dans les chapitres traitant de leurs étages stratigraphiques (l'axe choisi pour présenter la collection )dans la mesure où ils sont représentés par de bons spécimens, mais sans entrer trop dans le détail. Les figurations sont de qualité, quoiqu'un peu petites. Certaines font l'objet d'agrandissement. Pour les ammonites, juste une présentation de la face, pas de la tranche, pour essayer de les mettre toutes je suppose. Perso, je reste un peu sur ma faim pour les brachiopodes. Ils sont plus variés en vrai, quoique toujours peu communs par chez nous, ou bien la collection ne les a pas tous. Pareil pour les belemnites. C'est avant tout un inventaire de pièces de faune et de flore datant du Cambrien au Crétacé (pas Caussenard le Crétacé, of course ! ) .
  24. Magnifique travail Fred !
  25. icarealcyon

    Bolide ou pas ?

    Observation valable dans les 2 sens ! Pour "parvenir à être écouté", il faut parvenir d'abord à être compris ! Cela ne passe pas forcément par la poésie ou les effets littéraires, pas sur Géoforum en tout cas, mais par une recherche des termes les plus précis possibles. Car nous n'avons que cela, en plus des images qui doivent, elles aussi, être les plus précises possibles, pour nous faire comprendre et être compris par les lecteurs et les intervenants. Quand j'ai parlé de "ténacité", ce n'était pas la vôtre ou la mienne qui étaient visées, vous y avez peut-être vu un trait d'humour, mais ce n'était absolument pas le cas. C'est un terme descriptif utilisé en minéralogie et géologie pour décrire une propriété: la résistance au choc, qui est un concept totalement différent et indépendant de la dureté. Cela a son intérêt également dans l'art lapidaire (une activité que je pratique) , et la gravure sur pierre. Les météorites qui ont une odeur tenace ( un mot a plusieurs sens, et là c'est encore une autre signification du même mot) sont exclusivement des chondrites carbonées des classes CI, CM et C non groupées. leur point commun est d'être très tendres, majoritairement ou totalement noires ternes, avec une faible cohésion, elles se délitent en tout petits fragments, elles évoquent du charbon de bois écrasé, de la briquette de charbon. Voir par exemple dans quel état se trouve actuellement la météorite d'Orgueil dont voici un fragment conservé au MNHN de Paris. Les autres météorites ne dégagent aucune odeur particulière. .
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