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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Leptolepis coryphaenoides du Toarcien inférieur, Lozère, les deux faces...
  2. Kosmoceras ornatum du Callovien supérieur des Vaches Noires, Calvados
  3. La nécrophagie ou la colonisation d'un vestige d'un être vivant post mortem n'est pas à proprement parler de la prédation. Pour les rostres de bélemnites il y a une (riche) vie après la mort: Tayloretal.2013Speetonboringssmall.pdf Et il n'y a pas que les crustacés, les oursins ont laissé de belles traces aussi...
  4. Un petit test HCL ? Avec des vues du revers et de la tranche ?
  5. Si prédation il y a eu, elle est post mortem donc c'est plutôt de la nécrophagie, et l'auteur serait un crustacé acrothoracique. +1 avec elasmo pour Sphénodus. Ses racines tabulaires sont très différentes de celles des lamniformes, même si les couronnes présentent quelques ressemblances. Une vraie scène de crime: https://sciencepost.fr/fossiles-crustace-calmar-requin/
  6. Super cette bestiole exotique, en plus d'une époque peu représentée sur ce forum. Pour les Hildo c'est en effet facile, le matériau ne manque pas On va donc faire un peu plus original: une dent latérale de Hybodus sp (possible hauffianus), Toarcien, zone à aalensis, Lozère, 5 mm environ de plus grande dimension:
  7. Une Porpoceras verticosum dans son talus de marnes feuilletées, Toarcien moyen, zone à bifrons, Lozère: Une ammonite qui rayonne:
  8. Ce n'est pas neutre ! Au génitif, c'est une terminaison généralement en "i" pour ces messieurs, en "ae" pour ces dames. Là c'est une dame la dédicataire.
  9. Gabaleryon coquelae, Toarcien inferieur de Lozère, holotype:
  10. Non, la définition d'une brèche en géologie c'est une roche formée de fragments anguleux cimentés entre eux. Ici, il s'agit à 100% de roches astéroïdales. L'impact à son origine s'est produit sur l'astéroïde parent, il mêle des roches différentes, qui peuvent être un mélange de la (ou des) roche(s) locale(s) sur l'astéroïde et souvent il y a également celle de l'impacteur. Quand il y a des roches différentes dans une même météorite, on l'appelle une brèche polymicte, c'est le cas de votre spécimen.
  11. Euaspidoceras perarmatum, base du calcaire d'Auberville, Falaise des Vaches Noires, Calvados, 19 cm de diamètre
  12. Ma petite famille de chondrites carbonées CK (type Karoonda) ne compte que 2 membres actuellement. Une CK5, NWA 17337 (non encore parue au MetB), talon de 20.94g, extrêmement sombre, peu contrastée, difficile à prendre en photo mais passionnante à la bino. J'ai fait jouer la lumière à sa surface. Elle a pris un beau poli au papier grain 1000, et le plus grand chondre visible en haut s'est révélé être une olivine barrée. L'intérieur compact est très frais, contrairement à ce que laisserait penser l'extérieur poli par l'érosion éolienne et couvert de caliche. Une CK3, donc beaucoup plus primitive, non choquée, avec une grande inclusion réfractaire de 15 mm, NWA 15600, 15.34 g A part son aspect globalement plus sombre (dû notamment à sa richesse en magnétite, tout le fer présent, et il y en a beaucoup, est oxydé), elle fait beaucoup penser à une CV3 ,beaucoup plus commune.
  13. Bonjour, jolie brèche effectivement. Les clastes très sombres m'évoquent une L-IMB en inclusion (cf Cat Mountain ou "El Arouss"). Mais je pense qu'il y a bien trop de points métalliques au cm2 pour que ce soit une LL dans les parties claires. Plutôt une L6 voire 7 bien choquée, qui présente également quelques inclusions métalliques "en rivière". Malgré la croûte bien usée par les vents du désert, l'intérieur est resté relativement frais. Vu l'annonce Cata..., c'est une bonne pioche... mais non répertoriée. En tout cas bien sympathique !
  14. Roche éruptive. Si le basalte ne convient pas, il y en a bien d'autres. En tout cas ce n'est pas une météorite, restons sur Terre. L'aimant néodyme est très puissant. Trop même. Formellement déconseillé sur les météorites ( les vraies) . Le basalte contient de la magnétite en quantité variable mais suffisamment pour que ce soit un minéral accessoire commun. Les microlites sont les baguettes de feldspath qui apparaissent en clair, il y en a un exemple dans l'article mis en lien dans ma réponse.
  15. Bonjour, les fossiles ne se rencontrent pas en filons... Des dépôts coquillers oui, cela continue même d'exister de nos jours et c'est observable sur beaucoup de littoraux. Il s'agit généralement de concentration soit sous l'effet de la houle ou des courants marins.
  16. Bonjour, morceau érodé en galet de basalte (bien terrestre...) à microlites de feldspath https://cours.polymtl.ca/PBedard/glq1100/roches/basalte/basalte.html
  17. Je joue: Cardioceras costellatum, deux individus de l'Oxfordien inférieur des Vaches Noires, Oolithe de Villers, 98 et 89 mm
  18. Dans le calcaire lithographique de Bavière, Drobna deformis est une crevette peu commune, environ 10 cm hors antennes (longueur reconstituée étirée),Tithonien, Solnhofen
  19. Une dernière Aletai, ma numéro 4, est arrivée: je m'arrêterai là pour le moment. Cela me fait presque 3 kgs de ce matériau réparti entre 4 spécimens à surveiller. La première est ici depuis plus de 4 mois maintenant . Elle ne montre toujours aucun point d'oxydation. Les autres pareil. Celle-ci est une tranche épaisse de 19 mm, 16.5x 11 cm, presque un talon, 1261 grammes, traitée sur une seule face pour faire apparaitre les figures de Widmanstätten. La densité de ces pierres (7.8) est impressionnante quand on les a en main. Ce qui m'a plu pour celle-ci, c'est une petite taille des cristaux de schreibersite, et la cohabitation très inhabituelle, (sauf chez Aletai) des deux tailles de cristaux de kamacite, fine et grosse.
  20. Un peu plus au nord de Pegairolles, vers le Pas de l'Escalette, quand l'A75 a remplacé l'antique RN9, il y a eu quantité de belles calcites mises à jour par la coupe des talus dans l'Hettangien et le Sinémurien.
  21. +1 avec les collègues !
  22. Le polymorphisme est un phénomène constant, inhérent au vivant, lié à la génétique. Tous les êtres humains ne se ressemblent pas, mais ils appartiennent tous à la même espèce. Au niveau des populations fossiles, on peut plus facilement l'observer lorsque les individus conservés sont très nombreux. Pour les Causses, c'est le cas pour Amaltheus margaritatus, Hildoceras bifrons, Haugia variabilis (tiens, pourquoi ce nom ?), Pleydellia aalensis (un cas d'école: variation de l'ornementation d'un individu à l'autre et au cours du développement d'un même individu !), Mucrodactylites mucronatus, pour citer les plus courants. Il peut même paraitre amplifié, car le mode de fossilisation par pyritisation conduit à la découverte de coquilles majoritairement à l'état de nucléus quand elles sont dégagées naturellement de la marne par lessivage. Elles sont plus ou moins incomplètes, parfois ramenées à l'état qu'elles avaient au stade juvénile, le plus sujet à variation individuelle chez les ammonites . Les rares grands individus complets montrent généralement une plus grande ressemblance entre eux avec une atténuation plus ou moins sensible de la vigueur de l'ornementation. Pour l'identification, il faut apprendre à ne pas se noyer dans les détails. Certains sont importants, mais tous n'ont pas la même signification.
  23. Pour moi ce sont toutes des bifrons, point. La question de la nomination à tout prix de ce qui relève de la simple variation morphologique intra-spécifique a entrainé beaucoup de dérives. On trouve toutes ces bestioles dans le même horizon, ce sont toutes des H bifrons. C'est du domaine descriptif sans la moindre réalité biologique, tous les intermédiaires existant. C'est du coupage de cheveux en quatre, sans intérêt. Et j'ai observé des milliers de bifrons pyriteux caussenards en 4 décennies, j'en ai quelques centaines en collection, donc je connais un tout petit peu le sujet.
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