icarealcyon

Je ne peux pas ouvrir le format .heic, il vaut mieux le convertir en jpg et le mettre directement sur le forum. Les seules photos accessibles sont les mêmes que celles de votre premier post. On ne parle pas de la même chose. Une pièce de fonderie n'est pas une scorie métallurgique, cette dernière peut très bien ne pas contenir de métaux ferreux, surtout si elle est récente. Lire ce beau sujet sur Géoforum pour en savoir plus sur leur variété:

On arrive à les distinguer en agrandissant la seconde photo. Il y en a une qui traverse.

Magnifique travail sur le métal, Antakari !

Dureté, densité, couleur de la trace ? La premère photo est floue, mais cela ressemble fort à une scorie métallurgique.

Un certain nombre de personnes des générations des années 30 et 40 sont allées en Algérie... entre autres. Si ce polissage est naturel, il ne peut être qu'eolien, en plus sur deux cailloux visiblement de nature différente. Et des périodes arides, il y en a eu en France. Des chaudes: au Permien, au Trias, et des froides (Quaternaire glaciaire)...

Oui, c'est un polissage éolien, par l'exposition aux vents de sable, typique des déserts chauds.

La mauvaise conservation n'aide pas... La 13 (et probablement la 12 aussi) est assez clairement une Sowerbyceras tortisulcatum, mais c'est une ammonite oxfordienne , La 8 a des caractères la rapprochant de Gregoryceras transversarium mais là encore c'est l'Oxfordien. La 9: Euaspidoceras perarmatum, ammonite oxfordienne. Du coup, si la 7 a été trouvé dans le même niveau, Perisphinctes plicatilis possible. Pour la datation c'est l'Oxfordien moyen.

+1 avec Elasmo, je confirme pour n°1: denticule dermique de requin, bel exemplaire !

En ce qui me concerne, c'est une voie en arborescence, continue sur presque 6 décennies aujourd'hui. A l'âge de 4-5 ans en Lorraine, je recherchais déjà assidûment les articles d'encrines, brachiopodes et gryphées dans les terrains de mon arrière grand-mère sur les côtes de Moselle. A 7 ans, je suis partie habiter les 11 années suivantes au Congo-Brazzaville. Je me souviens d'une de mes premières soirées là-bas chez des parents expat', littéralement scotchée des heures durant devant un ensemble de belles et grosses dioptases de Renéville et des aurichalcites duveteuses d'un bleu turquoise magnifique de Yanga-Koubanza, pendant que les adultes bavardaient. Mon attirance pour le minéral est devenu alors, et pour toujours, partie intégrante de mon âme. Il était à l'époque (politiquement troublée) fort difficile voire impossible d'aller sur site au Congo (Renéville, Mindouli, M'Passa, M'Fouati, plus ou moins à l'abandon dans les années 70...). De plus j'étais la seule intéressée dans la famille. Tout mon argent de poche passait en achats de minéraux auprès des "creuseurs" locaux ou leurs intermédiaires. Rentrée en France, je suis également revenue pour l'essentiel "aux fossiles" et à la pratique du terrain avec la possibilité d'explorer plusieurs départements français riches, en fonction de mes résidences successives: Alpes-Maritimes, Alpes de Haute-Provence, Hautes Alpes, Bordelais, Ile-de-France et Normandie, et enfin le Languedoc. En 1992, je me suis définitivement installée en Lozère. Le sud du Massif Central est intéressant tant au niveau minéralogique que paléontologique. Les deux domaines se partagent donc mes loisirs, même si la paléontologie conserve pour moi une prééminence d'ordre affectif ou émotionnel, s'agissant d'une confrontation directe aux êtres vivants du passé, et à l'immensité du temps qui nous en sépare. Littéralement, c'est une fenêtre qui s'ouvre sur d'autres mondes. Dans ces domaines, je privilégie le terrain et mes propres découvertes. Et les livres. Je me suis depuis longtemps détournée des salons et autres, à cause des prix de plus en plus délirants associés au manque d'intérêt ressenti devant l'écrasante majorité des pièces exposées. Quant aux "ramifications" de ces passions: avec l'aide de mon premier mari, j'ai acquis du matériel et les connaissances de base pour la découpe, taille et polissage des minéraux et roches, puis très vite, je suis passée à la sculpture. Avec un ami professionnel, les bases du travail des métaux précieux. Enfin, au début des années 2000, j'ai entamé une collection de météorites, à laquelle je reviens un peu plus assidûment en ce moment, comme à chaque creux hivernal. Et là, je suis bien obligée de me rendre un peu plus tolérante au commerce. C'est qu'il n'y a guère de pratique de terrain envisageable sous nos cieux ! Je reste basiquement, farouchement, une "franc-tireuse" .

Oui, j'ai les mêmes à la maison ( mais chez moi c'est toarcien)

Bonjour, non ce n'est pas un os, mais un fragment de silex avec craie qui vient de la couche du Cenomanien, tout en haut de la falaise.

Et le test à l'hcl ça donne quoi ?

C'est pratique pour tous les travaux publics: purge et nettoyage d'éboulements, de fossés, creusement de fondations, terrassements, talutage, rectification de virages, calibrage de chaussée, etc...

A l'époque mon compagnon félin était un chartreux à la fourrure gris-bleu et aux yeux jaunes. Maintenant, c'est une birmane aux yeux de saphir étoilé, avec deux acolytes noirs aux yeux jaunes.

Merci les amis ! Malheureusement, les circonstances de la vie ont fait que je me suis arrêtée là. Si je reprends cette activité un jour, ce n'est pas du tout comme nager, il faut retrouver le tour de main, acquis au prix d'un entrainement continu. Ce n'est pas gagné, et mon mentor n'est plus là. Je suis très heureuse d'avoir eu cette initiation dispensée par un des rares artisans d'ici qui maitrisait parfaitement toutes ces techniques. Entre autres, il avait appris l'art du filigrane avec des artisans marocains. Il m'a ouvert les yeux sur les techniques traditionnelles de travail des métaux précieux. Depuis, j'ai conservé un vif intérêt pour le travail de ceux qui continuent à y être fidèles : les bijoutiers d'Afrique de l'Ouest virtuoses du filigrane, et à présent, les bijoutiers Navajos qui travaillent l'argent et la turquoise pour des créations qui ne connaissent aucune limite.

C'est un étonnant usage du gypse gemme en tant que verre de vitrail ! La lumière doit être diffusée de manière bien particulière. Depuis les années 60, les sculpteurs sur pierre du peuple Shona au Zimbabwe magnifient dans leur travail les roches locales, en particulier la serpentine. Ces deux léopards sont un bel exemple de sculpture animalière Shona taillée dans une serpentine réputée dater de plus de 2 milliards d'années. Le plus grand mesure 40cm de longueur, le petit 16.5 cm. Des expositions montrent régulièrement cet art de la pierre, né en Afrique, dans le monde : https://www.ladepeche.fr/article/2003/05/16/123855-les-sculpteurs-du-zimbabwe-font-vivre-la-serpentine.html

Je redécouvre quelques-unes de mes oeuvres de jeunesse... Plus précisément, de 1995 à 1999, j'ai eu la chance de pouvoir apprendre diverses techniques traditionnelles (comprendre: manuelles) de travail de l'or et de l'argent et bénéficier de l'aide logistique nécessaire auprès d'un joailler fabricant à Mende, décédé depuis, mon ami Michel Espinosa. Voici quelques-uns de ces essais. Pour commencer, argent 950/1000 et cabochons en fluorine violette du Piboul, Lozère, la seule couleur (avec l'orange) qui présente une parfaite stabilité dans le temps- une fois perdue sa nuance bleue originelle. Une bague: Deux broches: Bague en or 18 carats et opale de Lightning Ridge, Australie Pendentif fleur d'églantier en or 18 carats et tanzanite, Arusha Mts, Tanzanie, finition sablée à l'intérieur de la fleur, polie sur l'extérieur. Les étamines sont fixées sur la monture de la pierre taillée en brillant. Pendentif petit chat minimaliste en filigrane d'or 18 carats et deux saphirs bleu bleuet de Birmanie pour les yeux: Bague or 18 cts avec saphir étoilé gris de Ceylan: Bague or 18 cts avec saphir étoilé bleu de Birmanie

La variété et la beauté remarquables des roches de Haute-Corse s'y concentrent ! J'en ai conscience et je prie Ange de m'excuser pour cette disgression. J'ai placé de bonnes photos de ma roche de Radule, une fois coupée et légèrement polie, sur son premier sujet : La Casaluna est un affluent du Golo. Je me rappelle bien avoir récolté la majorité de mes galets d'euphotide un peu à l'ouest de Francardo, aux abords d'un pont de voie ferrée traversant la rivière, donc avant que le Golo ne rencontre la Casaluna. Il y a donc plusieurs autres affleurements de cette magnifique roche à l'amont. Je ne l'ai pas observée en place dans les abords immédiats. Par contre, il y avait d'assez nombreux affleurements de serpentinite.

Salut Fred, je me demande s'il ne s'agirait pas là d'un article de patte de crustacé.

Merci pour ce sujet @elasmoCes photos sont très évocatrices pour moi d'objets que j'ai déjà pu observer dans mes débris indurés du Toarcien à dents sans pouvoir comprendre de quoi il s'agissait. La présence de plaques de mandibulaires ou palatines de chimères est donc plus que probable dans ces échantillons. Les chimères sont vraiment des animaux étonnants et atypiques.

Bonjour, c'est un fragment de dent de requin. Il sera difficile d'en dire plus..

A titre de comparaison - et d'identification donc pour moi aussi ! - voici des images de la roche que j'ai trouvée à Radule, non loin d'une cascade, dans une zone relativement plate de la vallée. J'étais restée sur une identification en tant que "porphyre vert antique". Un filon d'environ un mètre de large et une dizaine de mètres de long y était visible à l'affleurement, sur le sol rocheux lui-même. Le filon paraissait plus sombre que l'encaissant. Malheureusement, pas de photos ! J'ai ramassé une seule volante, de quelques centaines de grammes, dans un ruisseau à proximité immédiate. La couleur du fond est un vert très foncé, presque noir. Je l'ai sciée pour l'utiliser dans plusieurs objets, dont cette boite, où elle est associée au gabbro à smaragdite d'Orezza.

Bonjour, pour ma part j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de retrouver ces roches remarquables parmi les galets charriés par le Golo, entre Francardo et Ponte-Leccia. Elles présentent un beau potentiel ornemental. De retour chez moi, j'ai scié et utilisé ces quelques galets d'euphotide pour créer ces 2 coupelles, où elles sont associées à de la roche vert très foncé et blanche de Radule (que j'avais identifié de manière erronée semble-t-il comme étant de l'andésite porphyrique, ou porphyre vert antique), et une autre roche à inclusions rouge vif sur fond brun foncé que j'ai rapportée à de possibles rhyolites, trouvée également parmi les galets du Golo à Francardo. Un échantillon de verde d'Orezza a également été utilisé pour la plus grande coupelle, pour la bordure. Les couleurs soutenues de ces roches, vertes ou rouges, les rendaient aisément repérables parmi les autres galets.

Je ne pense pas, c'est beaucoup trop grand et les bords de la coquille sont bien trop rectilignes. Eventuellement, voir plutôt du côté de Gervillela aviculoides.

+1 avec @pyb Les faunes calloviennes et oxfordiennes du sud de la France sont d'affinités téthysiennes. Les faunes d'ammonites contemporaines des Vaches Noires sont essentiellement d'affinités boréales.