icarealcyon

Il y en a pourtant plein des pierres noircies sur votre première photo (tout le sommet du talus au dessus de la carrière, au contact de la terre végétale) Les pierres de ce ressaut ne sont noires que sur leur face supérieure, les faces inférieures sont claires. C'est compatible avec une imprégnation de lichens, sinon de moisissures, maintenant à l'état desséché, l'eau de pluie doit stagner davantage dans ce creux que sur la paroi abrupte. Je ne vois rien d'intentionnel dans ce creux, sinon l'évolution du front de taille, assez irrégulier. La structure semi-circulaire sous ces pierres pourrait faire penser à un ancien emplacement de nid d'oiseau, rapace ou pigeon, avec accumulation de fientes. Mais très ancien vraiment, lessivé par la pluie. Peut-être les a-t-on chassés avec ces pierres si elles ne sont pas tombées du talus.

"L'oeil était dans la tombe..." Magnifique @geopas ! En T comme première lettre de genre, je n'ai pas trouvé grand'chose, sauf à mes chères Vaches Noires: Trigonia meriani, marnes de Dives, Callovien supérieur. Comme presque toujours, les spécimens ont les deux valves conservées en connexion.

Un rostre est complet avec la cavité du phragmocône (rostrum cavum) préservée, et l'extrémité distale aussi : en bleu sur les croquis ci-dessous:

Où l'on parle de minéraux et non de roches: voici quelques géodes minéralisées dans la transition Toarcien-Aalénien en Lozère . Célestite bleue en cristaux tabulaires libres, à contour souvent corrodé, dans des mini-géodes de calcite, 2 à 3 cm de plus grande dimension. Ces cristaux bleus se décolorent très rapidement au soleil : Plus haut dans le même site, hélas dans une coulée de boue, cette demi-géode ouverte naturellement est une trouvaille unique. Elle associe deux styles de cristaux de quartz, biterminés pour la plupart, brillants, très bien formés (ce qui est exceptionnel dans ces formations): des blancs laiteux, et des rose-mauve pâles, opalescents, translucides dans un fond de calcite en petits scalénoèdres. Il m'a été impossible de déterminer son niveau de provenance. Je voudrais bien mettre la main sur l'autre moitié de cette géode ! .

Et toutes ces merveilles cambriennes et ordoviciennes de la Montagne Noire, c'est sympa aussi ! Voici le seul rostre de Salpingoteuthis cf acuarius que j'aie trouvé complet en 2025. Courage, nous ne sommes qu'en mai... et c'est une trouvaille de la semaine passée. Toarcien moyen, Lozère. La partie creuse de l'épirostre est systématiquement écrasée dans la zone à Bifrons locale, ce qui les rend extrêmement fragiles quand ils sont complets comme ici. Beaucoup ont été fossilisés avec juste le départ de l'épirostre.

Genre Neohibolites, cf semicanaliculatus. Pour déterminer précisément l'espèce, il est préférable d'avoir affaire à un rostre complet.

+1, peut-être tombés du niveau supérieur et restés coincés sur ce ressaut.

Bonjour Fred, quel est le résultat du test de dureté ? Le bleu foncé est-il soluble dans de l'eau ? Parce que je pense à l'hypothèse d'un sulfate de cuivre.

Les terriers peuvent avoir été creusés par des mollusques bivalves, des oursins réguliers, des crustacés, des vers... On les désigne génériquement sous le terme de "pistes de fouisseurs" car la plupart du temps on ne peut pas identifier l'auteur, à moins qu'il soit encore présent et bien conservé dans son terrier.

Si un article de 1989 pour toi c'est l'âge de pierre, pas étonnant que tu démontres à longueur d'interventions autant de lacunes. L'arrogance n'y changera rien: il te manque les bases ! Laquelle, hormis celle-là que tu as dû lire (parce qu'elle est rédigée en français) ? aragonitic structures in belemnites.pdf Pour le reste, on t'attend, vas-y, démontre ton propos et publie-le, qu'on rie un peu. Tiens, une autre: c'est cadeau. De rien. structure calcitique rostre belemnites .pdf

Dommage qu'on ne puisse pas agrandir les images.

Bonjour, déchets de verrerie.

Deux morceaux d'anthologie de l'Université de Serluidon sur Doubledoze (copies d'écran, vous pouvez zoomer) : Le grand Lamarck: Comment découvrir un fossile soi-même :

Superbes, on dirait un herbier de pierre ! Je vais puiser une fois de plus dans mon stock normand (et mes vieux souvenirs) pour cette lettre P : Perisphinctes cf antecedens en calcite, Oolithe de Trouville, Oxfordien moyen, falaise des Vaches Noires, Calvados: Pachyceras sp de l'Oolithe de Villers, Oxfordien inférieur, Vaches Noires: Peltoceratoides williamsoni, oolithe de Villers, Oxfordien inférieur, Vaches Noires: Doublé de Parawedekindia arduennense, oolithe de Villers, Oxfordien inférieur, Vaches Noires Et un nautile, toujours de l'Oolithe de Villers, Oxfordien inférieur, Vaches Noires, Paracenoceras sp: Ok je sors...

Dans cet article fondamental sur la structure des rostres de bélemnites, la fluorescence est abordée : vol32_part4_saelen belemnite guard constitution.pdf

Bonjour, concrétions pyriteuses précipitées autour d'un débris organique indéterminable pour les deux à gauche, probable bout de bois flotté pour l'objet à droite.

La preuve en est faite que Dieu ne sais pas lire et comprendre la langue de Shakespeare directement dans le texte, sans l'aide d'un traducteur naze. Perso, j'en ai une preuve supplémentaire, liée à la taphonomie locale: dans les Terres Noires domériennes et toarciennes des Causses, la calcite originelle, d'origine biologique est systématiquement conservée dans les fossiles, macro et micro. L'aragonite, elle, est systématiquement épigénisée en pyrite, y compris la nacre, ou bien dissoute et donc la structure d'origine n'est pas conservée. Les rostres de bélemnites sont en calcite. Leurs phragmocônes (initialement aragonitiques) sont en pyrite, avec calcite, gypse, barytine ou célestite en remplissage des septes, tout comme les ammonites (qui possédaient originellement un test en aragonite). Si ces phragmocônes n'ont pas été pyritisés, ils ont été dissous, donc détruits. Si ces phragmocônes avaient été en calcite à l'origine, ils auraient été conservés. Un autre exemple: les épirostres des rostres des genres Salpingoteuthis et Youngibelus présentent un cortex calcitique et un remplissage pyriteux de l'épirostre, d'où la forte probabilité que cet épirostre, plus ou moins creux dans sa plus grande longueur, était originellement en aragonite recouverte de calcite.

HoffmannStevens-2020-Biological_Reviews.pdf Tayloretal.2013Speetonboringssmall.pdf

Bonjour Antakari, ce grenat me fait beaucoup penser à ceux trouvés au Habachtal, Autriche. Comme il y a des spécialistes des grenats sur Géo', ils sauront confirmer ou infirmer. Les 2 pièces suivantes sont bien sûr de la dioptase du Congo Brazzaville, des exemplaires issus du secteur de Mindouli à Renéville, région du Pool. L'aigue-marine est très probablement malgache. On en trouvait bien plus que maintenant dans les années 70. Le cristal vert foncé est plus intrigant. Il est trop sombre pour un grenat tsavorite, et la forme ne colle pas non plus. Je pense soit à un diopside chromifère, de Madagascar ou de Zambie, soit à une apatite, tanzanienne ou malgache, de qualité remarquablement gemme. Certaines pièces comme celle-ci datant d'une cinquantaine d'années ne se trouvent plus de nos jours.

Celui-ci fait 46 mm de diamètre pour 23 mm d'épaisseur à la fin du dernier tour, un vrai "géant" donc pour l'espèce. Il ne lui manque que la chambre d'habitation, ce qui lui donnait un diamètre d'environ 6.5 cm. Dernièrement, j'en ai rencontré un nucléus encore plus grand, plus de 5 cm de diamètre, mais trop pourri, paix à son âme.

Oxyparoniceras suevicum, Toarcien supérieur, z à dispansum, Lozère:

Obornella plicopunctata, un petit pleurotomaire du Bajocien, Oolithe de Bayeux, Calvados

Bonjour, non, éclats naturels.

+1 avec les collègues !

Elle y est sensible et c'est même un des meilleurs moyens d'obtenir sa désagrégation.