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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Si le beau temps se maintient, ça peut faire, mais attention aux coups de soleil Cette chasse à l'ambre français doit être la plus passionnante qui soit, dommage que les places soient si chères... âprement défendues et convoitées. Finalement, je suis pas si mal que ça avec mon Toarcien local où il reste encore quelques petits trucs inédits à sortir, de temps en temps...rarement, mais ça me va bien. Je suis de nature pacifique, voire placide. Rien à voir niveau enjeu, bien évidemment... mais j'ai contribué, à mon niveau d' "amateur-collaborant-avec-les-professionnels", à en savoir un peu plus sur les représentants toarciens d'une famille de crustacés, les Polychelyda. https://hal-univ-rennes1.archives-ouvertes.fr/hal-01313737/document A lire les articles ci-dessus, tirant dans un sens ou dans l'autre, et tes propres conclusions, les inclusions en forme de "petites massues" de l'ambre birman m'intriguent à nouveau. Sur la base des articles auxquels j'ai eu accès auparavant (et sans le recul critique nécessaire, en tant que simple amateur) il était entendu que ces objets bien caractéristiques correspondaient à des fructifications de champignons. Ailleurs, on parlait de terrier de bivalves(?)...Ils sont toujours axés de la surface des pièces vers l'intérieur, et souvent alignés le long de plis ou de creux...Rien de définitif de ce côté là donc. Par ailleurs, dans les articles (généralistes) du début des années 2000, il était exposé que cet ambre avait été conservé in situ ou sinon très peu transporté. Cela aussi a été réfuté depuis ? Inclusion mystère du jour Parmi les plus étranges que j'ai pu obtenir en 4 ans, il y a celle-ci, contenue dans une minuscule pièce rouge-orange vif et très transparente: elle est constituée de deux "touffes" irrégulièrement ramifiées: l'une noirâtre, je suppose par imprégnation pyriteuse, l'autre très claire, quasi-blanche.
  2. La vidéo montre des cristaux au lustre très vif. La surface des cristaux serait donc trop lisse et trop brillante pour Ploemeur ?
  3. Enormément d'info dans tes posts, inespérée pour une dilettante comme moi, il faut que je prenne le temps d'assimiler et digérer ce que je peux de tout ça En lecture rapide, déjà on constate, arguments solides à l'appui, que l'étude des micro-organismes de l'ambre et ses perspectives est un terrain actuellement plus que miné !
  4. Il y a (eu?) de très grosses pyramides de quartz fumé bien brun foncé à Ploëmeur. Au village de vacances de Guidel (commune proche), des blocs de quartz énormes ornent les espaces végétalisés et dedans, en géodes, exactement ce type de cristaux, certains beaucoup plus gros que sur ma photo ! !
  5. La pyrite est un grand mystère : parfois stable et souvent pas... Et les événements sont peu prévisibles. Un meilleur pronostic accompagne les pièces bien dessalées et conservées en atmosphère plutôt sèche. Chez moi je suis pratiquement toujours en dessous des fatidiques 60% d'humidité et même encore moins, mes ammonites et mes pyrites de villers sont stables maintenant, mais j'ai perdu des merveilles dans mes précédentes habitations qui étaient plus humides. J'ai aussi remarqué que l'enfermement dans des boites ou cartons ne leur convenait pas. A l'air de préférence !
  6. Il y a effectivement une plus grande chance que les cristaux à section losangique soient des epidotes, pour autant que les 4 faces du prisme soient bien automorphes et non influencées par une éventuelle gangue disparue. Sur votre photo en format horizontal, ligne du bas, les cristaux 1,2,4,5,6 et 7 sont probablement des epidotes. Moins sûr pour les exemplaires de la ligne du haut.
  7. Bonjour, vous voyez juste pour acutissima. Pour la couleur des dents, celle-ci est très variable en fonction de l'imprégnation du fossile par les minéraux, et, pour les dents, le degré d'usure. La couleur n'a pas d'importance pour l'identification, qui repose uniquement sur la morphologie. Les dents de requins des faluns peuvent aller du noir brillant au gris, rose ou bleu très pâles, cela dépend du degré d'usure de l'émail (généralement, plus il est usé plus la dent est sombre, et inversement). Votre dernière trouvaille est particulièrement bien conservée, elle arbore donc des teintes plus claires que la première que vous avez figurée, et qui a bien roulé sa bosse sur les fonds marins. Pur le nettoyage des fines coquilles, je ne suis jamais arrivée à un résultat parfait car le falun colle très bien aux coquillages, peut-être un phénomène de cristallisation de la calcite commune aux 2 ? En tout cas, un brossage soigneux à l'eau et au produit vaisselle améliore un peu la visibilité; après, il y a le dégagement à l'aiguille sous loupe binoculaire, surtout une affaire de patience... Des fois ça marche mieux qu'à d'autres, le sédiment est plus ou moins résistant !
  8. A propos des inclusions non biologiques de l'ambre, les inclusions liquides à bulle seraient dues à quel phénomène ? Sont-elles aussi fréquentes dans les autres ambres que le birman ?
  9. Bonjour Gaël, merci pour ces précisions qui ne manquent pas de sel (marin) Aujourd'hui est un jour heureux, je viens de découvrir que mon "coléoptère Iznogoud" figuré plus haut a été décrit très récemment (article accepté fin mars 2018 !): il porte le joli nom de nuegua elongata , c'est un scydmaeninae. https://www.researchgate.net/profile/Chenyang_Cai/publication/323983868_Beetle_with_long_'nose'-A_bizarre_stem_scydmaenine_in_amber_from_Myanmar_Coleoptera_Staphylinidae_Scydmaeninae/links/5ab78ef045851515f59e5010/Beetle-with-long-nose-A-bizarre-stem-scydmaenine-in-amber-from-Myanmar-Coleoptera-Staphylinidae-Scydmaeninae.pdf
  10. Merci pour cette rectification ! Je vais corriger mes étiquettes. Donc toutes mes barytes proviennent du secteur de La Union. Je précise que pour toutes les pièces espagnoles présentées ici, qu'il s'agit d'achats/échanges, je ne les ai pas trouvées moi-même. Je n'ai jamais eu l'occasion de chercher des minéraux ou fossiles en Espagne. Mais j'étais une lectrice assidue de la défunte revue "Bocamina", qui me faisait rêver !
  11. Là c'est difficile de donner un avis sur l'ensemble, il faudrait des vues plus rapprochées ou que l'on puisse agrandir pour pouvoir mieux évaluer la couleur, la transparence et surtout les faces cristallines sommitales si elles sont présentes. Je sais que ces détails sont diablement difficiles à capter en photo: j'en ai bavé ce matin pour arriver à tirer un portrait à peu près valable d'une épidote catalane ! Déjà, je pencherais davantage pour "tourmaline verte" pour les spécimens suivants, sur la photo en format horizontal: -en partant de la gauche, sur la ligne du haut: la 3, la 4 et la 9, -ligne du bas, la 9 et la 10. A partir de celles qui seront identifiées de façon raisonnablement sûre, une comparaison directe permettra de trier les plus réfractaires à la photographie !
  12. Bonjour, voici des pièces minéralogiques classiques, mais tellement esthétiques… L'Espagne a inventé le cubisme, pour ses cristaux aussi Très ancienne pièce de Berbès : énorme boule quasi-flottante de cubes zonés de fluorine allant du violet-rose au violet-bleu, 21 cm de plus grande dimension. Cristaux de fluorine de Berbes, Espagne. Cubes de pyrite sur gangue de Navajun, 21 et 15 cm. Cubes interpénétrés de pyrite de Navajun, 15 mm d'arête pour le plus grand cristal. Aragonite dans argilite de La Pantoja, diamètre de la boule de cristaux 18 mm (Espagne). Épidote, Casterner de Las Olles, Espagne, 45 X40 mm. Spécimens de cristaux de Barytine bleue et blanche au soleil : en haut La Union, en bas mine Victoria, Asturies, Espagne. 7,5 à 10 cm de plus grande dimension.
  13. Deux meilleures images d'une "boxing spider" de l'ambre birman:
  14. Ce bijou traditionnel se passe dans les lobes des oreilles... aïe, et en plus il faut dormir avec, je suppose. Coriaces, les dames birmanes... Les Birmans recherchent pour les bijoux traditionnels, et souvent encore maintenant, de l'ambre SANS inclusions d'insectes. J'ai quand même fini par trouver une perle en forme de petite pêche (fruit porte-bonheur en Extrême-Orient) qui contient plusieurs diptères et une araignée boxeuse - je ne connais pas son vrai nom, mais je trouve que celui-ci lui va comme un gant !
  15. D'après les premiers auteurs des années 2000 à avoir décrit l'ambre de Birmanie, il se trouverait essentiellement sous 2 types de formes dans le sédiment: des cylindriques (coulées en stalactites de la résine ?) et des "discoïdes" ou formes ovales plus ou moins aplaties. Il y a aussi les gros blocs de remplissage de cavités, comme par exemple le célèbre spécimen rouge transparent de 15 kgs du British Museum of Natural History. Le petit spécimen brut ci-après s'apparente bien au type "disque", il mesure 31 X 20 mm avec une épaisseur maximale de 8 mm. Comme c'est mon seul brut complètement intact, j'ai résisté à l'envie d'ouvrir une petite fenêtre...Sur une face, on voit des voiles de calcite, et le fin sédiment gréseux, qui se trouve aussi souvent en inclusion, sans doute apportée par le vent.
  16. C'est le plus probable qu'il s'agisse en effet d'une prehnite (couleur et l'aspect de surface, en particulier sur le côté droit).Par contre, aucune idée sur la provenance...) J'ai un peu hésité entre prehnite et wavellite, mais dans ce dernier cas, vous devriez voir un aspect nettement fibroradié et peu-être zoné sur la tranche du minéral.
  17. Dans les contextes bretons cités , s'agit-t-il de schorl ou de dravite en cristaux d'épaisseur très fine, ou bien d'elbaïte ? Le schorl peut en effet se trouver en contexte métamorphique. Mais il ne ressemblera jamais à l'épidote. En Lozère, le schorl en baguettes montre à la bino une translucidité brun-doré, encore plus nette quand il s'agit de feutrage d'aiguilles libres. Il existe aussi des variantes tirant sur le vert et on parle souvent alors de tourmalines dravites... Je ne connais pas leur analyses. L' épidote ne forme habituellement jamais de feutrages aussi fins, ni des paquets massifs de prismes parallèles. Mais à épaisseur identique, l'épidote offrirait une couleur allant du pistache franc au vert bouteille soutenu. Comme critère d'identification, hors contexte, pour un échantillon cristallisé, c'est vraiment le sommet des cristaux, en plus de la saturation de la nuance de vert associée à la transparence qui sont des éléments faisant pencher, en simple visuel, entre une épidote et une tourmaline verdelite.
  18. Bonjour, en effet, ces deux minéraux peuvent être visuellement assez proches, cristallisant tous deux en prismes allongés. C'est le contexte minéralogique qui est probant sur le terrain : la tourmaline verte (elbaïte-verdelite) ne se trouve que dans des pegmatites lithiques (enrichies en lithium) tandis que l'épidote se trouve dans les roches métamorphiques, ou métasomatiques de contact. Dans les 2 cas, les minéraux peuvent s'accompagner de quartz et d'albite... Toutefois, en France, il est infiniment plus probable de trouver de l'épidote dans les Alpes, les Pyrénées ou en Corse, par exemple. Vraiment très très peu de gisements à elbaïte...et rose, ou bleue, mais pas verte il me semble. Le sommet des prismes est aussi un peu différent: typiquement deux grandes faces cristallines "en toit" pour l'épidote, avec accessoirement des facettes secondaires, et 3 faces en Y ou bien sommet plat, perpendiculaire à l'axe du prisme, pour la tourmaline verte. Il y a aussi une teinte pistache ou vert-bouteille sombre bien plus soutenue sur l'épidote, tandis que la tourmaline verte aurait une bien meilleure transparence à épaisseur de cristal égale. Enfin c'est comme ça que moi, j'établirais la différence face à une découverte de terrain ou un échantillon sans identité, au visuel.
  19. Bonjour, les photos 3 et 4 montrent une dent de requin un peu usée, et les 5 et 6 : dent broyeuse de poisson type daurade http://faluns-loire.pagesperso-orange.fr/poissons/poissons-osseux/daurade.htm Voir tout spécialement la page consacrée aux sparidés (famille de poissons à laquelle appartient la daurade), vous verrez l'emplacement de ces dents dans la mâchoire du poisson.
  20. Bonjour, voici un gros morceau de minerai à cristaux de cérusite grise provenant de l'ancienne mine de M'Fouati, Congo Brazzaville (15 X 12 cm, cristaux de 3 à 4 mm en moyenne, très brillants). La couleur rouge intense de la gangue est remarquable: je me demandais si du minium pourrait en être responsable ?
  21. Bonjour, il est très possible qu'il s'agisse d'un gypse de Lubin, Pologne.
  22. Il se pourrait que cette roche soit imprégnée de magnétite disséminée.
  23. Hé bien, c'est tout-à-fait-exactement celle-là ! Merci pour votre aide !
  24. Ce n'est pas du tout fréquent en effet, seulement 3 spécimens de lytoceras de cette taille et qualité en 25 ans, mes 2 autres étant plus classiquement des l. Cornucopia de la zone à Bifrons. Celui-ci, je ne sais pas l'espèce, si quelqu'un la connait , je le remercie de partager son savoir ! Ce type de lytoceras est cantonné à la zone à haugia variabilis, les individus ont des tours plus epais que hauts, bien que ce caractère s'atténue un peu au niveau de la chambre d'habitation de mon spécimen où la moitié environ de celle-ci est conservée. Généralement on les trouve noyés de pyrite et profondément altérés et toujours de grande taille. Et, autre critère, l'ornementation en "frisures" est nettement retroverse, avec des creux et renflements du pragmocone plus ou moins réguliers tout au longrand de la croissance.
  25. Autres temps, autres lieux: euaspidoceras Babeanum, falaise des Vaches Noires, Calvados, 20 cm; Lytoceras sp. de la zone à H Variabilis, aux tours plus plus épais que hauts, Toarcien moyen de Lozère, 22 cm. :
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