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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Merci Mr 42 et Jojo38 pour votre intérêt. Aucune réaction aux UV à 380 nm et 254 nm. Albite: certainement beaucoup plus probable que topaze, en considérant le contexte géologique au-dessus de Val Thorens (schistes fortement métamorphisés), méme si j'ai trouvé le bout de quartz support en volante parmi beaucoup de produits de moraines. De même, j'avais écarté danburite et phénakite à cause de ce contexte. Voici une autre photo repassée au crayon de ce cristal, vu légèrement de contrebas cette fois. Le fait qu'il soit probablement maclé complique évidemment les choses.
  2. Bonjour à tous, j'ai trouvé ce microminéral dans une micro-géode de quartz au-dessus de Val Thorens. Il me semble bien qu'il est maclé (angle rentrant sur un côté du prisme). Sa taille minuscule (3 mm) associée à sa transparence et sa forte brillance, plus élevée que celle du quartz, le rendent très difficile à photographier. C'est pourquoi, après plein de vains essais, j'ai repassé au crayon les arêtes sur une photo en m'aidant de la bino. Il a quelques autres compagnons, encore plus petits, dans le creux du quartz. La facette au milieu du sommet est hexagonale allongée. les deux facettes en-dessous sont pentagonales. En-dessous encore se trouve la partie en angle légèrement rentrant. Les cristallographes et minéralogistes chevronnés parmi vous sauront-ils identifier ce cristal ? Moi je donne ma langue au chat ! Je vous remercie pour vos idées !
  3. Merci beaucoup Jordan-moldavite ! C'est bien vrai, j'ai éprouvé (et je continue d'éprouver) des sentiments forts et assez paradoxaux : la joie immense de la découverte, l'impression de rêver, et celle fort désagréable d'être dans l'obligation de me réveiller très vite, et des regrets cuisants. De retour cet après-midi là à la maison d'hôtes, j'ai parlé avec la propriétaire et lui ai montré mes trouvailles. Elle m'a alors présenté "sa" collection de minéraux collectés eux aussi sur l'emprise du ranch (15 km2 de surface quand même), découverts au hasard de travaux récents. Elle m'a expliqué qu'ils ont acheté le domaine de Rooisand il y a tout juste un an, et ils ont trouvé ces choses en aménageant entre autres un chemin de 2.5 km conduisant à leur observatoire astronomique privé. Des échantillons étaient disposés sur un mur bas dans le jardin, d'autres sur une étagère dans la bibliothèque. Parmi ces derniers, malheureusement non photographiés pour cause de trop mauvaise lumière, quelques spécimens de fluorite verte grenue ressemblaient à s'y méprendre à certaines pièces massives de St Laurent les Bains ! Certains quartz présentaient de fortes ressemblances avec mes propres découvertes. Comme mes pièces, ils étaient encore complètement recouverts de "caliche" (cet enduit est parti très facilement avec HCL dilué sur mes spécimens). Aujourd'hui, je regrette amèrement de n'avoir pas osé lui proposer d'acheter une pièce qui me plaisait particulièrement, un grand quartz multi-têtes parallèles posé sur le mur. Ce spécimen laissait présager lui aussi une transparence merveilleuse, il était encore en bon état, et la propriétaire ne semblait pas attachée plus que ça à ses cailloux posés dehors sur ce mur. C'était avant tout, je suppose, un sujet de conversation comme un autre. J'avais vraiment la tête à l'envers pour ne pas tenter ma chance, ce soir-là ! Elle avait également des quartz d'aspect plus ordinaire à priori, mais qui révélaient à un examen attentif des zonations améthyste et, curieusement, vertes transparentes. Ce n'était pas de la fluo verte, mais bien du quartz ! Comme ces pièces étaient exposées au soleil de plomb sur ce mur depuis un temps indéterminé, elles avaient pu éventuellement se décolorer...De retour chez moi, j'ai épluché ce que disait le livre "Namibia, minerals and localities" de Ludi von Bezing sur le Gamsberg ( à postériori donc, autre bourde monumentale de ma part).J'ai appris alors que Rooisand avait été pas mal prospecté par le passé pour les minéraux (avec d'autres propriétaires, car il a beaucoup changé de mains ces 10 dernières années !). On y avait, en particulier, trouvé une curieuse améthyste "verte" qui avait fait l'objet d'un article dans la revue "Lapis". Je n'ai pas pu retrouver ce dernier sur le net et puis, je ne sais pas lire pas l'allemand ! Une chose est sûre: l'endroit est connu localement pour ses quartz gemmes: incolores, fumés et améthystes, ainsi que pour du rutile réticulé vraiment spectaculaire ! Moi, j'ai juste eu droit à un petit aperçu aléatoire dans mon escapade de 3 heures...et, même si ma collection de minéraux est bien pourvue par ailleurs en spécimens namibiens, je couverai ces pièces-là d'un amour féroce ! En images... voici une illustration de ce récit: 1/ l'aspect de mon gros monocristal de quartz le jour de sa découverte, après un passage à la brosse et au savon. En grattant le caliche on voyait dedans comme dans un aquarium. 2/sur le terrain, un quartz cristallisé servant de protection à un terrier de mangouste ! 3/ un petit grillon gardien des quartz de Rooisand 4/ une petite vipère céraste gardienne des quartz, rencontrée le soir sur la piste nouvellement aménagée de l'observatoire de Rooisand ... 5/le mur aux quartz, et la pièce de quartz objet de ma convoitise et de ma coupable timidité en arrière-plan, une des étranges pièces de quartz à zonations violettes et vertes (dans la masse, les cristaux dessus étant laiteux). 6/ un autre quartz très gemme sous son caliche qui ressemblait beaucoup à un des miens, en plus gros; 7/en chemin vers les télescopes HESS, d'énormes amandes de quartz blanc jonchent le paysage dominé au loin par la table parfaite de la Montagne Gamsberg ; 8/une autre vue sur cette montagne-repère visuel.
  4. Comme j'entame le grand rangement de printemps de mes cailloux ( je n'ai pas réussi à m'y mettre avant) je retrouve plein de spécimens que je croyais perdus. Touffes de malachite aciculaire dans le quartz, un peu plus fournies que celle figurée plus haut, toujours dans les mini-géodes. Les plus grandes sont toujours vides ! (Pourquoi ? mystère) Et aussi, un morceau de quartz à chalcopyrite et produits d'oxydation du cuivre qui s'est avéré posséder une curieuse structure barrée, bien visible sur une face sciée. Malachite, secteur Allenc - Le Beyrac - Eygas, Lozère. Malachite, secteur Allenc - Le Beyrac - Eygas, Lozère. Chalcopyrite, secteur Allenc - Le Beyrac - Eygas, Lozère. Malachite dans quartz, secteur Allenc - Le Beyrac - Eygas, Lozère. Quartz à chalcopyrite et produits d'oxydation du minerai de cuivre, secteur Allenc - Le Beyrac - Eygas, Lozère.
  5. De l'ancienne mine d'antimoine du Collet de Dèze, cette stibine incluse dans des fissures et géodes du quartz.On observe la présence de différents ocres d'antimoine. Cette pièce trouvée il y a une vingtaine d'années a pris une patine bleutée sur les surfaces naturelles non ocrées des cristaux de stibine.
  6. De la ferme Neuschwaben 73, Karibib, Erongo, un quartz de belle taille: cristaux fumés bien limpides et brillants en croissance parallèle sur quartz laiteux. Il a été sorti en 2009 ou 2010.
  7. Quelle chance de pouvoir observer un pareil champion du mimétisme ! Tes photos sont incroyables !
  8. Trouvé dans l'enclos de mes tortues aujourd'hui, ce capricorne de 5 cm de long (hors cornes) connait exactement la même problématique que le lucane cerf-volant, et comme lui il se raréfie considérablement. Le stade larvaire durant plusieurs années dans le bois mort, il faut que celui-ci ne soit pas détruit pour qu'on puisse admirer ce magnifique insecte. Nous l'avons vu se nourrir d'une cerise ultra-mûre tombée de l'arbre.
  9. C'est tout à fait probable. L'absence de pesticides est le critère fondamental. Ils sont vraiment menacés de disparaitre partout avec la manie d"'entretenir" en supprimant tout arbre ou bois mort. Parfois il leur suffit de trouver de vieilles racines d'arbre enterrées et oubliées. Nous aussi avons banni tout pesticide depuis les 18 ans que nous sommes dans le Valdonnez et ça porte ses fruits si on peut dire: plusieurs espèces de scarabées, crapauds, hérissons, couleuvres à collier, musaraignes, pipistrelles au grenier et 31 espèces d'oiseaux observées à ce jour à nos mangeoires ! Il n'y a que les escargots et les écureuils qui ont disparu . Pour les escargots, les aléas climatiques sont peut être en cause. Pour les écureuils, la forte densité de chiens et de chats du quartier est une raison possible. Nos seuls animaux familiers mais néanmoins sauvages sont deux tortues terrestres parfaitement adaptées au rude climat lozerien !
  10. Bonjour Elasmo, la semaine dernière chez moi, j'ai vu Monsieur Lucane Cerf Volant explorer un encadrement de fenêtre (en photo) et Madame sur le dos sur ma terrasse 2 jours plus tard. Je l'ai remise sur ses pattes dans un arbre, elle s'est bien accrochée. Mais je ne sais pas s'ils se sont rencontrés...Après des années passées (4 à 6 ans) en tant que larves dans les racines pourries des arbres morts, ils émergent à l'état d'imago juste pour tenter de se reproduire, ils ne se nourrissent pratiquement plus. Comme il y a des arbres morts dans la haie au bout de notre terrain, nous avons le plaisir de voir un ou deux individus chaque été.
  11. Cette fluo est atypique au Piboul, pourtant on était bien habitué aux surprises...C'est surtout la couleur claire qui me surprend. C'est dû au recouvrement par des cristaux de quartz ? Pour la galène, la Lozère se distingue par le nombre de ses indices, dont quelques-uns ont livré des cristaux remarquables par leur taille: Le Mazel du Bleymard bien sûr, Vialas il y a très longtemps (début XXè) mais aussi Le Buisson à Saint Etienne du Valdonnez: voici deux bons exemples en cubes polysynthétiques tronqués de cette ancienne mine (merci Daniel !) Galène, Le Buisson à Saint Etienne du Valdonnez, Lozère. Retour vers la mine plomb-zinc du Bleymard, exploitée depuis l'antiquité romaine jusqu'au début des années 50. La "calamine" y était abondante, bien plus souvent constituée d'hémimorphite que de smithsonite ou d'hydrocincite. Voici un exemplaire d'hémimorphite ocrée en cristaux prismatiques agrégés en éventails, une formation que l'on trouve par exemple (en beaucoup plus gros) à M'Fouati au Congo. Hémimorphite, mine plomb et zinc du Bleymard, Lozère. Hémimorphite, mine plomb et zinc du Bleymard, Lozère.
  12. Bonjour, on dirait bien du feldspath en gros cristaux ! L'aspect, le clivage, la dureté (à peu près égale à celle du verre) correspondent, de plus, la roche a un aspect granitique. Ce qui est doré /nacré pourrait être du mica. Si les éléments noirs de votre échantillon sont en petites plaques très très fines, alors c'est aussi du mica, de la biotite.
  13. Superbe et instructif aussi cet exposé sur les nuages ! Merci pour le partage !
  14. Voici deux spécimens de Goboboseb, Erongo, Namibie: -un quartz fumé/améthysté à fantômes, en croissance parallèle sur quartz laiteux, dimensions du groupe de cristaux: 12,5 cm X 9 cm , -un prisme à la forme étrangement décalée, dans lequel les zonations améthyste et fumée sont réparties de façon étonnante: le coeur du prisme est améthyste, tandis que la pyramide est fumée cognac, et une zone parallèle à une face du prisme fumée très sombre; dimensions, 11 cm X 6 cm.
  15. voici un sceptre multiple et très chargé de quartz fumé-améthyste sur quartz laiteux-fumé de Namibie. Il m'a été donné comme provenance "Erongo" par son vendeur mais je pense que le Gamsberg serait aussi une origine possible (cf le fantastique quartz fumé sceptre "Star of Namibia" qui a été récolté au Gamsberg). Difficile à prendre en photo, il y en a sur 360° !
  16. Merci Elasmo: il a l'avantage considérable d'être francophone ! Peut-être l'occasion d'un petit voyage en Suisse, s'il est assez intéressé pour voir "mes bébés" en vrai Les entrées des moteurs de recherche évoluant chaque jour, je viens juste de tomber sur un superbe article d'Arnaud BRIGNON traitant de la fameuse faune historique du Rupélien du canton de Glaris, avec les meilleures planches que j'ai pu voir de ces fossiles: https://www.researchgate.net/publication/313600660_Revue_historique_des_premieres_etudes_sur_les_poissons_fossiles_Teleostei_des_ardoises_d'Engi_Oligocene_inferieur_canton_de_Glaris_Suisse Par ailleurs, cette faune a servi de référence en son temps pour l'étude des poissons trouvés dans les schistes bitumineux rupéliens des Carpathes (Pologne et Roumanie).Ces derniers sites offrent une faune associant des espèces pélagiques ( palaeorhynchus, serranus, clupea, spratus, caranx...) à des abyssales (eomyctophum, argyropelecus, lepidopus, antigonia...) et des benthiques (centriscus, syngnathus). "Mon" site m'a offert uniquement des formes pélagiques, en 2 visites seulement il est vrai. Elles témoigneraient des ultimes moments du caractère franchement "profond" et "mer ouverte" de la Théthys dans ce coin des Alpes. Le glissement de terrain qui m'a donné le "hareng (?)" m'a aussi fait le merveilleux cadeau de la nageoire caudale désarticulée d'un très grand poisson scombroïde, thunnidae pratiquement certain, identifié d'après les planches de la thèse de K. MONSCH sur les poissons scombroïdes. Cela fut un joli puzzle à reconstruire, les morceaux récupérés de ce fossile étant été répandus sur environ 5m2 de chaos de plaques marneuses et boueuses. Voilà le bilan: en 2 visites, 3 fossiles que je qualifierais de majeurs pour une amatrice comme moi. Quand je pense que le lieu de vacances avait été choisi par ma petite famille exprès pour que je ne les enquiquine pas avec mes cailloux... plutôt raté ! Je vais y retourner cet automne, et à la fonte des neiges l'année prochaine si je peux.
  17. Cette fois, c'est sûr, les spécialistes en paléontologie de Géoforum sont en vacances... ou bien ils ont la tête ailleurs Pas vraiment une coïncidence, je me dis. Cela me conforte dans l'impression que le présent sujet doit être creusé, voire défriché; il se situe clairement hors des sentiers battus. La documentation (consultée à posteriori, car ces découvertes ont constitué une sacrée surprise) mentionnait uniquement des écailles de poissons dans ces couches marneuses mais certes pas des poissons complets ni autres vestiges ( par exemple des bois flottés, assez fréquents ) Dans mes recherches de documentation, étalés sur les 2 dernières années suite à ces découvertes magnifiques autant qu'inopinées, les très rares articles d'auteurs francophones traitant de poissons de niveaux alpins français comparables (quoique toujours plus récents, rupéliens ou au-dessus) ont tous été publiés dans des revues étrangères (suisses !). Sinon, je suis allée à la pêche via Researchgate, en me faisant jeter neuf fois sur dix à cause de mon profil "non academic". Mais j'ai pu arriver ainsi à identifier mon plus grand poisson au niveau de la famille. Sur Géoforum, j'ai posé il y a quelque temps une question au sujet d'un gisement offrant des éléments de comparaison (quoique là encore rupélien), l'argilière de Froidefontaine dans le Territoire de Belfort, et un unique géoforumeur (que je remercie !) m'a répondu en me signalant la collection publique où des fossiles de ce site aujourd'hui disparu ont pu être déposés. La datation de la série marneuse de ces découvertes, basée sur les globigérines et établie dans les années 1990, représente sans doute un élément de base fiable. Elle est antérieure aux faunes à poissons "classiques" du Plateau des Glières, du Massif des Bornes, de la région de Glaris (ou Glarus) en Suisse, de Froidefontaine, du Fossé Rhénan etc... mais bien postérieure à Monte Bolca, par exemple. Au MNHN, je me rappelle qu'une pièce fossile majeure est exposée, que malheureusement je ne peux pas consulter faute de pouvoir me déplacer facilement à Paris: une grande dalle couverte d'un nombre impressionnant de Palaeorhynchus (une quarantaine ?? ou plus ! ) trouvée dans la région parisienne au XIXè ou au début XXè. Mais là non plus, rien trouvé sur elle, pas même de bonnes images, sur le site du MNHN. Alors, si vous avez quelque doc ancienne ou récente ou de bonnes photos sous la main, traitant de ces sujets, à vot'bon coeur !
  18. Bonsoir, moi je dirais: blende noire, pyrite, chalcopyrite recouvertes de calcite (peut-être un peu manganésifère? fluorescente en rose ?) de Madan. Très belle pièce, très grande et en très bon état, félicitations !
  19. Donc il s'agit d'une géode de calcite.
  20. Pour ce petit caillou bleu j'écrivais hier "aurichalcite", c'est une erreur ! En fait, s'il s'agit bien un carbonate de cuivre et zinc, avec un tel aspect lisse et brillant c'est de la rosacite ! Il y a çà et là de minuscules cristaux olives autour et sur ces globules bleus qui sont de l'hémimorphite, et il y a aussi un peu de cérusite.
  21. La lumière s'y prêtant bien aujourd'hui, voici les petits cristaux orange, très brillants, qui parsèment cette pyromorphite qui se présente essentiellement sous forme d'enduits. Leur densité est variable sur les échantillons, celui-ci est particulièrement riche. Leur hauteur doit atteindre 0.8 mm maximum. Stolzite ou wulfénite, impossible de trancher sans analyses ?
  22. Voici des photo rapprochées, avec une meilleure lumière aujourd'hui, qui pourront peut être aider à la détermination de ces poissons. Certaines zones sont positives, d'autres négatives, mais l'ensemble donne des détails d'une très grande finesse. Les os et les écailles sont noirs, extrêmement fragiles, bleuissant quand ils sont exposés longtemps à l'air et au soleil. La marne est très tendre, elle ne se prête pas bien au dégagement des parties enfouies. J'ai scié la périphérie des plaques au couteau cranté, et les chutes laissées dehors se sont complètement délitées en moins de 3 mois ! Pour le premier, la structure des "arêtes" extrêmement spéciale signe son appartenance aux palaeorhynchidae, mais je n'arrive pas à aller au-delà. J'ai fait quatre photos: 2 de la tête avec un éclairage différent, 1 corps et 1 zone caudale. Pour le second, trouvé dans un glissement de terrain sur le même site, la moitié de la nageoire caudale manque. Voici des images de la tête, une nageoire pectorale isolée avec une grande écaille, un zoom sur d'autres écailles et enfin la zone caudale. Du fait des circonstances de leur découverte, l'un naturellement dégagé et l'autre en éboulis, ces deux spécimens n'ont pas de contre-empreintes préservées.
  23. Voici l'aspect du premier poisson, lors de sa découverte il y a deux ans bientôt, le 4 juillet 2016.
  24. Leur gisement ne semble pas connu, ce sont des trouvailles personnelles. Ces deux poissons sont très différents dans la région caudale. Mes photos ne sont pas très fines, s'agissant d'assez grandes pièces. Je peux essayer d'en faire de meilleures. Pour le poisson à aspect de hareng, il me semble bien que la tête et la queue appartiennent au même individu, et que soit la tête a été séparée du corps, soit ce dernier se trouve en partie inclus dans la marne. Mes tentatives de dégagement de cette zone intermédiaire sont restées prudentes, et sans succès.
  25. Les Hildoceras les plus hautes (récentes) dans le Toarcien moyen arborent le plus souvent le morphotype semipolitum: par rapport à bifrons s.s., le tour est plus haut, l'enroulement plus involute (le sillon est complètement couvert), les flancs plus plats, et le sillon se situe plus haut sur le flanc. Votre spécimen semble correspondre à ce morphotype, pour l'aspect en vue ombilicale. Si la section du tour est effectivement rectangulaire et haute, c'est un Hildoceras semipolitum, ou H. bifrons variante semipolitum selon les auteurs.
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