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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Bonjour Elasmo, c'est un très bel exemplaire. En dépit de sa tortion cette dent devait rester fonctionnelle. Qu'est ce qui provoque ce phénomène chez les requins ?
  2. Bonjour Kloklo81, Je vais m'essayer à l'exercice... AVANT l'apéro (encore qu'après, qui sait, on y gagne peut-être un don de double-vue...). Pour les ammonites de la planche 1, je dirais grammoceras sp pour le premier (à cause de l'ouverture de l'ombilic et la faible épaisseur) et pseudogrammoceras ou phlyséogrammocéras (et dans ce cas de pour le second (à cause de la carène élevée). Planche 2, des phlyséogrammoceras dispansum à divers stades de croissance. Planche 3 : je n'arrive pas à trancher entre des pseudogrammocéras et des phlyséogrammocéras. Les côtes sont fasciculées pour les 3 premiers. Le dernier est très juvénile et quasiment lisse, ce qui ne donne pas beaucoup de pistes ! Mais c'est bien un grammoceratidae. Le gisement de Cénaret-Barjac a fait l'objet d'un inventaire publié: c'est l'objet du livre de V. TRINCAL et R. JATTIOT "Guide des ammonites pyriteuses, Toarcien moyen et supérieur des Causses (Lozère-France)",2015, Editions du Piat
  3. Magnifique, merci du partage !
  4. Les H. bifrons ne montrent que des blessures latérales, je n'en ai jamais vu sur le ventre, contrairement aux Grammoceras. Je me demande pourquoi. Les prédateurs visaient sans doute et à coup sûr le point faible ! Grâce au lien de Jjnom, j'ai hâte de lire ce qu'a écrit Jean GUEX sur les pathologies des ammonites toarciennes ! Voici un Catacoeloceras jordani qui a vraisemblablement été blessé en haut du flanc, ce qui a entraîné provisoirement un aspect enflé de la coquille de ce côté-là, tandis que l'autre face au même moment subissait un très léger retrait/ décollement, à peine perceptible, mais les aiguilles du tour précédent étaient de ce fait bien décollées. Le choc correspond à l'avant dernière cloison, dont le dessin suit le relief surélevé. Puis, la partie enflée durant un peu plus d'1 centimètre sur le flanc s'est brusquement réduite par une constriction affectant tout le tour, après quoi l'ornementation est redevenue normale. La pathologie et sa guérison concerne la chambre d'habitation de l'animal, à laquelle il manque un plus d'un demi-tour (elle faisait presque un tour complet).
  5. Voici un grammoceras qui a développé sur ses deux faces une côte unique au relief particulièrement élevé, respectant à part ça le sens des autres côtes, suivie par une courte section dénuée de relief, avant qu'une costulation normale reprenne son cours. Le rythme de cloisonnement n'a pas été perturbé, la côte anormale s'inscrivant dans un espace inter-cloison, la zone lisse occupant l'espace inter-cloison suivant. Il n'y a aucune trace de blessure visible, la carène n'est pas déviée, ne portant que la marque du passage en chevron de la côte surélevée.
  6. J'ai également pu observer ce phénomène sur des bifrons microconques et des mucrodactylites, avec la chambre d'habitation conservée. L'élaboration de la cloison étant liée à la possibilité de croissance de l'ammonite, j'aurais tendance à penser que dans un contexte de croissance ralentie/perturbée par un facteur externe (température/chimisme de l'eau qui s'éloignent des conditions idéales, nourriture appauvrie...) l'animal élaborerait une cloison rapprochée de la précédente pour maintenir la solidité de sa coquille, peut-être à cause d'une paroi amincie, sans qu'il s'agisse forcément des deux ou trois dernières rapprochées comme on le constate chez les spécimens dits "séniles". On voit sur ton spécimen que l'ultime cloison avait repris un espacement cohérent avec les autres d'avant cet incident. La chambre d'habitation débutant juste ensuite, on peut se demander si ces conditions de vie momentanément difficiles n'ont pas eu raison en quelques mois de la capacité de résistance de l'animal, qui est mort prématurément. Je livre ici des considérations tout-à-fait personnelles, qui n'engagent que moi. Les grammocératidae, avec leur relative grande taille, leur ornementation simple, offrent une surface bien lisible qui rend plus évidents les traumatismes ou autres troubles de croissance qui ont pu affecter leur coquille. Et ils se révèlent assez fréquents ! En repassant en revue mes grammoceras, j'en ai trouvé 6 ou 7 portant, à des degrés divers, des anomalies pas forcément pathologiques (au sens de blessure) . Une de celles-ci en particulier est curieuse et étonnante, j'espère arriver à faire des photos correctes et les poster demain.
  7. Bonsoir Kloklo81, sur la première image avec les 2 spécimens, OK pour Phlyseogrammoceras rouvillei. Pour la seconde photo avec 1 spécimen, on dirait plutôt un podagrosites à cause des sillons biens marqués et comme la costulation est bien marquée et régulière, plutôt latescens.
  8. C'est une probabilité raisonnable. Carène creuse >phlyséogrammoceras. Mais toujours difficile de se prononcer sur de très jeunes spécimens. Les podagrosites ont également une carène relativement élevée (cf 2è spécimen sur la rangée du bas de ma planche), par contre chez ces derniers elle semble pleine. Mais elle n'est presque jamais conservée sauf partiellement. Voici un très juvénile podagrosites, à peine plus grand que le n° 1 de Gryph, qui a conservé quelques irisations et sa carène intacte
  9. J'ai tiré le portrait de mes podagrosites tout frais traités , certains attendaient depuis 2007 et j'ai eu de la casse. Pas beaucoup, mais des beaux. Enfin.... voici une sélection de bien classiques, "latescens" pour tous à priori, sauf peut être celui du milieu ( cf. podagrosum) et aussi peut-être les deux plus grands du rang du haut, qui pourraient se révéler être en fait des Pseudogrammoceras subquadratum ou des Phlyséogrammoceras rouvillei car le sillon tend nettement à se combler vers la fin du dernier tour. sinon, de flanc, la similitude est parfaite, non ?
  10. Il y a de grandes chances que l'on ait là un spécimen de P. podagrosum ! La nuance entre section subquadratique et section subtrapézoïdale m'échappe un peu pour départir les spécimens de ce très beau genre entre bodei, latescens, pseudogrunowi, mais la forme podagrosum se distingue par ses côtes fortes, espacées, légèrement irrégulières. Cela me parait bien être le cas pour cet individu. Ce que je remarque (à titre tout à fait perso) c'est la relative convergence morphologique de ces podagrosites avec les pleuroceras du sommet du Domérien. 7 et 8 sont des très jeunes individus. L' ébauche de sillons péricarénaux est bien nette. Présence de côtes fourchues mais ça ne veut trop rien dire, le polymorphisme peut être marqué chez des juvéniles. La section du tour est par contre on ne peut plus ovale. Mystère... Y'aurait-il des hybrides avec grammoceras chez ce petit monde ?? Sinon, il existe une espèce de phlyséogrammoceras qui présente un méplat le long de la carène, c'est Ph. rouvillei (Monestier) qui peut être difficile à distinguer de Pseudogrammoceras subquadratum, sinon que chez ce dernier, ce sont de simples bandes plates. Entre bande plate, méplat et sillon plus ou moins net....Encore une fois, le diable est dans les détails
  11. 31 janvier à l'aube, dans le Valdonnez en Lozère. C'est le grand blanc !
  12. Bonjour Gryph, là je pense qu'on a affaire à un des plus grands nomades de la nomenclature toarcienne, Osperlioceras reynesi, ex-pseudogrammoceras et ex-pseudolioceras et c'est peut-être (sûrement) pas fini.... Il était marqueur d'horizon chez Monestier, zone 4 du supérieur, au-dessus de l'horizon à dispansum. C'était un bon choix, car il est bien reconnaissable, souvent très joliment conservé. Je me souviens d'en avoir trouvé des rouges dans un gisement près des Rives, dans l'Hérault. En Lozère, j'ai également trouvé des individus arborant cette belle conservation en pyrite à patine rouge.
  13. La 15, P subquadratum sans problème. Vue de flanc, cette très belle espèce ressemble aux podagrosites, mais la carène n'a pas de sillons, juste une bande lisse. Pour la série 16 à 22, il y a des P. pseudostruckmanni juvéniles mais peut-être aussi s'y sont glissées des physeogrammoceras dispansum juvéniles. Tout est dans la subtilité: pseudostruckmanni a des côtes fasciculées et flexueuses, tandis que dispansum des côtes polyfurquées et falciformes
  14. La 13: difficile de se prononcer, je n'ai pas d'équivalent parmi mes bêtes. D'après les descriptions de cette espèce dans mes bouquins, je pencherais plutôt pour P. bingmanni, à cause de l'ombilic relativement ouvert pour un pseudogrammoceras, son épaisseur marquée, et pas de tendance à la fasciculation. La paroi ombilicale est plus fortement inclinée que chez les P.fallasiosum. C'est une forme beaucoup plus rare. Pour la 14, j'ai des formes comparables locales. Selon moi il s'agirait plutôt de P. pseudostruckmanni: côtes fortes, avec tendance à la fasciculation créant de légères ondulations des flancs près de l'ombilic. Les flancs sont relativement bombés, et l'épaisseur plus marquée que chez P. fallaciosum. Ah là là la magie de ces terres noires ....J'y ai déjà rencontré un loup, je pourrais y rencontrer aussi un citoyen du Soleil Levant En plus ils font de superbes planches ! J'adore le petit dispositif pour pouvoir présenter la zone ventrale des ammonites. Genre agrafe serre-document ?
  15. Je suis d'accord avec cette identification. Parfois, certains spécimens sont conservés avec leur carène intacte, et celle-ci est une véritable lame ! Je ferai des photos demain. Voici deux Physeogrammoceras dispansum avec la carène bien conservée ! J'allais les oublier celles-là . Second marqueur de zone du Toarcien supérieur, succède à la z. à thouarsense.
  16. D'après moi oui, ce serait bien un Pseudogrammoceras doerntense, typique comme tous ses copains sur cette planche, à part éventuellement le n°3 (sur la ligne du haut à partir de la gauche) qui se détache un peu des autres, tout en ayant la même origine stratigraphique: entre 1 à 3 m au-dessus du deuxième banc discontinu marquant le début du Toarcien supérieur. Tous les autres répondent à ces 2 critères de doerntense: tendance à la fasciculation, côtes plus ou moins élevées alternant avec des intercalaires. Ce type d'ornementation s'accompagne systématiquement d'une épaisseur légèrement plus sensible que les grammoceras qui leur succèdent, les thouarsense-striatulum. Ces formes plus anciennes cohabitent, à leur sommet, avec les tout premiers thouarsense-striatulum. C'est un peu plus longtemps le cas pour les petites formes de ma planche 3, certes peu épaisses, mais pas à flancs plats pour autant, autrefois rapportées à G. comptum et qui sont maintenant rattachées à G. thouarsense... Dans les faits, j'en trouve effectivement avec ces derniers, le plus souvent à la base, mais plus souvent plus bas, avec les doerntense quand il n'y en a pas encore de thouarsense ss.
  17. Dans les mêmes niveaux que G. thouaresense, je trouve également ces pseudolillia (?) locales, plus fines et plates que les podagrosites. Un type est bien déterminé, typiquement avec des tours jeunes épais lisses, puis des côtes relativement droites, parfois groupées par 2, section du tour rectangulaire, carène bordée de deux sillons. Un autre type pourrait presque passer pour un grammoceras ou un pseudogrammoceras à la seule vue du flanc, s'il n'y avait pas cette carène bordée de sillons bien nets.
  18. Je vous présente des grammoceras récoltés chez moi. Sur ces trois premières planches, les plus bas dans la série. Ce ne sont pas encore tout-à-fait des thouarsense ou striatulum; plus grands en moyenne que ceux-ci et légèrement plus épais, aux tours bien ovales; la costulation admet une relative variété. Il existe également de plus petites formes chez ces grammocéras du début. Voici maintenant des grammoceras qui peuvent entrer dans la série G. thouarsense-striatulum, admettant tous les intermédiaires, au point que composer cette planche a été difficile, le but souhaité était de présenter: -des G. thouarsense bien nets dans la ligne du haut (flancs plats, tour élevé, côtes saillantes) -des G. striatulum nets également (flancs plus arrondis, tour ovales, associés à une ornementation plus fine - ou plus "fondue") sur la ligne du milieu, -des grammoceras à caractères intermédiaires sur la ligne du bas: flancs arrondis avec costulation plus forte, flancs plats avec costulation atténuée, etc.. Détail d'un individu particulièrement finement conservé: plutôt G. striatulum ?
  19. Les clefs de différentiation entre G. striatulum-penestriatulum et thouarsense sont essentiellement: l'épaisseur, relativement plus forte chez G. striatulum, et la paroi ombilicale qui est plus faiblement inclinée chez G. thouarsense; d'où une section plus haute et plus comprimée. De nombreuses formes de passage existent entre ces deux "pôles", ce qui rend l'affectation de certains individus difficile. Grammoceras comptum se distingue plus nettement, ainsi que G. doerntense, (mais ce dernier serait en fait un pseudogrammoceras, on se demande bien pourquoi ??) en plus de la position stratigraphique de ces deux derniers, plus bas que G. striatulum et thouarsense.
  20. Bonjour, une photo rapprochée genre macro-photo bien nette aide à mieux caractériser les détails une pierre, et donc elle aide à l'identification. 1/ pyrite, 2/cornaline ou agate teintée orange, 3/ pierre-de-soleil ( "héliolite", oligoclase ) 4/pyrite. Dans ce cas, leur valeur ne peut être qu'affective .
  21. Dans ce cas, on devrait logiquement en rencontrer dans ces niveaux, des grands germaini. Je n'ai jamais rencontré cette forme-là , même à l'état de fragment, telle que rapportée dans la doc de Gryph, dans les niveaux où l'on peut trouver A. coarctatum. Le seul lyto de grande taille que j'y ai rencontré est du type Lytoceras jurense: section du tour bien ovale sinon elliptique, très moyennement évolute (ou mieux dit : tendance à l'involution marquée), vagues dépressions par endroits sur les flancs qui ne méritent pas le terme de constructions, de 15 à 20 cm de diamètre. Je regrette de ne pas avoir actuellement de spécimen adulte à vous présenter. J'en avais trouvé un excellent, à la fin des années 90, mais je l'ai donné à ma commune et il a été détruit à cause de conditions de conservation non appropriées . J'en ai trouvé d'autres depuis, mais toujours très corrodés, moins fins dans les détails et j'ai dû les remettre dans la nature pour ne pas contaminer les autres spécimens. Par contre, je pense disposer d'au moins 2 bons spécimens juvéniles de L. jurense.
  22. Encore une piste possible pour ces petites bêtes 11 et 12 : Ici, le Toarcien marneux a une épaisseur de l'ordre d'une centaine de mètres. Il présente toute la série: 6 zones, 15 sous-zones et 26 horizons. Comme Gryph, je me contente de ramassage de surface, donc les fossiles trouvés ne sont généralement pas en place. Après de fortes pluies, un bon épisode cévenol, il arrive que la marne "dure" affleure, et dans ce cas ils le sont. On peut constater alors que le déplacement subi est généralement faible sur ces pentes. Je trouve toujours les mêmes bestioles aux mêmes niveaux, à force j'ai fini par bien savoir à quoi m'attendre à tel endroit. Il n'y a a que celles qui ont été emportées par le ruissellement dans les ravines qui sont vraiment déplacées et mélangées. Mais du coup, à 99 % je sais d'où elles viennent ! Je suis d'accord avec cette identification. Parfois, certains spécimens sont conservés avec leur carène intacte, et celle-ci est une véritable lame ! Je ferai des photos demain.
  23. Ces précisions cernent le champ des possibles. La "prolifération" de lytocéras à constrictions sur le site des individus 1 à 9 ressemble tout à fait à ce que l'on constate au niveau que j'ai décrit pour mes spécimens: donc ce serait A. trautscholdi, très probable pour eux tous; La 10 est un juvénile de L. cornucopiae, bien typique de la z. à bifrons; la 11 et la 12 viennent d'un niveau élevé du Toarcien supérieur: d'après le contexte, tu te situes là clairement dans la z. à dispansum, sous-zone à H. insigne. A.trautscholdi possible aussi pour elles: c'est d'ailleurs leur niveau de référence d'après la doc ! Après, il faut passer en revue tout ce qu'il y a de possible en matière d'alocolytoceras dans les horizons à cappucinum, pachu et gruneri Alors, c'est quand même un souci: les nombreux individus qui accompagnent les premiers grammoceras beaucoup plus bas sont-ils vraiment des A. trautscholdi si la zone de référence de cette espèce est celle à dispansum ? On s'y trouve bien au tout début du T. supérieur, juste au-dessus des 2 bancs calcaires, où il n'existe plus aucun dactylioceratidae. J'ai du mal à comprendre que la remarquable densité d'individus dans ce niveau ait échappé aux chercheurs au point que personne ne la signale.
  24. Lytoceras sublinéatum, comme quoi on y perd son latin
  25. Je viens de retrouver ce pauvre Osperlioceras sp, difficile d'attribuer un nom d'espèce à ce spécimen tellement il est affecté par ses traumatismes. Il a été trouvé vers 1988 dans le Toarcien moyen de Cornus, Aveyron.
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