dinomaniac80

11/15 aussi. Mais j'ai répondu un peu vite à une question idiote... Pas mal fait ce quizz !!!

Dent de raie également, fossile.

Ha, la synonymie dans les noms d'espèces... La classification dans toute sa splendeur ! :coucou!:

Je pense aller y faire un tour en effet... C'est un coin bien intéressant !

Isurus hastalis aussi pour moi.

Le fasciole sera dur à voir sur un moule interne... Il y en a forcément un, puisque c'est un Micraster, mais il n'est pas visible ici. Evidemment, s'il était diffus, cela m'arrangerait, je l'avoue ! L'interporifère du pétaloïde antérieur donnerait aussi confirmation, c'est entièrement vrai, mais également très dur à voir ici, de même que la granulation du test. Je doute qu'il s'agisse d'un spécimen juvénile de M.decipiens morphe trapézoidal, même s'il est difficile de voir les plaques sur ce moule interne. Il y aurait tout de même peu de probabilité, bien que je respecte votre prudence et que le risque existe toujours, je l'admets... Nous sommes bien d'accord qu'étant donné la grande variabilité intraspécifique des Micraster, prendre en compte le maximum de caractères est plus sage. A part ce morphe particulier de M.decipiens, une autre espèce que M.leskei ne semble par contre pas envisageable pour ce spécimen. En tout cas, pour moi, il est typique d'un M.leskei de petite taille sur pas mal de critères, tel que les moules internes silicifiés qu'on trouve sur les plages de Normandie, Picardie ou Nord-Pas de Calais... Après, je dis ça, mais rien n'oblige à noter "Micraster leskei" sur l'étiquette, bien entendu !

Bonjour. Je suis également grand fan des fossiles du Boulonnais, j'en avais laissé deux trois dans la vitrine de l'Ageol. Super-coin aussi bien pour le paysage que pour les cailloux ! Pour le gastéropode : Perrisoptera (parkinsoni ?) - Albien sup., argiles de Gault Pour le bivalve : peut-être Lucina sp. - Albien à Cenomanien inf. (Cenomanien d'après la gangue de craie marneuse) Un petit site à avoir en référence, super bien fait sur les argiles de Gault côté anglais (il m'a énormément aidé dans mes détermination du Boulonnais) : http://www.gaultammonite.co.uk/ Cordialement, Dino80.

Votre prudence est louable. Cependant, pour moi M.leskei est certain, la forme et la taille ne trompent pas. La plupart des autres Micraster sont plus beaucoup plus gibbeux et plus gros. En considérant la variabilité intraspécifique bien connue chez le genre Micraster, cela aurait pu être un M. decipiens morphe trapézoïdal, mais la taille ne le permet pas. Ici, test trapézoïdal, petit, non caréné, pas de rostre ni de double talon... Un M.leskei correspond parfaitement, contrairement à toute autre espèce du Crétacé supérieur du bassin parisien. La position de la bouche et de l'anus aident également (péristome environ à 1/5e de la longueur totale du test). Évidemment, du transport a sûrement eu lieu, mais il ne doit pas venir de très loin... Le Crétacé supérieur du bassin parisien est à portéeT Pour la datation : M.leskei = fossile stratigraphique = Turonien sup.

J'ai loupé cette émission malheureusement... Il faudra que j'essaye de la visionner. En tout cas, une disparition due à plusieurs effets néfastes successifs est mon avis également, c'est ce que je me tue à expliquer aussi quand je parle des dinos !

Bonjour. Moule interne d'oursin irrégulier spatangoidé : Micraster leskei, Turonien supérieur (crétacé supérieur, environ 89 millions d'années). 100% certain. :coucou!: Bien cordialement. Dino80.

Vari a très bien résumé la situation pour ce qui est des fossiles intermédiaires, c'est on ne peut plus clair. :coucou!: De plus, en phylogénie, on prend en compte des états de caractères, c'est pour ça qu'un fossile ou un être vivant actuel ne peuvent être au niveau d'un noeud dans un arbre évolutif, mais sont toujours en bout de branche. c'est une certaine 'vision des choses', si je puis m'exprimer ainsi... Même si un fossile présente des caractères 'ancestraux' par rapport à un groupe actuel, il ne sera pas placé au niveau d'un noeud, mais toujours en bout de branche, sur une branche 'éteinte' de l'arbre phylogénétique. Le terme de "chaînon manquant" n'existe pas dans un arbre de phylogénie.

Les dents d'Ichtyosaures ne sont pas fréquentes fréquentes dans le Boulonnais, mais il en sort une de temps en temps. Je vous conseille de bien la conserver !

Merci pour la confirmation MLionel !!! Les ammonoïdés ne sont pas mon rayon, mais content d'avoir vu à peu près juste... Éventuellement pour de la doc, voir l'oeuvre de H.Termier (tome I sur le Paléozoïque...). Il y décrit les fossiles courants du Dévonien. Sinon, "Fossiles de France et des Régions Limitrophes de Fischer" pourrait être utile aussi (corrélation avec les Ardennes). Après, pour de la documentation plus précise sur le Dévonien polonais, il reste les publications, mais faut les trouver... Je sais qu'il existe des zonations d'ammonoïdés dans le Dévonien : Erben et al., 1967 ; House et al., 1977 ; Zigler, 1979... Voir aussi les commissions sur la stratigraphie du Dévonien (Facultés de Lille en France et de Louvain en Belgique).

Sur ce forum, pas de vente !!! De plus, les fossiles n'ont que la valeur marchande que l'on veut leur attribuer, souvent exagérée d'ailleurs. Pour moi, un fossile a davantage de valeur à la fois sentimentale et surtout scientifique avant tout. Je ne suis pas contre le fait de vendre/acheter quelques pièces de temps en temps, mais je ne suis pas du tout pour la vente de fossile. Premièrement parce que c'est à la limite du légal. Deuxièmement parce que ça encourage le pillage et la fermeture de sites...

Bonjour. Photo 1 et 3 : sûrement des Clynemia... Photos 4 à 8 : Goniatites, vu les sutures. La 4 et 5, peut être Tornoceras sp. Les ammonites voient le jour au Trias, pas avant. Là, ce sont des ammonoïdes !

Ok pour les premières photos, donc pour 1, 2 et 3 : moule interne de gastéropode ! Pas Nummocalcar, car trop gros... Pour la dent de requin : Dent de Lamna. Sûrement Otodus obliquus de l'Eocène du Maroc vu la taille (mines de phosphates de Khouribga) Pour l'autre caillou, il s'agit de traces d'oxydes de fer ayant précipité. Fréquent à trouver dans les calcaires crétacés du sud de la France...

Photo 1 : à première vue, une ammonite type Lytoceras, si l'enroulement est plan et suivant la taille du spécimen. Voit-on une sorte de 'feuilles de persil' à la surface ou non ? Sinon gastéropode si enroulement hélicoïdal. Photo 2 : gastéropode (type Nummocalcar, sûrement du crétacé... ?) Photo 3 : gastéropode Photos 4/5 : bivalve Photo 6 : fragments d'ammonites (provenance Ardèche, crétacé inf. ?) Photo 7 : bivalve Si vous voulez plus d'informations sur un essai d'identification plus précis, une datation... comme le souligne Elasmo, SVP : - une échelle - une provenance (la plus précise possible) - une période de temps (étage géologique, même approximatif) - tout autre renseignement utile

Pour préciser l'étage, ça devrait être du Kimméridgien terminal/Tithonien basal : Argiles du Châtillon sûrement... Une gangue grisâtre, soit friable/soit indurée (selon les bancs), à grain très fin, ça correspondrait à ça dans la série. * J'ai beau regarder dans ma doc sur le Boulonnais, je ne vois pas grand chose qui y ressemble hormis Pliosaure (mais dents de grande taille par rapport à celle présentée, bien que cela ne signifie rien) et Ichtyosaure (dents un peu plus effilées que celle-ci et plus triangulaires)... Les dents de Plésiosaure trouvées là-bas sont différentes, même en considérant qu'il ne s'agit là que de l'apex. * Concernant les crocodiles, Steneosaurus (crocodile marin) est le seul candidat 'local' qui pourrait être proposé à première vue. Mais il ne s'agit pas là d'une dent de crocodile et les serrations ne sont pas aussi prononcées chez ce genre. * Une dent de dinosaure ne semble pas envisageable non plus. Ça ne ressemble en tout cas en rien à ce qui a été trouvé dans le coin... Je pense qu'on est tous d'accord pour du reptile marin, reste à savoir quoi maintenant...

Merci HotShot pour l'explication un peu plus claire que la mienne, c'est bien ce que je voulais faire comprendre !

Bonjour. Pour ma part, je pencherais plutôt pour une dent de reptile marin. J'y verrais même un gros morceau de dent d'Ichthyosaure, vu les serrations, la taille et le contour de la dent. Si cela vient bien de la côte du Boulonnais, elle est du Jurassique supérieur (sûrement Kimmeridgien ou Tithonien). En tout cas, la couleur noire me plait bien pour ce coin (falaise entre Audresselles et Cap Gris-Nez)... Si vous avez un morceau de gangue éventuellement avec, la matrice est-elle grise et friable ?

Bonjour. Question bien difficile... Je dirais, ça dépend de ce que vous envisagez !!! - Il est possible de postuler en tant qu'enseignant chercheur (cursus Licence-Master-Doctorat), là vous aurez une chance d'être "fonctionnaire" et de rester assez proche de votre famille à condition d'habiter une grande ville de France ou d'un autre pays (pour l'Université). Après, ce profil de géologue n'est pas "Indiana Jones", loin de là... Peu de terrain (quelques jours dans l'année, un temps de recherche limité par les enseignements...) - Sinon, l'image du géologue libre, qui va à la réunion un jour puis le lendemain en Australie ou aux USA n'est pas très compatible avec la vie de famille, à moins de tomber sur quelqu'un d'aussi passionné que vous... - Egalement, et même pour être enseignant-chercheur, à moins d'être excellent et de se trouver dans la bonne faculté tout de suite, on est amené à changer d'endroit souvent dans son cursus (licence à un endroit, master à un autre, thèse encore à un autre, stages encore ailleurs, post-doc à l'étranger... tout un programme...). Les études universitaires sont synonymes de mobilité, et parfois à l'étranger : toujours le garder à l'esprit, rien n'est sûr : nous sommes en contexte de mondialisation !) Il faut bien y réfléchir... Une seule chose guide un géologue ou un paléontologue : la passion avant tout !

J'ai dit que l'activité des dorsales est le facteur principal responsable de la dilatation thermique de l'eau. Evidemment, d'autres facteurs interviennent et la glaciation joue un rôle(puisqu'on stocke de l'eau sur un continent), nous sommes bien d'accord, mais il est moindre comparé aux dorsales, même si ça peut paraître étonnant. Par exemple : comment expliquez-vous les épisodes de régression et de transgression marine au Trias, Jurassique, Crétacé, alors qu'il n'y a pas la moindre glace à cet époque ? De plus, l'activité et le nombre des dorsales sont variables dans le temps géologique (période de faible activité lors de la présence de grandes masses continentales : Rodinia, Pangée...). La Terre se refroidit, mais ce n'est pas dû aux dorsales, loin de là... A contrario, l'activité solaire s'est intensifiée au cours du temps depuis l'Archéen. Egalement, avez-vous entendu parler de la théorie de la "Snowball", épisode où notre Terre était complètement glacée (équateur compris) au Néoprotérozoïque ???

Je ne vois pas d'huîtres non plus... En revanche, il est possible que certains spécimens atteignent 60/70cm de long sans mal (Ostrea crassissima, du Miocène héraultais par exemple)

Merci pour vos confirmations, je ne suis pas si nul que ça alors en requins... :coucou!: Cependant Elasmo, des dents d'Hybodus ont été bien signalées dans l'Oxfordien des Vaches Noires... Si c'en est une de cet étage, c'est très intéressant !