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BUT

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  1. Bonjour Pour bien visualiser les explications qui suivent, je vous conseille d'aller sur le site smorf.nl. Là vous allez dans la section "Crystal shapes" (cherchez dans le bandeau rouge en haut), puis dans la rubrique "Isometric", et là allez sur la planche Garnet 1B. Si par la pensée vous faites - sur chaque arête d'un rhombododécaèdre - une troncature "équilibrée" (j'entends par là une troncature perpendiculaire au plan bissecteur du dièdre formé par les deux faces partageant cette arête), et qu'ensuite vous étendez ces troncatures jusqu'à faire disparaître complètement les faces losanges du dodécaèdre initial, vous obtenez un solide à 24 faces identiques, qui ne sont pas des losanges mais des "cerfs-volants". C'est le solide qu'en Cristallographie on note (112) dans le système cubique. L'illustration ci-dessous est tirée d'Alain Abréal ("Tout sur les grenats") qui j'espère ne m'en tiendra pas rigueur, et que je remercie pour ses documents en libre accès. En ce qui concerne le nom de ce solide, c'est la foire: - En Cristallographie c'est le premier membre de la famille des tétragono-trioctaèdres, notés (hhl) avec h<l et h non nul. - En Géométrie, on l'appelle icositétraèdre trapézoïdal (bien que les faces ne soient pas des trapèzes), ou tétragonal, ou deltoïdal. - Enfin les minéralogistes l'appellent trapézoèdre, bien qu'il n'ait rien à voir avec la famille des trapézoèdres au sens des Géomètres. Mais cette appellation a le mérite d'être simple. Pour en revenir à votre propos initial, il est impossible d'obtenir un solide fermé régulier en construisant des faces losanges sur chaque arête d'un rhombododécaèdre, parce que si vous le regardez attentivement, vous verrez vite que ses 14 sommets n'ont pas tous le même statut: - 6 sommets se trouvent à la convergence de quatre faces et de quatre arêtes: opposés deux à deux, ils matérialisent les trois axes de symétrie quaternaire du système cubique; - 8 sommets se trouvent à la convergence de trois faces et de trois arêtes: opposés deux à deux, ils matérialisent les quatre axes de symétrie ternaire du système cubique. Pour cette raison, un dodécaèdre rhomboïdal change complètement d'aspect selon le point de vue sous lequel on le regarde: - vu selon un axe A4, il apparaît comme une fenêtre carrée à quatre carreaux; - vu selon un axe A3, il apparaît comme un hexagone régulier divisé en trois losanges. Donc, si vous cherchez à construire une troncature sur chaque arête du rhombododécaèdre, puis à étendre ces troncatures jusqu'à disparition des losanges initiaux, vous terminez avec des faces qui ont un angle plus grand aux endroits où seulement trois troncatures convergent vers un sommet "hérité" du dodécaèdre initial, un angle plus petit aux endroits où quatre troncatures convergent vers un sommet "hérité" du dodécaèdre initial, et un angle intermédiaire aux endroits où quatre troncatures convergent vers un sommet qui est le centre d'une face losange du dodécaèdre initial. C'est pourquoi vous vous retrouvez finalement avec des cerfs-volants et non des losanges.
  2. Oui, beau cristal et belle photo. Par la même occasion, merci phoscorite, me262 et NiCoCaYoU pour le festival Scapolite.
  3. Idem en ce qui me concerne, pour ce que j'ai pu voir dans les Alpes françaises (Queyras, Haute Ubaye, Belledonne et un peu Oisans). Mais il se trouve que dans ces secteurs l'Epidote se présente souvent en groupes serrés de fines baguettes, soit en remplissage complet de filonnets (i.e. sans extrémités libres), soit en faisceaux partiellement libres, plus ou moins divergents, au sein desquels il n'est pas aisé de repérer une éventuelle macle, du fait de la promiscuité des baguettes et des très faibles dimensions de leur section transversale. Il est donc tout à fait possible que certaines macles passent inaperçues. Pour illustrer cette idée, je prends l'exemple d'un spécimen provenant de Capelinha au Brésil (même localité que le spécimen présenté en page 5 de ce sujet par @parfaitelumiere). Photo n°1: Vue d'ensemble du spécimen C'est un assemblage de quelques faisceaux de baguettes, légèrement divergents et relativement peu fournis (peu de baguettes). Ces faisceaux sont pour la plupart terminés des deux côtés, essentiellement par des faces (010). Photo n°2: Vue de la "base" d'un des faisceaux, là où il est le plus étroit. C'est celui qui se trouve le plus à droite sur la photo ci-dessus. On distingue un "pavage en oeil de mouche" de faces (010) presque coplanaires, à quelques décrochements près: ce sont les faces des baguettes élémentaires constituant le faisceau. La section est vigoureusement cannelée, à cause de l'agrégation des baguettes. Mais on distingue nettement la trace d'un plan de macle, matérialisée par un petit décrochement qui fait bissectrice de l'angle à 103° (valeur caractéristique du dièdre des faces (101) dans une macle en miroir). Noter la petite encoche juste au sommet de cet angle, comme sur le dessin de @parfaitelumiere. Noter également l'absence de stries sur les faces (010), ce qui n'aide pas. Photo n°3: Vue de la "terminaison" du même faisceau, là où il est le plus large. On peut constater que le faisceau s'est étoffé avec le développement de baguettes supplémentaires, et de façon asymétrique. Par ailleurs certaines baguettes - présentes au niveau du pied - n'ont pas poursuivi leur croissance jusqu'à la terminaison. Bref la section est complètement différente et la présence d'une macle n'est plus du tout évidente, même pour un oeil averti. En d'autres termes le message "MACLE", très clair à l'origine du faisceau, arrive complètement brouillé au niveau de la terminaison. Et ce serait bien pire si l'on avait affaire à un gros faisceau très fourni, de section plus ou moins arrondie, dont on ne verrait pas le "pied" (parce que cassé ou pris dans la matrice). Photo n°4: Vue du "pied" d'un autre faisceau. Il y a également une macle à l'origine de ce faisceau. En fait, un examen attentif montre que tous les faisceaux constituant le spécimen comportent une macle.
  4. La première et la troisième sont très belles et très lisibles: on repère sans difficulté l'axe Oy et le plan de macle (et en plus il y a une gouttière). Pour la seconde, l'angle de prise de vue n'est pas favorable. Les stries (verticales sur la photo) donnent l'axe Oy. Et le miroir de macle - qui contient Oy - passerait selon moi par les arêtes verticales avant et arrière (sur la photo). Si l'on fait abstraction des petites troncatures, la section perpendiculaire à Oy devrait ressembler grosso modo à celle du cristal que j'ai posté juste avant: un quadrilatère avec un angle assez ouvert d'un côté (# 129°) et un angle plus fermé à l'opposé (# 103°). Ci-dessous une macle provenant de la Isla Guadalupe (Baja California / Mexique): noirâtre et opaque, mais très stimulante à "décortiquer". Et à la suite deux vues de mon unique macle d'Epidote alpine (Lago Falin, Usseglio, Val di Viu). Très petite, avec des arêtes brouillonnes (en légère surcroissance par rapport aux faces), associée à Calcite et Diopside. Pour les curieux qui voudraient voir de sublimes spécimens d'Epidote maclée du Val di Viu, allez sur Mindat sur la galerie de photos de l'Epidote, et filtrez avec "Falin Lake" pour la localité, et avec "twin" pour le mot-clé. Il ne restera alors que deux spécimens mais quels spécimens! Ames sensibles s'abstenir: gare au syndrome de Stendhal...
  5. Variation sur le même thème: une macle en miroir sur un cristal de Clinozoïsite provenant du Cerro San Cristobal, San Vicente de Canete (Pérou). Habitus très fréquent sur cette localité. Sur le croquis interprétatif, je n'ai dessiné que le contour de la section dans le plan perpendiculaire à Oy, car les deux terminaisons sont multiples et très compliquées. La principale différence avec le cristal de l'Alaska dessiné plus haut, c'est que les faces latérales (100) sont ici réduites à presque rien.
  6. En dehors de sa terminaison psychédélique, le cristal est d'allure austère, pour ne pas dire tristounet: "pièce technique" comme on dit... Cela tire peut-être plus sur la Clinozoïsite, ou sur l'Allanite, vue la couleur plutôt dans les brun-jaune à brun-orangé en transillumination (voire brun-rouge selon le type d'éclairage). Mais il est également possible que la macle altère la perception du dichroïsme; en effet les nuances vertes, plus typiques de l'Epidote, apparaissent seulement dans une partie de la base, dont la faible épaisseur permet à la lumière de ne traverser qu'un seul individu (première photo ci-dessous côté gauche). Et pour terminer un autre cristal maclé de la même localité, tout petit mais plus esthétique.
  7. Pour tenter de relancer ce sujet, je profite d'une récente acquisition pour évoquer une macle de l'Epidote-Clinozoïsite qui est assez peu documentée dans la littérature, y compris dans le présent sujet (hormis une intervention de @parfaitelumière en page 5). Il s'agit de la macle en miroir par rapport au plan (100), lequel coïncide avec le plan yOz dans le repère usuellement considéré pour décrire la maille élémentaire de l'Epidote (i.e. avec l'axe binaire coïncidant avec l'axe Oy). Cette macle est fréquente sur la localité de Green Monster Mine en Alaska, au point que certains l'appellent "macle de l'Alaska". Elle n'est pas rare non plus sur diverses autres localités des deux Amériques. Curieusement, elle semble être plus rare en Europe, où je ne la connais que dans certaines localités des rödingites italiennes. Le spécimen présenté ci-dessous provient du Badakhshan (Afghanistan). Il se présente comme un cristal classiquement allongé selon l'axe Oy et quelque peu aplati sur (100). Les faces latérales sont striées, voire discrètement cannelées parallèlement à Oy, et la terminaison est dominée par la face "plate" (010), modifiée par diverses troncatures sur son pourtour. La base est irrégulière mais entièrement cristallisée, avec un aspect guilloché. Le cristal présente la macle en miroir par rapport à (100), avec cette particularité que la macle est redoublée et implique trois individus. La macle est facilement lisible sur la terminaison, grâce aux traits suivants: - la face (010) est ornée de stries en chevrons qui matérialisent clairement la démarcation entre les différents individus; - la terminaison présente deux gouttières concaves en "V", constituées par les faces (111). Pour illustrer ce qui précède: 1/ Une photographie de la terminaison, vue quasi-parallèlement à l'axe Oy 2/ Un croquis interprétatif de la photographie 3/ A titre de comparaison, le croquis - toujours en vue selon Oy - d'une macle en miroir simple, n'impliquant que deux cristaux, dessinée d'après un cristal provenant de l'Alaska. 1/ 2/ Croquis interprétatif de la photo ci-dessus Noter la pseudosymétrie vaguement orthorhombique du cristal pris dans son ensemble. NB: à la précision de mes mesures, l'identification des deux faces latérales notées (502) reste incertaine: il pourrait s'agir d'une face intermédiaire entre (502) et (301), par exemple (803). En fait, la photo montre que ces faces sont quelque peu irrégulières, du fait de la présence de cannelures: leur orientation globale est la résultante macro d'une alternance de petites faces (301) dominantes et de microdécrochements "parasites". Je considère aujourd'hui qu'il s'agit de faces (301) gauchies par des cannelures. 3/ Exemple de macle simple, d'après un cristal de l'Alaska Noter que l'axe Oy, qui est l'axe de symétrie binaire d'un cristal d'Epidote simple, cesse de l'être pour la macle en miroir.
  8. Attention: à Twin Preaks, le mot-clé "twin" est dans le nom de la localité, et c'est pourquoi tous les spécimens d'Hématite de cette localité ont passé avec succès le filtrage. Mais ce ne sont pas des macles: ce sont des pseudomorphoses d'Hématite après Magnétite, soit des groupes d'octaèdres. Pour mémoire: dans un octaèdre régulier, les faces sont des triangles équilatéraux, dont les angles valent tous 60°. Par ailleurs l'angle entre deux faces ayant en commun une arête mesure 109,5°; l'angle entre deux faces n'ayant qu'un sommet en commun mesure 70,5°; et deux faces n'ayant aucun élément commun sont parallèles. Facile à vérifier donc, par exemple à l'aide d'un gabarit en carton fin, où l'on découpe un angle de 109,5°. Il n'y a plus qu'à l'appliquer sur le dièdre entre deux faces contigües, bien perpendiculairement à l'arête.
  9. Bonjour La gouttière bien visible sur la deuxième photographie, et celle qu'on devine (à peine esquissée) sur la première photo (en bas à droite) pourraient en effet trahir une macle. Pour comparer votre spécimen à des macles d'Hématite, allez sur Mindat.org, à la page Hématite, puis sur la galerie des photos d'Hématite, puis filtrez avec le mot-clé: "twin". Attention cependant: certains spécimens montrés ne sont pas des macles, mais juste des groupes de cristaux accolés (difficile d'être lucide au sujet de ses enfants...). Voir en particulier les localités: - Dognecea (Roumanie) - Wessels mine et N'chwaning mine (Afrique du Sud)
  10. Bonjour me262 Oui, sur deux des trois édifices visibles sur le zoom, l’arête faîtière d’un des pignons est bien droite et d’un seul tenant; mais dans le sens perpendiculaire les arêtes faîtières des deux "mansardes" sont légèrement décalées. Pour le troisième édifice (celui du bas), il est possible qu’il y ait un décalage dans les deux sens. Du coup il y aurait encore plus d’individus impliqués dans ces macles que dans le spécimen de Lacroix. Et le pire dans tout ça est que, sur l’édifice central, les pans côté droit des deux mansardes se rejoignent sur le bord droit de l’édifice, et semblent coplanaires, ce qui n’est pas possible dès lors que les arêtes faîtières sont décalées. Cela suggère qu'il y aurait de petites rotations entre les axes principaux de certains individus impliqués, dont les axes devraient être parallèles pour retrouver exactement la macle décrite par Lacroix.
  11. Superbe! Je ne connaissais pas cette appellation ”macle de bowling”. Me trompé-je ou c'est la macle en croix grecque d’où la Staurotide tire son nom ? Modif. après vérification: c’est en effet la macle de Bowling, une des nombreuses ”macles de macles” de la Phillipsite; et c’est complètement différent de la croix grecque de la Staurotide, malgré la ressemblance... et l’appartenance des deux espèces au système monoclinique. Pour les curieux : "Sur l’Harmotome de Bowling (Ecosse)". LACROIX (!). 1885. Question pour @me262 : parvenez-vous à distinguer la démarcation entre les deux individus accolés, sur les faces en forme de pignon de maison (faces g1 de l’article de Lacroix, (010) en notation de Miller)? Sur son spécimen de Bowling, Lacroix avait même des stries en épi sur les faces g1, qui matérialisaient la macle. Mais cela n’est pas nécessairement systématique.
  12. Bonsoir Il y a en effet du Talc et de la Magnésite à Traversella. La Scheelite est souvent dans une matrice de Talc et de Chlorite.
  13. Tout le coin entre Saint-Nazaire et Roquebrune est sur le Coniacien (faciès C4c/C4d/C4e principalement), avec çà et là des lambeaux de C5a (Santonien inférieur: grès ferrugineux indurés et argiles bariolées à goethite et kaolinite). Les deux pierres (celle de Bike76 et celle-ci) sont compatibles avec certains faciès du Coniacien, et surtout avec le Santonien inférieur, dont il doit rester des débris dans les colluvions de remplissage - notées RC - qui occupent les dépressions du plateau. Cela avait en effet été pointé par jeanfrançois06 dans le sujet précédent.
  14. La pierre de Bike76 provenait d'un chantier de construction de maison "sur les hauteurs de Saint-Nazaire", donc probablement en périphérie Nord ou au Nord-Ouest du bourg, vue la topographie locale et l'implantation des lotissements les plus récents. C'est donc à environ 1,5km de Roquebrune. Mais la pierre n'était semble-t-il pas en place, puisqu'il n'en avait pas trouvé d'autre similaire lors des terrassements en déblai pour la maison.
  15. En fait la pierre de Bike76 provient également des environs de Saint-Nazaire, et ressemble à celle de votre amie, en plus ferrugineux. Si ça se trouve, les deux proviennent de la même formation géologique. Celle de Bike76 doit provenir d'une cuirasse ferrallitique; celle de votre amie d'un niveau sablo-gréseux lessivé moins riche en fer.
  16. Bonjour Nicolas Saint-Nazères ou peut-être Saint-Nazaire, entre Pont-Saint-Esprit et Bagnols? Auquel cas, voir l'inénarrable sujet: "Nouvelle trouvaille! nouveau mystère pour nous!". C'est probablement un autre fragment de la même météorite.
  17. En effet. D'habitude on voit ce genre de chose quand on coupe de la glace rhum-raisins (et encore, à condition d'avoir pile la bonne consistance).
  18. Serait-ce même le cas, le débat suppose l'existence de points de vue contradictoires, ou du moins différents. No problema donc.
  19. La piste "lamprophyre" serait donc pertinente. Et que vous inspire la structure en cellules plus ou moins hexagonales, dont j'ai isolé un détail dans mon post du 7 janvier? (Elle n'est pas facile à repérer, surtout si l'on n'est pas myope; mais une fois qu'on l'a vue elle ne fait plus de doute).
  20. Oui, je me suis permis une simplification abusive, parce que dans le détail c'est filandreux. C'est seulement une partie des hautes vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya qui a connu la "période italienne" entre 1860 et 1947, la ligne de frontière ayant été placée quelques kilomètres au Sud-Ouest de la ligne de partage des eaux entre Italie et France (cf. carte ci-dessous). En 1947, avec le traité de Paris, le département des Alpes maritimes (4300km2 actuellement) a récupéré quelque 450 km2. Dont fait partie le vallon de Fenestre où llaima a ramassé son caillou.
  21. Justement. Si vous pouviez - @phoscorite - jeter un oeil sur le sujet posté en votre absence le 3 janvier dernier par @llaima : "Roche inconnue du Mercantour". Cela n'avait pas accroché beaucoup de monde, mais c'était tout de même une roche bizarre, et vous êtes un des mieux armés pour faire avancer le sujet. J'ajoute que c'est à peine en dehors du sujet où nous sommes, puisque le caillou fut ramassé non loin de l'actuelle frontière, et que la vallée de la Vésubie fut italienne de 1860 à 1947...
  22. A propos de la forme, en observant les premières photos postées, j'avais été intrigué par des motifs particuliers bien visibles sur la deuxième photo (côté droit) et sur les troisième et quatrième photos (côté bas): des espèces de polygones curvilignes emboîtés, concentriques, dont les sommets sont raccordés par des côtés concaves, comme dans les vieux écussons compliqués. Cela affecte la partie gris-bleu, apparemment peu épaisse. Dans les parties plus épaisses, on a l'impression que le matériau rosé vient tout empâter et oblitère les motifs initiaux. Idem sur un des spécimens de Stef6649: on voit une espèce de "fleur" formée par des pentagones curvilignes emboîtés. Je me demande ce qui est à l'origine de cette géométrie initiale.
  23. Sur la même lancée, Pérovskite, Clinochlore, Diopside et Magnétite (cette dernière en archipels de microcristaux, repérables à l'aimant), provenant du Val Malenco.
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