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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Bonjour. Le lien fourni ne renvoie pas vers une carrière précise mais ce qu'on voit ici correspond bien aux faciès du Givétien/Frasnien. Remarque: c'est l'époque du maximum pour une catégorie de "coralliaires" qui montrent des caractères intermédiaires entre les coraux vrais et les bryozoaires. Cette catégorie est connue sous le nom de Tabulés. 1: Les bivalves sont très rares dans le Givétien. Plutôt un brachiopode. 2, 6, 7, 8: Tabulés. Le type de 6 est celui des Thamnopora (ex Favosites) 3 est un coralliaire vrai (Tétracoralliaire) 4: Fragment de crinoïde 5: ? 9: pas d'oolithes mais plutôt des concrétions algaires.
  2. Voir ceci: https://lithotheque.fr/fossiles/CollFossiles/93Cenomanien/Inferieur/Bivalves/DSCN2575.jpg
  3. Le secteur est dans le Cénomanien. Partant de ça, les petites coquilles sont certainement ce qu'on appelait des Exogyra columba, maintenant Rhynchostreon suborbiculatum. Pour le bivalve, certes c'est un moule interne, mais qui laisse voir le bord de la charnière du type (taxodonte) des Arca. Ca pourrait être Cucullaea.
  4. Bonjour. Pas de Bore. Bal n'a rien à voir avec ce métal ou avec l'aluminium car Bal est le diminutif de balance (difference to 100% of the sum of all measured elements.). L'appareil ne sait pas mesurer les éléments plus légers que le Soufre ( Si, O,...). Il indique qu'il y a 455,7 K ppm de la masse des éléments qui n'ont pas été identifiés. Autrement dit 45,57%. Si la roche était une pallasite ou une mésosidérite, le Ni aurait du ressortir. ...Si l'appareil a été correctement préparé pour ça. 536.0 K correspond à 53,6% de Fe. A rapprocher de la fayalite (densité 4,4) qui en contient 54,8% et qui est le constituant principal des scories dans la métallurgie des non-ferreux (Cu, Zn, Pb...). Le côté magnétique pourrait être lié à la présence de magnétite ou de troïlite. Compatibles aussi avec des opérations métallurgiques.
  5. Bonjour. Dans le titre, Lepidodendron aurait été mieux. De toutes façons, ça n'en n'est pas un mais une sigillaire: Sigillaria mammillaris
  6. Avec la liste donnée dans le lien que j'ai indiqué ci-dessus et les figurations de ce site: https://www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr/webphp2/Miocene/indexalpha.php il y a probablement moyen d'aller aux genres et peut-être à quelques espèces.
  7. Voir page 169: https://www.persee.fr/doc/linly_1160-6398_1895_num_42_1_4058
  8. Bonjour. Extrait de la notice de la carte géol de Romans: Burdigalien: Le faciès calcaire, très développé au Sud, s'amincit et disparait vers le Nord remplacé par le faciès marneux à Turritella turris (Pont-de-Manne). Pour les bivalves, ça sera probablement moins facile.
  9. En oubliant la forme générale du spécimen de départ, j'ai exploré la piste Spondylus. Il a fallu aller sur un site russe pour trouver une thèse française sur les spondyles... https://www.geokniga.org/bookfiles/geokniga-notes-et-contributions.pdf L'aspect des côtes un peu hésitantes, un peu verruqueuses, avec une tendance à générer des côtes secondaires est plutôt conforme aux spondyles. Sp. dutempleanus est très souvent cité dans les publis concernant le Crétacé sup français mais ça ne correspond pas au spécimen trouvé. En fait, les spondyles du Crétacé sup ont généralement 60 côtes ou plus. Ici, on n'en a que 30. D'après la thèse, il n'y a plus qu'un candidat, c'est le Sp. spinosus (dont les épines sont très variables en nombre et taille). A titre d'exemples: http://oursins-flo.over-blog.com/article-spondylus-spinosus-bivalve-111060758.html https://www.thefossilforum.com/gallery/image/19779-two-spondylus-spinosus/ La thèse mentionne aussi la possibilité chez spinosus de l'apparition d'un sillon médian sur les côtes, ce qui semble être le cas sur le spécimen de Geopat.
  10. Je me suis contenté de "faire le tri" dans les proposition précédentes pour aller au plus proche. Si on considère l'allongement dorso-ventral et le fait que la coquille semble inéquilatérale, dans le groupe des Pectinacés on arrive sur les Limidés. D'où mon choix. Après avoir creusé un peu plus, j'ai quand même des doutes avec Pseudolimea car les côtes sont, de façon générale, granuleuses; ce qui ne semble pas être le cas de ton spécimen. Maintenant, si on admet qu'il y a eu déformation et que les caractères inéquilatéral et allongé ont été obtenus post-mortem, il y a une espèce de Spondylus faiblement épineux qui pourrait cadrer, c'est Sp. dutempleanus.
  11. Bonjour. Trop allongé dorso-ventralement et côtes trop peu écailleuses ou épineuses pour un spondyle. Pseudolimea me semble plus compatible
  12. Un Chiton avec plus de 8 plaques? Ca ne va pas le faire...
  13. J'avais aussi pensé à Harpagodes pelagi, classique dans l'Urgonien, mais je ne retrouve pas les côtes longitudinales si nettes sur les photos du site stromboidea. L'exemplaire ici est peut être très usé. En outre, si c'est un gastéropode, la forme de l'ouverture me semble sensiblement différente.
  14. Bonjour. Le dégagement n'est que partiel mais ça semble pouvoir coller avec un rudiste type Requienia.
  15. jjnom

    Ancien volcan ?

    Tout à fait. Pour l'essentiel, c'est de la diorite, une roche sombre au chimisme proche de celui des basaltes mais à la texture grenue. Ce qui signifie qu'elle a cristallisé en profondeur. Ce n'est donc pas de la roche volcanique. A la ponte de Parata, on accède facilement à cette roche mais on remarque qu'elle est entremêlée avec une roche plus claire type granodiorite, roche également de profondeur. Les contacts entre les 2 roches sont nets. Elles dessinent des formes très contournées qui évoquent un milieu fluide. L'idée a été émise d'un mélange de 2 magmas immiscibles. Le volcanisme se rencontre effectivement plus au Nord. Ce sont principalement des rhyolites. C'est Scandola ou les calanches de Piana par exemples. Mais c'est plus vieux que 150MA. On est au niveau du Permien, c'est à dire vers 250/300 Ma.
  16. Besoin d'une clarification, je pense. L'essentiel d'une coquille de mollusque et notamment les bivalves est constitué par la juxtaposition de cristaux d'aragonite de forme prismatique (bâtonnets). Côté externe, on a une très fine couche qui est responsable des ornementations. L'aragonite étant instable dans le temps, elle est généralement remplacée par de la calcite mais cette transformation conserve la structure originelle. Ce qu'on voit est donc un fragment de la coquille d'un Inocérame, un genre de bivalve extrêmement répandu dans le Crétacé. Dans le Crétacé supérieur, on a des espèces d'Inoceramus de très grande taille, ce qui facilite leur fragmentation par des sollicitations mécaniques (et pas par les p'tites bébêtes). On trouve quantité de ces fragments dans la craie coniacienne du Nord de la France... et aussi bien plus loin. Ici, au Texas: https://northtexasfossils.com/austin.htm
  17. Bonjour. Les cavités dans les silex peuvent contenir de nombreux restes comme des spicules d'éponges, des bryozoaires, des foraminifères... Ici, c'est difficile de distinguer quelque chose indiquant qu'il s'agit d'éventuels bryozoaires. Bryozoaires pour 3 et 5 4: c'est un morceau de coquille d'Inocerame. On voit les stries d'accroissement et, en section, la couche prismatique de la coquille d'un mollusque.
  18. Pas de ferro-nickel avec une densité de 6,5... Fe est à 7,9 et Ni à 8,9. Soit la mesure n'est pas correcte, soit il faut chercher autre chose.
  19. Il me semble qu'il est normal de vous tenir informés. Nous avons sollicité un spécialiste français des Bryozoaires : doute que ce soit un Bryo et renvoie vers un spécialiste des Hyrocoralliares. Lequel rejette l’idée que le fossile en fasse partie. Contact avec un grand connaisseur de la craie (co-rédacteur de l’ouvrage sur le stratotype du Turonien). Premier avis : Bryozoaire du Coniacien puis, au vu de la paroi poreuse, n’exclue pas un Spongiaire. Enfin, contact avec the specialiste des Bryozoaires de la craie, Mr Taylor. C’est bien un Bryozoaire mais pas franchement typique. Les logettes des individus sont de simples cavités tubulaires groupées en faisceaux qui alternent latéralement. Nom de genre : Desmepora ou Osculipora. Un article de Mr Taylor sur les bryozoaires de la craie : https://depositsmag.com/2019/02/15/bryozoans-in-the-english-chalk/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR34XLkvGlYQ2G36naU-3jZ4Ks487eWSmrTcq-dbXMSuRJcnKMLGnSvxcnQ_aem_9TGOpy6iYNMQ7ydkQ-QvNg
  20. C'est certainement là l'origine de nos interrogations sans réponse. Les géologues ne voient rien de naturel dans ces analyses et le métallurgiste pas une scorie. Je m'étais bien demandé pourquoi un test Raman avait été effectué. C'est bien pour déterminer un minéral unique, mais l'utilité sur un assemblage de minéraux? D'ici que le laborantin de service ait déroulé les réglage et protocole habituels destinés aux pierres fines sans se poser de question, à mon avis, il n'y a pas loin. En outre, la profondeur d'investigation en XRF ne dépasserait pas quelques mm. Une analyse sur cassure fraîche, c'est mieux!
  21. Si on considère que l'analyse ne reflète que la composition d'une périphérie altérée d'une roche naturelle, il va falloir remonter les taux de Si et Mg... On va finir dans les péridotites! Et dans ce cas, on a trop de Ca... Et on n'explique pas pourquoi Al est si élevé par rapport à Fe...
  22. Il y a 2 formes bien différentes dans ces dernières photos: 1 groupe de polypiers solitaires (mais grégaires) et 1 forme coloniale (cloisons communes)
  23. En général, le Kfeldspath des syénites est du microcline. Ce qui doit retourner une teneur en Al proche de 10%. Reste à voir la proportion de microcline dans la roche en question et si les microclines ne sont pas perthitiques.
  24. Je ne suis pas assez familier des techniques d'analyse pour apporter une réponse à cette question concernant ce décalage avec les LE. Quoi qu'il en soit, on doit quand même avoir approché les ordres de grandeur. Je crois que les seules roches volcaniques avec MgO>18% et TiO2<1% sont les komatiites, cantonnées à l'Archéen (donc pas en France). Mais, malgré tout, SiO2 reste égal ou supérieur à 45% et le taux d'Al2O3 bien bas par rapport à ce qu'on a ici. Je reste sur l'idée d'un produit artificiel. Pour confirmation, il faudrait investiguer + loin et déterminer les phases minérales ou avoir au moins une idée de la texture.
  25. Il est possible que des enclaves métalliques soient présentes. C'est courant dans les scories . En outre, il faudrait aussi voir si les domaines d'incertitude de chaque élément ne comblent pas déjà fortement l'écart. Bref: Les taux d'Al, Si, Ca, P, Fe me semblent compatibles avec une scorie sidérurgique issue d'un minerai d'origine sédimentaire (Phosphate). Mg est très élevé mais cela pourrait s'expliquer par l'ajout d'un fondant. A confirmer par @mr42 s'il passe par ici.
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