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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. C'est bien vu: Polyostoma et Platyceras sont dans la même famille. Normal qu'ils se ressemblent. Par contre, les Holopea n'en font pas partie et montrent une spire nettement plus élevée.
  2. Des Pleydellia, au début, puis des fragments de cloisons comme déjà dit et des Hildoceras pour terminer.
  3. Pas beaucoup de littérature sur les gastéropodes siluriens, hein? Peut-être une piste avec le genre Polyostoma (ex Diaphorostoma, ex Naticonema). Plus tard, tu pourras essayer de regarder quelques volumes de l'étude menée fin 19° par le fondateur de la paléontologie du Silurien, Mr Barrande https://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14776 Pas accessible pour l'instant car le document d'origine est hébergé par Internet Archive qui a récemment été victime d'une cyber attaque russe... (comme d'hab).
  4. Bonsoir. J'ai repensé au spécimen de Gratophil et je ne pense pas qu'on puisse l'appeler Endoceras. En fouillant les figurations de ce genre on voit que le siphon - est d'un diamètre important par rapport à celui de la coquille dans son ensemble - a une position marginale (constitue une partie de la périphérie de la coquille) ou submarginale. - est quasi cylindrique Ici, le "tire-bouchon" est en retrait de la périphérie et est loin d'être cylindrique. Je me demande si ce "tire-bouchon" ne serait pas qu'un moule interne des loges d'un autre type d'orthocères.
  5. Sympa, la bestiole de Gratophil. Ben non. Encore une fois:
  6. Fort improbable. L'Ordovicien des Pyrénées est quasi dépourvu de macrofaune. Les datations passent par les microfossilles. Trouvé ce document: https://palaeo-electronica.org/2002_2/gondwana/faun.htm. Beaucoup d'espèces d'Orthoceras ont changé de nom de genre depuis le XIX°. Peut-être qu'avec ça et bien du temps en compagnie de Google, vous trouverez votre bonheur. Le spécimen semble avoir été pas mal érodé. Est-ce ça qui lui donne un aspect "ondulé"? N.B.: des siphons excentrés (mais pas marginaux) semblent fréquents chez les espèces siluriennes. La "colonne" serait-elle un siphon devenu apparent suite à une dissolution d'une partie de la périphérie de la coquille? Les photos ne permettent pas de zoomer. Dommage.
  7. Je confirme ce qu'a écrit Geopas: il existe bien des céphalopodes orthocônes avec le siphon rejeté en périphérie. Ce sont des formes du type Endoceras. Le souci par rapport à la trouvaille d'alex est que ces formes sont uniquement ordoviciennes... Pour ce qui est du Tetracoralliaire, ce serait bien de voir quelques septes, non?... et j'insiste: pas de formation coralliaire dans ce Silurien.
  8. Bonjour. Pas un coralliaire. Le spécimen d'alex est une suite de disques. Quelques remarques: - L'aspect zébré est compatible avec une succession cloison/loge telle que celle des Nautiloïdes. L'alternance de couleurs correspond certainement à une différence de nature minéralogique entre cloisons et remplissage des loges. - La concavité d'une extrémité est aussi compatible avec les cloisons de Nautiloïdes - Le Silurien supérieur (Ludlow sup-Pridoli) de la région, de l'Espagne à la Montagne Noire, contient bien un niveau à Orthocères. Un vieil article (1866) en cite sept espèces: https://asnat.fr/pdf/Plateau-central_Bergeron part2.pdf. Voir p. 109 et suivantes. Et ce Silurien ne contient aucun coralliaire. Pour l'instant, je vote pour une forme de Céphalopode orthocône style Orthocéras. Reste à mettre le siphon en évidence. Je possède de nombreux orthocères du Tournaisien et il est rare que le siphon soit visible.
  9. Moins drôle: 1) 18 mm de diamètre! Ca n'est plus du surpoids, c'est de l'obésité! 2) Pas de trace apparente d'un canal/siphon: gênant. Que ce soit pour une encrine ou un céphalopode.
  10. Bonjour. Le lien fourni ne renvoie pas vers une carrière précise mais ce qu'on voit ici correspond bien aux faciès du Givétien/Frasnien. Remarque: c'est l'époque du maximum pour une catégorie de "coralliaires" qui montrent des caractères intermédiaires entre les coraux vrais et les bryozoaires. Cette catégorie est connue sous le nom de Tabulés. 1: Les bivalves sont très rares dans le Givétien. Plutôt un brachiopode. 2, 6, 7, 8: Tabulés. Le type de 6 est celui des Thamnopora (ex Favosites) 3 est un coralliaire vrai (Tétracoralliaire) 4: Fragment de crinoïde 5: ? 9: pas d'oolithes mais plutôt des concrétions algaires.
  11. Voir ceci: https://lithotheque.fr/fossiles/CollFossiles/93Cenomanien/Inferieur/Bivalves/DSCN2575.jpg
  12. Le secteur est dans le Cénomanien. Partant de ça, les petites coquilles sont certainement ce qu'on appelait des Exogyra columba, maintenant Rhynchostreon suborbiculatum. Pour le bivalve, certes c'est un moule interne, mais qui laisse voir le bord de la charnière du type (taxodonte) des Arca. Ca pourrait être Cucullaea.
  13. Bonjour. Pas de Bore. Bal n'a rien à voir avec ce métal ou avec l'aluminium car Bal est le diminutif de balance (difference to 100% of the sum of all measured elements.). L'appareil ne sait pas mesurer les éléments plus légers que le Soufre ( Si, O,...). Il indique qu'il y a 455,7 K ppm de la masse des éléments qui n'ont pas été identifiés. Autrement dit 45,57%. Si la roche était une pallasite ou une mésosidérite, le Ni aurait du ressortir. ...Si l'appareil a été correctement préparé pour ça. 536.0 K correspond à 53,6% de Fe. A rapprocher de la fayalite (densité 4,4) qui en contient 54,8% et qui est le constituant principal des scories dans la métallurgie des non-ferreux (Cu, Zn, Pb...). Le côté magnétique pourrait être lié à la présence de magnétite ou de troïlite. Compatibles aussi avec des opérations métallurgiques.
  14. Bonjour. Dans le titre, Lepidodendron aurait été mieux. De toutes façons, ça n'en n'est pas un mais une sigillaire: Sigillaria mammillaris
  15. Avec la liste donnée dans le lien que j'ai indiqué ci-dessus et les figurations de ce site: https://www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr/webphp2/Miocene/indexalpha.php il y a probablement moyen d'aller aux genres et peut-être à quelques espèces.
  16. Voir page 169: https://www.persee.fr/doc/linly_1160-6398_1895_num_42_1_4058
  17. Bonjour. Extrait de la notice de la carte géol de Romans: Burdigalien: Le faciès calcaire, très développé au Sud, s'amincit et disparait vers le Nord remplacé par le faciès marneux à Turritella turris (Pont-de-Manne). Pour les bivalves, ça sera probablement moins facile.
  18. En oubliant la forme générale du spécimen de départ, j'ai exploré la piste Spondylus. Il a fallu aller sur un site russe pour trouver une thèse française sur les spondyles... https://www.geokniga.org/bookfiles/geokniga-notes-et-contributions.pdf L'aspect des côtes un peu hésitantes, un peu verruqueuses, avec une tendance à générer des côtes secondaires est plutôt conforme aux spondyles. Sp. dutempleanus est très souvent cité dans les publis concernant le Crétacé sup français mais ça ne correspond pas au spécimen trouvé. En fait, les spondyles du Crétacé sup ont généralement 60 côtes ou plus. Ici, on n'en a que 30. D'après la thèse, il n'y a plus qu'un candidat, c'est le Sp. spinosus (dont les épines sont très variables en nombre et taille). A titre d'exemples: http://oursins-flo.over-blog.com/article-spondylus-spinosus-bivalve-111060758.html https://www.thefossilforum.com/gallery/image/19779-two-spondylus-spinosus/ La thèse mentionne aussi la possibilité chez spinosus de l'apparition d'un sillon médian sur les côtes, ce qui semble être le cas sur le spécimen de Geopat.
  19. Je me suis contenté de "faire le tri" dans les proposition précédentes pour aller au plus proche. Si on considère l'allongement dorso-ventral et le fait que la coquille semble inéquilatérale, dans le groupe des Pectinacés on arrive sur les Limidés. D'où mon choix. Après avoir creusé un peu plus, j'ai quand même des doutes avec Pseudolimea car les côtes sont, de façon générale, granuleuses; ce qui ne semble pas être le cas de ton spécimen. Maintenant, si on admet qu'il y a eu déformation et que les caractères inéquilatéral et allongé ont été obtenus post-mortem, il y a une espèce de Spondylus faiblement épineux qui pourrait cadrer, c'est Sp. dutempleanus.
  20. Bonjour. Trop allongé dorso-ventralement et côtes trop peu écailleuses ou épineuses pour un spondyle. Pseudolimea me semble plus compatible
  21. Un Chiton avec plus de 8 plaques? Ca ne va pas le faire...
  22. J'avais aussi pensé à Harpagodes pelagi, classique dans l'Urgonien, mais je ne retrouve pas les côtes longitudinales si nettes sur les photos du site stromboidea. L'exemplaire ici est peut être très usé. En outre, si c'est un gastéropode, la forme de l'ouverture me semble sensiblement différente.
  23. Bonjour. Le dégagement n'est que partiel mais ça semble pouvoir coller avec un rudiste type Requienia.
  24. jjnom

    Ancien volcan ?

    Tout à fait. Pour l'essentiel, c'est de la diorite, une roche sombre au chimisme proche de celui des basaltes mais à la texture grenue. Ce qui signifie qu'elle a cristallisé en profondeur. Ce n'est donc pas de la roche volcanique. A la ponte de Parata, on accède facilement à cette roche mais on remarque qu'elle est entremêlée avec une roche plus claire type granodiorite, roche également de profondeur. Les contacts entre les 2 roches sont nets. Elles dessinent des formes très contournées qui évoquent un milieu fluide. L'idée a été émise d'un mélange de 2 magmas immiscibles. Le volcanisme se rencontre effectivement plus au Nord. Ce sont principalement des rhyolites. C'est Scandola ou les calanches de Piana par exemples. Mais c'est plus vieux que 150MA. On est au niveau du Permien, c'est à dire vers 250/300 Ma.
  25. Besoin d'une clarification, je pense. L'essentiel d'une coquille de mollusque et notamment les bivalves est constitué par la juxtaposition de cristaux d'aragonite de forme prismatique (bâtonnets). Côté externe, on a une très fine couche qui est responsable des ornementations. L'aragonite étant instable dans le temps, elle est généralement remplacée par de la calcite mais cette transformation conserve la structure originelle. Ce qu'on voit est donc un fragment de la coquille d'un Inocérame, un genre de bivalve extrêmement répandu dans le Crétacé. Dans le Crétacé supérieur, on a des espèces d'Inoceramus de très grande taille, ce qui facilite leur fragmentation par des sollicitations mécaniques (et pas par les p'tites bébêtes). On trouve quantité de ces fragments dans la craie coniacienne du Nord de la France... et aussi bien plus loin. Ici, au Texas: https://northtexasfossils.com/austin.htm
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