Michel de Champigny

Bravo! Comment expliquer en 15 mn claires, bien documentées, avec des schémas vivants et parfaitement compréhensibles l’orogenèse pyrénéenne, les phénomènes d'érosion glaciaire et karstique, la genèse des nappes de charriage, les plissements,... Excellent documentaire sur un coin magnifique que je connais bien. Cdlt Michel

Bonjour, Mon association, l'Association Géologique de Jouy-en-Josas, organise pour ses membres un voyage minéralogique (et touristique...) en Corse au mois de mai. A cette occasion nous souhaiterions établir des contacts avec des collectionneurs locaux. Si des amateurs corses sont intéressés, merci de communiquer en MP. Bien cordialement. Michel

Bonsoir, Une possibilité (sans doute parmi beaucoup d'autres): Font d'Arques à Cabrières 34. J'en ai des similaires en collection. Cdlt Michel

Bonjour, Laitier de forge catalane. Je ne suis pas sûr à 100%, mais ça y ressemble et ça justifierait le classement "Les pierres et le feu". Cdlt Michel

Bonjour, Je vous conseille de regarder le hors série du LRM consacré aux zéolithes. Un chapitre entier sur la Réunion. Cordialement Michel

Bonjour, Si je peux me permettre, mon avis, moi qui ne suis pas un spécialiste mais juste un admirateur de photos esthétiques: 1) Ce cliché est indiscutablement plus net que les précédents 2) Il manque de contraste 3) C'est trop 'blanc' (mais c'est la conséquence du 2) 4) Il faudrait empiler plusieurs photos Cordialement et bon courage Michel

Il y a à mon avis 2 façons d'aborder les problèmes: 1) La méthode scientifique et mathématique détaillée où on va mettre tous les phénomènes en équation pour les comprendre et être capable de reproduire aisément des conditions expérimentales, faire rapidement des réglages qui expérimentalement vont conduire (avec sans doute néanmoins quelques ajustements et réglages de peaufinage) au résultat escompté. C'est très bien mais ça implique qu'on maîtrise bien le sujet et qu'on ait un bagage scientifique et mathématique suffisamment solide. 2) La méthode empirique expérimentale et vulgarisée qui avec les outils dont on dispose amène l'opérateur à obtenir un résultat satisfaisant avec plus ou moins de tâtonnements. On part bien sûr du principe que le dit opérateur sait quand même ce qu'il fait, ce qu'il veut obtenir et il connait grosso modo les performances des outils dont il dispose. Mais pour faire ça, il n'a pas besoin de connaître les équations de l'optique géométrique et ou ondulatoire. Quand on explique qu'un microscope optique classique ne peut pas donner d'image net au delà d'un grossissement de l'ordre de x1000 à cause des phénomènes de diffraction liés à la taille des objets par rapport aux longueurs d'onde de la lumière visible, on n'a pas, du moins dans un premier temps besoin, de maîtriser les équations de la diffraction pour comprendre ce problème. Un banc optique pour faire de la macro (micro) photo, c'est un ensemble d'éléments dont il faut optimiser l'assemblage pour obtenir un résultat donné a) Un appareil photo: il a ses propres caractéristiques et finalement, si on en maîtrise le mode opératoire, on a relativement peu de moyen d'action dessus Des tubes avec lentilles:alors là bien sûr, il faut choisir le bon tube, peut être la bonne position de la lentille (si elle est réglable), etc... Là, bien sûr, il peut y avoir des tâtonnements si on ne maîtrise pas les équations. c) Des objectifs: même problématique que les tubes d) La qualité de l'éclairage: fondamentale e) L'objet photographié avec ces caractéristiques physiques (épaisseur, forme et caractéristiques optiques des cristaux, taille des objets que l'on veut voir net sur le cliché final, etc... Mais il y a un point important maintenant avec le numérique c'est qu'à chaque étape des réglages on voit immédiatement sur le moniteur le résultat que l'on va obtenir. Ca simplifie quand même grandement les problèmes par rapport à l'argentique où le tâtonnement n'était pas si aisé et en tout cas coûteux. Je pense donc qu'il ne faut pas s'effrayer devant des équations plus ou moins compliquées et qu'avec un peu de bon sens, une sensibilité artistique, un matériel correct et du temps, on peut y arriver sans devoir comprendre toutes les subtilités mathématiques de l'optique. Ca sera sans doute moins bien que ce que nous montre Frédéric, mais ça peu quand même être pas si mal que ça. Il n'y a pas besoin de connaître la mécanique des fluides pour conduire une voiture. Cordialement Michel Cordialement

Bonjour, C'est incroyable la quantité de laitier de fonderie qu'on peut trouver dans les forêts !!! Cdlt Michel

j'ai entendu parler de PlanApo (chez Euromex, les autres en font aussi Zeiss,leica,Bausch&lomb) connais-tu cette oculaire ? Non, je ne connais pas. Beaucoup de gens font des photos avec un APN de base en mettant l'objectif au contact de l'oculaire et arrivent à de bons résultats. Je l'ai testé. C'est sûr qu'avec un bon stéréo, on peut avoir des photos corrects qu'on peut toujours retraiter après, mais ce n'est pas facile, surtout à main levée. Mettre l'APN sur un pied est une solution, mais pas simple à gérer quand on modifie le réglage en hauteur du stéréo. Cdlt Michel

Bonjour, La CMEX-18PRO est peut être, même sans doute, très bien, mais elle coûte 880,00 euros TTC (prix catalogue: http://www.metrodis.fr/2064.5.29.0.Camera-CMEX-18-Pro, ça doit pouvoir se négocier). C'est bien cher alors qu'une solution avec adaptation d'un reflex serait beaucoup moins onéreuse et certainement plus performante. Pour l'éclairage, je vous conseille de multiplier les spots et surtout de les diffuser. Cordialement Michel

Bonjour, Je ne suis pas entièrement d'accord sur quelques points. Tout d'abord mon club a acheté l'an dernier une bino LEICA EZ4HD avec caméra incorporée pour 1700 euros TTC, Il est vrai après négociation sur une bino de démonstration, mais ayant très peu servie, garantie 1 an, etc. La qualité optique est irréprochable et permet de faire de belles photos (j'en ai passé quelques unes dans le forum) avec ou sans stack. C'est bien sûr mieux avec stack pour la profondeur de champ. L'inconvénient de cette bino est qu'elle n'est pas évolutive (objectif et oculaire non modifiables) mais le zoom permet de grossir tout de même 35 fois (de 8 à 35 fois). Le logiciel fourni est très bien. LEICA a d'autres modèles dans sa gamme, mais plus onéreux. La bino que vous possédez semble bien, c'est déjà être un instrument semi-professionnel, la platine universelle est un atout indiscutable pour examiner de grosses pièces (ce n'est pas le cas sur la LEICA). L'optique doit être bonne. Néanmoins sur les optiques haut de gamme, si on règle la netteté sur le plus fort grossissement du zoom, il ne doit pas être nécessaire de modifier le réglage de la bino pour conserver la netteté en diminuant le grossissement du zoom. J'ai personnellement une trino PERFEX avec une caméra BESSER. Je rencontre un peu les mêmes problèmes que vous sur les images, mais tout de même de façon moins importante. L'éclairage est un point primordiale, la couronne de LED semble une bonne solution du moins dans un premier temps. Le stack avec la BESSER permet d'obtenir des clichés corrects, mais pas aussi bien qu'avec la LEICA. Comme le dit fort justement Zunyite, ces caméras montés sur une trino, sans optique d'oculaire, ne permettent pas d'avoir de la profondeur de champ (ou très très faible). Il est toutefois très important de bien régler la position du capteur en jouant sur la hauteur du tube. Sur la BESSER c'est possible, le tube possède un réglage de hauteur. Tout cela est très chronophage et demande beaucoup d'essais pour optimiser l'ensemble et avoir de bons résultats, mais c'est possible. Bon courage. Cordialement Michel

Bonjour, Merci. Oui, trouvaille perso il y a une quinzaine d'années, mais je suis certain qu'il y en a encore dans les parois de la carrière. J'y avais extrait un gros bloc qui en était littéralement farci. Les plus gros cristaux faisaient 1 cm. Cdlt Michel

Bonjour, 2 petites de Cabrières (34). Tailles des groupes de cristaux: environ 7mm

Bonsoir, Très sympa de voir quelqu'un qui tâtonne, essaye de s'améliorer, de trouver de solutions et fait partager le fruit de son travail. Pour le stack, je conseillerai avec l'appareil photo sur pied en mode manuel de faire un réglage de netteté sur la partie de l'échantillon la plus éloignée de l'objectif. Faire un premier cliché. Puis tourner progressivement la bague de réglage de la distance en la diminuant progressivement et faire à chaque étape une photo. Essayer de procéder par modification régulière et d'un facteur constant sans rien modifier d'autre et surtout sans bouger l'appareil et l'échantillon. Si vous avez une platine ou vous posez l'échantillon avec un réglage fin, vous pouvez aussi sans cette fois toucher à l'appareil photo, faire bouger doucement l'échantillon. Pour Combine ZP, il vaut sans doute mieux choisir le mode All methods et choisir ensuite dans le fichier Output le résultat qui convient le mieux. Dans un premier temps, je vous conseillerai de faire des essais avec des fichiers jpeg de 2 à 5 mégas et non avec du raw ou du tif beaucoup plus gros, surtout si vous faite un empilage de beaucoup de clichés. Bon courage Cdlt Michel

Bonjour, Je ressens une certaine ironie !!!!... A mon avis c'est plutôt le sinus carré de l'angle d'inclinaison de l'échantillon par rapport à l'axe optique divisé par la PdC pondéré de la transformée de Fourrier du spectre diffus et diffracté de l'éclairage d'en face qui ne va pas. Mais la photo de ces montagnes au soleil couchant ou levant est fort sympa. Cordialement Michel

Améthyste chauffée ?

Bonsoir, Toute cette mise en équation de la photo avec des rappels d'optique géométrique, d'optique ondulatoire, etc,très pointus est fort intéressante (bien que personnellement il y a belle lurette que je n'ai pas fait ce genre de calcul, donc je suis largué), mais, concrètement, à quoi ça sert pour réaliser les magnifiques photos dont Frédéric nous abreuve tous les jours ? Est-ce, qu'au final, ce n'est pas l’œil qui apprécie sur le moniteur de l'appareil ou de l'ordinateur, le moment où tous les réglages sont optimaux pour obtenir le meilleur résultat possible ? Finalement, il n'y a que le résultat qui compte. Cordialement Michel

Une wulfénite sur endlichite (+ mottramite) de Touissit. Classique aussi. Champ photographié: environ 8 mm

Bonjour, Le 2 : sulfate de cuivre artificiel à 99% (pour ne pas dire 100) Le 1 : on dirait du quartz. Je ne vois pas bien le rapport entre la dureté de l'apatite et la densité de ce minéral. "Densité : Elle fait 150 grammes, Comme sa dureté est l'équivalence de l'apatite, alors elle a une densité de 3.0 Comme la photo la démontre, elle est opaque Pas de U.V non plus... Faudra qu j'investisse dans le matos un jour xD" Cdlt Michel

Voilà un exemple. L'échantillon fait 12 cm x 6 cm. Désolé, la photo n'est pas terrible mais on voit assez nettement les dépôts de ranciéite.

Bonjour, Voilà un bien bel échantillon de cette carrière. Le contexte me parait inhabituel car toutes les aragonites que j'ai de ce gisement sont dans des géodes d'une roche ankéritique avec ranciéite abondante sous forme de dépôts d'aspect métallique type aluminium ou cuivre. Si vous avez d'autres photos de minéraux de cet endroit, je trouve cela très intéressant. Cdlt Michel

Bonsoir, Je trouve que ça ressemble beaucoup à de l'aragonite (ou calcite) provenant d'une cavité karstique. Le test à l'HCl sera déterminant. Cdlt Michel

Blende sans aucun doute

Tout à fait! Autre recommandation: éviter le contact entre HCL et l'aluminium qui provoque lui aussi un fort dégagement de gaz. ​Oui, en l’occurrence, c'est de l'hydrogène qui se dégage. Ce n'est pas très dangereux à moins de manipuler des quantités importantes. Il est à noter que l'aluminium réagit de la même façon avec les bases fortes (soude par exemple). La réaction est lente au départ car en général l'aluminium est protégé par une micro couche d'alumine qui empêche la réaction sur l'aluminium pur. Vive la chimie amusante !!!

Bonjour, Une petite précision: HCl est avant tout un gaz soluble dans l'eau (alors que l'acide phosphorique et l'acide sulfurique sont des liquides). Dans le commerce des produits chimiques pour laboratoire la solution d'acide chlorhydrique que l'on trouve est à 37%, soit une concentration d'environ 438 g /l ou 12 fois normales (ou molaires). Cette solution est suffocante. La solution du commerce "public" à 30% (en général on trouve plutôt du 22% dans le commerce) est donc, quoi que ce pourcentage puisse laisser penser, très concentrée et donc à manipuler avec précaution surtout à cause des vapeurs d'HCl suffocantes. Enfin dernière recommandation car quelqu'un à parler de l'eau de Javel: il ne faut surtout pas mettre de l'acide chlorhydrique dans l'eau de Javel: on observe un dégagement de chlore très dangereux dans un local pas aéré. Cdlt Michel