L'attitude actuelle va dans ce sens.
Il parait difficile d'imaginer de déménager toute la population de la Côte d'Azur et de l'Arrière Pays (qui risque plus que sérieusement d'en ramasser un gros, mais quand et où ?), donc on essaie de minimiser les risques, constructions parasismiques, éviter les constructions en zones particulièrement sensibles, sols peu stables (c'était le sujet d'un exercice des olympiades des géosciences cette année, à Rome dans ce cas). Forts de l'expérience de Kobe où les incendies du à la conjonction des des courts circuits et des conduites de gaz éventrées avait été particulièrement meurtriers, les japonais ont mis au point un système de coupure d'électricité et de fermeture des vannes gaz qui se met en place automatiquement dès la réception des premières secousses, les ondes provoquant les dégats importants arrivant un peu après et se propageant moins rapidement qu'un signal électrique. Ca m'avait beaucoup impressionné.
Bon ça ne résoud pas tout. Il y a quelques années, quand la région de Pouzolle s'est mise à gonfler, ce qui peut être le signe d'une arrivée de magma et d'une éruption majeure de type katmaienne (les pires, probablement), les italiens se sont beaucoup posé de questions, évacuer Naples et sa banlieue avec des garanties raisonnables de sécurité est une gageure. Heureusement, la solfatare s'est calmée... jusqu'à la prochaine.
André, aurais-tu la source de l'article? je demeure toujours dubitatif face aux journaux qui annoncent qu'on aurait pu prévoir une chose que tous les sismologues pouvaient prévoir (séisme majeur sur une zone à risque n'en ayant pas connu depuis longtemps), le seul problème étant quand et où ? ce qui n'est pas rien. D'un autre côté, au moment d'Izmit en Turquie je m'étais documenté et je me souviens que les sismologues avaient des prévisions géographiques assez fines (qui donnent une probablilité sérieuse de gros au large d'Istambul si je me souviens bien)
Merci, Serge