Pour les orpailleurs, normalement (je ne suis pas naïf, tous ne le font pas!), le code de déontologie de l'orpaillage de loisir défend d'attaquer les berges (en tout cas, moi, je ne le fais pas!), pour information, d'attaquer le bedrock, impose de demander l'autorisation du propriétaire (obligation légale) et de reboucher ses trous. Comme en Limousin, si on est 20-30 c'est un grand maximum et le faible espoir de faire fortune ne justifie pas une mise en coupe réglée, d'où l'impact quasi négligeable.
Sont concernés 50 ha sur 80 km2 (si je me souviens bien de l'étendue des manifestations de l'impact) donc pour le bivouac le camping et l'accés, ça ne me parait pas très grave (c'est limité à quelques parcelles). Pour l'escalade, je t'accorde que ça me parait un peu ridicule mais je crois qu'il y a d'autres sites beaucoup plus appropriés pas très loin. Pour le transport des outils là aussi, j'ai l'impression de tirer sur une mouche avec un lance-missile (si, ça permettrait de coincer quelqu'un avec un marteau, mais sans échantillons, grief d'intention, c'est joli!)
Là où effectivement, je n'avais pas tiqué (toujours ma manie de lire vite), c'est sur les activités commerciales liées à l'animation. Il est clair que ça laisse une jolie ouverture à du grand n'importe quoi. Il me parait difficile d'interdire pour cause de force majeure au grand public et d'autoriser aux particuliers et aux associations la même chose ? le terme est suffisamment vague pour laisser passer n'importe quoi, on sera vigilant.
Pour le devenir de "Pierre de Lune" là dedans, je t'avoue que je ne sais pas trop. J'ai cru comprendre qu'ils avaient des accords avec des propriétaires de carrières qui faisaient que la carrière ne pouvait être visitée qu 'avec eux. Ce qui nous posait un ch'ti problème à nous profs vu qu'on est capable de présenter des impactites à des élèves sans chaperon (un peu comme s'il fallait passer par un accompagnateur agréé pour monter à la carrière du Sarcoui dans la Chaîne des Puys, je veux bien faire travailler les copains (il y en a plusieurs dans le milieu) et je comprend la nécessité de s'autofinancer, mais où je trouve les sous ?, j'ai déjà de la peine à payer le car!). Maintenant, la donne est un peu changée.
Officiellement, si j'en juge par l'esprit, "Pierre de Lune" qui a milité pour la protection des microsites devrait absolument s'abstenir de prélever (à part pour des musées, et encore...) et encore plus de commercialiser (d'ailleurs si çe se produit, je serais heureux d'en être informé, ça serait l'occasion d'un bon coup de gueule !)
C'est tout ce que j'en connais, Serge