trenen23

Ah OK, j'avais l'impression que c'était toujours associé au magmatisme ! Serge

Oui, pas de soucis Serge Région de kayes.

Oui ce serait très curieux pour du Pierre Blanche qui est un gros filon de quartz avec un peu d'arsenic. Serge Et en plus en pleines roches métamorphiques.

Tu es sur ? ça me parait recouper un paquet de structures majeures dont des structures pyrénéennes pour un magmatisme qui sensé être hercynien ? Serge

Si on considère les 1000 c/s relevé à un mètre à peu prés du sol radioactif et les 4000 c/s relevés au contact, ça correspondrait à une dose de 26 ms/an au contact et de 8.5 ms/an à hauteur d'homme, la dose légale est de 1 ms/an et on préconise la mise à l'abri des populations à partir de 10 ms/an. Il n'y a pas d'effets à long terme de reconnus (mais les effets des faibles radioactivités sont encore très discutés) en dessous de 100 ms/an (IRSN). Bref, les boues radioactives considérées ne seraient dangereuses que si quelqu'un vivait en permanence au dessus toute l'année et encore (je ne parle pas du danger de vivre au contact immédiat....... Mais ça c'est pas dit dans la vidéo..... Serge

Tu noteras qu'il est précisé que c'est un appareil qui est un simple signaleur de radioactivité qui ne peut pas être utilisé pour des mesures de débit de dose prendre en considération sa grande sensibilité et le fait que ces mesures sont influencées par le bruit de fond, donc en gros dont les mesures n'ont strictement aucune valeur autre que de dire qu'il y a de la radioactivité, ça la fout un peu mal pour un lanceur d'alerte qui cherche à prouver sa rigueur scientifique.... Serge

Mais ce que j'avais vu sur le reportage était (ou je me trompe) un scintillomètre, Quand on donne les valeurs par chocs/seconde, ce que fait la CRIIRAD sur ces données sur "stériles miniers" c'est qu'on a un appareil à scintillation, sur les vidéos CRIIRAD c'est un Novelec. Serge

Oui, j'étais à la dernière réunion, mais là, je ne pense pas faire l'aller retour dans la soirée, même si Pontgibaud est un de mes districts préférés. Serge

Quand j'ai utilisé les SPP2 qui étaient la norme en prospection, il y avait plusieurs calibres, je pouvais faire "hurler" le compteur sur un échantillon de granite (qui est plus radioactif que le fond naturel) et à contrario le faire biper assez faiblement sur de l'autunite (sur de la pechblende, il se manifeste toujours). On a la nette impression que c'est ce qui se passe sur certains reportages très mainstream (type Hugo Clément et ses collègues). De la même manière, si, sur un stérile de mine, j'ai une mouche de pechblende, mon compteur va bondir, alors que le point de radioactivité fait à peine 1 cm3 sur quelques m3 de roches. Dans un rapport CRIIRAD, ça donne facilement, "tout le stérile est grandement contaminé", dans un rapport AREVA "il n'y a aucun risque"......Il me semble avoir croisé ça sur des rapports de Lodève. Serge

Ça me plairait bien d'assister à la conférence d'Henri, mais j'ai pas mal fait de route cette semaine, donc je pense que je vais rester en Creuse. Serge

En fait ta pouzzolane est formée de scories basaltiques. Les nodules de péridotite forment des noyaux enveloppés dans le basalte bulleux. Serge

Oups, je crois que la deuxième série de photos est justement Arignac gypse.... Serge

J'irais dans le même sens, même si j'ai la fâcheuse manie de coller ces trucs verts différents du vert bouteille de l'olivine en pyroxène. L'idéal serait quabd même d'avoir une lame mince sur chaque faciès. Serge

Génial ! moi aussi je pensais aux carrières de gypse ! Quoique les dravites sont aussi présentes dans la carrière de gypse, c'est aussi des lentilles de marbres qui les donnent. Serge

Maintenant que je le lis, il me semble bien qu'un de mes copains chercheur d'or m'avait parlé de quelque chose..... mais où Serge

J'ai pas une énorme affection pour la CRIIRAD, mais pas non plus une confiance démesurée dans le traitement des analyses des acteurs du nucléaire. Ceux qui rigolent de la CRIIRAD sont très souvent ceux qui ont intérêt à le faire. Serge Effectivement, la CRIIRAD n'est pas un organisme comme l'IRSN, qui est astreint à beaucoup plus de rigueur. Un copain qui travaillait en indépendant sur de l'après mine était désespéré par les protocoles d'analyse de la CRIIRAD, ceci mis à part ils ont parfois soulevé des questionnements tout à fait pertinents que les acteurs du nucléaire s'étaient bien gardés de mettre sur la place publique. Actuellement, quand je tombe sur des rapports de l'IRSN sur les centrales nucléaires françaises, j'ai pas l'impression qu'EDF soit toujours content....il y a un certain niveau d'exigence. Par contre l'IRSN a bien sous estimé le passage du nuage de Tchernobyl...

Et pourtant ça a de très fortes chances d'être ça..... Serge

En lumière polarisée réfléchie, ça polarise effectivement, on l'utilise en métallographie, par contre les données optiques sont beaucoup plus complexes (on ne peut pas ou je ne l'ai pas vu utiliser les angles d'extinction pour argumenter la composition d'un minéral) la détermination se fait sur un double critère, pouvoir réflecteur / couleurs de polarisation et là il vaut mieux calibrer son microscope et bosser toujours sur le même.et surtout avec le même éclairage Au BRGM, selon que je bossais sur le micro du maître P. Picot ou de son collègue C. Laforêt, je n'avais pas tout à fait les mêmes teintes de polarisation. Serge

Expression trenennienne désignant un gros filon de quartz hydrothermal assez systématiquement tardif, non agrée par le World Geologic Survey, possède un équivalent géologique français sous le vocable BTH, bréche tectonique hypersilicifiée. Exemples, Roche Cornet dans le Puy de Dôme, filon d'Oradour en Haute Vienne, Faux Mazuras et Roche d'Agout en Creuse. Généralement très peu minéralisés hors quartz (avec souvent un peu d'améthyste, assez fréquemment un peu de fluorite, plus rarement baryte et quelque vagues trucs un peu métallique mais très accessoires, les minéralisations sont souvent sur des satellites associés à l'accident principal. Serge

En premier, éventualité de quartz, mais là ce sera d'affinité hexagonale et ça raye le verre. En second, ça a une très bonne tronche de scorodite, le premier petit cube ferait effectivement une pharmacosidérite très correcte, le second me parait trop vert fluo mais une petite torbernite qui trainerait par là ? Sur ces gros os de quartz, il y a parfois des minéralisations, sur celui de Roche d'Agout qui est très probablement le même, il y a plusieurs indices relevés. Après il y a des indices BSS pour mispickel aurifère et pour uranium à proximité. Donc scorodite pharmacosidérite et torbbernite tout à fait possibles et cohérentes avec le fond local. Serge

Ne t’inquiètes pas des fluo sur quartz "enracinés" à la Barre, il n'y en a pas plus que ça, s'il n'y a pas les grandes lames de quartz d'aspect un peu quartz carié que je ne connais qu'au Beix dans le coin (et encore je suis loin de tout connaître), beaucoup de cubes de la Barre sont sur quartz millimétriques voire sur calcédoine. J'ai un peu voulu tempérer et relever que tout le monde pouvait avoir plus ou moins raison , mais le fait est que beaucoup de fluos du Beix sont sur quartz cristallisés millimétriques, c'est vraiment de la discussion de pinaillage. Serge

Là on doit pouvoir te fournir sur nos échantillonnages, en plus les roches métamorphiques sont assez complexes à déterminer précisément, l'aspect ne suffit pas toujours ou on reste dans le simpliste. Serge