Pour la pyrrhotite, il s’agit bien d’un seul cristal, ce n’est pas un mélange. La composition Fe7S8 est celle qui présente le plus de lacunes. Si on a une composition intermédiaire entre Fe7S8 et Fe11S12, il y a quelques atomes de fer en plus qui remplissent au hasard une partie des lacunes. Ce n’est pas ça qui va empêcher la cristallisation.
Je ne sais pas ce que donne la troïlite en géologie mais on la retrouve en métallurgie comme produit de corrosion. C’est fréquent dans les installations pétrolières : un tube d’acier enterré dans un sol riche en sulfures forme de la troïlite.
Les liaisons moléculaires sont souvent covalentes mais pas toujours. Après, ça devient vite très compliqué : dans le cas du benzène, des électrons sont mis en commun entre six atomes d’une même molécule. On entre dans les subtilités de la physique quantique, il y a un moment où il faut reconnaître qu’on ne comprend plus.
Le magnétisme, c’est tout aussi compliqué. Il n’y a pas de loi simple qui dirait que plus il y a de fer et plus c’est magnétique. Le nickel n’a pas besoin de fer pour être magnétique. À l’inverse, un inox austénitique à 72 % de fer et 10 % de nickel n’est pas magnétique.