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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mr42

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Tout ce qui a été posté par mr42

  1. Où vois-tu une démonstration ? Je ne vois aucune démonstration en faveur de leur thèse. Les gars se posent des questions, très bien. Un sujet hors-norme laissera toujours des interrogations à moins de refaire un test en vraie grandeur. Il est rassurant que l’on se pose des questions, un peu d’esprit critique ne peut pas faire de mal. Des questions ne constituent pas pour autant une démonstration. Malheureusement, leur esprit critique est à sens unique alors que l’explication qu’ils proposent en demanderait une bonne dose.
  2. @nanil nous l'avons compris, tu es un grand rêveur. Nous avons discuté à plusieurs reprises des théories que tu relaies et à chaque fois, la conclusion était la même : rien de sérieux. On pourrait reprendre tes dernières propositions et on arriverait probablement au même résultat. Seulement voilà, ça prend du temps de tout décortiquer. C’est le principe de Brandolini que @alkimik nous a rappelé. Tu as le talent pour te lancer dans la bande dessinée, fais-le, ça nous détendra.
  3. Globalement, sa présentation est assez bien faite, il décrit ses expériences, ses résultats. Il reconnaît qu’il ne comprend pas tout… Ce sont juste ses conclusions qui sont un peu rapides. Rien ne permet d’affirmer qu’il a obtenu des réactions de fusion nucléaire. Il observe de l’hélium 4 mais il y en a dans l’air que nous respirons. Il dit que la réaction supposée devrait produire des rayons gamma mais il ne les a pas détectés. Il se produit donc des phénomènes que l’on ne comprend pas mais on ne peut pas en déduire qu’il s’agit de fusion nucléaire. Qu’il poursuive son rêve, c’est son problème. Il est juste un peu irresponsable de dire à des étudiants qu’ils pourront faire carrière dans un domaine aussi incertain.
  4. Et revoilà la fusion froide. Nous en avions déjà parlé il y a quelques années. Rien de nouveau, on ne sait toujours pas si c’est possible. Les expériences de 1989 ont été refaites avec de nombreuses variantes mais personne n’a jamais pu mettre en évidence de réactions de fusion nucléaire. Alors oui, un rêve et rien de plus. https://www.geoforum.fr/topic/36080-fusion-froide/?do=findComment&comment=623337 Excellente la vidéo, parfaite illustration du cours de physique de Feynman.
  5. mr42

    Lampe uv

    Ça n'a rien à voir. La cokerie est une usine où on produit du coke. Le coke est un charbon transformé par pyrolyse, il sert principalement à la production d'acier en haut-fourneau. Je ne sais pas si on utilise du coke dans les fours de verriers. Une cokerie peut produire des résidus plus ou moins vitrifiés un peu comme celui de la photo.
  6. mr42

    Lampe uv

    Il y avait des cokeries dans la plupart des bassins houillers et les verreries étaient tout aussi répandues. https://www.exxplore.fr/charbon/Cokeries.php
  7. mr42

    Lampe uv

    Il y a des tas de sortes de lampes uv au mercure. Le mercure seul à basse pression produit un spectre très pointu. Dans certaines lampes, on augmente la pression de mercure pour élargir les bandes d’émission. On peut aussi utiliser divers ingrédients tels que des halogénures pour compléter le spectre. La couleur violette est due aux raies visibles à 405 et 436 nm qui sont souvent assez mal filtrées. Voir par exemple : https://www.heliosquartz.com/prodotti/mercury-medium-pressure-uv-lamps/?lang=en https://www.gewuv.com/products/lamp-variants/
  8. mr42

    Lampe uv

    390 nm, ce n’est pas une bonne solution. Il y a quelques années, les lampes UV étaient principalement des lampes au mercure alors qu’aujourd’hui, on trouve surtout des lampes à LED. Le mercure n’émet que des longueurs d’onde très précises. Dans les UV qui nous intéressent on trouve principalement deux raies à 253 et à 365 nm. Les lampes à UV long sont munies d’un filtre qui ne laisse passer que les 365 nm. Les lampes à UV courts utilisent un autre filtre qui sélectionne les 253 nm. Et c’est le filtre qui fait le prix de la lampe, ils ne sont pas tous de très bonne qualité. Les lampes UV à LED ont un spectre plus étalé. Le marché est inondé par des lampes avec un maximum vers 390 nm très utilisées en manucure pour sécher les vernis à ongles. On trouve aussi des LED avec un maximum vers 385 ou 365 nm. Après avoir testé des lampes à LED et à mercure, je constate que plusieurs minéraux réagissent à 365 nm mais pas à 390nm. Et entre 365 et 253 nm, on n'aura pas les mêmes réactions.
  9. Il y a une certaine logique. L’inox 316L est particulièrement résistant à la corrosion. Il est très utilisé pour les instruments des dentistes, il faut bien que ça résiste à tout ce que nous ingurgitons… Pour les bijoux, c’est pareil, le contact de la peau, la transpiration, c’est assez agressif. Il est toujours possible d’avoir affaire à une contrefaçon mais dans ce cas, pourquoi utiliser de l’or ? Voici la fiche technique du 316L : https://www.uginox.com/wp-content/uploads/2020/01/316L_FR.pdf La composition chimique peut varier de plus ou moins 1 % selon les fournisseurs mais on aura toujours comme ingrédients principaux fer, chrome, nickel et molybdène ainsi qu’une très basse teneur en carbone. Pour le placage, ce serait du 18 carats, donc de l’or avec un peu de cuivre, argent… Vu la forme un peu compliquée, c’est certainement de l’électrodéposition. Dans ce cas, on commence généralement par une couche de nickel pour faciliter l’accrochage de l’or. Peut-être que les différences de teintes sont dues à un contraste entre le nickel et l’inox ?
  10. Oui, ça ressemble tout à fait à l'objet présenté par @alkimik. Sauf contrefaçon, c'est de l'inox 316L recouvert d'or. La densité doit donc être celle du 316L soit 7,9. L'or n'y changera pas grand chose. Pourquoi dire que le poids est remarquable?
  11. Du ressenti, du visuel mais toujours pas de test. On ne va pas aller loin.
  12. C'est bien ce que je disais, il est pratiquement impossible de reconnaître un placage d'or à partir du poids ou de la densité. Mais je ne comprends toujours pas en quoi le poids est remarquable. Les alliages les plus courants pour ce type de bijoux ont des densités entre 7 et 9. Seul l'argent ou l'or massifs pourraient nous emmener plus haut.
  13. J'ai du mal à suivre. Si le poids est remarquable, alors il faut mesurer la densité. Si la densité est banale, le poids ne peut pas être remarquable.
  14. Probablement un alliage cuivreux. Ça résiste bien à l'oxydation. Ce qui le fait noircir, c'est le soufre. En l'absence de pollution, ça peut résister. Quelle est la densité? Si c'est de l'or massif, on le verra tout de suite. Si c'est un placage, on ne verra rien.
  15. Tout à fait d’accord avec @Manu34. La densité est celle d’une fonte grise, la couleur assez sombre de la découpe est également celle d’une fonte grise. L’attaque au Nital pourra le confirmer mais le polissage est insuffisant. La surface à examiner doit être polie comme un miroir. La recette du Nital : https://www.soudeurs.com/essais-mecaniques-et-metallographiques/434-definition-du-nital-reactif-d-attaque-macrographique.html
  16. C'est une information qui traîne dans quelques bouquins, on la trouvait même à une époque dans l'encyclopédie Larousse. Mais c'est une erreur, les sources sérieuses donnent toutes un peu plus de 6400 mètres pour l'Ancohuma.
  17. Si on applique dette définition, il n'y a pas de polytypisme entre les pyrrhotites 4C et 6C. Le plus important, c'est quand même de connaître les structures cristall.ines
  18. Je me pose également des questions. Je pars d’un exemple simple venu de la métallurgie, le cobalt qui présente deux variétés à l’état solide. Dans les conditions ambiantes, la forme stable est le cobalt-alpha qui cristallise dans le système hexagonal compact (hcp). Au-dessus de 417 degrés, on passe au système cubique compact (ccp) avec le cobalt-bêta. Cette animation de l’Université du Mans montre comment on passe de hcq à ccq par un empilement de plans identiques mais décalés : ABCABC pour ccq et ABABAB pour hcq. http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/chimie/01/06-Etat_solide/deug/compact.html Les deux cobalts alpha et bêta sont bien deux polytypes selon la définition rappelée par @jean francois06. Mais quand on arrive à la pyrrhotite, c’est plus compliqué. La pyrrhotite 4C et la pyrrhotite 6C présentent des plans atomiques similaires mais dans un ordre différent. Le schéma de la thèse de Clark est très clair : Et pourtant, la 6C contient moins de plans sans lacunes que la 4C, ce qui conduit à des formules chimiques légèrement différentes : Fe7S8 pour 4C et Fe11S12 pour C6. On aurait donc deux polytypes qui ne présenteraient pas la même composition chimique. Alors que geowiki dit bien que la polytypie est un cas particulier de polymorphisme et que le polymorphisme se rapporte à des compositions chimiques identiques...
  19. On parle de 4C car il faut superposer 4 cellules de dispositions différentes avant de retrouver la disposition initiale. Sur le schéma, tu peux voir qu'il faut arriver à la couche 9 pour retrouver la même position des lacunes. Seules les couches de numéro impair présentent des lacunes, il faut donc 4x2 couches pour reproduire la couche 1. On ne ne peut pas tout montrer sur un simple diagramme. Avec la pression, ça deviendrait vite illisible. Un péritectoïde, c'est un peu compliqué mais on peut essayer. Mais avant d'y arriver, sais-tu ce qu'est un eutectique? Une solution solide?
  20. Puisque certains géoforomeurs s’inquiètent de la prolifération de sujets parasites, je propose d’en revenir à la question initiale concernant la pyrrhotite. Le problème soulevé par @Géomac est beaucoup plus profond qu’il n’y paraît. Divers document rencontrés sur le web le confirment. Celui qui me semble le plus complet est la thèse de David Clark de l’ université de Sydney. https://confluence.csiro.au/display/cmfr/Theses?preview=/338723802/338724213/Magnetic_Properties_of_Pyrrhotite_Clark MSc_1983.pdf Il montre bien que la pyrrhotite doit être considéré comme un groupe de minéraux. C’est aussi ce que l’on retrouve dans Mindat qui précise bien que la pyrrhotite présente plusieurs polytypes correspondant à des stoechiométries légèrement différentes. Parmi eux, seul Fe7S8 est cité dans Mindat sous le nom de « pyrrhotite-4C » : https://www.mindat.org/min-40439.html Clark montre qu’à partir d’une structure hexagonale on peut construire une superstructure orthorhombique voire même une légère distorsion monoclinique. C’est le nombre et la répartition des lacunes de fer qui fait pencher vers l’un où l’autre cas. Tout aussi intéressant est le diagramme de phase du système binaire fer-soufre. Il est toutefois très incomplet et les transitions ne sont pas élucidées. Un diagramme plus explicite peut être trouvé ici : https://www.researchgate.net/figure/Phase-diagram-of-iron-sulfide-mineral-simulated-using-the-Fact-Sage-software_fig3_333428637 Ce diagramme a été calculé et non pas déterminé expérimentalement. Il permet néanmoins de mieux comprendre les relations entre les différentes phases. À haute température, la pyrrhotite forme une solution solide assez large qui va de FeS à Fe7S8 et même un peu au-delà. À basse température, en revanche, il y a démixtion complète faisant apparaître diverses phases stables : FeS, Fe11S12, Fe10S11, Fe9S10 et Fe7S8 avec un empilement de péritectoïdes. Ce n’est pas précisé mais on peu supposer que la solution solide correspond à une répartition aléatoire des lacunes de fer. À basse température, on revient très logiquement à des répartitions plus ordonnées des lacunes. La question se pose ensuite de savoir ce qu’il en est de la pyrrhotite naturelle. S’agit-il d’une phase unique de haute température conservée de façon métastable ? Peut-on s’attendre à une démixtion par refroidissement conduisant par exemple à une disposition lamellaire ? Est-ce que les divers polytypes peuvent se former à basse température à partir d’une solution hydrothermale ? Clark passe en revue divers gisements de pyrrhotite et montre que l’on peut trouver des amas de pyrrhotite hétérogènes. C’est en particulier le cas d’Elura en Australie, Nouvelles Galles du Sud, avec une intercroissance de divers polytypes. Non, la remarque de Géomac n’est pas une connerie. Elle est tout à fait pertinente. L’expression « mélange de plusieurs sulfure de fer » n’est peut-être pas très bien choisie mais le phénomène qu’il souligne est bien réel et correspond à l’ intercroissance de cristaux de stoechiométries différentes décrite par Clark.
  21. Les calculs de convection doivent être faisables mais avec un bon ordinateur et un logiciel dûment validé. Le transfert radiatif, est assuré par des ondes électromagnétiques et ces ondes-là, on sait très bien les détecter et les quantifier. Les « particules-ondes de psychomatière », ce ne sont que des mots sans la moindre explication scientifique. Si elles lui semblent évidentes, alors il doit nous dire comment les produire et les détecter. Et puisqu’on est dans la rubrique « à vous les artistes »: https://www.youtube.com/watch?v=LYAvhujK4nA
  22. Le plus compliqué à calculer, ce n'est pas le transfert radiatif, c'est la convection.
  23. Les dislocations sont un exemple de défaut particulièrement important en métallurgie. Le document suivant donne un bon aperçu des divers types de défauts et leur influence sur les propriétés mécaniques et aussi la couleur des cristaux ou encore la conduction électrique. Je ne sais pas quel est ton niveau de connaissances en physique mais il doit être en grande partie compréhensible sans entrer dans des considérations trop théoriques. http://hebergement.u-psud.fr/l3papp/wp-content/uploads/2018/03/Chapitre-VI.pdf
  24. @Nanil , c’est encore le truc de la psi wheel dont parlait @jean francois06. Rien à voir avec ce que je te demande. Ici, c’est un objet ultra-léger en équilibre instable sur une pointe. La quantité d’énergie nécessaire pour le faire bouger est ridiculement faible. Elle peut être fournie par un simple courant de convection provoqué par la chaleur de la main ou même par un transfert radiatif à travers une paroi de verre. Aucun phénomène paranormal en vue. Et sans commune mesure avec l’énergie qu’il faut mettre en œuvre pour plier un objet métallique un peu épais. Nous n’avons pas avancé d’un cheveu. Et pour mes cheveux ou tout au moins ceux qui restent, ça va, merci. @geopas, la démonstration est excellente mais il y a quand même un truc qui me gène. À la fin de la vidéo, le présentateur dit: « les véritables expériences occultes sont sérieuses ». Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions...
  25. Ce matin au ptidèj, il y avait sur la table ma petite cuillère et ma tasse de café bien chaud. La tasse contenait assez d’énergie pour tordre la cuillère. Alors j’ai dit à la chaleur : saute sur ma cuillère et plie-la en deux ! Mais il ne s’est rien passé. Et c’était prévisible car contraire aux lois de la physique : la chaleur ne peut pas se transformer spontanément en énergie mécanique. Plus sérieusement, dans un exposé scientifique digne de ce nom, on doit présenter la méthodologie, le choix des échantillons et leur caractérisation physico-chimique. La règle est très simple : un lecteur qui connaît le domaine doit pouvoir reproduire l’expérience. Je n'ai rien trouvé de tout ça. Les seuls qui ont réussi à reproduire ces expériences sont des prestidigitateurs. C’est un exposé pour les prestidigitateurs, pas pour les physiciens. Geller ou Girard nous demandent de les croire sur parole. Leurs explications relèvent de la croyance, pas de la science. Ma position est claire : je n’y crois pas.
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