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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mr42

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Tout ce qui a été posté par mr42

  1. Le nickel est surtout produit sous forme de ferronickel. La dureté dépend de la teneur en carbone.
  2. J'en ai lu une bonne partie, c'est plus intéressant qu'un documentaire sur Arte. Merci à tous les contributeurs.
  3. On ne peut pas répondre tant qu'on ne sait pas de quelle matière est fait cet objet. Ça semble plutôt artificiel mais à mon avis ça n'a rien à voir avec la métallurgie.
  4. On ne fond pas le minerai, on le réduit. Le minerai de fer est principalement formé d'oxydes de fer avec des impuretés, de la silice, du calcaire... Les oxydes réagissent avec le charbon, l'oxygène est évacué sous forme gazeuse (CO et CO2). Les impuretés forment des mélanges avec des oxydes de fer, ce sont les scories. Ces scories fondent vers 1200 degrés et se séparent de métal en s'écoulant. A la fin, seul le fer métallique reste solide.
  5. Pour le bronze, c’est plus simple. Ça dépend de la composition mais en général, il fond en dessous de 1000 degrés, c'est un bon alliage de fonderie. Les premiers outils en fer étaient forgés mais pas fondus. On chauffait au rouge puis on martelait et on recommençait jusqu’à obtenir la forme voulue.
  6. Non, on n’a su fondre le fer que très tard. Les bas fourneaux ne pouvaient pas fondre le fer. On obtenait une loupe de métal solide qu’il fallait ensuite travailler au marteau. Le premier alliage de fer que l’on a su fondre était la fonte qui contient environ 4 % de carbone et fond vers 1150 degrés. La production de fonte s’est généralisée avec le développement des hauts fourneaux.
  7. C’est clair, ils ne pouvaient pas faire abstraction des questions économiques. Quelles étaient les ressources critiques ? Pour les pierres, les géologues ont bien cernés les possibilités d’approvisionnement. Peut-être peuvent-ils dire si les carrières permettaient une production en grandes quantités. La main d’oeuvre peu qualifiée ne semble pas avoir manqué, encore que cela pouvait impliquer des logistiques de nourriture, hébergement, etc. pas forcément simples. Il fallait également de la main d’oeuvre spécialisée. Tailleurs de pierre, géomètres... Et les grandes inconnues du débat sont les outils. De quels matériaux étaient-ils faits ? Probablement pas de métal, plutôt de la pierre mais laquelle ? Cette histoire de géopolymère fait plutôt penser à une marotte d’un spécialiste pointu qui aimerait placer sa science au sommet de la pyramide. Au contraire, on a de toute évidence besoin d’une approche pluridisciplinaire. L’archéologue doit avant tout être le coordinateur d’un ensemble de compétences.
  8. Pour la résistance aux séismes, c'est assez clair. S'adapter aux formes naturelles, ça marche bien pour la première pierre, un peu moins bien pour la suivante et ensuite, ça peut devenir très compliqué. Et de toute façon, ça ne simplifie pas le problème d'ajustage.
  9. Oui et non, on pourrait dire la même chose de tailleurs de pierres chevronnés. Les pyramides de Gizeh sont faites de blocs standardisés et là encore, bien avant l’âge du fer. Les murs de Saqsaywaman près de Cuzco posent le même genre de questions : des blocs qui peuvent dépasser 100 tonnes ajustés au millimètre près… Ils ont été construits longtemps après Tiwanaku, le savoir-faire a peut être été en partie perdu mais pas complètement. Cette fois, ce sont des blocs de calcaire a priori plus facile à travailler que le grès ou l’andésite. Mais les questions sont toujours là : pourquoi des blocs aussi gros et difficiles à transporter et à manutentionner et pourquoi ces formes géométriques bizarres ? Plus encore que les outils de tailles, il faut s’étonner devant les prouesses métrologiques que cela suppose. Comment reproduire aussi fidèlement des géométries aussi biscornues ? Chaque pièce doit s’ajuster étroitement à celles qui l’entourent. Aujourd’hui, on réglerait ça à coup de lasers et de scanners 3D.
  10. La technique a souvent précédé la science. Les inventeurs de la machine à vapeur ignoraient la thermodynamique. Pour paraphraser Churchill, ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible.
  11. Avant la révolution industrielle, les anciens verriers s'installaient souvent au coeur des forêts. Le verre était fait d'un mélange de sable et de cendres végétales riches en potassium: hêtre, fougères... De plus, ils consommaient de grandes quantités de charbon de bois. Ils construisaient de petits fours en argile qui laissent peu de vestiges. Seul un archéologue averti peut détecter leur présence.
  12. Serait-il possible d'en détacher un petit fragment et de le chauffer dans une flamme (bougie, chalumeau selon les moyens disponibles...) et de voir comment ça se comporte? Est-ce que ça brûle ou ça fond ou ça éclate ou rien ne se passe?
  13. Curieux... Une densité de 1,87 c'est trop pour de l'organique et pas assez pour du minéral. On voit quand même des zones assez évidées. La vraie densité pourrait dépasser 2. Compte tenu de la dureté, j'irais plutôt voir du côté de l'industrie verrière.
  14. Bonjour et bienvenue sur le forum. Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est naturel ? Ça me fait plutôt penser à des résidus de production de verre. Attendons l'avis des géologues.
  15. J’ai le plus grand respect pour tes 144 ans mais j’ai parfois du mal à te prendre au sérieux. La faucheuse, elle est pliée en deux, pas certain qu'elle s'en remette...
  16. Oui, c'est curieux mais les scories, ce sont avant tout des déchets dont on se débarrasse à moindre coût. Je ne pense pas qu'on prenne le risque de les faire passer dans des tuyaux. Elles ont pu arriver à l'état liquide dans une fosse ou sur un terril où elles se sont mêlées à d'autres objets. Je pense notamment aux plombs de chasse que l'on retrouve inclus dans les scories de Couëron.
  17. Les bulles dans les scories, c'est pas systématique. On ajoute souvent du fer (minerai ou même résidu de ferraille) pour faciliter la réduction du minerai de plomb. Ça ressemble beaucoup à des scories que j'avais trouvées à Pontgibaud: pas de bulles, magnétisme aléatoire, densité, aspect général...
  18. Là, on introduit une confusion. L'émetteur bêta, c'est l'isotope Sr90 qui est artificiel et n'existe pas à l'état naturel. Le strontium naturel n'est pas radioactif. Sa chimie étant très proche de celle du calcium, je ne pense pas qu'il puisse être très dangereux.
  19. Scorie métallurgique probable. Est-ce que les zones qui dévient la boussole correspondent aux parties les plus rouillées?
  20. Les poissons et les fruits de mer sont une autre source de strontium.
  21. L’exemple de la noyade montre surtout que le taux de strontium peut varier très rapidement. Il est compris entre 10 et 50 microgramme par litre en temps normal mais peut atteindre 70 à 500 en cas de noyade. Ce qui veut dire que le taux de strontium sanguin peut être multiplié par 10 en quelques minutes. Alors les variations dont tu parles n’ont rien d’exorbitant. https://www.ata-journal.org/articles/ata/pdf/2007/01/ata2007108.pdf As-tu également pensé aux feux d’artifices ? Le colorant rouge des pyrotechniciens, c’est le strontium. Encore des gens qui dispersent du strontium dans l’atmosphère et pas à 10km d’altitude.
  22. Ce que @jjnom essaie de te faire comprendre, c'est qu'il y a 600 fois plus de strontium dans l'eau de mer que dans ton sang. Sais-tu qu'en médecine légale, on utilise le taux de strontium dans le sang pour déterminer si une personne est morte par noyade? L'alimentation a aussi son importance, le strontium est chimiquement proche du calcium. Tous les aliments riches en calcium contiennent aussi du strontium. Pourquoi aller chercher une explication saugrenue alors qu'il suffit d'une tasse d'eau de mer ou d'une tranche d'emmental pour expliquer ton problème?
  23. Dans ton esprit ce n'est pas insultant mais des scientifiques de métier peuvent le voir comme une caricature de leur travail.
  24. Les températures ont été mesurées à partir de caméras thermiques placées à l’extérieur des tours. C’est comme si on mesurait la température du soleil depuis la Terre, on trouverait environ 6000 degrés alors qu’à l’intérieur on atteint plusieurs millions de degrés. Tu crois qu’on t’a attendu ? Si tu veux te faire des c… en or, il faudra te promener avec la mention patent pending!
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