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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mr42

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Tout ce qui a été posté par mr42

  1. Bonjour @Géomac La représentation que tu donnes est celle de Kekulé. Comme il a déjà été dit, cette présentation est aujourd’hui dépassée. Les six liaisons carbone-carbone sont identiques. La représentation la plus correcte est celle du cercle au centre de l’hexagone : Figure extraite du site de l’encyclopédie Larousse : https://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Benzène/1012256 La stabilité dépend en effet des niveaux de température et de pression et aussi du contexte chimique. À basse température et en présence de fer métallique, le sulfure le plus stable est la troïlite. En l’absence de fer métallique et à différentes températures ou pressions, la pyrrhotite ou la pyrite ont aussi leurs domaines de stabilité. Le système binaire fer-soufre est d’une grande complexité. On imagine trop souvent les cristaux comme des constructions parfaites. En réalité, ils ont toujours des défauts. De nombreuses propriétés ne sont explicables que si on tient compte de ces défauts. En métallurgie, les propriétés mécaniques seraient incompréhensibles si on ne tenait pas compte des défauts des cristaux.
  2. tu dois avoir raison, sur son site il parle surtout de parapsychologie. Avant de tordre les métaux, il faut commencer par apprendre à conditionner les esprits.
  3. Il pourrait quand même nous en faire profiter. Quand on pense aux quantités d’énergie qui sont dépensées dans toutes les usines métallurgiques du monde et à toutes les émissions de CO2 qu’elles représentent, on se dit qu’ il pourrait donner un sérieux coup de pouce pour lutter contre le changement climatique. Un peu égoïste, non ? Ben non, aucune information exploitable. Je me pose une question toute simple : d’où vient l’énergie nécessaire pour tordre le métal ? Et je ne trouve strictement aucune indication. C’est quoi les exercices de base pour apprendre à tordre une petite cuillère ?
  4. Sur ce dernier point, je suis tout à fait d’accord et j’ai de nombreuses années de pratique derrière moi...
  5. Ce modèle figure toujours dans de nombreux cours mais en le replaçant dans son contexte historique. Il est un peu rapide de se contenter de dire que c'est faux. Il faut plutôt le voir comme une approximation au même titre que la mécanique de Newton continue à être enseignée alors que ce n’est qu’une approximation de la relativité. La compréhension de la molécule de benzène est une excellente illustration de la progression de la connaissance scientifique. Le modèle est proposé par Kekulé en 1865 alors que la théorie atomique n’est qu’une hypothèse floue et que l’on ignore l’existence des électrons. Parler dans ces conditions de simples et doubles liaisons est un véritable exploit. Il est très vite apparu que ce modèle posait des problèmes au niveau de certains dérivés du benzène mais l ’explication était alors hors de portée. Kekulé proposa alors une oscillation rapide de la position des doubles liaisons. Les découvertes et les avancées théoriques se sont ensuite multipliées avec en particulier l’électron et la structure de l’atome. La liaison covalente a été décrite par Lewis en 1916. La description actuelle de la molécule de benzène avec des électrons délocalisés est due à Pauling en 1933.
  6. Gagne-petit ! S’il nous expliquait comment tordre des barres de métal sans aucune dépense d’énergie, il serait milliardaire.
  7. Pour ceux qui l’auraient oublié, je rappelle que Geomac nous a déclaré être atteint par le syndrome d’Asperger. Sa façon de s’exprimer peut nous surprendre mais il lui est très difficile d’en changer. J’espère qu’il y a autour de lui des gens qui peuvent l’aider. Les moqueries n’y feront rien. Elles ne font que le faire souffrir inutilement mais rassurez-vous, il doit en entendre tout les jours. Il cherche à apprendre, quand je peux l’aider je le fais dans la limite de mes connaissances. Ses reformulations maladroites de ce qu’on lui explique sont assez déroutantes mais c'est comme ça qu'il procède. Qu’est-ce que vous suggérez ? Qu’il se cloître chez lui et ne parle plus à personne ?
  8. Pour la pyrrhotite, il s’agit bien d’un seul cristal, ce n’est pas un mélange. La composition Fe7S8 est celle qui présente le plus de lacunes. Si on a une composition intermédiaire entre Fe7S8 et Fe11S12, il y a quelques atomes de fer en plus qui remplissent au hasard une partie des lacunes. Ce n’est pas ça qui va empêcher la cristallisation. Je ne sais pas ce que donne la troïlite en géologie mais on la retrouve en métallurgie comme produit de corrosion. C’est fréquent dans les installations pétrolières : un tube d’acier enterré dans un sol riche en sulfures forme de la troïlite. Les liaisons moléculaires sont souvent covalentes mais pas toujours. Après, ça devient vite très compliqué : dans le cas du benzène, des électrons sont mis en commun entre six atomes d’une même molécule. On entre dans les subtilités de la physique quantique, il y a un moment où il faut reconnaître qu’on ne comprend plus. Le magnétisme, c’est tout aussi compliqué. Il n’y a pas de loi simple qui dirait que plus il y a de fer et plus c’est magnétique. Le nickel n’a pas besoin de fer pour être magnétique. À l’inverse, un inox austénitique à 72 % de fer et 10 % de nickel n’est pas magnétique.
  9. Cette autre formule n’est pas plus juste. La liaison fer-soufre n’est pas une liaison ionique mais une liaison covalente. Il n’y a pas d’ions Fe2+ ou Fe3+ ou S2-. Deux atomes voisins mettent en commun une paire d’électrons mais on ne peut pas dire que ces électrons appartiennent à un atome plus qu’à l’autre. Du point de vue de la cristallographie, la formule Fe(1-x)S est plus correcte. Les atomes de soufre forment un réseau complet alors que certains atomes de fer sont absents. La formule Fe7S8 correspond à une disposition particulière dans laquelle les lacunes de fer sont ordonnées comme le montre cette figure : Elle est extraite de : MAGNETIC PROPERTIES OF PYRRHOTITE. APPLICATIONS TO GEOLOGY AND GEOPHYSICS. David Clark B.Sc. 1983 On retrouve quelque chose d’ analogue avec Fe11S12 mais ça ne marche pas avec n’importe quelle composition. Les pyrrhotites réelles sont souvent une combinaison de ces diverses dispositions.
  10. Bonsoir, je connais très mal ce secteur mais compte tenu du passé minier, il doit certainement y avoir de nombreux sites intéressants. La méthode de base est toujours la même, commencer par une recherche bibliographique. Sur internet, avec un peu de patience, on trouve des tas de documents. Voici un document qui peut fournir des pistes : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/edi/sm/sm_pdf/F14 4274-4503.pdf Voir en particulier les pages 74 à 76 relatives à la Haute-Vienne. Les dénominations ne sont pas très explicites, on parle le plus souvent d’usine à fer, il y a une petite enquête à réaliser pour chaque site.
  11. En tout cas très intéressant quand on voit la finesse du travail. La machine doit coûter une fortune.
  12. Beau travail! Quel matériel utilises-tu?
  13. Ça fait plus verrerie que métallurgie. On voit que la pâte a été travaillée.
  14. Il ne s'agit pas exactement d'oxydation. Le cuivre est beaucoup plus sensible au soufre qu'à l'oxygène. Ici, en présence de sulfates et de sulfures, l'altération peut être très rapide.
  15. mr42

    Identification

    Sur la deuxième photo, les bulles sont bien nettes. Avec autant de trous, la densité ne nous dira pas grand chose. C'est clairement un résidu industriel. On peut juste hésiter entre scorie et mâchefer.
  16. Ça, c'est de l'acier trempé. L'acier ordinaire est moins dur, autour de 5. Aucun risque de rayer le quartz mais il peut en revanche rester des traces d'acier sur le quartz.
  17. C’est plus ancien. Ces couleurs bleu-vert sont fréquentes dans les résidus des hauts fourneaux au charbon de bois. Ils ont presque tous disparu avant 1900. Le remplacement du charbon de bois par le coke de houille a beaucoup amélioré le fonctionnement des hauts fourneaux. Les laitiers modernes ne contiennent quasiment plus de fer. Ils sont généralement gris clair et très peu colorés. Les scories noires présentées par @Metroîd ressemblent à celles de Saint-Bénin d’Azy près de Nevers. C’était là aussi un haut fourneau au charbon de bois qui s’est arrêté en 1887.
  18. Ça fait de plus en plus penser à un ancien haut fourneau au charbon de bois. Ces installations étaient très répandues aux 18ème et 19ème siècles. Si vous pouviez m'indiquer même de façon approximative la localisation, je pourrais vous dire s'il y avait quelque chose dans les environs.
  19. Un peu comme ça ? https://www.geoforum.fr/topic/35726-les-scories-métallurgiques/?do=findComment&comment=617299
  20. Les scories ne contiennent pas forcément du métal. Ça voudrait dire qu'il y a de la magnétite. Je connais d'anciens sites métallurgiques qui sont aujourd'hui en pleine campagne sans oublier les scories qui ont été utilisées pour empierrer les chemins. Y avait-il des mines dans les environs?
  21. C'est plein de bulles, typique d'une scorie métallurgique. Où a-t-il été trouvé?
  22. Peut-être même des traces d' ara.ld.ite, c'est fréquent sur les minéraux marocains.
  23. L’objet vient de la famille Gauvain qui était propriétaire et exploitant des carrières. Il a probablement été trouvé par un employé des carrières mais il ne reste plus aucun témoin de cette époque.
  24. L'anthracite est un charbon pauvre en matières volatiles et difficile à enflammer.
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