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L’expression « résidu de fonderie » est très vague. D’après les dernières photos, ce sont probablement des laitiers de haut-fourneau. Les inclusions qui ressemblent à du bois brûlé sont plutôt des restes de charbon de bois. Tout ça nous oriente vers un ancien haut-fourneau au charbon de bois. Il y en a eu un à Banca : http://www.jpdugene.com/tourisme/pays_basque/banca.htm Est-ce compatible avec le lieu de découverte des cailloux ?

D’après l’aspect massif, on est loin d’un produit fini et ce n’est pas non plus un résidu. Il s’agit plutôt d’un alliage intermédiaire, genre ferro-chrome, ce qui irait bien avec l’aspect, la densité, la dureté, le magnétisme. On en utilise de grandes quantités en métallurgie, il reste à savoir comment il est arrivé là.

1frangin a parlé de scorie de bas-fourneau. C’est un procédé ancien d’extraction de fer. C’étaient des installations de petites dimensions qui ont laissé peu de traces. Les scories sont souvent les seuls vestiges. Elles peuvent être assez lourdes. Pour la dureté, c’est difficile à dire car la matière fondue a englobé d’autres matériaux. Vu son aspect, il ne vient pas d’une fonderie, du moins au sens où on l’entend aujourd’hui.

Sans aucune certitude, topaze ?

Du gypse oui mais bien plâtrifié ! Un enduit décoratif avec des motifs végétaux, inclusions ou peinture. Ni minéral, ni métallique, ni fossile.

Elles semblent malheureusement bien prospères ! Peut-être demandons-nous trop à ce cher Darwin ? Ou alors, la bêtise et la crédulité donnent un avantage compétitif à l’espèce humaine...

On voit de gros cristaux sur les photos avec des clivages nets et quelques angles droits. La densité est élevée. Pour la couleur, il faudrait savoir : c’est gris ou c’est jaune ? Si la couleur est bien grise, ça ressemble tout à fait à de la galène, il faudrait quelques tests de plus pour confirmer : dureté, magnétisme, réaction à l’acide... Qu’est-ce qui fait dire ça ? Là, avec des cristaux de cette taille et de cette forme, c’est carrément impossible.

Puisqu’on parle de diaclases. Bolivie, Valle de las Rocas.

De rien, il y a toujours quelque chose à apprendre de ce genre de questions.

Violente éruption pyroclastique du Fuego, nombreuses victimes. https://www.volcanodiscovery.com/fuego/news/69230/Fuego-volcano-Guatemala-strong-eruptive-phase-pyroclastic-flows-killing-several-people.html

En attendant les spécialistes du coin, il y a une certaine ressemblance avec ça : https://www.mindat.org/photo-30989.html La fluorescence va dans le sens d’un composé de plomb, anglésite et cérusite sont possibles. La litharge est le principal sous-produit de la coupellation. Si c’est bien le cas, on devrait trouver des carbonates plutôt que des sulfates. Sinon, il pourrait s’agir d’un résidu de grillage de sulfures coloré par des oxydes de fer ou de plomb et accompagné de sulfates. Il faudrait trouver un descriptif des procédés de traitement du minerai utilisés localement.

On mélange plusieurs questions, on ne sait plus de quoi on parle. Il faudrait créer un sujet spécifique pour chaque question d’identification. Pour Michel : il faudrait commencer par une vue d’ensemble avant de s’intéresser aux détails, à plus forte raison si l’objet est complexe. Pour ChibinNee : le caillou semble en partie naturel avec un reste de maçonnerie. Ça fait plutôt penser à un fragment de paroi de four. D’accord avec 1frangin pour le quartz.

Bonjour Michel, pas facile à dire comme ça. C’était une mine de plomb et d’argent ? Le procédé devait comprendre plusieurs étapes. Il faudrait une vue d’ensemble du caillou pour mieux le situer. Une indication même grossière de la densité serait également utile. D’après la couleur jaune-rouge, il pourrait s’agir de litharge. Les cristaux incolores pourraient être de la cérusite mais la terminaison est bizarre. Est-ce fluorescent? Wollastonite possible mais là encore, la terminaison pose problème...

Le même site, un autre jour avec une lumière différente. Comment expliquer ces curieux motifs sur la deuxième photo ?

Il aurait certainement préféré des coquillettes !

De nada. Cartagena, Parque del Centenario, concours de grimpeurs. Un écureuil roux qui a réussi à s’implanter en Amérique : Mono titi : Paresseux : Iguane :

La situation a beaucoup changé, les sulfateuses sont moins visibles mais certaines zones sont toujours déconseillées. C'est tant mieux car il doit rester des richesses minérales à découvrir.

Un clin d’oeil à RJ Haüy.

La Colombie est aussi le pays des oiseaux :

La Colombie, bien entendu, c’est le pays des émeraudes. À voir, le musée des émeraudes à Bogota : http://www.museodelaesmeralda.com.co/ On peut aussi en voir de belles au musée de l’or de Bogota, celles-ci mesurent autour de 10 cm chacune: La mine de Chivor doit aussi pouvoir se visiter, certaines agences proposent l’excursion dans la journée au départ de Bogota : un maximum de route pour un minimum de visite, je n’ai pas essayé. Pour en acheter, c’est une autre histoire : il y a l’Emerald Trade Center (Bogota, Av. Jimenez, 5-43) un petit centre commercial dédié à l’émeraude. Ils vendent surtout des pierres taillées mais il y a aussi des pierres brutes : qualité pas top et prix dissuasifs, il vaut mieux aller à Munich ou à Saint-Marie. On peut trouver des choses intéressantes auprès des vendeurs ambulants à Bogota, Plazoleta del Rosario ou à Medellin, Parque El Poblado et en particulier des associations émeraude-pyrite typiques des gisements colombiens mais rarement exportées. Les plus belles émeraudes sont complètement dégagées, il ne reste que du second choix. Émeraude, pyrite, Chivor, Boyaca, Colombie :

Quartz pseudo-cubique et épidote (?) acheté à un vendeur ambulant qui me disait que le caillou venait de Muzo (forcément, ça fait grimper les prix). D’après Mindat, rien d’approchant à Muzo mais ça ressemble fortement aux associations quartz-épidote de la Valle del Cauca. La partie blanche en bas à gauche est un minéral à fibres extrêmement fines : amiante ?

J'y passerai peut-être dimanche.

Les perruches à collier sont nombreuses en banlieue parisienne : des cages se sont ouvertes, elles se sont bien acclimatées. Ce qui est curieux, c’est que les petits formats, les moineaux, les mésanges, les rouges-gorges… se font de plus en plus rares. Alors pour les cerises, on arrive à s’entendre : les gros oiseaux n’arrivent pas à s’accrocher aux branches les plus fines. Et quand les corbeaux se perchent tout en haut, il en font tomber autant qu’ils en mangent et j’en récupère que je n’aurais pas pu atteindre. C’est un travail d’équipe.

Ici, je crois qu’il ne va rien rester...

Magnifique collection ! Tu devrais organiser une visite dans le cadre de la nuit des musées.