elasmo

Otolithes d'un gisement du Lutétien inférieur à Chaumont en Vexin (Oise - France) Ce gisement fut très prolifique pour les mollusques, gastéropodes, bivalves et coraux, et dans une moindre mesure les vertébrés (requins, raies, poissons osseux (dents) et otolithes). Depuis la dernière fouille en 2013, plusieurs publications scientifiques ont eu lieu essentiellement sur les faunes de mollusques gastéropodes. Voici un petit résumé de nos fouilles, organisée par l'Association Paléontologique de l'Oise et autorisé par la mairie de Chaumont en Vexin, (personnellement je n'y suis allé que trois fois, mais je ne regrette rien) Beaucoup de personnes y sont passés et ont fouillés sans jamais rien montrer de ce qu'ils avaient pourtant récoltés sur ce gisement, la culture du secret pour certains et pour d'autres la mignardise, j'ai bien sur fait une liste de toutes les personnes qui y sont passées. J'ai essayé de résumer au mieux les faunes rencontrés et récoltés

Bonjour Molaire de vache (crêtes typiquement sélénodonte, soit celle d'un herbivore, ruminant, couronne haute) Les chevaux dent à couronne haute et crête lophodontes et les cochons (dents bunodontes à couronne basse) ont des dents très différentes

Calvados comme falaises des Vaches noires, je n'ai pas fait tant de photos que cela et cela remonte à plus de 10 ans

Pour ma part j'en ai trouvé jusqu'au Jurassique moyen, et surtout dans le Crétacé (jamais beaucoup) cela doit être possible, mais pour les reconnaître ce sera compliqué, en principe cela réagit très bien aux UV (en tout cas pour ceux de l'éocène)

non la N2

Bonjour Oui il s'agit d'un fragment de radiole usé d'oursin régulier, peux être Paracidaris, dont l'angle de cassure est typique car constitué d'aragonite Voir ce spécimen qui provient des Vaches noires (Calvados, France)

Magnifiques écailles bien ornementées et de taille plus que correcte, le spécimen dont on voit l'implantation sur la peau est superbe

Bonjour Fred Pour les otolithes ce fut un long travail avec feu Hervé LAPIERRE qui était le spécialiste français de la chose, j'ai énormément appris à son contact, même si la publication n'as pas pu aboutir, car il voulait trop se diversifier vers la fin de sa vie, il avait reconnu cette erreur d'appréciation de gestion de son temps restant, mais je ne lui en veux pas vu que j'ai aussi travaillé avec lui sur d'autres gisements pour les otolithes, j'essaierais d'ailleurs de faire la même chose que pour ce site, de résumer notre travail sur ces sites toujours de l'éocène du Bassin parisien.

Description géologique et paléontologique d'un gisement de l'éocène inférieur, contact Yprésien et Lutétien inférieur Ce que je cherche à mettre en avant ce sont les faunes de vertébrés marins que l'on y rencontre (élasmobranches, mais aussi une grande diversité en otolithe (poisson osseux). Je fouille sur ce gisement depuis 1986, dans un premier temps pour les dents de requins, avant de trouver de très nombreux éléments (qui je l'apprendrais plus tard, se révèleront être des Otolithes). Début des années 1995 jusqu'à 2005 je fouille avec quelques amis, dont une amie Hollandaise, puis à partir de 2006 d'Hervé LAPIERRE un spécialiste français des otolithes). Nous en tirerons une liste faunistique assez complète, nous devions publier ces résultats, mais pour diverses raisons, cela ne sera pas fait. Disparition d'Hervé en Janvier 2025, je me replonge dans ses notes et les miennes, ainsi que les tris effectués par l'amie Hollandaise (décédé fin 2022), et tente une première approche par la création de planche photographiques et pour les otolithes j'applique le principe d'actualisme, beaucoup de genre ou de groupes vivant encore de nos jours, avec le pourcentage de spécimens récoltés.

Le seul conseil est d'avoir un support pour l'appareil photo, et déclencher les prises de vues d'éléments eux même posés sur un plan fixe et qui ne bouge surtout pas, au besoin prendre de la pate à fixe noire pour caler le spécimen

Je n'ai pas l'impression que vous cherchiez à illustrer mes propos, je vais donc montrer ce que j'ai pu trouver sur certaines publications dédiés à ces animaux Il semble que certains éléments soient aussi à attacher aux ophiures, mais encore une fois c'est un problème difficile à appréhender car dans le registre de la micro et je ne connais bien ces animaux, hormis par des restes désarticulés.

Mica ou Mica schiste, ou sinon plastique (je plaisante)

Cela ne pouvait pas être cela, car j'ai bien précisé dans mon énoncé que cela subsiste de nos jours, ce qui n'est pas le cas des Blastoidea Non Oui ce sont des comatules bravo, c'était trop facile pour vous, il serait bien de trouver une image sur le net pour illustrer vos réponses et montrer à quels endroits se situent ces éléments sur l'animal Ce sont des éléments de comatules du Campanien de la Somme (France) Tu pensais à quoi exactement ? concombres de mer ?

oui

non pas spongiaires

Bonjour pas une astérie, mais pas loin exclusivement marin oui, symétrie de 5 et le reste possible suivant les gouts et les couleurs

Quizz du vendredi 23 Mai 2025 Tous ces éléments appartiennent au même type d'animaux, pour le moment pas d'informations sur la stratigraphie qui n'as que peu d'importance, vu l'extension du registre fossile et actuel de ces animaux. Bonnes recherches, et n'oubliez pas de posez des questions avant de proposer des réponses

Le sujet n'est pas la valeur commerciale d'un fossile, mais bien de montrer la diversité des fossiles par département, tous ce qui à trait à la valeur commerciale doit être bannie de ces discussions. Mon seul spécimen (issu d'un échange)

Bonsoir Fragment d'os actuel qui à séjourné dans l'eau, mais rien de fossiles La reconnaissance des os actuels ou fossiles aux vaches noires sont essentiellement du à l'imprégnation de minéraux, différents suivant les couches géologiques (plusieurs présentent aux Vaches noires). La on voit une sorte de desquamation superficielle de l'os, caractéristique des os actuels que l'on trouve très régulièrement sur la plage des Vaches noires.

Dans les lacs de l'Aube, on trouve quantité d'invertébrés (ammonites, bivalves, gastéropodes, crustacés, mais aussi une très belle faune d'élasmobranches et parfois aussi de poissons osseux et de reptiles marins et continentaux en partie étudié par Jean-Pierre BIDDLE, ce dernier m'as d'ailleurs confirmé certaines identifications de spécimens) Une otolithe (la seule) d'un Pterothrissus

Que tu ne comprennes pas le besoin d'un numéro de référence soit, mais que tu le mette en doute, pour ceux qui ont éprouvé cette méthode, me dépasse et montre combien tu as encore à apprendre de choses sur la gestion des collections, après libre à chaque personne de le faire ou non.

Au moins j'ai pris une photo

Ah oui, il fallait le dire, on ne peux pas savoir

Bonsoir Par expérience (35 ans de classement) le rangement doit répondre à quelques exigences spécifiques, boites ou sachets fermables, on met une étiquette imprimée (éviter les imprimantes jet d'encre très basse qualité) à l'intérieur de la boite ou du sachet à clips, jamais à l'extérieur. La conception des étiquettes peux être réalisée sur un logiciel comme Powerpoint, je ne vais pas rentrer dans les détails techniques, mais l'on peux à partir d'un simple étiquette en tirer des série, dont on complétera les éléments une fois imprimées Voir ci-dessous une idée du modèle, à adapter à la taille des boites, ou des sachets plastiques 1) les boites sont de loin l'idéal pour ranger les spécimens les plus fragiles, transparentes encore mieux, mais plus cher 2) sachets plastiques très bien pour les gros volumes et les débutants car peu onéreux Par expérience, bannir les boites à compartiment source d'erreurs lorsque l'on retire un spécimen, c'est la fausse bonne idée par excellence Toutes autres boites plastiques à récupérer du domaine du grand public, boites de glaces, boites de chocolats, etc... Le rangement n'est pas l'exposition, c'est tout autre chose, sinon imaginez la problématique pour les museum et la gestion de millions de spécimens qu'ils soient fossiles ou actuels. Le numéro de référence est une variable suivant les différents amateurs, avoir un listing sur un PC ou autre est une bonne chose si elle est complémentaire, si dans la boite il n'y a pas d'étiquette ou juste un numéro = zéro intérêt, il faut absolument les deux, l'idéal est d'avoir un outil de gestion dédié, ou grand public, mais oubliez les applications sur smartphone. Plus on se prend tard à appliquer ces choix, plus dur sera la chute de la reconversion des boites ultérieurement.

Personnellement j'ai du mal à y voir de l'os ou des écailles qui sont généralement brillantes, les éléments me font penser à des restes de cuticules (crustacés ou insectes ?)