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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

grenat66

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Tout ce qui a été posté par grenat66

  1. Bonjour, Erreur sur la personne. Christian a pour pseudo "du66", quant à "aldebaran66", il se prénomme Sébastien.
  2. Un court intermède, histoire de reprendre son souffle après cette discussion sans aucun doute très intéressante mais inaccessible à mes neurones fatigués. Donc, je propose un atterrissage en douceur avec cet almandin (mais maintenant je ne suis plus sûr de rien) provenant d’un petit affleurement, qui a produit quelques échantillons, et découvert par Aldebaran66 sur la commune de Cassagnes dans les Pyrénées-Orientales
  3. J'étais resté sur la version ci-dessus. "Errare humanum est", et pour la suite, je ne suis pas du genre persévérant Ceux qui souhaitaient avoir des précisions sur la pyrénéite et les couleurs de certains grenats devraient être satisfaits !
  4. Pour avoir des réponses vraiment détaillées à vos questions, Alain Abréal sera beaucoup plus compétent que je ne le suis. Mais dès qu'on parle de grenats, apparemment les analyses sont d'un grand recours.
  5. Bonjour, D'accord avec vous : Pyrénéite = mélanite (qui est elle même une variété d'andradite)... Je partage également votre avis sur les minéraux qui ont emprunté leurs noms aux lieux dans lesquels on les trouve, çà leur donne un petit côté "bien de chez nous" (un petit cocorico n'a jamais fait de mal à personne !). Mais "Pyrénéite", je ne pense pas qu'on l'utilise actuellement, (pour quelle raison ? : Peut-être parce qu'on avait d'abord cru avoir trouvé une nouvelle variété de grenat alors qu'il s'est avéré qu'il s'agissait d'une andradite) ), quant à Chessylite, Allevardite, ces noms sont bien ancrés dans le langage minéraleux alors que ces derniers sont aussi connus sous des appellations moins "régionalistes"...
  6. Bonjour, Le nom "Pyrénéites" n'est plus trop employé il me semble, il s'agirait plutôt d'une variété d'andradite... Bref, j'aime bien ces petits grenats incolores. Savez-vous par quel minéral ils sont accompagnés (les petites "boules" ou amas à l'aspect granuleux en haut à droite de la photo) ? La dimension des grenats est de quelques mm je suppose.
  7. Merci. C'est bien hélas ce que je craignais. Quant aux photos supplémentaires, ce ne sera pas possible car ce sont déjà des photos de photos que j'ai postées, je n'ai gardé ces 2 plaques que quelques années. Je les ai échangées ensuite contre des minéraux au début des années 90 avec un marchand qui ne semblait pas trop intrigué alors que je lui demandais ce qu'il en pensait. Je voulais quand même essayer d'en savoir un peu plus bien que l'histoire soit pour le moins ancienne
  8. Grossulaire variété hessonite et diopside (6,5cm x 4cm). Carrière Jeffrey, Asbestos, Québec (Son nouveau propriétaire le reconnaîtra)
  9. Bonjour, 2 mésosaures achetés il y a plus de 30 ans sur le marché de la praça da República à São Paulo. Je ne suis pas très calé côté fossiles bien que j'apprécie beaucoup leur beauté. Aussi j'aurais besoin de votre avis car j'ai toujours soupçonné ces deux spécimens d'avoir subi d'importantes restaurations. Les ombres sur les photos sont celles de l'appareil... et aussi la mienne
  10. Ce fameux Vellave d’un poids de 165 carats qui joue l’Arlésienne, sait-on où il se trouve aujourd’hui ? L’article de Forestier sur les gemmes de Haute-Loire mentionne également la découverte d’un autre "mastodonte" qui apparemment n’est pas celui conservé à la fac de Clermont… : Forestier. Histoire du Riou Pezzouliou : " 1861. annonce par Gayraud, de Ia découverte par Bertrand de Lom au Coupet d’un saphir astérié d’un riche bleu indigo de 165 carats carats (32grammes). On I'appellera le vellave " … Et de deux autres Hauts-Ligériens de dimensions plus que respectables : Forestier. Histoire du Riou Pezzouliou : " 1910. Ferdinand Gonnard. Sur les gisements gemmifères du Velay et de la basse-Auvergne… Je notai ce cristal, assez irrégulier d'ailleurs, et en grande partie opaque et blanchâtre; il était seulement translucide sur les bords et d'un bleu clair;suivant I'axe principal, il atteignait une longueur de 32 mm et, normalement à cet axe, une grosseur moyenne de 15 mm ; une de ses bases portait les stries fréquentes sur les cristaux de corindon. En outre, sur deux de ses faces, on observait des inclusions de magnétite ou de fer titané. Enfin, un petit cristal de saphir, implanté sur le gros renfermait également des inclusions identiques. Il ne semble pas que ce cristal soit celui conservé sous l'étiquette < saphir du riou Pezzouliou i> dans les collections du laboratoire de Minéralogie de I'Université de Clermont-Fd qui est le plus gros saphir actuellement connu considéré comme trouvé en Haute-Loire : ses dimensions (29 x 20 mm) ne concordent pas et on n'y observe pas le petit saphir implanté sur le gros. "
  11. Effectivement, petit mais sympa. Tu as dû t'amuser pour la taille. Fais un effort, pour le prochain on veut la même couleur... mais avec un carat de plus !
  12. Merci à Riodyyx pour ces deux documents A la lecture de "histoire du Riou Pezzouliou", j'apprends que le traitement thermique des gemmes issues de ce célèbre ruisseau était pratiqué dès le XVIIeme siècle. Bon, seuls les zircons ont été tripatouillés, mais quel résultats pourrions-nous obtenir aujourd'hui avec les saphirs de cette même provenance, avec des techniques modernes qui permettent notamment la chauffe à haute température ? Peut-être (et même probablement) de très bonnes surprises au vu de ce que les Thaïlandais parviennent à faire (dissolution des inclusions, amélioration de la couleur quand ce n'est pas tout simplement l'obtention d'un beau bleu lumineux à partir d'une pierre laiteuse et éteinte). Cette pratique est plus que largement utilisée puisque la plupart des saphirs proposés sur le marché sont chauffés... en toute légalité. Drastique amélioration /changement de couleur dans un saphir dit "Geuda" du Sri Lanka. Avant traitement thermique le corindon est incolore laiteux. Après le chauffage en milieu réducteur (sous pression partielle en hydrogène) il est obtenu un corindon bleu = saphir. Photo: Courtoisie Didier Albert Pour revenir au mécénat du MNHN, une précision concernant la participation des donateurs : "les dons ouvrent droit à une réduction d'impôt de 66% du montant au titre de l'impôt sur le revenu" Apparemment, le sens de cette phrase avait été un sujet d'interrogation lors d'un précédent mécénat... et tout le monde n'était pas d'accord. Pour un don de 100€, il vous restera à charge 34€ après que l'administration fiscale vous aura démontré qu'elle aussi peut être généreuse Les 66% ne représentent pas la somme que vous pourrez déduire de vos revenus déclarés. Si tel était le cas, l'avantage financier pour le donateur serait dérisoire voire même nul et donc pas incitatif... à moins d'opter pour un très gros don !
  13. Bonjour. Nul besoin de corriger puisqu'il s'agit bien de galène et de cristaux de quartz de forme pyramidale
  14. Il me semble que la beauté des minéraux est beaucoup plus accessible au grand public que celle des tableaux de maîtres. Pour apprécier pleinement ces derniers, il est très utile d’avoir un minimum de connaissances du contexte historique (social, économique…) dans lequel ils ont été crées, de connaître la vie et la personnalité de l’artiste. Exemples avec Guernica (dénonciation des atrocités de la guerre et engagement politique de Picasso contre la dictature franquiste…), ou encore avec des toiles d’artistes abstraits pour lesquelles je décroche avant m^me d’avoir lu le titre de l’oeuvre. Bref, des d’éléments qui m’échappent le plus souvent et qui vont faire que je rendrai plus volontiers visite à une exposition de cailloux dont la beauté s’affiche comme une évidence, qu’au Louvre où l’on doit être imprégné de solides bases en histoire de l’art afin de savoir pour quelle raison on se déplace ! Quant au lien entre l’homme et l’objet : pour les minéraux il me semble évident. Ces derniers, bien qu’il ne s’agisse pas de leur forme cristallisée et esthétique, sont à l’origine de toutes nos industries depuis l’âge du bronze (les spécialistes me corrigeront si je me trompe), et nos technologies modernes ne sauraient s’en passer. Bien au contraire les minéraux deviennent de plus en plus indispensables alors que leurs réserves ne sont pas inépuisables. Ne soyons pas égoïstes et pensons aux générations futures qui seront peut-être amenées à admirer les vestiges d’une civilisation qui a consommé sans compter. Concernant la beauté des minéraux, elle devient évidente dès que la nature a usé de son génie pour nous les présenter sous leurs plus belles formes. Le lien entre l’homme et le minéral existe, nul besoin de le créer, mais il y a nécessité de le promouvoir, ce qui a été fait depuis bien longtemps dans le domaine de l’art. Pour finir, les grands collectionneurs, mécènes ou entreprises qui ont investi dans le domaine de l’art (j’y inclus les minéraux), n’ont pas tous agit avec des intentions mercantiles. La fabuleuse collection Albert Barnes est conservée au sein d’une fondation ouverte au public, celle de Sergueï Chtchoukine a été redistribuée aux musées nationaux… Pour les minéraux, je ne suis pas persuadé que Salim Eddé ait construit le MIM dans le but d’obtenir des avantages fiscaux de la part du gouvernement libanais ou d’en retirer un quelconque profit avec les billets d’entrée…
  15. Un très bel exemple avec cette fluo classée trésor national et acquise par le M.N.H.N grâce au mécénat (d’entreprise il me semble : Total ?). Proposée sur le marché international, elle aurait probablement été négociée à un prix plus élevé que les 250.000€ obtenus, quoi qu’en disent ou en pensent ceux qui considèrent les cailloux comme de simples objets de déco qu’on met dans des vitrines pour se remémorer de bons moments passés à prospecter … Bien que le prix des minéraux ait beaucoup évolué ces dernières années / décennies, ce marché ne me parait pas trop spéculatif en comparaison avec celui de la peinture et souhaitons que cela dure. Pour accrocher une toile d’un artiste moyennement connu dans votre salon, il vous faudra débourser de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’€. Pour un amateur éclairé et fortuné qui investit dans une toile de maître, c’est de plusieurs centaines de milliers à plusieurs dizaines de millions d’€ dont il devra se séparer. Pour l’anecdote plusieurs tableaux ont dépassé allégrement la centaine de millions… A la fin du XIXeme siècle et au début du XXeme, de nombreuses toiles d’artistes français qui sont considérés aujourd’hui comme des monuments de l’impressionnisme (Monet, Degas, Renoir, Cézanne…) , du pointillisme (Signac, Seurat…) sont parties dans des collections américaines ou russes faute d’avoir trouvé des acheteurs sur notre territoire, alors que les prix étaient sans aucune mesure avec ceux constatés aujourd'hui . Un certain nombre de ces chefs-d’œuvre, qui appartiennent un peu à l’histoire de notre pays, ont depuis longtemps rejoint les collections publiques, mais il faut aujourd’hui prendre un billet d’avion et non pas un ticket de métro pour pouvoir les admirer. Alors, nous n’en sommes pas encore là dans notre monde des cristaux et peut-être est-ce encore le bon moment pour préserver ce qui peut l’être.
  16. Je ne comprends pas Serge, je pense qu’il y a un mélange de deux commentaires : celui de Sébastien dans lequel il se dit étonné par le poids du saphir de la fac de Clermont au vu de ses dimensions, et le mien dans lequel je rapporte ce que j’ai lu et vu (photo) sur le sujet dans le Règne Minéral n°93. Après avoir vérifié, le poids et les dimensions que j’ai mentionnés pour le saphir de la fac de Clermont sont bien ceux indiqués en marge de la photo (138,5 carats pour 28 x 27 x 19mm), avec pour provenance le Riou Pezzouliou (erreur d'étiquetage ? : mont Coupet ?) . D’autre part, à la relecture complète de l’article, j’ai noté qu’un saphir, encore plus gros, de 34 grammes (donc 170 carats), avait été découvert en 1861 par Bertrand de Lom au mont Coupet, pour ce dernier saphir en revanche aucune précision quant à ce qu’il est devenu. En 1901, Lacroix signale également la présence de cristaux mesurant 3cm. La poursuite de la lecture de ce numéro "spécial corindons français", page 29, nous apprend qu’en 1855, au mont Coupet, 10.000 carats de saphirs gemmes furent extraits… Autres temps, autres possibilités ! Ce qui ne signifie pas que les bonnes surprises appartiennent exclusivement au passé ; les acquisitions du muséum, ou celle qui est en projet, en sont la preuve. Les saphirs auvergnats devraient donc encore faire parler d’eux.
  17. Effectivement, mis à par le fameux vellave (dont je ne connais pas l'histoire), au moins un autre saphir auvergnat dépasse en poids les deux qui ont été acquis en 2019 par le muséum, ce qui n'enlève rien à leur côté exceptionnel. Dans le n°93 du Règne minéral, consacré aux saphirs et rubis de France, on peut voir la photo d'un saphir de 138,5 carats (28 x 27 x 19mm) provenant du Riou Pezzouliou, il appartient à la collection du laboratoire des sciences de la faculté de Clermont-Ferrand. Un autre, provenant du mont Coupet mesure 23 x 14 x 14mm et se situe dans une collection privée...
  18. Alain me parlait de ce caillou, sans que je lui demande de me le montrer car je ne m’intéressais pas encore aux grenats. Belle association au vu de la provenance et je suis content que l'échantillon soit entre de bonnes mains plutôt que d’avoir fini à la salle des ventes des Salins avec une partie de ses compagnons…
  19. Grossulaire, variété tsavorite. 7,5cm x 5cm Provenance : Mérélany (Tanzanie) Cette variété de grossulaire a été découverte en 1967 en Tanzanie par le géologue Campbell R. Bridges. Suite à la nationalisation des mines par le gouvernement tanzanien au début des années 1970, Bridges continue ses prospections au Kenya, dans le parc Tsavo, à la frontière avec la Tanzanie. Ce lieu d’exploitation de la gemme sera retenu par Henry Platt, président de la célèbre joaillerie Tiffany pour donner un "nom commercial" à ce grenat : tsavorite… Les belles pierres destinées à la bijouterie ont le vert intense des émeraudes tout en étant beaucoup plus rares. La plus grosse tsavorite taillée pèse 116,76 carats. Grenat tsavorite kényan taillé en coussin. Poids : 3,56 carats
  20. Maman dit qu'elle a perdu la boule. Elle va être contente car je viens de la retrouver... (un malentendu peut avoir des conséquences... douloureuses)
  21. Pour recentrer le sujet, ce dont il serait intéressant de discuter, il me semble, c’est de l’intérêt patrimonial de ces pièces minéralogiques présentées comme exceptionnelles. On sollicite quand même la participation du contribuable, il serait donc bien de savoir de quoi il en ressort exactement. Sur ce dernier point je me suis exprimé, car très enthousiaste dès qu’il s’agit de sanctuariser des icônes de la minéralogie française dans des collections publiques. Mais il ne s’agit là que d’un point de vue ( peut être teinté d'un petit manque d'objectivité). D’autres avis, probablement bien plus éclairés que le mien, seraient les bienvenus.
  22. La discussion manquait-elle de piment ? Pour illustrer le fait que, comme indiqué dans mon précédent message, les pépites australiennes sont beaucoup plus "communes" que les françaises (qui deviennent quasiment inexistantes à partir d'un certain format), ci-dessous la vitrine d'un négociant de Melbourne. Le plus gros des "cailloux" pesait probablement plusieurs kg et bien entendu le prix était dévoilé à la condition d'être intéressé (price on request). A en juger aux rares étiquettes qui mentionnaient un prix, on se rendait rapidement compte qu'il était complètement déconnecté du cour officiel du métal. Il va se soi qu'une telle vitrine est inimaginable avec de l'or français...
  23. Le cours de l’or était de 48500€ / kg au 27/11/2020. Le prix demandé pour le gros bloc de quartz qui contient 1,077kg d’or est de 100.000€, ce qui correspond à environ 92.850€ / kg pour la partie d’or. Il y a bien longtemps que l’or natif, et à fortiori lorsqu’il est cristallisé, est vendu à un prix très au-delà de celui du lingot. De plus, les deux pièces proposées sont exceptionnelles au titre de la quantité d’or / provenance française. Pour info, une pépite australienne de 125,75g est proposée par un marchand français réputé et connu pour son sérieux au prix de 38.800€, soit 310.000€ / kg, une autre de 44,60g de la même provenance pour 13.678€ soit 306.380€ / kg et la liste pourrait être étoffée en se référent à d’autres marchands dont l’honnêteté ne peut être mise en doute… A noter aussi que les pépites australiennes sont incomparablement plus communes que les françaises. Donnez également un coup d’œil aux ors cristallisés de Californie, les prix sont encore plus "stratosphériques"… Donc, bien que le prix demandé puisse surprendre par son montant à cinq zéros, il n’en demeure pas moins très en deçà de ceux constatés pour un "matériel" beaucoup plus commun. Je précise que je ne suis pas mandaté par G.E, puisqu’il y est fait allusion.
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