"c'est comme des fossiles d'activité sismique! "
oui un peu en effet, sauf que perso j'ai du mal à croire un évenement sismique mais bien à de l'injection sous pression liée à une décompaction sédimentaire (permutation des contrainte S1, S2, S3) avec relachement de la contrainte S3 et augmentation du cisaillement horizontal (S1 et/ou S2 dominent)
pour quantifier la durée de la fracturation, c'est un peu difficile, il faudrait des critères de recoupements scellés par des marqueurs temps : par ex une injectite (je préfère ça à Sheet flint) mais cela parait impossible à obtenir.
La durée de la précipitation peut prendre du temps, faut demander à des géochimistes... mais le fluide riche en silice doit pouvoir diffuser sous forme de gel siliceux et précipiter. La encore il faudrait voir si des oursins sont sur le chemin des injectites et décrire les perturbations
Le mieux c'est ce que tu fais : mitraillage photographique.
Est-ce qu'il y a des papiers sur tes affleurements autre que ce site web ?
Regarde ce qu'à écrit Hibsch en 1997 et après, puisqu'il présentait à l'oral quelque chose au colloque craie d'Arras.
Il a travaillé sur les failles de la craie qui n'étaient pas liées à de la tectonique transpressive ou compressive, mais sur des phénomènes gravitaires.
Ce n'était pas exactement l'hypothèse que je soumets ici mais l'esprit était le même.
Ce qui est intéressant aussi dans ces affleurements c'est que les injectites silicifiées démontrent la précocité car ne s'injectent pas dans les fracturations verticale (ou très peu) et sans suivre un chemin plan, quand la craie est encore légèrement plastique et que la perméabilité de la craie est encore faible (absence de fracture).
La fracturation verticale est postérieure, bien plane, organisée probablement en dièdres, et doit répond à un régime transpressif avec S1 et S2 dominant sur la contrainte verticale S3, lorsque la rhéologie de la craie permet la cassure nette.