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Non de près ça ne ressemble pas mais au niveau de la taille et du contexte c'est theoriquement possible. il faut attendre d'autres éléments pour conclure et d'abord s'assurer que c'est bien naturel à 100% l'image de svante par contre ça y ressemble mais on comprend rien au texte

Non pas un slump mais la conséquence d'un glissement gravitaire. J'ai pas d'image sous la main mais l'idée c'est une expulsion de sédiment pré-lithifié vers le haut, ça existe de cette taille, mais de cette forme c'est atypique. une énorme m... d'un niveau en surpression en quelque sorte qui perce un niveau imperméable vers le haut comme c'est fréquent dans les zones en surpressions. Il suffit de voir la géométrie continue, courbe de la section pour voir que c'est quelque chose de dynamique qui a bougé. la position isolée telle quelle reste énigmatique. Pour une bête ou une scuplture de cette taille... bof.

C'est courbe... a moins d'un artiste déjanté il faut peut être chercher côté figure d'expulsion de fluide sous une forte charge. En domaine marin sur le talus continental c'est fréquent pour des sédiments pré-lithifiés le fait d'avoir une zone d'attache de diametre plus petit m'y fait penser. comparer la nature calcaire avec la série et place, prendre du recul et voir si des figures de type slumps sont visibles (voir le livret guide qui décrit des slumps dans ces alternances). dans tous les cas c'est unique et à mettre dans la rubrique insolite.

Dans les cas qui nous intéressent Dr Quat: au dessus des paléo-nappes il y a eu d'intenses lessivages de pluies tropicales, associés dans certains cas à des acides humiques (N de Château-T par ex) et aussi de l'évapotranspiration ! moi je pense que la croissance minérale des gogottes carbonatées et évaporitiques peut être liée à tout ceci en particulier dans la zone de battement de nappe et au dessus sous le paléosol et ce de manière polyphasée jusqu'à l'actuel. en résumé ces grès seraient les conséquences pédogénétiques et hydrogéologiques très complexes et non restrictives à l'un ou l'autre. La fossilisation des racines et feuilles paléogènes dans ces grès sont impossibles à réaliser au Quaternaire avec les simples écoulement de nappes ! lire la notice de Chateau-Thierry qui mentionne les grès à feuilles pour le Bartonien qui a des formes de grès comparables à ceux de l'Oligocène, ciment siliceux. dans le Cuisien on a les grès de Belleu à feuilles

les gogottes ne sont pas des écoulements sableux gravitaires instantanés comparables mais des cimentations dans un sédiment stabilisé. En revanche il existe des figures d'expulsion de fluides que certaines ecoles vont expliquer par les séismes et d'autres par la compaction. pas de relation entre les gogottes et ces expulsion s qui concerne un sédiment sableux fin et non cimenté.

La méthode de datation ne s'applique pas à des minéraux de plusieurs dizaines de millions d'années et ces sables ont été aquifères à de multiples périodes depuis l'Oligocène. donc à supposer (article ?) qu'on arrive à ce degré de précision, tu vas dater une des dernières phases de cristallisation. par ailleurs pourquoi "10m sous la surface "(actuelle?) es tu certain de l'absence de paléosol ? il faut des relevés sédimentologiques précis pour affirmer ça. Il n'y a pas que du marin côtier dans les sables oligocenes, bartoniens et cuisiens qui comprennent des grès. il y a aussi des sables éoliens qui ont des caracteristiques de pureté en silice recherchée par les exploitants. Enfin pour terminer les lessivages sous les sols peuvent concerner plusieurs metres d'épaisseurs. Je laisse au spécialiste le soin d'expliquer.

30.000 - 50.000 ans des précisions sur la méthode de datation ?

Pour donner une idée des alternances marno-calcaires du Valanginien régional : https://ivanbour.files.wordpress.com/2014/06/digne01.pdf page10-11

Oui superbe ta ref Jef06 : en résumé des sables turbiditiques cimentés par de complexes concentrations de silice, d'oxydes et de carbonates. C'est en milieu saturé aquifère avec mouvements de convection chimiques, des dissolutions supposés bactériennes, d'acide humique très compliqués à distinguer mais bien organisés géométriquement. peut être une influence pédogénétique partielle du fait des acides humiques mais l'essentiel est expliqué par la cimentation de nappe. dans le cas de certaines gogottes du bassin de Paris il s'agit de sebkhas pédogénétiques comme dans le Bartonien, dans d'autres cas de cimentation siliceuse de nappes phréatiques post dépôts largement posterieures. plusieurs écoles se sont opposées à ce sujet. Mais on peut dire que dans de nombreux cas les grès ferrugineux sous horizons d'accumulation sont des paléosols, dont on retrouve les traces de racines au dessus. peut être une conjonction de paléosols et de nappe puisque de toute façon des émersions sont prouvées et les aquifères ont perduré des millions d'années depuis le dépôt des sables car au dessus on a ... des calcaires lacustres !

Énorme boulot en effet !

Comment sait-on que c'est précipité dans ces conditions ?

L'animal sauvage qui dépend du sel gemme en Forêt de Fontainebleau c'est carrement stupide dans une forêt primaire protégée. ils ont pensé aux croquettes ? en regardant les sites de vente des chasseurs on lit que en effet ça attire les grands herbivores qui comme chacun sait consomment la morue de Fontainebleau. l'huile de foie de morue se badigeone sur le sel. faudrait nourrir ces gens là avec des glands : c'est pas ça qui manque. d'autant que le sel le plus proche oulaa Enfin l'objectif du sujet est surtout de reconnaitre le sel.

Si c'est pour attirer des animaux sauvages en forêt c'est pas très malin. Tu as bien fait de le prendre. Le coup du mineral qui sort de terre avec des arbres, il fallait y penser le fameux diapir de sel de Fontainebleau

Quels sont les sites web de référence pour les ammonites ? Celui que tu mentionnes a l'air pratique. quelque part sur le forum il y en a de très bons.

Test au vinaigre pour verifier si ça fait des bulles (calcaire ou ciment) la derniere image c'est une alternance marnes / calcaires => marin a quelle distance se trouve la bete de l'alternance marno-calcaire ?

Enorme pour faire une sculture ... si c'en est une vaudrait mieux appeler des archeo pour faire dans les regles et eviter le massacre. dans tous les cas ça vaudrait le coup de verifier...

Ça vaut peut etre le coup de mettre dans un sujet spécifique, par ex ici en renommant le sujet

de la limonite sans aucun doute mais en ciment qui agglomère du sable très fin (ou un silt) à confirmer à la loupe. On distingue à peine des grains. ce qui en ferait un "grès ou un siltstone à ciment ferrugineux" comme il s'agit d'un élément remanié (arrondi) on peut en déduire que des apports continentaux viennent alimenter une zone marine et qu'il existait un sol lessivé (type des climats tropicaux) en amont du niveau. Si ca ne vient pas d'une couche marine proche alors ça a pu voyager de très loin par les courants cotiers actuels. le niveau a des chances de contenir des faunes continentales tels que crocos tortues terrestres. On est bien dans un cas de figure comparable à celui évoqué par elasmo au Cuisien qui comprend des paléosols sous forme de grès ferrugineux, juste sous la transgression Lutetienne et à d'autres niveaux.

L'occasion de resoudre une grande énigme. prends le temps de l'analyse et de la reflexion et contacte l'auteur que j'ai mis en ligne sur les basaltes à olivine (& picrites). des news ?

de la pression lithostatique et la compression alpine Ce qui argumente un arret de la sedimentation, une épigénisation ou un encroutement par des oxydes et une exposition prolongée dans un mileu aquatique oxygéné et riche en ion ferreux/ferriques. Voir notre discussion Ou bien une extension prolongée de cette ammonite. Les limites de biozones sont parfois théoriques et les specialistes vont évoluer leurs limites basses et hautes en fonction des découvertes.

Ok il y a des données ! Mais c'est flou comme le contrat de travail. Il y a beaucoup de candidats pour le job bénévole ?

passe les descriptions de carottes et on en rediscute.

dans ce cas il faudra accepter d'avoir des incertitudes... jusqu'aux prochains forages, interp de stratigraphie sismique etc et analyses associées toujours pas de diagraphies électriques enregistrées dans les forages ? ce qui interpelle c'est l'absence de conglomérat dans le remplissage d'une cavité a fortiori contemporaine du niveau fossilifère. avec tout ce qui a été déblayé. quel sont les critères pour affirmer quand ça s'effondre ? les morceaux de charbons se trouvent ou ?

Polarité normale grâce au faisceau de litages obliques coupé par le haut (sur les 2 dernieres images) par une surface de ravinement mignonette. place aux artistes ... 1ere et 2eme image : peut-être de la bioturbation tous ces sites sont-ils contemporains ?