Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Lionel-R

Membre
  • Compteur de contenus

    2616
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Lionel-R

  1. Je n'en sais rien je n'ai lu aucune publication dessus. Vu que c'est violet, on peut invoquer le chrome qui donne du violet dans le "clinochlore" (mais du vert dans la muscovite), on pourrait aussi invoquer du manganèse II ou III. La couleur ce n'est pas toujours simple à comprendre, mais bref dans le cas du lithium, aucune coloration ne peut être induite : la bande de transfert de charge oxygène lithium est dans l'UV lointain et il faudrait des électrons sur la couche d, mais il n'y en a aucun, juste deux électrons de cœur sur la couche 1s et pour les faire bouger il faut des photons un peu nerveux !
  2. Merci pour les infos, je me méfie des appellations "lépidolite" comme de la peste, souvent il s'agit de micas sans lithium et identifiés sur la base d'une couleur qui n'a rien à voir avec le lithium. Après c'est vrai que lépidolite c'est pratique, l'utiliser en soi en me choque pas plus que ça.
  3. Ça n'a pas une tête de galène, ça m'évoque indistinctement et sans vraiment m'appesantir sur la question de la cassitérite ou de la sphalérite (bizarre) ou un schorl, mais pas de la galène c'est certain.
  4. Qu'est ce que tu appelles grosses et petites facettes ? Tu fais référence à la taille des cristaux où à la morphologie ? L'argent est facilement oxydable, des faces ternes ça tient la route.
  5. Je n'ai jamais compris pourquoi les micas violacés étaient qualifiés de lépidolite. Déjà la lépidolite n'existe pas, la trilithionite et la polylithionite oui. D'autre part, la présence de lithium ne peut en rien modifier la couleur d'un minéral (un contre-exemple doit exister juste pour m'embêter...). Ces choses ont été analysées ? c'est bien un micas contenant du lithium ?
  6. La galène d'Imiter est argentifère et bien terne, Trepca offre des galènes à la brillance démente et j'ai cru comprendre que c'était à cause de son taux de bismuth, mais je n'ai pas de publi et je ne sais pas où j'ai lu ça. L'éclat n'est pas un paramètre pertinent.
  7. Je ne connais pas cette épitaxie... qu'elle est la source qui permet d'affirmer ça ? L'orientation des magnétites semblent un peu aléatoire en plus...
  8. Bon, j'ai reçu le miens et franchement c'est du bon matériel, ça va juste me changer la vie. Merci !
  9. Ça n'a jamais été analysé ? Si c'est un gisement qui possède de la chabasite-Mg, une substitution du magnésium par le cuivre est stériquement possible, après au niveau de la cristallographie, le très fort effet Jahn-Teller du cuivre doit probablement se traduire par des distorsions dans la maille qui devrait se voir sur les paramètres de maille. Analyse chimique et DRX devrait permettre d'y voir plus clair à se sujet. Des cristaux de 20 microns suffisent pour la DRX sur monocristal et cela donne des informations solides sur les environnements locaux. Je serai curieux d'en savoir plus sur cet échantillon, c'est vraiment le genre de chose que je trouve absolument palpitante en minéralogie !!!
  10. Pourquoi pas, c'est le plus simple.
  11. Je pourrais avoir des données complémentaires sur ce gisement ? Je reconnais une Cave In Rock mais HAICOT ça ne me dit vraiment rien du tout.
  12. La Guadeloupe a vraisemblablement été très peu explorée pour la minéralogie, Westercamp reste très évasif sur le sujet. Tu peux trouver des calcites dans toute la partie calcaire de l’île avec une terrible tripotée de fossiles. Sur la partie volcanique en se calquant sur la minéralogie de la Martinique tu dois pouvoir trouver : baryte, quartz, cortège de zéolites, calcite, enstatite-ferrosilite, pholgopite, gypse, augite, magnétite. Si la minéralogie est similaire, va vers les terrains les plus anciens, ceux qui ont en 15 et 35 millions d'années, c'est là qu'on trouve les meilleurs minéraux en Martinique. Tu va devoir t'aider d'une carte géologique et de beaucoup de patience. Un conseil : sois le plus discret possible !!! Les antillais comprennent assez mal que l'on puisse s'intéresser à des cailloux, ça t'évitera de perdre du temps a expliquer ce que tu fais et de protéger ton site : le gisement martiniquais le plus riche a été méthodiquement pillé avant ma naissance.
  13. Je reprends un peu moins pressé et plus complet. La plupart des éléments du bloc d (et du bloc s et p mais à la marge) de la table périodique acceptent différentes coordinences. La plus répandu est l'environnement octaédrique suivi de près par l'environnement tétraédrique. Entre les deux existent une quantité faramineuse de coordinences, avec les pyramides à base carré, pentagonale, les dipyramides à base triangulaire, les plans carrés, les plan triangulaire, les sites prismatiques, les altères etc. Sans oublier toutes les déformations de ces sites dues soit à un abaissement de géométrie (dans la maille) soit à des effets Yahn-Teller ou encore un savant cocktail de liaisons antagonistes. On trouve après d'autres sites pour les gros cations : Ca, Ba, Sr, avec les site cubiques, les antiprismes d’Archimède et des coordinences encore plus élevées pour ces mêmes cations, de mémoire il me semble qu'elle est à presque 12 dans l'apatite ou l'aragonite. Autre paramètre important, le degré d'oxydation. L'exemple le plus emblématique étant que le manganèse II qui affectionne énormément les sites octaédriques tandis que le manganèse VII se place uniquement en site tétraédrique. En gros, une augmentation du degré d'oxydation conduit (mais pas automatiquement...) à un abaissement de la coordinence. Le coordinence dépend de façon très importante des atomes voisins : c'est un effet dit de liaison antagoniste. Imagine deux cations séparés par un oxygène. Si la première liaison à un caractère ionique fort, cela renforce la covalence de la seconde liaison. Exemples : quand on associe de l'aluminium de l'oxygène et du cobalt, l'aluminium se trouvera en site octaédrique (liaison à caractère ionique plus marquée) car les liaison Co-O sont plutôt covalentes. Inversement si on associe du calcium de l'oxygène et de l'aluminium, l’aluminium se trouvera en site octaédrique. En effet les liaison calcium oxygène très ionique vont renforcer la covalence des liaisons aluminium oxygène et donc le site tétraédrique est préféré. La pression aura évidemment un effet sur les sites dans une maille. Une pression importante favorisera des sites de haute coordinence. La température qui est antagoniste de la pression favorisera des sites de basse coordinence.
  14. La coordinence n'est pas une constante et l'aluminium est un cas simple avec ses deux environnements ! Le cuivre en possède plus : 2, 4 ,5, 6 suivant les structures et les degrés d'oxydation. Le nickel, le cobalt, le zinc, le fer, le calcium, sont d'autres exemples un peu plus simples. Les classer ne sert à rien, il faut juste connaitre leur environnement de possible et de prédilection en fonction du degré d'oxydation. PS : la proximité de liaisons ionique va favoriser les sites ayant au moins six coordinats, on observe l'inverse pour les liaisons covalentes. J'ai écrit vite, je ne sais pas si je suis bien clair...
  15. On peut aussi invoquer le Pérou, qui a fourni des cléophane à une époque, je ne sais pas s'il y a eu beaucoup d'échantillon. Je ne sens pas trop Madan. On pourrait voir les minéraux associés ?
  16. Température ? je suis étonné, j'ai toujours lu que la température était un antagoniste de la coloration fumée chez le quartz (vu que c'est un centre coloré), tu peux m'éclairer ?
  17. Mindat est très loin de présenter la richesse de Trepca, sur les galène le site est à la marge, il n'y a même pas la sidérite ! C'est bien dommage mais au moins ça permet de se faire des idées. Ça devrait changer vu que la mine fourni à nouveau, c'est vraiment très excitant de voir toutes ces pièces qui sortent !!! Concernant ta pièce, Trepca est probable. Les faciès de la pyrrhotite sont très variables sur ce gisement. On est habitué à voir de gros tonnelets bien trapus de longueur assez arbitraire. Là c'est très plat, les faces sont super rugueuses, je ne suis pas habitué à voir ça, mais il y a un truc.Pour trancher, il serait utile de voir la gangue.
  18. A Trepca il y a eu des quartz assez déments. On trouve de tout : des gros mastard de 60cm, des trucs isolés, ternes, grisâtres, cabossés, tout lisse, flottant, sub flottant, en gerbe, du brillant etc. mais toujours avec de truc qui fait qu'on sent qu'ils viennent de là et pas d’ailleurs. Calé c'est vite dit, je suis dans le sujet depuis 3 ans en tirant sur la corde. J'ai trop hâte d'y aller, je ferai le voyage c'est certain ! A côté d'un ami que je salue au passage, je suis une douce plaisanterie mais j'y travaille :)
  19. La sidérite n'est pas rare à Trepca bien que peu représentée sur le marché ; elle est loin d'être une nécessité ou une signature du gisement. Ici tout colle pour ce gisement, la morphologie des calcite, de la pyrite, du quartz et la succession des phases de cristallisation. Pour le Pérou par contre, il n'y a vraiment rien de typique : calcite plutôt allongé, pyrite en support du quartz, quartz striés, terminaison des quartz à trois face dominantes, pyrite très bien formée. Bien entendu tous les contre-exemples existent.
  20. Cette pièce ne doit pas provenir du Pérou (les calcites et le quartz ne collent pas) mais de Trepca bien plus probable ; c'est ma conviction tellement c'est typique et l'un de mes thème favori de collection.
  21. Je passe par hasard... et du Peyrebrune, j'adore :) Beaucoup d'indications sont présentes sur les filons dans le règne minéral sur la fluorine du Tarn. Je pense qu'il est aisé de déterminer quel filon est recoupé par la carrière. Je suis par contre moins certains au sujet de la macle. Il y a de grosses indications (morphologie différente, taille bien plus grande que les autres cristaux) mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas de faces du prisme pseudohexagonal qui soient coplanaires ce qui n'est pas une bonne nouvelle. J'ai aussi l'impression que l'angle entre les axes trois est de l'ordre de 90°, pas bon signe non plus, de mémoire c'est 30, 60, 120° mais il faudrait que je vérifie, je ne suis pas certain. Pièces très agréable au demeurant, les padaca connaissent bien le Rivet, Roger Blanc ou Claude Estrabaud pourraient confirmer que la pièce vient de la carrière ou de la mine.
  22. Ah bah bravo ! Là ya rien à dire ! J'ai toujours pas eu le temps de faire un code pour traiter les images, ravi de savoir qu'un soft peut le faire et que tu l'as fait seul également :)
×
×
  • Créer...