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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

trilobig

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Tout ce qui a été posté par trilobig

  1. Bonsoir, Je ne vois pas les photos mais l'utilisation d'oursins réguliers fossiles comme fusaioles est connue (Tétragramma collerait parfaitement, il a la forme idéale). Quant à la datation Néolithique, il faut rester prudent. Le filage a fait largement partie de la vie quotidienne des campagnes jusqu'à il n'y a pas encore très longtemps et on trouve des fusaioles bricolées à toutes les époques.
  2. Ce n’est pas tout à fait vrai Phénacite. Aujourd’hui il est plus aisé de financer un projet novateur que de dépenser l‘argent du contribuable en restant dans les sentiers battus sur un sujet ordinaire (et c’est très bien ainsi il me semble). Cela étant, il ne faut pas devenir iconoclaste parce qu’alors, financement oualou !!!!! et en ces temps de pensée molle, les limites de l’iconoclastie sont de plus en plus proches. Là sans doute, la recherche en souffre. Pour ce qui est de la concurrence entre scientifiques, ça n’a rien à voir avec l’argent la conjoncture ou le sujet de recherche. C’est un fait commun, vieux comme le monde. Se bouffer la gueule comme tu dis me paraît être un assez bon terme mais il n’est pas que le fait des scientifiques. Si tu regardes bien autour de toi…… c’est partout le cas ! (et ça l’a toujours été, même avant l’homme, la concurrence étant un des facteurs du sujet ici présenté). Pour ce qui est de la recherche du sensationnel, tu as raison car ça se vend mieux auprès du public mais en l’espèce, les médias sont devenus souverains, faisant le tri entre ce qui est vendable ou non (pour eux). Entre ce qui se découvre chaque jour et ce qui est communiqué, il y a un filtre extrêmement orienté qui déforme auprès du grand public la réalité de ce qu’est la recherche. Sans m’étendre sur le sujet, je dirais quand même que cela ressemble à une forme d’acculturation (sans doute réfléchie) ou l’info n’est devenue qu’un produit vendeur. Il ne faut jamais perdre cela de vue quand tu t’intéresses à un sujet et à sa diversité. ……Ce qui n’a bien évidemment rien à voir avec la question de savoir si H. sapiens sapiens a évolué ; ces aspects n’ont rien à voir avec le sujet initial.
  3. Bonjour, Cela permet d'augmenter la surface du manteau et donc, effectivement, les surfaces de filtration. Un petit peu de maths basiques ? quand un animal croit en volume, il augmente sa masse viscéral dans un rapport cubique mais ne peut augmenter sa surface de manteau que dans un rapport carré. Sa physiologie peut s'en ressentir. Donc plus on aura affaire à un gros bivalve, plus celui-ci déploiera des solutions pour augmenter ses surfaces d'échange avec l'environnement. l'apparition de surfaces courbes à la périphérie de la coquille sont une des solutions les plus simples. Sans même changer d'espèce, tu observeras le même phéomène entre une forme juvénile, souvent plus "lisse" qu'une forme adulte.
  4. Je pense que notre ami phénacite, mais il n'est pas le seul, cantonne le terme d"évolution soit à une progression soit à une régréssion, alors que l'évolution biologique des espèce se raisonne surtout en termes d'adaptations aux milieus... C'est la base il me semble et cela n'a évidemment rien de comparable.
  5. D'acord avec fab' Empreinte de trilo (en nodule, ce qui donne l'allure arrondie et lisse coté opposé à l'empreinte)
  6. Bonjour, Ah les coraux........ça n'a pas l'air de passionner les foules, il faut dire que ce n'est pas un monde des plus faciles. Pour la photo 3 je pense toutefois qu'il s'agit de Calceola (peut-être sandalina ? = dévonien). Pour les autres je ne sais pas, solitaires ou non, d'une période à l'autre ils se ressemblent souvent beaucoup, il faudrait sans doute plus de précisions sur les lieux de découvertes et les étages de provenance. En l'attente d'un spécialiste......... Cordialement
  7. On va quitter le domaine des vertébrés pour revenir aux deux premieres images. Oursins ????? à cette dimension de tuberculation, on aurait affaire à des oursins réguliers (hors spatangues et assimilés et ce n'est pas ça) donc je demande à voir l'organisation qui, précisément chez les oursins réguliers, est très stricte. En outre, j'admets que ça peut être discutable sur la photo 2 mais d'une façon générale je ne vois ni scrobicule, ni mamelon, ni tubercule. Au délà je peux me tromper, mais il faudrait déjà voir la nature du "support" ; chez les oursins, et c'est est invariable quelle que soit leur dimension, la cassure de test est spathique. Est-ce le cas ?
  8. Il y a une petite différence entre ramasser du silex en labour et sortir (puis vendre !!!) un ours du Quaternaire ancien, ce qui suppose une fouille. Dans le premier cas, pas de réelle problème à mettre en ligne une découverte, sachant simplement que le propiétaire du terrain où a été faite la découverte à quand même son mot à dire (ne serait-ce que l'autorisation d'accès préalable). La pratique de l'archéologie en France n'est pas interdite, elle est juste soumise à autorisation et concernant la prospection et le ramassage de surface, les cas de refus d'autorisations sont rares si la demande s'accompagne d'un minimum de susbtance scientifique. Pour ce qui est de la fouille, c'est autre chose ; faudrait quand même voir à ne pas tout mélanger
  9. Bonsoir, Je ne sais pas de quand datent les fossiles pyritisés les plus récents mais la question du temps nécessaire pour passer de la coquille à un fossile, de quelque matière qu’il soit, n’a pas de réponse unique. Tout dépend de gisement et de l’évolution de son environnement géochimique. La pyrite par exemple n’apparaîtra que si soufre et fer sont disponibles dans l’environnement du fossile. Ils peuvent l’être parce que présents dans le sédiment dès son dépôt (c’est le cas de certains gisements très confinés) où peuvent arriver un temps très variable après l’enfouissement de l’animal, en fonction des circulations minérales dans ledit sédiment, qui résultent de l’histoire géologique locale et qui donc varient selon les endroits. Concernant l’épigénie, qui est le remplacement d’un minéral par un autre, il faut d’abord une première substitution de la coquille par un minéral (c’est un des processus de la fossilisation) puis ensuite substitution de ce minéral par un second. C’est là encore variable et toujours local. Ne pas oublier non plus et par exemple que dans les milieux poreux, très souvent, le fossile ne se retrouve qu’à l’état de moule interne parce que la coquille a été dissoute et qu’aucun minéral ne l’a jamais remplacée. Il subsiste donc un vide à la place de l’ancienne coquille, vide qui un jour peut finir par être comblé par un dépôt minéral, ce qui ne correspond pas exactement à la fossilisation par substitution de matière. De l’enchainement et du cumul, favorable ou non, de ces divers mécanismes, dépendent la finesse de la fossilisation et la matière du fossile. C’est donc un processus extrêmement variable dans son déroulement et dans son timing. Les facteurs directs sont les éléments chimiques présents dans le sédiment, viennent ensuite ceux qui arrivent « par infiltration » au cours de toute son histoire géologique, les facteurs cadençant le développement ou non de tel minéral étant cette fois ci physicochimiques. Cela ne veut bien sûr pas dire qu’une étude précise ne puisse déterminer à quelle période tel ou tel phénomène s’est déroulé dans tel ou tel gisement. La réponse est aussi complexe qu’incomplète car toutes les combinaisons existent, je ne sais pas si j'ai été très clair, je peux reprendre si nécessaire ou préciser des points obscurs si j'ai la réponse. Bonne soirée.
  10. Tu as parfaitement raison Gaby, et ce n'est sans doute pas aussi rare qu'on le pense. Il y en a également dans le toarcien sarthois. Moi même je n'en ai pas trouvé mais un ami en a deux. Il est vrai que si tu ne les cherches pas, tu ne les trouves pas et je sais que me concernant, je me laisse distraire l'oeil par des formes habituelles, ammonites notamment.... pas facile d'être oeil de lynx attentif à toute chose.
  11. Moins cher : http://www.ricestone-france.com/rangement_..._collection.htm Mais je n'ai pa
  12. Non, je n'ai pas de bino sous la main, juste une loupe, et coté photo, je ne peux pas faire mieux, tout du moins aujourd'hui. La calcite blanche et les parties violettes sont intimement mêlées. Ce n'est pas un minéral violet posé sur une calcite, c'est une masse de calcite blanche dans laquelle se trouvent des plages violettes. Il ne se dessine pas de forme cristalline particulière. Ça à l'air d'assez mal se cliver, ce qui effectivement ne plaiderait pas en faveur de fluorine. Quelques plans sont cependant présents, ça ressemble alors pas mal à un clivage de calcite. L'éclat est un peu gras. En fait, ça pourrait peut-être être de la calcite aussi mais alors pourquoi n'est-ce pas soluble dans le vinaigre ? On peut imaginer qu'une chimie différente la rende plus résistante ? (j'essaierai la semaine prochaine dans de l'acide chlorhydrique). Coté géologie, si j'en juge par la gangue, je dirais que c'est du dévonien calcaire. La collection contient d'ailleurs pas mal de brachio dévoniens provenant de St germain. J'ai vu, jadis, de la fluorine violette associée à de la calcite provenant du carbonifère de la région de Sablé sur Sarthe, mais ça ne se présentait pas du tout comme ça (petits cubes posés sur calcite blanche alors que présentement, le tout est mélangé). Question peut-être clef d'ailleurs : minéralogiquement, un mélange de calcite et de fluorine, c'est possible ?
  13. Voici une image agrandie. Pas certain que cela apporte grand chose mais je ne peux pas faire mieux. De toute façon, le blanc est bien de la calcite, alors le violet, à part de la fluorine, ça pourrait être quoi ? et si c'était malgré tout de la calcite aussi, est-il normal que ça ne soit pas soluble dans du vinaigre ? (3 jours que ça trempe..... alors que la calcite blanche disparaît totalement en quelques heures)
  14. Oups...... erreur de manip Je disais donc : pas de clivage ou de cristallisation qui fasse la différence entre les deux (mais je n'ai pas l'oeil très minéralogique) je rappelle juste que ce n'est pas soluble dans le vinaigre. merci en tout cas à ceux qui auraient une idée
  15. Voici une photo....... comme on le voit-devine, blans et violet sont intimement mêlés. pa
  16. Voici une photo....... comme on le voit-devine, blans et violet sont intimement mêlés. pa
  17. les tests basiques je suppose que c'est trace, dureté densité Trace : blanche Dureté : difficile car ce sont de très petits morceaux mais inférieure au fer Densité : impossible à calculer, je n'ai pas de balance suffisamment précise vu la petite taille Je m'occupe de la photo ce matin, mais je ne pense pas qu'elle soit très utile. Le mieux serait de savoir si la fluorine est connue dans cette localité mais, les fluorinophiles ne se manifestant pas, ça n'a pas l'air évident.
  18. Bonsoir et bon. je sais qu'il ne s'agit pas d'un échantillon minéralogique de grand intérêt ni grande valeur.. c'était juste pour savoir......... persone ne sait si cette association est connue dans ce site ?
  19. Bonjour, J'ai récupéré récemment une petite collection de minéraux datant des années 1900-1915, dans laquelle se trouve un échantillon de calcite blanche sans cristaux individualisés provenant de St germain le Fouilloux en Mayenne. Ce qui m'interroge, c'est la présence de "taches" violettes, guère mieux cristallisées, qui me font penser à de la fluorine (c'est petit, qqs mm, difficile à tester mais j'ai au moins vérifié que ce n'est pas soluble dans le vinaigre). Cette association calcite-fluorine est-elle connue dans cette localité ? (je suis fossiliste et n'y connais pas grand-chose en gites minéraux, surtout anciens) Je peux poster une photo mais je pense qu'elle n'apportera rien de particulier, c'est trop petit et peu caractéristique. Si l'association est connue, je conclurais que c'est bien cela, sinon, ça restera un mystère (pour moi au moins !!!). Merci de vos renseignements
  20. Faisant partie de cette plupart, je ne peux que confirmer cette phrase d'un pragmatisme et d'un réalisme à toute épreuve, même s'il faut reconnaître que l'étude de séries HS peut parfois compléter une information (mais en aucun cas elle ne permet de poser une problématique). L'intérêt de la déclaration d'une découverte est l'inscription du site sur la carte archéo qui, lorsque les choses fonctionnent bien ce qui n'est pas toujous le cas, permettra sa gestion patrimoniale. Dans 99% des cas (et lorsque cela fonctionne bien donc.... variable selon les SRA) cette gestion se limitera à prescrire un diagnostic puis éventuellement une fouille en cas de menace de destruction (projet d'aménagement).La démarche est intéressante car effectivement, ainsi que quelqu'un l'a dit, il saute en France des dizaines de sites archéologiques par jours, tout simplement parce qu'on ne connaissait pas leur existence. Dans cette dizaine, beaucoup ne valent assurément pas la peine d'y engager des moyens financiers qui, au final et quelque soit la situation juridique du site, seront tondus sur le contribuable. Il n'empêche que, surtout en milieu rural, certains gisement de grand intérêt disparaissent également, tout simplement parce qu'inconnus de l'administration, alors que parfois très bien connus des amateurs, collectionneur, clandestins, pilleurs....... chacun les mettra dans la case où il veut, le fond du problème n'est pas là. Même s'il je sais qu'il existe encore quelques ayatollah en la matière, il n'y a plus guère de risque à déclarer ses découvertes à un SRA. Les pratiques qui consistent à confisquer le matériel tendent à disparaître (dans le cas de découvertes fortuite il va de soi, pas en cas de fouille clandestine). La pratique qui consiste à ramasser régulièrement sur un même secteur est effectivement limite et là, c'est à l'appréciation du conservateur régional. Dans l'absolu, la loi ne le permet pas sans autorisation. Enfin, je confirme que le personnel des SRA est, pour l'essentiel, constitué de personnes qui ne sont pas au premier chef des archéologues. Ce sont avant tout des gestionnaires du patrimoine, rarement des chercheurs. Ce constat n'est, au demeurant, porteur d'aucun de jugement à leur égard, à chacun son métier............
  21. D'accord avec Lionel pour le Clytopygus et l'Holectypus depressus (pour le petit), mais le bord très arrondi et renflé du gros, ainsi que l'anus réduit (si je vois bien sur la photo) suggèrent plutôt un H. sarthacensis.
  22. Yes too (too ça veut dire aussi pour les francomaniaques, voire les xénophobes mais n'allons pas aussi loin que les propos des dits......)
  23. C'est un peu plus subtil que ça : il y a la notion de fonds et de tréfonds (pour schématiser de surface, de sol et de sous-sol), ce dernier, en l'occurrence puisqu'il s'agit d'une carrière, relevant du code de l'exploitation minière. C'est alors l'exploitant qui est propriétaire de tout ce qui est inclus dans la tranche qu'il a autorisation d'exploiter, exception faite des vestiges archéologiques qui bénéficient d'une réglementation à part, et encore est-ce parfois assez obscur et entraîne de longs procès, à savoir si l'on est dans le domaine du fonds ou du tréfonds. N'en déplaise donc à ceux qui sous couvert, soit de réelle souci conservatoire ce qui peut-être louable soit de rapacité (individuelle ou en bande organisée, à titre privé ou institutionnel ce qui est à ch... (et je ne dis pas ça du tout pour toi dino !) s'approprient des gisements en cours d'exploitation : ce qui se trouve en carrière (active) ne relève pas juridiquement du patrimoine public mais reste bel et bien propriété de l'exploitant, cela ne se discute pas un seul instant en l'absence d'un cadre réglementaire concernant les découvertes minéralogiques ou paléontologiques. Il en va de même pour ce qui est à la surface du sol (récolte en labours : cf propriétaire du terrain) L'ambiguité reste les fouilles hors carrières, en grottes, en karsts, en parois de falaises..... là on peut considérer qu'elles intéressent le bien commun. Mais pas de méprise sur mes propos : je parle uniquement d'un point de vue juridique et, concernant les derniers cas, en l'absence biej sûr de classement de site.
  24. Bonsoir, Si tu l'as déclaré au SRA tu n'as effectivement pas à la communiquer ailleurs (et surtout pas sur un forum). Il sera inscrit à la carte archéologique qui est un document administratif opposable au tiers en cas de destruction potentielle par un aménagement quelconque et de nécessité de déclencher une fouille préventive. L'essentiel est donc fait. En revanche, sans menace de destruction, il n'y a aucune probabilité pour qu'une fouille soit déclenchés. La "philosophie" actuelle est à la conservation des sites s'il n'y a pas urgence à les fouiller, considérant que les générations futures le feront beaucoup mieux qu'on ne pourrait le faire aujourd'hui, de la même manière que les fouilles actuelles sont de meilleures qualité que celles de nos prédécesseurs. En tout cas bravo pour ton réflexe, c'est la meilleure façon de procéder.
  25. Salut, C'est un terme créé au XIXe pour décrire de vastes bassins marins (dont les océans) où s'accumulaient "tranquillement" les sédiments, mais dont on sait maintenant qu'ils fonctionnent de façon très complexe, notamment sous contrôle tectonique. A mon avis, c'est un terme à abandonner car il est devenu très ambigu et regroupait sous un même vocable des cas de figure très différents (entre simple bassin subsident et océan en expansion..... j'en passe, il ne signifie en fait plus grand chose depuis que la tectonique des plaques est apparue).
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