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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

trilobig

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Tout ce qui a été posté par trilobig

  1. Harpoceras, les locaux te préciseront l'espèce sans hésitation (encore que la première soit d'identification sans doute délicate).
  2. Allez aides nous un petit peu.... c'est capital pour quoi ? la génèse de l'ambre, sa datation, ...... Cause que là je ne vois pas (à part conodonte mais ça ne peut pas être ça)
  3. Ne t'inquièrte pas, à ne pas strictement prendre au pied de la lettre, c'était aussi pour taquiner l'ami Delaroue, que je connais bien Pour le silicate de sodium non, jamais utilisé. Si veux en parler pour consolidation le plus fréquemment utilisé en muséographie et parfois sur le terrain est le paraloid B72.
  4. Ah OK, j'ignorais. merci de l'info, je vais regarder ça
  5. Vas-y mollo next50MY, vas pas non plus leur macher le boulot en leur donnant un plan. Ils ont 6 mois, minimum en binome, pour mettre ça au clair et à plat. On répond à leurs questions, on leur donne des mots clefs, si on peut on les oriente sur des pistes, je crois qu'on doit s'arrêter là, ils y reviennent s'ils en éprouvent le besoin Oui je sais gaby, j'suis un salaud
  6. Salut Delaroue, C’est Holmes (pas Sherlock mais Arthur) qui le premier, vers 1910/1920, a proposé des datations absolues à partir de radioéléments, avec toutes les imprécisions liées à la nouveauté et à la difficulté technique de la méthode. Par la suite, les valeurs n’ont cessé de s’affiner et on arrive maintenant à l’échelle chiffrée que tu connais, quasi unanimement validée. Avant, il n’y avait pas de date ou tout du moins rien de concret si ce ne sont des valeurs très en deçà de la réalité. Quelques grands comme Cuvier s’y étaient bien essayés, à partir de considérations ou de concepts divers, mais sans réel succès. Ne jamais oublier que les premières chronologies du monde sont issues de textes religieux dont nos grands géologues des XVIII-XIXe n’ont pas franchement pu se départir. Sans élément tangible, comment imaginer qu’une histoire jusqu’alors chiffrée en quelques milliers d’année pouvait, en réalité, se compter en millions voire milliards d’années ? Cela n’a pas empêché de bâtir dès le XIXe (en Europe) notamment avec les travaux de d’Orbigny, une échelle stratigraphique fine, cohérente et validée. Pas besoin de dates pour faire de la stratigraphie en particulier ni même de la géologie en général !!!...... Avec ou sans dates, une succession de faits avérée reste toujours valable. Aujourd’hui, tu dates un fossile de deux façons : soit en regardant une carte géol dès lors que tu connais son origine géographique et après avoir écarté son possible remaniement, soit en ouvrant un bouquin de paléontologie qui va te le caler ta bestiole, où bien mieux ton association de bestioles, sur l’échelle des temps (car dater un seul fossile, c’est possible avec une espèce ayant une courte durée de vie et c’est implicitement supposer que ses terminus chronologiques admis sont forcément vrais, ce qui est toujours discutable surtout s’il n’est pas fossile directeur). Comme tu vois, il y a d’incontournables préalables pour avancer une datation absolue, exercice toujours délicat. Ceci mis à part, c’est quand même devenu relativement simple, au point de masquer l’immense travail de stratigraphie, de paléontologie stratigraphique et de radiochronologie qu’il a fallu une petite paire de siècles pour mettre sur pied. Je passe sur l’énorme boulot de cartographie géologique qui est d’ailleurs loin d’être terminé et dont la finesse est très variable selon les régions du monde. A ce propos, en Afrique du Nord, même si les choses ne sont pas obscures, tu n’es quand même pas dans un secteur aussi bordé qu’au bout de ton chemin, ce qui peut t’amener à discuter ta datation (d’ailleurs tu la dates comment ta vertèbre : à partir de l’espèce qui est bien identifiée et chronologiquement calée ou à partir de l’horizon géologique de prélèvement ? Lui-même daté comment ?). Je ne pense pas que dans le cadre d’un TPE il y ait obligation à compliquer les choses à ce point. L’exposé d’une méthodologie bien assimilée doit suffire sans aller jusqu’à critiquer les limites de l’exercice (mais comme tu t’intéresses de très près aux fossiles, sache quand même que derrière une approche d’apparence simple mais qui masque des travaux antérieurs considérables, il y a une réalité complexe et des outils toujours faillibles).
  7. Bonsoir, Te voici avec un couple de réponses assez complet. Je pense qu'avec ça tu peux déjà pas mal avancer, en tenant compte, on te le précise bien, de toujours critiquer, d'une part l'objet qui tu utilises pour ta datation, d'autre part la datation obtenue elle-même (tout appareil de mesure te donnera toujours un résultat, il faut juste bien comprendre ce qu'il recouvre). Une petite orientation pour tes recherches sur le net : ne cherche pas vie des isotpoes mais demi-vie Pour ce qui est de la datation absolue, je ne vois pas trop ce qu'il y a comme méthode d'analyse chimique. Il existe d'autres méthodes que la radiodatation ((thermoluminescence, paléomagnatisme....) mais ce sont toujours des approches physiques Pour ce qui est des datations relatives, je t'invite à te pencher sur la bible en la matière : les quelques principes de stratigraphie et notamment le principe d'identité paléontologique. Enfin et au pire, il m'étonnerait que tu ne connaisses pas dans ton environnement des personnes qui puissent éclairer tes lanternes sur des points qui resteraient plus ou moins obscurs.
  8. Merci tof, toujours intéressant d'avoir des publis pointues, même si elles datent un peu.
  9. trilobig

    Paléoclimatologie

    Moins compliqué ? Je retiendrai que quitte à se prendre une averse sur le coin de la figure, mieux vaut se faire mouiller vers la fin, les gouttes sont moins lourdes donc moins pénétrantes. Pour laline désolé, ça ne répond pas à tes interrogatins mais vu la complexité des phénomènes, si tu ne sais pas sur quoi tu raisonnes (air, glace ou carbonates) et si tu n'as qu'un seul paramètre, j'ai bien l'impression que la question est soit mal formulée soit divinatoire En tout cas, si tu as le corrigé, je suis preneur.
  10. trilobig

    Paléoclimatologie

    Oui, tu as peut-être raison, savoir critiquer un sujet démontrant évidemment qu'on le maîtrise. Mais je pense qu'on peut aussi évaluer cette maîtrise dans un exercice "taille réelle" alors, non climatologue que je suis, je n'exclue pas qu'un truc échappe.
  11. trilobig

    Paléoclimatologie

    Et bien alors désolé, à mon niveau de compétence, quelque chose m'échappe et je ne sais pas te conseiller. Sais tu au moins sur quoi est mesuré le rapport (air, glace, carbonates....) ? Sinon, il y a des sites de paléoclimatologie, sans doute y-a-t-il aussi des forums où des pros pourraient sans doute t'éclairer davantage.
  12. trilobig

    Paléoclimatologie

    Re bonjour, Pour répondre à Tof, oui, la masse explique en grande partie ça, mais il ne s'agit pas que de l'évaporation, aussi de l'oxygène dissout. Entre 10 et 20°, dans un système qui serait totalement clos, le rapport isotopique de O serait différent ; il se trouve que dans la réalité c'est plus complexe car une infinité de paramètres influent (eux même dans des proportions variables fonction parfois de la température). Mais on ne raisonne jamais sur une mesure en tant que telle, on compare des trains de mesures sur une séquence et on détermine une tendance (trend), que l'on confirme ensuite avec d'autres marqueurs. Pour laline et bien........ on ne te donne rien d'autre qu'une courbe ? même pas une chronologie absolue ? (qui fait que, sur la base de tes connaissances générales, tu saurais dans quelle phase climatique tu te trouves ?). Si c'est le cas, ça me paraît délicat, difficile à analyser et en tout cas simpliste, du même ordre par exemple que le discours médiatiques qui nous explique un réchauffement par simple augmentation de CO2, du fait que les deux sont très corrélés(ce qui ne veut pas dire que le second soit la cause unique du premier).
  13. trilobig

    Paléoclimatologie

    Bonjour Laline, Ta question est pertinente en elle-même mais ne se résout pas seule. Next50MY t’en donne d’ailleurs un bon exemple, où on corrèle parfois 018/016 avec C13/C12. D’une façon plus générale, et ta question en est une magnifique illustration, un seul paramètre n’est pas suffisant pour caractériser un phénomène, qu’il soit climatique ou autre. On tente toujours de corréler plusieurs facteurs qui convergent vers une même conclusion, sachant que ladite corrélation est parfois rock’n roll à mettre en évidence. Par exemple, 018/016 est une relation directe à la température de l’eau mais C13/C12, lié à l’activité biologique, est une conséquence de cette température. Il y a donc un effet retard qu’il faut savoir apprécier dans la corrélation. Comme tu vois ça n’est pas simple (et ce n’est pas moi qui vais tout t’expliquer car je ne suis qu’utilisateur de résultats. Quoiqu’il en soit, pour revenir directement à ta question, on ne peut te donner une courbe de variation d’018 seule pour te faire disserter sur une variation de température. Cette courbe provient d’échantillons prélevés dans un contexte donné et ce sont les éléments de ce contexte qui te permettront de proposer un schéma d’évolution climatique. Parmi les éléments clefs, il y a la datation des échantillons qui te permettra de savoir dans quel cadre climatique global tu te trouves, mais il y en a bien d’autre : nature de l’échantillon ? (air dans glace = froid ; coquille marine donc une faune associée, chaude ou froide….), contexte sédimentaire à grande échelle, origine géograpgique ou paléogéographique….. De tous les éléments qu’on te donnera et de leur éventuelle corrélation, tu pourras tirer des conclusions. Ne t’inquiète pas donc, les différentes infos qu’on te donnera te permettront de saisir dans quel contexte tu te trouves.
  14. D'ailleurs, cardiaster = étoile en forme de coeur Autrement OK avec les avis de BDCiron (et d'autres vues sont nécessaires pour l'oursin)
  15. Dans mon registre oui, comme dans celui des archéologues d'ailleurs. On reste enfin d'acccords pour clore cette divertion, que je vous invite quand même à poursuivre ailleurs.....
  16. Ai-je dit le contraire ? néandertal est d'ailleurs attesté dans pas mal d'autres coins du territoire. Pour le reste, tu as raison, ça n'est pas le lieu, mais vas quand même y faire un tour sur les bons lieux, ce n'est pas tous les jours qu'on sort du lithique Paléo moyen, voire inférieur... Discussion close donc.
  17. Bonjour, Ca ne me parlais pas beaucoup ce midi mais mais rylce et holdaf voient sans doute juste. Ca me rappelle maintenant des Solenopora jurassica de l'Oxfordien de l'Orne qui ressemblaient pas mal à ça. Tu as quelques explications là http://www1.newark.ohio-state.edu/Professional/OSU/Faculty/jstjohn/Cool%20Fossils/Solenopora%20jurassica.htm
  18. Mais tu ne peux pas laisser tranquilles ces pauvres petites bêtes qui vivent dans le noir ? Plus sérieusement je ne sais pas te répondre, sinon qu'il existe effectivement un talpidé dans les faluns de touraine mais je ne sais pas si c'est la même espèce et encore moins le même genre que notre taupe actuelle. Si personne ne t'aiguille je devrais pouvoir te retrouver le nom, mais m'étonnerait bien qu'un vertébriste ne passe pas par là......
  19. Rebonjour, Crétacé sup. ça colle bien pour Exogyra. Tu trouveras des infos sur ce groupe là : http://en.wikipedia.org/wiki/Exogyra, ou là http://www.britannica.com/EBchecked/topic/198257/Exogyra
  20. Bonjour, Des huitres, genre Exogyra et apparentés (je ne connais pas le nomenclature actuelle exacte)
  21. Quel rapport entre ces citations et les cailloux présentés ? De fait je t'accorde que ce n'est peut être pas le lieu d'en parler mais à ce moment là il ne faut pas amener le sujet sans attendre des réactions. Seul 1frangin a raison concernant l'objet en bas à droite, à peut-être regarder de plus près. Les industries lithiques résultent de chaines opératoires plus ou moins complètes (frappes, compressions, enlèvements, retouches), il n'y a rien reconnaissable. Et si, comme Lalex, tu crois voir une pointe de flèche en bas, revois au moins ta chronologie parce que les arcs "néandertaliens, voire plus anciens", ç'est un scoop. En attendant tu peux ouvrir un fil sur un forum archéo, tu verras bien.....
  22. Idem à jnoun + rylce, rien de très concluant concernant de la découpe, ni sur la surface ni sur les contours. L'état de cette esquille indique un passé trop mouvementé pour qu'on puisse affirmer quoi que ce soit.
  23. Sais pas s'ils ont tant ripaillé que ça , m'ont pas l'air du tout travaillés tes silex (juste des éclats).
  24. Comme tof, ce n'est pas non plus l'idée que je me fais d'un bivalve inaequivalvé en position de vie. Voire la coquille Saint-Jacques chez les "nageurs" ou l'huitre chez les fixés. Mais bon, ce n'est peut-être pas généralisable, je ne sais pas. Et comme Kayou, je ne saisis pas grand chose aux clichés. Pour le reste, n'a-t-elle aucun contexte environnant cette formation, qu'on ne puisse l'orienter ? (ça arrive mais c'est quand même rare). S'il y a des fossiles c'est donc une formation sédimentaire alors présente-t-elle des variations de granulométrie ? n'y-a-t-il pas des figures sédimentaires ? des sédimentologues se sont-il penchés sur la question ? Pour ce qui est de l'orientation des coquilles, ça tombe effectivement sous le sens, les courants et l'agitation sous marine réorientent très vite les coquilles mortes. Donc, si statistiquement tes bivalves sont plutôt disposés avec la convexité vers le heut, c'est qu'ils ont été orientés au fur et à mesure du dépôt et c'est que la formation est bien orientée (pas besoin de recourir à une drôle de bestiole qui vivrait à l'envers... enfin je dis ça mais si ça se trouve ça existe). Sinon c'est probablement le contraire mais là encore un sédimento devrait te règler la question en deux minutes.
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