gars de falaises

Bonjour, C'est vrai qu'il ne parle pas de la forme des cristaux alors qu'il est désormais admis que la forme en étoile caractéristique des exemplaires de la mine Amélia provient de cristaux de cumengéite qui se sont développés en épitaxie sur un cristal de boléite qui contient de l'argent. Lorsque l'argent vient à manquer, se développent sur des faces du cube des cristaux pyramidaux de cumengéite d’où l'étoile. Les cristaux de Jussieu, s'ils étaient mis en vente, atteindraient sans doute un bon prix mais ne font pas partie des quatre pierres précieuses reconnues quoi qu'en pensent les américains: en plus ces minéraux sont très fragiles et ont une dureté très faible (2,5) Quant aux prix pratiqués dans les grandes bourses américaines, ça confine au délire. Je ne visais pas le journaliste du Point en particulier puisque dans la vidéo, il interviewait le ditecteur de la collction de Jussieu, lui-même enseignant chercheur. Cordialement oui, et il y a aussi les cellules à enclumes de diamants.

Pour obtenir que le vendeur consente un bon prix à la maison du judo, quelle technique employer: yoko tomoe nage, o ichi gari ou atemi waza ? 😀 Blague à part , j'ai fréquenté il y a quelques années la bourse qui se tenait alors dans les salons de l'hôtel Sofitel ex PLM Rue Saint Jacques. C'était bondé, il était très difficile d'approcher les stands et il régnait une chaleur à crever. C'est là que j'ai vu les "héliodores" du Tadjikistan, Zelatoya Vada, Rangkul qui correspondent à un gisement qui n'existe pas pour de nombreux spécialistes parmi lesquels un conservateur du musée Fersman de Moscou et correspondent en fait à de aigues-marines du Pakistan et de Chine irradiées artificiellement. Sinon, il y avait de très belles choses présentées notamment par François Lietard et les Barras- Gauthier mais avec des prix en rapport. Je ne suis également jamais allé à la maison du judo ni à Charenton mais il parait que la bourse de Jouy en Josas n'est pas mal et je tâcherai d'y aller.

En même temps, le journaliste du Point ne faisait qu'interwiever Jean-Claude Boulliard, enseignant- chercheur.

Je ne sais si cela a déjà été posté mais voici un intéressant article paru dans Mindat consacré au grenat spessartine avec des photos de ouf, notamment pour les pièces chinoises (Wushan, Tongbei). 😍. https://www.mindat.org/article.php/4119/Spessartine

Merci

Dans ce cas, je demande la suppression de mon message. Je trouverai bien un sujet approprié bien que la majorité des intervenants de ce forum semblent ne s'intéresser qu'aux grenats français qui sont rarement du même niveau...😒

Même si ce n'est pas le sujet, je profite de cette référence à Mindat pour signaler un article consacré au grenat spessartine avec des photos 😍. https://www.mindat.org/article.php/4119/Spessartine

Bonjour, Il faut être un peu indulgent avec ceux qui, tout en appréciant les minéraux, n'ont pas une activité de géologue minier, d'ingénieur, de chimiste ou de professeur d'université, ce qui est mon cas. En plus, il ne s'agit pas de "culture générale" mais d'une culture très spécialisée. Les Pic de la Mirandole n'existent pas et il ne faut pas décourager les amateurs en s'attachant à mettre en exergue leurs lacunes plutôt que de les aider avec bienveillance. Il est exact que la cumengéite a été trouvée dans d'autres endroits que dans le district minier d' El Boleo, dans le désert d'Atacama qui a donné son nom à l'atacamite mais aussi en Europe (Angleterre, Allemagne, Italie) et Australie, mais à ma connaissance, rien n'a jamais égalé les cristaux trouvés à la mine Amelia. Je vous renvoie sur ce point à l'ouvrage du professeur Bariand "Mémoires d'un minéralogiste sans frontières, pages 37 et 132, 133. et aux photos disponibles sur mindat. Des cristaux de cette qualité, qualifiés de rarissimes par le professeur, je doute que vous en ayez des kilos 🙂.Sinon je suis preneur si le prix est en rapport avec l'abondance de cette espèce que vous soulignez. Cordialement

Si, si, je l'avais bien prise comme telle mais j'avais déjà entendu cette histoire de planète en diamant utilisée par certaines personnes en quête de sensationnalisme qui pensent que le diamant était une matière banale dans l'univers. Désolé

Bonjour, On ne peut comparer que ce qui est accessible: Il est évidemment inimaginable et impossible d'aller chercher des diamants à 4 000 années lumières de la terre alors qu’aller sur Mars pose déjà de très grandes difficultés. Et comment sont ces diamants? du bort? On ne peut prendre en compte que des diamants accessibles dans les mines dont la valeur dépend d'un certains nombre de qualités (taille, pureté, couleur) et leur valeur ne concerne que des pierres naturelles même si le diamant peut être synthétisé, comme du reste toutes les autres pierres précieuses, notamment pour des applications industrielles.On peut même se faire transformer en diamant après sa mort ! Il est normal qu'un diamant jaune naturel de 400 carats sans défaut ait une très grande valeur tant il est rare, exceptionnel et désirable pour des gens (très) fortunés. Et la rareté n'explique pas tout puisqu'un objet rare peut n'intéresser personne. Enfin, s'il est vrai que le diamant est métastable dans la mesure ou il s'est formé dans des conditions de température et de pression qui n’existent pas à la surface de la terre, sa transformation en graphite est extrêmement lente. Le type sur la photo me fait penser à un "gourou".

Muscovite sûr quant à la provenance, il y a tellement d'occurences au Brésil : peut-être Coronel Murta ou Taquaral en plus de Linopolis déjà cité: il n'y a pas d'autres minéraux associés?

Oui, yooperlite, on en trouve sur beaucoup de sites de litho qui en décrivent les "bienfaits"

Bonjour, Je vais sans doute écrire la "bêtise" du jour mais la section des cristaux ressemble un peu à celle de certains cristaux de phlogopite visibles sur mindat: serait- il possible d'avoir des images des tranches des cristaux pour voir s'il y a un feuilletage?

Oui, le terme "jardin", qui désigne les fissures internes de l'émeraude est toléré dès lors qu'elles ne sont pas trop importantes. Elles sont souvent comblées avec de la résine pour en atténuer l'importance. Il existe des émeraudes totalement pures qui en sont dépourvues mais il s'agit de pierres d'exception destinées à la haute joaillerie. A ma connaissance ce terme n'est pas utilisé pour le diamant et le rubis pour lesquels on parle plutôt d'inclusions. Pour le diamant, il y a une échelle de pureté qui va de "flawless" , pure (rare) à P3 (grandes et nombreuses inclusions visibles à l’œil nu). Mais on s'éloigne un peu la de la minéralogie.

Oui, le grenat bleu existe vraiment même s'il est extrêmement rare d’où son prix et j'en ignorais moi même l’existence. Je ne sais pas de quelle variété de grenat il s'agit mais ça doit pouvoir se trouver . La valeur des pierres précieuses telles que l'émeraude et le saphir dépend d'un tas de facteurs: taille, intensité de la couleur, absence de défauts tels que des givres pour l'émeraude mais et lorsque ces critères ne sont pas au rendez-vous, le prix peut-être très bas comme par exemple pour des saphirs très sombres et presque noirs ou des pierres trop pâles. A l'inverse pour un rubis birman "sang de pigeon" parfait, les prix peuvent être très très élevés, mais je ne suis pas gemmologue. Les topazes bleue taillées sont le plus souvent obtenues à partir des fractions pures de topazes incolores, ce qui leur donne un caractère un peu trop flashy par rapport aux topazes bleues naturelles. Sur mindat, il y a des photos de topazes bleues naturelles dont le spécimen important du muséum entre les mains de son premier propriétaire ce qui donne l'échelle. La cumengéite est très rare, La mine Amélia a été rouverte pour essayer de trouver des pièces équivalentes aux meilleures connues, actuellement au musée de Jussieu, dont un cristal de 3 cm, un géant pour l’espèce, mais apparemment en vain. Cette espèce aurait également été trouvée en Angleterre et en Italie. En tout cas, bravo d'en posséder un exemplaire!

Vous avez voulu dire que le grenat bleu existe? Quant à la topaze bleue naturelle, elle existe vraiment (Murzinka, Oural, Virgem da Lapa et Taquaral Brésil et Mwami Zimbabwe entre autres) Du reste,l'énorme topaze bleue de Virgem da Lapa exposée au Mnhh de Paris n'est pas présentée comme un spécimen ayant reçu un queconque traitement. Ce n'est que pour la joaillerie que des topazes incolores sont traitées pour obtenir des pierres d'un bleu vif différent de celui des topazes bleues naturelles.

Selon mes recherches il y aurait bien des grenats bleus trouvés en 1990 à Madagascar sur le site de Bekily (grenats a changement de couleur)mais je n'ai trouvé ça que sur des sites de vente de pierres fines alors il faut rester prudent...

Pour la taaféite (Mg3Al8BeO16), sincèrement je ne crois pas dans la mesure ou ce minéral proche du spinelle et principalement originaire du Sri Lanka est extrêmement rare. Cette espèce a fortuitement été découverte en 1945 dans le cadre de l'analyse de pierres taillées! Les meilleures pièces partent en joaillerie. Il n'y en aura donc pas pour tout le monde. De même pour le diamant bleu, couleur rare comme le rose et le vert qui atteignent des prix très élevés et l'alexandrite (bien quil existe à cet égard des gisements assez productifs comme Hematita Antônio Dias Minas Gerais).

Oui, l'écaille ressemble à ça: (je n'ai mis que le lien :https://www.museum-lehavre.fr/collections/poisson-fossile-lepidotes-lennieri )

Oui c'est bien un galet de silex noir très abondants dans le région de Saint Valéry en Caux en Seine Maritime et comportant un fragment de moulage de test d'oursin. Après sa mort, l'animal est resté enfoui et conservé dans les sédiments : craie/(dans ce cas (test conservé sous forme d'aragonite? ou de calcite avec parfois à la périphérie des cristaux de calcite bien formés comme il en existe au musée de l'Ensmp soit sous forme de moulage inclus dans le silex lors de sa formation. La formation du silex dans la craie est qualifiée par la plupart des sources de phénomène complexe encore mal élucidé.Voir notamment lien vers le site du Muséum du Havre :https://www.museum-lehavre.fr/fr/collections/silex. Il est donc normal de trouver des traces de zones ambulacraires dans des moulages d'oursins irréguliers silicifiés détachés d'un "rognon de silex" dans lequel ils étaient inclus, parfois incomplets puis usés par la mer.

Oui, moulage partiel de test d'oursin évidemment, les traces de zones ambulacraires suggèrent un oursin fouisseur irrégulier du genre micraster mais lequel? On dira micraster sp.

Bonjour, Même avis que ceux qui militent en faveur de la pyrite. Les "tonches" sur le grand cristal en bas et ses fissures le suggèrent fortement. La pyrite a un clivage très mauvais alors que celui de la galène... Test de dureté alors que celles de la pyrite et de la galène sont très différentes? La pyrite s'altère relativement facilement et l'absence d'une couleur jaune d'or ne peut être un critère décisif

Pour ma part, surtout silicates et oxydes avec une prédilection pour ce qui vient du Brésil (topazes, béryls, tourmalines, chrysoberyls...). Aussi des choses du Pakistan et des grenats chinois et quelques béryls de même provenance d'on l'un associé à la cassitérite. Un peu d'africain (Loliondo, M'pwa-pwa, Klein Spitzkopje). J'ai des pièces anciennes alors abordables mais je suis désormais obligé de collectionner "petit" par manque de place (je n'ai qu'une seule vitrine, un antique modèle Fly) et par les prix démentiels désormais atteints par ces minéraux. Je recherche particulièrement un spécimen d'euclase mais les prix demandés sont ahurissants, même pour un cristal incolore sans gangue, alors du bleu😒.

Oui, bonjour, Je suis plutôt mineralo que fossileux mais j'essaie toujours d'aider, bien que vivant dans un endroit de la Normandie ou il y a beaucoup plus de fossiles que de minéraux, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous avons quand même quelques morceaux de bravoure comme le lépidotes du kimmérridgen quasi complet que j'ai déjà cité, trouvé par un amateur au Cap de la Hève, et les ammonites de l'Albien de Bully (Otohoplites Bulliensis et autres) ayant conservé une sorte de nacre.Il y a aussi les ammonites du cénomanien, acanthoceras rothomagense et son complice turrilites costatus. Nous avons même une espèce d'ammonite endémique "bucaiella" mais je n'ai pas trouvé grand chose à son propos. Bien a vous

Bonjour, Pour ma part, j'ai assisté en Normandie à l’éclipse totale du soleil du 11 aout 1999 qui était vraiment quelque chose de très impressionnant. En quelques instants, vous passez du soleil à la nuit noire vers 13 heures 🙂. A l'époque, on,nous avait donné des lunettes "d"éclipse" en carton avec une sorte de rhodoïd noir pour voir la fin de l'éclipse. Certaines personnes utilisaient des verres de masques à souder à l'arc (souvenirs, souvenirs...) Bien cordialement, PS: J’aime beaucoup votre avatar.