gars de falaises

En effet, je n'ai jamais dit que c'était de la tantalite mais c'est le nom de la mine dans laquelle le cristal d'ilménite n° 579099 auquel je faisais effectivement référence a été trouvé. A noter que ce gisement comporte de nombreuses espèces minérales. Merci!

Bonjour C'est bien ce que j'ai dit: bore (IIb) or not bore(IIa), that is the question, mais je me suis peut-être mal exprimé. Je n'avais que cette source et le "pavé" consacré à l'exposition sur le diamant qui s'est déroulée à Paris il y a quelques années à laquelle je n'ai pu assister pour cause de longueur de file d'attente et puis ces histoires de "plaquettes isomorphes de l'assemblage carbone perpendiculaires a l'axe ternaire du diamant sont un peu complexes" je l'avoue pour un non scientifique. Cordialement

Bonjour, D'après le Larousse des Pierres Précieuses (eh oui encore Larousse🙂!), la couleur ou l'absence de couleur du diamant serait largement due à la présence ou non d'azote et à sa quantité: sa présence rend le diamant opaque aux rayons ultraviolets courts (diamants de type 1) Lorsque sa concentration est faible, l'azote est isolé dans le diamant et assume alors toutes les liaisons du carbone auquel il s'est substitué ce qui provoque une absorption de l'extrémité violette du spectre visible et explique la teinte jaune des diamants de type 1b. Les diamants ne contenant pas d'azote, transparents aux rayons ultraviolets courts, sont dit de type II et sont parfaitement incolores, tels le Cullinan (type II a si aucun élément étranger détectable n'existe ou type II b dans le cas contraire, chaque fois qu'un atome de bore, qui ne comporte que trois électrons périphériques se substitue au carbone, il se forme une lacune électronique tandis qu'un électron "célibataire" provoque l'absorption de l'extrémité rouge du spectre visible, ce qui explique leur couleur bleue. On pense enfin que d'autres couleurs du diamant, notamment le rose, peuvent être attribués à la présence d'éléments interstitiels ou à des isolations. Pour le détail, voir pages 128 et 129 de l'ouvrage précité. J'ai essayé de résumer un peu mais cela dépasse largement les limites de mes compétences😌.

Cette référence me fait penser à une anecdote concernant un concert de Ravi Shankar, je ne sais plus dans quel pays. Au début du concert, il a commencé à tirer quelques accords de son sitar: aussitôt, tonnerre d'applaudissements... Il aurait dit alors "Thank you for the applauses but I was just according my instrument, I hope you will also like my music".

Bonjour Ceci me fait penser à une situation que je trouve particulièrement cocasse: Les erreurs d'hymnes dans les épreuves sportives par exemple mettre l'hymne de la Corée du Nord à un médaillé d''or sud-coréen ou jouer l'hymne franquiste à l'équipe de foot d'Espagne. Ça arrive quelque fois et c'est à la fois drôle et désolant. Cordialement

Oui, vous avez sans doute raison. Je n'avais pas vu que le trait était noir. Ne ressemble pas aux quelques échantillons d'ilménite de Madagascar figurant sur mindat mais celà ne veut rien dire. Par contre, ressemble beaucoup à un échantillon australien "Wodgina Tantalite Mine, Wodgina, Abydos Station, Port Hedland Shire, Western Australia, Australia" mais il y a un point d'interrogation à côté du mot "ilménite". Je n'ai pas osé poster la photo ne sachant pas si j'en avais le droit

Hi! Il faudrait au moins un aimant néodyme ou un électro-aimant industriel capable de lever des rails de chemin de fer 🙃 sans parler de celui destiné au tokamak du projet Iter! Apparemment pas de stries ni d'aspect feuilleté sur les tranches des cristaux donc pas mica. Allez ! la bêtise du jour: ressemble à certains cristaux de monazite de Madagascar vus sur Mindat bien que cette espèce relève du système quadratique. Autre candidat possible: hibonite mais très dur (7,5-8). Sinon, il faudrait d'autres éléments déjà demandés par certains intervenants

A mon avis non, pas béryl rouge

Bonjour, Merci beaucoup pour ce partage de photos d'une partie des collections du Muséum d'histoire naturelle de Prague Les photos ne sont pas mal du tout d'autant plus qu'elles ont dues être prises à main levée dans une relative pénombre. Vous êtes trop modeste. Pour ma part, j'aime beaucoup l'atmosphère de ces musées " à l'ancienne" avec les petits spécimens montés sur des supports en bois tourné évoquant des pièces de jeu d'échec. J'ai eu par le passé un vieux bouquin d'origine tchèque qui présentait beaucoup de spécimens classiques des monts métallifères et notamment du district de Jachymov. Il y avait aussi parmi les minéraux étrangers une magnifique proustite de Chañarcillo qui n'est peut-être pas exposée du fait de l'extrême photosensibilité de cette espèce. Merci encore pour ce reportage.

Bonjour, Je n'ai jamais rien dit d'autre car un diamant de qualité joaillerie, surtout s'il est gros, à une valeur intrinsèque correspondant à ses qualités propres (taille pureté couleur etc.) Après, ce sont les lois du marché qui en détermineront la valeur exacte Tout ceci n'a rien a voir avec une valeur fiduciaire telle que celle des monnaies dont la valeur fluctue notamment en fonction de la confiance placée dans la solidité et les perspectives de l’économie du pays de l'institut d'émission. Mon étymologie, effectivement tirée du Larousse, n'est donc pas "lacunaire" mais correspond au cas d'espèce même si d'autres notions font également référence à cette notion de confiance tels que le contrat de fiducie ou les trusts du droit américain qui sont totalement hors de propos au cas présent. Cordialement

Bonjour, Je vous rejoints totalement sauf quant à l'emploi du terme "fiduciaire" (du latin fiducia qui veut dire confiance), et se dit des valeurs fondées seulement sur la confiance accordée à celui qui les émet. Or la valeur d'un minéral ne dépend pas de la confiance placée dans celui qui l'a fabriqué (en principe la nature) ni même de celui qui l'a vendu (encore que 🙃) Dans le livre de Jean-Claude Boulliard, Les minéraux, Sciences et collections, une rubrique est consacrée pour chaque minéral à sa désirabilité et à son apréciation.

Comme le faisait Pierre Bariand conservateur de la collection de l'UPMC jusqu'en 1998 qui a enrichi considérablement la collection de minéraux de Jussieu, notamment grâce à son relationnel avec les conservateurs d'autres grands musées (Paul Desautels, Peter Embry) , sa ténacité malgré un manque de moyens financiers et aussi quelques fois, avec un peu de roublardise, il faut bien le dire. La lecture de son ouvrage "Mémoires d'un minéralogiste sans frontières" est quelque chose de totalement passionnant que je recommande absolument pour ceux qui ne l'ont encore pas faite.

Article paru récemment dans le Figaro https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-diamant-rose-geant-fortune-pink-adjuge-plus-de-28-6-millions-d-euros-20221108 Certains trouveront sans doute ces prix insensés mais de là à dire que le diamant n'a pas de valeur.

Il me semble qu'il y a déjà eu en 2018 un fil sur ce sujet "Les grape agates de Manakarra, Indonésie" Également des infos sur Mindat, notamment : https://www.mindat.org/min-51479.html

Quelle pièce magnifique! j'en ai une dans ma collection de même qualité mais un peu plus petite. C'est l'une des espèces minérales que j'apprécie le plus. J'aimerais bien aussi acquérir une morganite brésilienne (Corrego do Urucum) dont la couleur est généralement plus soutenue mais quant au prix😒. Bravo et merci en tout cas de nous partager des images de votre très belle collection. J'aurai une question sur l'éclairage de vos vitrines que je vous poserai plus tard

Bonjour, Je ne vous suit pas lorsque vous dites que les fissures des émeraudes sont dues au fait que leurs cristaux sont rarement libres, ce qui expliquerait leur micro fissuration en raison des chocs reçus lors de l'extraction car les émeraudes de Colombie par exemple, développées dans les fissures de schistes noirs d'origine crétacée et accompagnées de calcite, peuvent comporter des givres tout en ayant des terminaisons parfaites. Il n'y a qu'à voir les merveilleux spécimen illustrés dans le numéro spécial de la revue Lapis "Emeralds of the world" dont je possède un exemplaire. Cet ouvrage comporte des explications sur les cavités et canaux des émeraudes que je m'efforce de traduire mais c'est un peu complexe...

Bonjour, Je pense que M Boulliard raisonne surtout en terme de valeur scientifique vu la rareté de ces épitaxies en étoile mais que si les minéraux de la collection de Jussieu étaient à vendre, ce qui ne sera jamais le cas au regard de la loi française, d'autres pièces atteindraient des valeurs supérieures: je pense notamment à l'immense aigue-marine de Golconda de 35 cm ou les deux extraordinaires kunzites de 40 et 45 cm ou la pépite d'or du Gabon de 2 kg mais ce n'est que mon point de vue car on est pas sous le feu des enchères. Quand aux choses plus précieuses que le diamant, allez voir le résultat des expertises concernant la JOCONDE. Celà donne le vertige.

Yeah, I totally agree with that, mais comment un journaliste (on ne sais même pas s'il s'agit d'un journaliste scientifique) peut être en mesure de remettre en cause et de refuser de publier ce que lui dit un enseignant chercheur, directeur de la collection de Jussieu et qui a écrit des bouquins chez CNRS Editions?

Bonjour, C'est vrai qu'il ne parle pas de la forme des cristaux alors qu'il est désormais admis que la forme en étoile caractéristique des exemplaires de la mine Amélia provient de cristaux de cumengéite qui se sont développés en épitaxie sur un cristal de boléite qui contient de l'argent. Lorsque l'argent vient à manquer, se développent sur des faces du cube des cristaux pyramidaux de cumengéite d’où l'étoile. Les cristaux de Jussieu, s'ils étaient mis en vente, atteindraient sans doute un bon prix mais ne font pas partie des quatre pierres précieuses reconnues quoi qu'en pensent les américains: en plus ces minéraux sont très fragiles et ont une dureté très faible (2,5) Quant aux prix pratiqués dans les grandes bourses américaines, ça confine au délire. Je ne visais pas le journaliste du Point en particulier puisque dans la vidéo, il interviewait le ditecteur de la collction de Jussieu, lui-même enseignant chercheur. Cordialement oui, et il y a aussi les cellules à enclumes de diamants.

Pour obtenir que le vendeur consente un bon prix à la maison du judo, quelle technique employer: yoko tomoe nage, o ichi gari ou atemi waza ? 😀 Blague à part , j'ai fréquenté il y a quelques années la bourse qui se tenait alors dans les salons de l'hôtel Sofitel ex PLM Rue Saint Jacques. C'était bondé, il était très difficile d'approcher les stands et il régnait une chaleur à crever. C'est là que j'ai vu les "héliodores" du Tadjikistan, Zelatoya Vada, Rangkul qui correspondent à un gisement qui n'existe pas pour de nombreux spécialistes parmi lesquels un conservateur du musée Fersman de Moscou et correspondent en fait à de aigues-marines du Pakistan et de Chine irradiées artificiellement. Sinon, il y avait de très belles choses présentées notamment par François Lietard et les Barras- Gauthier mais avec des prix en rapport. Je ne suis également jamais allé à la maison du judo ni à Charenton mais il parait que la bourse de Jouy en Josas n'est pas mal et je tâcherai d'y aller.

En même temps, le journaliste du Point ne faisait qu'interwiever Jean-Claude Boulliard, enseignant- chercheur.

Je ne sais si cela a déjà été posté mais voici un intéressant article paru dans Mindat consacré au grenat spessartine avec des photos de ouf, notamment pour les pièces chinoises (Wushan, Tongbei). 😍. https://www.mindat.org/article.php/4119/Spessartine

Merci

Dans ce cas, je demande la suppression de mon message. Je trouverai bien un sujet approprié bien que la majorité des intervenants de ce forum semblent ne s'intéresser qu'aux grenats français qui sont rarement du même niveau...😒

Même si ce n'est pas le sujet, je profite de cette référence à Mindat pour signaler un article consacré au grenat spessartine avec des photos 😍. https://www.mindat.org/article.php/4119/Spessartine