PK67 bis

Merci Jean-François pour ce film de quelques minutes de la vie des grands fonds et qui explicite assez bien les différents propos sur le repos des astéries.

Dans le même aspect il y a la piste d'un dinosaure sauteur trouvé à CERIN début années 1980 : " DECOUVERTE DE PISTES DE DINOSAURES SAUTEURS DANS LES CALCAIRES LITHOGRAPHIQUES DE CERIN (KIMMERIDGIEN SUPERIEUR, AIN, FRANCE) "

Sur ton exemplaire, je penses que la trace de repos était en creux et qu'une couche de sédiment à recouvert le tout.

Bonsoir, ci-jointe une petite pièce de Romanèchite d'une collection de fin XIXéme. Le brillant fait penser à une geothite mais l a trace est bien noire.

C'est sans doute vrai notamment chez le grès coquiller du muschelkalk qui correspond à la décomposition d'une roche sans doute granitique avec une surface fine résultant de l'altération des feldspaths et donc avec des minéraux intéressants pour des microorganismes. L'hypothèse de la prédation devrait effectivement (le plus souvent) laisser des traces mais certains poissons actuels arrivent à prendre des proies avec la tête en bas sans impact particulier sur le sédiment notamment avec des proies aussi lentes, les autres poissons laissent effectivement une trace en longueur.

Le mucus des Pteraster (photos) est produit en excès pour se défendre des prédateurs, mais beaucoup d'animaux ont des sécrétions, volontaires ou pas. Evidemment le creusement par une ophiure ou une étoile peut être du a d'autres raisons et notamment les mouvement constants de ses milliers de podias. Elles ont très probablement des sécrétions (aussi bien que mes pieds qui transpirent) ... tout dépend toujours des conditions. Mais je prend un autre exemple avec les méduses dont l'empreinte est parfois fossilisée (même en creux) avec même certains de ses organes, alors qu'elles sont composées à 99% d'eau. Dans mes commentaires le mucus est sans doute une sécrétion particulièrement excessive chez certaines espèces, mais un animal marin qui resterait des heures en place doit probablement modifier la surface du sédiment. Le mot "mucus" dans mes propos concernait surtout les Pteraster et le mot "sécrétion" serait plus approprié.

Le déplacement n'est pas forcément volontaire; il peut être du à un courant, une vague ou à une prédation ... mais on peut également penser que le mucus qui a imprégné le sédiment lui ait donné un peu de fermeté que les podia (très mous) de l'astérie n'ont pu modifier (?). En tout cas la solution risque de nous échapper longtemps, toutefois je dirais qu'il s'agit sans doute d'une fossilisation particulière, car ces ichnofossiles ne sont pas si courant que cela, au regard des astéries et ophiures courantes dans toutes les mers et quasiment à toutes profondeurs.

Ci-jointes quelques photos d'astéries actuelles du genre Pteraster ; très particulier. Ces astéries ont un osculum avec un clapet (voir photo osculum ouvert et fermé) et ont des ambulacres très elliptiques dont les motifs ressemblent à ceux des articles de crinoïdes ... la plupart des étoiles actuelles ont des ambulacres à motifs peu elliptiques voir quasiment parallèles. Pteraster est un des rares genre à couver ses œufs (voir photo astérie orange) et pondre des juvéniles, sans passer par la phase planctonique.

Non, à priori les empreintes des astéries sont concaves et celles des traces de nutrition sont convexes, probablement dues aux mouvements des nombreuses pattes qui ont centré les sédiments pour être absorbés par la "bouche" de l'animal. Plus deux petites photos d'une Pteraster en train de produire du mucus.

Effectivement, ceux qui les ont étudiées ont défini que les ophiures ne sont pas restées après un moment de "repos". Ils ont probablement étudié des spécimens actuels pour expliquer cela (?). Certaines traces montrent des bras doubles mais qui correspondent plutôt à deux positions de bras alors que le disque central de l'ophiure n'a pas bougé. Mon exemplaire montre les étoiles et, à l'opposé du bloc, les traces de nourrissage. Les deux sont en relief et donc l'une des deux à du être en creux et l'autre en relief. L'exemplaire n'a pas été trouvé en place, mais je penses que les traces des étoiles étaient en creux et les traces de nourrissage en reliefs. Pour celles-ci ; la faune de l'époque à fossilisé notamment un crustacé limnivore (Euthycarcinus) dont les dimensions pourraient correspondre aux traces, avec des rangées de pattes latérales qui déplaçaient le sédiment vers la partie centrale et donc la bouche ... mais on ne peut pas le prouver.

OUPS ! Une coquille s'est glissée dans mes commentaires, on est pas au buntsandstein, même si cela lui ressembles, mais au muschelkalk et plus précisément dans le grès coquiller.

En fait ce ne sont pas directement des fossiles d'ophiures mais leurs empreintes ; celles-ci sont restées un moment à cet emplacement et on secrété des substances organiques (mucus ?) qui ont imprégné le sédiment, le rendant plus apte à être fossilisé que le reste du sédiment (non imprégné). Les terriers de vers et de crustacés semblent présenter le même phénomène. Les traces de repos d'étoiles de mer sont nettement plus rare ... pour quelle raison ? Un genre actuel d'étoile de mer (Pteraster) sécrète un mucus très important pour se protéger des prédateurs. Ci-jointes des photos de traces de repos d'étoiles de mer du buntsandstein (Bas-Rhin) avec des traces de consommation sur l'autre face du bloc. Ce niveau gréseux avait une sédimentation argileuse fine en surface, facilitant les traces.

Bonsoir, croisement de pistes ... pourquoi pas ; mais les longueurs des 5 "bras" de quasiment même taille, leur orientation, leur forme partant d'un centre en se rétrécissant et même un centre comme chez les ophiures seraient vraiment un regroupement de coïncidence ... non ?

Trace de repos probable d'une astérie ? Le plus souvent d'une ophiure.

Célestine ?

Dans la liste de "mindat" c'état le seul minéral qui pouvait ressembler à cet échantillon, mais cet hydrocarbonate devrait sans doute être dissout par HCl (?).

Bonjour, peut être hydrozincite ?

Bonjour, ci-dessous un début de détermination : 1 moule interne d'un hippurite ? 2 galet calcaire percé par des lithophages ? 3 corail 4 gastéropode en coupe 5 et 6 moule interne de gastéropode (Strombus ?) 7 terrier ou hippurite ? 8 + 9 + 10 + 11 coraux 12 ? 13 + 15 moule interne d'un hippurite ? 14 hippurite ? 16 + 17 éponge C'est un bon début !

Belle pièce !

Merci bien "fred39" !

Et j'oubliais le titane en petites plaquettes d'anatase.

C'est exactement cela mais on est sur une nuée ardente qui a dévalé la pente du volcan au permien. Le volcan de ce massif vosgien a une emprise d'environ 12x6 km. La rhyolite a brulé la matière organique sur son passage, formant une croute noire sur ces roches blanches à roses, avant d'être recouverte par d'autre éjectas. Un chemin permet d'aller jusqu'à une cascade et un escalier remontait la pente vers le château au dessus de la cascade. Il y a quelques années cet escalier s'est affaissé et, en attendant les travaux de réfection, un autre chemin a été déblayé, mettant à jour cette rhyolite originale. Les analyses de cette rhyolitique a montré la présence d'arsenic, de phosphore, de strontium, de cérium et de lanthane. A noter que le chemin vers la cascade traverse des "éboulis" de rhyolite blanche massive et qui sont notamment des restes de taille de nos ancêtre du mésolithique et réexploités également au néolithique. Bravo "le sablais" et merci à tous pour votre participation sympathique !

Français ! La dômite est une trachyte ... pas mon échantillon ! Par contre le principe de sa formation ressemble à celle de la dômite.

Sinon l'orpiment et le réalgar ont servi pour fabriquer la célèbre mort au rat !

OUI ! On approche. Oui oui c'est bien une roche ... même classique. Même s'il y eu des éclairs lors du phénomène, la foudre n'y est pour rien. Non ... trouvée en place. Une fragilité relative car un peu poreuse.